Panorama sans titre5

Magnifique refuge. il n'y a malheureusement plus beaucoup de neige lorsque l'on descend du doigt de dieu . Mais la traversée de la.meige de la Berarde à la Grave est magnifique. Avec un beau passage au refuge du promontoire.

Cette photo date de 2011 (le névé final commençait déjà a être dangereux). Une pensée pour la Bérarde .. qui a été rayée de la carte...

Un beau panoramique!👍😊

En effet, des deux côtés de la meige on voit chaque année une transformation . Les glaciers meurent à une vitesse folle. Côté Écrin, un joyaux de la nature, le glacier blanc que je gravissais lorsque j'avais 20 ans sous le refuge blanc est devenu tout noir et à reculé de 100 mètres au moins. Plus besoin de mettre les crapons pour atteindre le refuge Caron. Le goulet de la faille de roche forio est devenu difficile et engagé. Ce n'était pas le cas il y a 30 ans encore.

superbe photo qui ouvre notre évasion et nos réélections merci

Oui .. le permafrost nous quitte petit à petit aussi et certaines aiguilles n'ont pas fini de tomber .. la montagne change, bouge, et prend aussi ceux qu'elle décide de prendre au passage. Respect pour vos exploits de jeunesse !!

Ce n'est pas des exploits. Mais des aventures, des découvertes, des liens d'amitiés qui se consolident. L'alpinisme, comme l'escalade, est d'une certaine façon une relation à l'autre et à soi. Cela se prépare, psychologiquement et physiquement, on apprécie son ou ses partenaire s de cordée. Lorsque l'on est en tête ou premier de cordée on a la responsabilité de ses seconds. Et un bon alpinisme est un vieil alpiniste. C'est comme la relation DS en fin de compte. Pour que cela dure, il faut du temps et de la psychologie pour que les corps soient en symbiosent avec le moment, le temps,

J'usitais le mot exploit dans son acception d'"action remarquable" car, pour toutes les notions que vous évoquez, ce n'est pas donné à tout le monde de se lancer dans ces sports qui restent, de mon point de vue, extrêmes. Extrêmes car on flirte avec la mort, avec la montagne qui décide qui redescendra et qui ne redescendra pas. Oui, j'ai souvenir de partenaire de cordée... ou sur des grandes voies. Mais aussi des moments en solo, où on est face à soi-même, où le demi-tour est impossible car on a décidé d'y aller, comme vous dites un peu comme en D/S.... les limites on les connaît, on pense les connaître et puis, d'un coup, on peut les repousser car on est prêt, car on a confiance, car le noeud qui nous lie est solide et le permet

Alors la PhatBrat vous m'intéressez. Oui c'est un sport extrême et il fleurte avec la mort. Je pense que si il n'y avait pas cet engagement il n'y aurait pas autant de pratiquant. En revanche je ne partage pas avec vous la seconde partie de votre phrase, car ce n'est pas la montagne qui décide qui rentre ou pas . C'est l'alpinisme qui détermine son futur. On s'engage dans un objectif et on se dégage par la raison, la fatigue ou les intempéries. Ce n'est pas grave de renoncer à un sommet. Vous pourrez le retenter la prochaine fois dans de meilleures conditions. Cela m'est arrivé plusieurs fois. Dans les grandes voies, on décide de s'y engager et on s'est préparer. Si ce n'est pas le cas (la préparation) vous n'avez pas confiance en vous mais vous êtes sûre de vous . Ça fait toute la différence. Celui qui est sûre de lui considère qu'il trouvera des solutions tout le temps, souvent il se surestime. Je pense qu'il est dangereux. Celui qui a confiance en lui, s'appuie sur trois paramètres ; 1 sa connaissance et son expérience son état physique et psychologique. , 2 ses partenaires et ses soutiens, 3 la vision/l'analyse de l'environnement. Donc ce n'est pas la.montagne qui décide mais bien vous qui commentez des fautes. Dans une grande voie, vous savez que vous allez dans de la grande difficulté avec vos compagnons, vous n'y allez pas sans confiance et vous ne ferez jamais cordée avec des certitudes. Pour le solo, que j'ai pratiqué aussi, plus aujourd'hui car je n'ai plus les mêmes aptitudes physiques. Donc plus la.même confiance pour ce type d'engagement, j'étais dans un état d'esprit presque second mais hyper entraîné. Je connaissais la voie sur le bout des doigts, je connaissais a quel moment je devais respirer. Mais cette fois, de façon sous-jacente je voulais faire face à moi donc à la mort. Ça c'est certainement juste. Et oui il y a lien très puissant avec les compagnons de cordée. Comme avec notre partenaire Ds Il peut y avoir une analogie avec la relation Ds, le lien entre les partenaires et le dépassement l'esprit de liberté. Ok la dessus. Désolé j'ai été un peu long.

Merci pour votre écrit que je partage totalement car je pense que je me suis mal exprimée. Ce que je voulais dire c'est que la montagne n'est jamais sûre... un piton qui lâche.. un morceau de rocher en terrain d'av' qui ne tient finalement pas sous notre pied ou notre main ... une erreur humaine aussi, un friend mal calé... la météo qui joue des tours qui n'étaient pas prévus. Un rocher qui se détache au-dessus de nous.. un pont de neige qu'on croyait sûr, une crevasse qui n'aurait pas dû être là, cachée sous la neige... c'est de ce genre de choses dont je parlais, quand je disais que la montagne choisit et décide parfois

Oui cette fois je suis d'accord

et le jour où cette photo a été prise, le printemps était déjà bien avancé et, même si le gardien du refuge nous avait dit que ça "passait" sur le névé... on a quand même slalomé entre les rochers qui débaroulaient la pente !

Je vais aller sur nevache demain peut monter à buffère.

Un endroit merveilleux !!!

Notre région est entourée des plus beaux massifs