L’ongle caresse et fait naitre le premier frisson. Sillon imperceptible d’un rêve épidermique.
Appuyez…
L’ongle pose sa première emprunte. La mémoire de la peau la porte quelques secondes. L’armure est encore intacte, les mensonges dansent dans les sourires et les promesses. Merveilleux confort de l’illusion d’aimer. Rassurante impression de tout maîtriser… Même si chaque battement de cœur n’est qu’un vide absolu…
Appuyez….
L’ongle s’enfonce dans la peau et fait naître la première douleur dans un sillon de sang. Le premier réflexe de vérité. Suis-je ce que je prétends être ? Est-Elle ce qu’Elle semble ? L’armure vacille et se fissure. Avoir le courage de nous poser face à nos réalités et ouvrir grand les yeux…
Appuyez…
Appuyez encore, les portes sont à peine entrouvertes….
Cultiver la douleur pour trouver qui nous sommes. Plonger dans l’infernal tourbillon, tout perdre pour tout trouver. Accepter la sueur, le sang, les larmes, les cris….
L’amour est une naissance. Et on ne peut naître sans souffrir. Il n’y a que dans la souffrance des corps qu’il peut trouver la preuve de la réalité de l’autre… Parce que la souffrance, donné ou reçue est la seule et unique source des vérités humaines….
Appuyez enfin…
C’est dans un claquement de fouet que l’amour trouvera une route sereine et confiante. Il n’y a pas d’autre voie pour se mettre entièrement nu. Pas d’autre chemin pour quitter l’amure de cette peau qui nous recouvre de ces strates de mensonges qui nous maintiennent debout depuis si longtemps.
Il faut oser aller au bout de soi-même. Oser ces douleurs données ou reçues pour offrir à l’autre l’entière vérité de ce que nous sommes. Parce que sous une lanière de cuir, il n’y a pas de place pour l’illusion…
J’ai menti à tant de femmes… Avec toute la sincérité de ma lâcheté et de leur manque de courage. J’ai « aimé » dans la douce volupté confortable d’une image de moi-même qu’aucune d’entre elle n’a jamais eu la force de chercher à franchir. Je me suis tant de fois menti à moi-même, assumant fièrement des personnages que je n’étais pas sans osé regarder en face la beauté des failles de l’homme que je suis.
J’attendais celle qui me délivrerait…
J’attendais celle qui brandirait fièrement dans son regard mon âme écorchée…
J’attendais celle qui oserait me dire de ne plus avoir peur…
J’attendais celle qui se blottirait dans mes vérités et m’offrirait les siennes en refuge…
J’attendais ma Reine… J’attendais ma Maîtresse……
Je Vous attendais mon amour……
Appuyez…
L’ongle pose sa première emprunte. La mémoire de la peau la porte quelques secondes. L’armure est encore intacte, les mensonges dansent dans les sourires et les promesses. Merveilleux confort de l’illusion d’aimer. Rassurante impression de tout maîtriser… Même si chaque battement de cœur n’est qu’un vide absolu…
Appuyez….
L’ongle s’enfonce dans la peau et fait naître la première douleur dans un sillon de sang. Le premier réflexe de vérité. Suis-je ce que je prétends être ? Est-Elle ce qu’Elle semble ? L’armure vacille et se fissure. Avoir le courage de nous poser face à nos réalités et ouvrir grand les yeux…
Appuyez…
Appuyez encore, les portes sont à peine entrouvertes….
Cultiver la douleur pour trouver qui nous sommes. Plonger dans l’infernal tourbillon, tout perdre pour tout trouver. Accepter la sueur, le sang, les larmes, les cris….
L’amour est une naissance. Et on ne peut naître sans souffrir. Il n’y a que dans la souffrance des corps qu’il peut trouver la preuve de la réalité de l’autre… Parce que la souffrance, donné ou reçue est la seule et unique source des vérités humaines….
Appuyez enfin…
C’est dans un claquement de fouet que l’amour trouvera une route sereine et confiante. Il n’y a pas d’autre voie pour se mettre entièrement nu. Pas d’autre chemin pour quitter l’amure de cette peau qui nous recouvre de ces strates de mensonges qui nous maintiennent debout depuis si longtemps.
Il faut oser aller au bout de soi-même. Oser ces douleurs données ou reçues pour offrir à l’autre l’entière vérité de ce que nous sommes. Parce que sous une lanière de cuir, il n’y a pas de place pour l’illusion…
J’ai menti à tant de femmes… Avec toute la sincérité de ma lâcheté et de leur manque de courage. J’ai « aimé » dans la douce volupté confortable d’une image de moi-même qu’aucune d’entre elle n’a jamais eu la force de chercher à franchir. Je me suis tant de fois menti à moi-même, assumant fièrement des personnages que je n’étais pas sans osé regarder en face la beauté des failles de l’homme que je suis.
J’attendais celle qui me délivrerait…
J’attendais celle qui brandirait fièrement dans son regard mon âme écorchée…
J’attendais celle qui oserait me dire de ne plus avoir peur…
J’attendais celle qui se blottirait dans mes vérités et m’offrirait les siennes en refuge…
J’attendais ma Reine… J’attendais ma Maîtresse……
Je Vous attendais mon amour……
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