Si j'avais été meilleure musicienne, Je vous aurai bien joué cette chanson au pianoSi j'avais été meilleur mélomane, Je vous aurai au moins écrit et partagé la partition. En souhaitant vous plaireJe vous partage ces quelques mots. '' Ceux qui m’ont approché le savent je plais aux dames c’est certainMais ce sont les douces colombes qui ont la faveur de mes soinsPour leur plaisir je les attire, je les câline entre mes mains,Une fois apaisées, mes palombes, je les enchaîne et les contraintC’est qu’elles restent peu farouches les demoiselles de mes pensées,Tu hurleras, je sais, ma douce, les tourments que je vais t’inspirerLa main qui caresse vous blesse, vous fait souvent vous redresser,Elle vous fait devenir plus mienne que vous ne l’aurez un jour oséLe fagus sur votre peau lésée, je prend le temps de savourerL’approche de votre délivrance; votre peur qui sait me supplierLes joues salées par mon adresse, vous parvenez à avouer,À votre dévoué qui vous embrasse quels tourments nous allons partager.Quand je les libères, mes cygnes, la peau à vif, l’esprit scindé,Ces demoiselles sur un seul signe s’empressent pourtant de me cajolerLeurs corps suintant de ma sueur, leurs yeux se posent sur les miens. Dans leurs âmes je vois que s’affolent leurs désirs cachés et les miensJe lis mesdames dans vos douleurs ce plaisir que vous savez mien...Et c’est pour ces lueurs du diable qu’ j'ai laissé mon âme au Malin….Oui j’avoue j’ai laissé filer au loin mon âme!Je ne peux que me damner pour les gémissements des femmes!Oui j’avoue mes amis, je trouve à mes jeux cruels,Le plus grand des plaisirs à torturer ces belles!J’aime leurs corps entiers qui tremblent quand je brandis mon fagusIl agrémente de peur mes plus tendres layus!J’admire à travers leurs larmes la rage de se contenir,Sous les coups que mes armes ne veulent plus retenir!J’aime leur faire hurler qu’elles m’aiment, même, si cela n’est pas vrai!J’aime qu'elles trahissent leurs extases quand elle confessent leurs secrets!Oui j’aime les assujettir à la moindre de mes volontés!Les voir hésiter et sourire avant de les éxecuter!Tu déchaînes vent et tempête quand tu rougis sous mes ardeurs,Je suis celui qui est le Maitre de tes désirs, de tes douceursToi, simple petite courtisane, sur le sol de ton seigneur,Tu réveilles en moi cet être quand tu te plais dans tes torpeurs! Essoufflés, éreintées, je les délivre enfin,Je les ai libérées de leurs plus mauvais desseins,Et lorsque je les retourne, vivement, pour les coucher,Il n’y en a jamais eu une seule pour s’y opposer!Et je les sens voler, trahissant leurs émoisFuser à travers le ciel sous les assauts de mes doigtsJe les aime libérées, prosternées à mes pieds!Hurlant dans le plaisir des gémissements de damnées!J’aime leurs regards apeurés quand j’ose sortir ma colère,Je préfère leur indescence, m’accompagnant jusqu’en enfer!J’aime la pureté de la lame qui entaille parfois leurs chairsEt leurs baisers volés lorsqu'elles m’appellent leur Lucifer ''
Thèmes:
chanson, poésie, complainte
Dimension:
450 x 250
Taille:
26.44 Kb
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Lady Hydre
Belle prose ..
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12/06/19
Maître Asgard
Joli partage !! Merci Mélyana
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13/06/19
Sacred
Magnifique texte ! .... belle journée
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1
13/06/19