Souvenir d'une nuit avec Toi

Les vacances scolaires se terminent…cela fait plus de 2 semaines que je ne t’ai pas vu. Des 2 côtés les envies et les frustrations sont grandes, nous sommes mauvais quand nous sommes séparés trop longtemps.Je conduis, mais mon esprit est ailleurs. Les Pixies remplissent le fond sonore et me ramènent à toi. Vas tu m’attacher? me frustrer? me feras tu pleurer? …En arrivant dans ta cour, je cherche à savoir si tu es dehors. Tu es là, adossé à ta porte. Une cigarette aux lèvres, tu m’adresses un sourire en coin. J’y réponds avec un rire nerveux.Je sens ton regard qui me suit et s’amuse de me voir m’agiter dans tous les sens. Mon excitation s’est transformée en appréhension. Ta voix calme et posée me rappelle notre relation:« Bonjour ma soumise »…« Bonjour mon Dom. Vous allez bien ? ». En guise de réponse, tu descends quelques marches, t’approches de moi et m’embrasses en tenant fermement ma nuque.J’aime tes mains sur moi, j’aime sentir que tu prends possession de moi. J’aime savoir que mes prises de décisions s’arrêtent là, sur le Perron de ta maison.A peine le temps de poser mes affaires dans l’entrée, que je sens ton regard sur moi changer. Le prédateur est entré.D’une main ferme tu saisis mes cheveux, de l’autre tu me guides dans ta chambre. Je résiste un peu. Tu resserres ton emprise et m’obliges à observer ce que tu as préparé. Un rire inquiet sort de moi, impossible de l’étouffer.La badine, le martinet, la cravache, les sangles, les cordes, et autres jouets, sont alignés en rang d’oignons sur ton lit. La nuit promet d’être d’une grande intensité.Aucun mot n’est échangé. J’ai appris, avec le temps, que tu ne dévoiles pas le programme des festivités. Je sens que les choses s'accélèrent. Tes bras me maintiennent et m’attachent contre le mur. Tes mains me brutalisent, me fouillent, me pénètrent violemment. La cadence est trop forte, je veux ralentir…Tu n’écoutes pas mes plaintes et m’ordonnes de ne pas bouger.Je proteste à nouveau, mais c’était la fois de trop. Une série de claques me rappellent qu’il n’y aura aucune discussion.Mon regard te cherche. J’ai besoin d’être rassurée. Tu as revêtu ce regard sévère, déterminé, intransigeant que j’aime tellement. Ta voix saillante me ramène à la réalité: « tais toi! »…Impossible de t’échapper…J’essaye de me recentrer.Respirer profondément…se calmer. Juste accepter de ne plus maîtriser…Je ferme les yeux pour reprendre possession du présent. Être, ici… et maintenant.Je sens le martinet s’abattre sur mes fesses au rythme des chansons de DEUS qui envahit la pièce.Mon esprit s’envole au rythme des coups. Je sens mon abandon ne plus résister à tes décisions. La soirée n’est qu’à son introduction…Sweet Julie#photoperso#texteperso