1000004579

https://youtu.be/VOH0Xh0bXdQ?si=7fw2b69qE3ThL7UA Il y a des dates comme ça, qui vous restent, qui vous suivent comme une ombre... La suite n'est pas bien gaie, vous voilà prévenus.. Une journée tranquille, presque routinière. Un vendredi presque comme les autres. Il devait être 19 ou 20 heures lorsque j'ai quitté ta chambre. Épuisé et toujours équipé de tout ces accessoires, tu m'as adressé quelques paroles à demi-mot. Je ne les ai pas entendus, une fois de plus... Fébrile, je t'ai répondu, à demi-mot. Je n'ai pas su quoi te dire, une fois de plus... Je quitte la pièce sans me retourner. As-tu déjà sombré dans les lymbes de la nuit, ou m'as tu suivis un instant de ton regard bienveillant duquel j'ai si souvent été aveugle ? Rendez-vous était pris pour le lendemain, dans quelques heures à peine Je suis même en avance. Je te cherche, mais on m'informe que tu as quitter les lieux, plus tôt que prévu. En avance toi aussi... Au fond, je crois que l'on savait tous les deux, en nous quittant la veille, qu'il n'y aurait pas de lendemain. On se reverra finalement une dernière fois, dans quelques jours. Sous ce ciel triste et froid. Je te tiens entre mes mains. J'ai envie d'en finir. J'ai envie de te garder. Mais il n'est plus question de ça... Presque symboliquement, toi qui m'a fait grandir, je te dépose auprès de tes parents, avant d'y jeter une dernière poignée de terre... Dernier chapitre, le livre se referme sur ce point final. On oublie (j'oublie) souvent de profiter de la vie tant qu'elle veut bien de nous. Parce que même si elle peut être immensément belle, elle nous tuera tous. Navré que ça tombe sur vous, navré de faire ça ici (mais vous étiez prevenus). J'ai eu besoin de poser ces quelques maux, parce qu'il y a des dates comme ça... #dimancheblanc blanc comme le brouillard au delà du chemin. Blanc comme le vide, comme le néant. Putain de 19 janvier