Elymyrr

Sous l’éclat glacé de la lune, la fée pénétra dans la tanière, son souffle fragile se heurtant à l’air dense et sauvage. Le monde semblait s’être figé autour d’elle, absorbé par la scène qui allait se jouer. Chaque pas la rapprochait de sa destinée, et chaque frisson sur sa peau nue n’était qu’une offrande à l’obscurité vivante qui l’attendait.Le loup, majestueux et primal, trônait dans la pénombre. Ses yeux d’ambre luisaient d’une lueur d’autorité incontestable. Sa simple présence consumait l’espace, réduisant la fée à un souffle, un murmure. Mais elle n'était pas là pour résister. Elle n’était pas là pour conserver son éclat éthéré. Non, elle venait pour se soumettre sous sa volonté et renaître, liée à lui à jamais.Les genoux de la fée touchèrent la terre froide et rugueuse. Ses mains, délicates mais dociles, s’ancrèrent au sol comme si elle s’y offrait. Sa nuque s’inclina, et dans ce geste, tout son être capitulait. Elle était un corps qui abandonnait sa lumière et une âme qui embrassait l’obscurité. Sous le regard inquisiteur du loup, elle ne bougeait plus, attendant que sa volonté devienne la sienne.Le loup s’approcha lentement, sa présence écrasant. Lorsqu’il posa ses crocs sur sa peau, ce ne fut ni une menace, ni une morsure destinée à la détruire. Ce fut un sceau. Les crocs pénétrèrent sa chair, imprimant sur elle la marque indélébile de sa domination. La douleur fut vive, mais elle ne cria pas. Ce n’était pas une souffrance qu’elle rejetait ; c’était une épreuve qu’elle accueillait, un lien gravé au plus profond de son être.Lorsqu’il se retira, les stigmates laissées sur son corps luisaient faiblement à la lumière lunaire, un mélange d’ombres et d’argent. Ces marques n’étaient pas de simples blessures. Elles étaient le symbole de sa soumission totale, une déclaration silencieuse qu’elle appartenait à la bête. À jamais.La fée, pourtant si fragile, sentit le lien qui les unissait désormais battre dans ses veines. Elle n’était plus seule, et elle n’était plus seulement elle-même. En se soumettant, elle avait été transformée, ses chaînes devenant des fils tissés d’un amour primal, brut et indissoluble.Le loup, satisfait, posa son museau contre elle, effleurant les marques qu’il avait laissées. Ce geste n’était ni cruel, ni tendre ; il était une reconnaissance, une acceptation de celle qui s’était offerte à lui. Et dans cette nuit où la lune seule était témoin, leurs âmes fusionnèrent. Lui, sauvage et indompté. Elle, douce et dévouée.Lorsque le jour se leva, la fée portait dans sa chair et dans son cœur la preuve de ce qu’elle était devenue : la propriété du loup, marquée pour toujours. Et dans cette appartenance, elle trouva une liberté qu’elle n’avait jamais connue auparavant.#PhotoPerso #TextePerso #Collier #Soumission #Propriété