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Les pierres rugueuses scelleront votre sort, témoins muets de votre abandon. les poutres massives soutiendront votre corps fatigué, offrant leur rigidité implacable à votre soumission. les cordes s’enrouleront lentement autour de vos poignets, de vos chevilles, traçant sur votre peau les marques inévitables de votre servitude. elles serreront, s’enfonceront, vous rappelant à chaque instant que vous n’êtes plus qu’un corps soumis à une volonté plus forte que la vôtre. Les chaînes cliquetteront dans l’air épais, s’accrocheront à vos entraves, s’étireront pour vous contraindre dans l’espace étroit que l’on vous aura désigné. elles ne céderont pas, elles ne trembleront pas, car elles savent, mieux que vous encore, que votre place est ici, suspendue entre le bois et la pierre, offerte à la rigueur de ce qui vous possède. Vous sentirez la morsure du métal, le frottement impitoyable de la corde, l’inéluctabilité de votre impuissance. chaque inspiration sera une prière silencieuse, chaque frisson une supplique muette. Vous attendrez, figée, prisonnière volontaire d’un cadre plus fort que vous, d’un décor austère qui n’existe que pour vous tenir en place, pour vous façonner, pour vous dépouiller de tout ce qui ne sert pas à votre dévotion. Et lorsque la main s’abattra, lorsque le poids de l’instant s’écrasera sur vous, vous ne lutterez pas. Vous laisserez la pierre absorber votre souffle, le bois recueillir votre docilité, les chaînes entériner votre sort. car ici, dans cette prison de force brute et de matières indomptables, votre seule vérité sera celle de votre soumission absolue.