La somme de mes addictions

Je suis pas douée en mathématique mais : - si je fais l'addition il m'en a mit 6 parce que 3 de chaque côté - il a fallut faire la soustraction de 2 puisque je bougeais trop - et il a fallut évidement multiplier par 2 preuves que c'était "pas si douloureux que ça" à cause de ma grande gueule - le quotient de la division ne m'est absolument pas favorable ! Ma relation à la douleur est particulière c'est un fait, un outil qu'il utilise pour me centrer sur autre chose afin que je lâche prise sur ma volonté de maîtriser les paramètres mathématiques de la situation. Et le démon est doué ! Il joue avec les % et les probabilités ainsi que les puissances sans se planter. Et alors que je fais de même je suis toujours surprise par le résultat. Je me retrouve là comme une débile, debout à poser toute fière, ta ceinture autours de mon cou parce que j'adore qu'elle y soit et que tu sais que ça m'apaise, fière d'en porter 6, ces maudites pinces "t'as vu 1,50 euros chez Inter et ça te suffit pour t'exciter" ..... Petit con avec ta tête toute fière et ton sourire diabolique ..... Bordel que j'adore quand tu joues ainsi de moi, quand tu es le plus vilain des vilains en me coinçant dans mes contradictions. Elle est belle ma fierté avec des pinces à linge ! Mon égo en prend un coup j'avoue mais ..... C'est un jeu ..... Alors je m'amuse, je les touche, je les frôle, je les tapote en douce ..... Je fanfaronne en t'assurant que c'est pas si terrible, que je m'attendais à pire ..... Et tu souris, de ce sourire que j'ai appris à me méfier parce que je sais qu'il annonce qu'il y a anguille sous roche .... Je te nargue, tu dis rien, tu attends ..... Tu discutes de tout, de rien, innocemment ...... J'oublie les pinces, je te suis, je les adopte, elles sont miennes, j'aime leur légère piqûre quand je les oublis ....... Tu t'approches,, je m'attends à un baiser, j'ai oublié les pinces captivée par ta bouche, et voilà ce sourire démoniaque qui se dessine quand d'un coup tu les retires. Peste soit de cet Homme ! Maudites pinces ! La douleur fuse, explose, irradie. Ça n'est plus une piqûre, elles ne sont plus mignonnes, elles sont aussi vilaines que lui ! Centrée sur ma douleur j'oublie le reste, je pense à rien d'autre, je ressens juste. La poitrine dénudée en feu, la ceinture qui serre mon cou et frotte mon ventre, mon sexe, ton goût dans ma bouche, ma peau qui a soif de ton toucher ...... Toi qui souris encore plus de me voir partir loin de ma maîtrise, de savoir qu'entre mes jambes je suis trempée ....... Grâce à des putains de pinces à linge ....."J'ai un cadeau pour toi, tu verras ça fait pas mal" qu'il a dit en arrivant ...... Alors Chéri Chéri permet moi de te dire que ça fait mal si si mais que ce mal là c'est quand tu veux ! Fais moi faire des mathématiques j'ai besoin de m'améliorer s'il-te-plaît 😈