L'art de la punition est pour moi une exploration fascinante des dynamiques de pouvoir. Chaque geste, chaque mot, devient une affirmation de mon contrôle et de la confiance que mes partenaires me confient. La punition n'est pas simplement une question de douleur, mais un moyen puissant de redéfinir nos limites physique, psychologique et d'explorer les fantasmes les plus profonds.J'apprécie ces moments où je prends les rênes, où la communication est essentielle pour établir un cadre sécurisé. Les safewords deviennent des clés de notre connexion, permettant à chaque fessée et chaque geste de punition de se transformer en une danse de pouvoir. Dans cet espace, je m'assure que le respect des limites est primordial, tout en savourant chaque instant de domination.Pour moi, la punition est une alchimie qui transforme la douleur en plaisir, faisant de la soumission un acte d'empowerment. Voilà quelques petites base sur mon regard du BDSM. Excellent week-end à toutes et à tous rempli de doux plaisir, et ne soyez pas trop sages.#Texteperso
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20/22
SœurClo
Bonsoir, la punition ne doit pas pour moi, amener du plaisir, elle sert à recadrer, à ne plus transgresser une règle... Et pas de safe dans ce moment là, le Maître arrête lorsqu'il estime que la "leçon" est comprise. Cela est juste ma vison d'une punition...
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30/11/24
Mr mornigStar
Eva
Jardinenfriche
Bonsoir ! Ah, les punitions, c'est un peu comme les brocolis, on sait que c'est bon pour nous, mais on préfère les éviter ! 😂 Je vous souhaite une bonne soirée et une bonne vision également !
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30/11/24
Edité
Jardinenfriche
non je vous rassure, les brocolis viennent avec plaisir dans mon assiette!
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30/11/24
Eva
😂😂 Jardinfriche! You made my day 🥳
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30/11/24
Mr mornigStar
Sœurclo
Bonsoir ! Je comprends votre point de vue. Chaque expérience est unique et la discipline peut effectivement avoir sa place dans certaines dynamiques. C'est intéressant de voir comment chacun a sa propre vision des choses. Merci de partager votre perspective !
Je vous souhaite également une très bonne soirée.
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30/11/24
Edité
Mr mornigStar
Jardinenfriche
Bon, l’exemple des brocolis n’était pas le meilleur 🤣 mais ne vous inquiétez pas, les punitions, c'est comme les chaussettes dépareillées : on peut s'en passer et tout ira bien ! 😂 Tout ne tient qu’à vous.
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30/11/24
Edité
Mr Michel
La punition est un échec, ultime recours. On parle de jeux d’impacts, parce que les jeux sont des plaisirs partagés. La punition n'est pas du plaisir
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30/11/24
Silla
Comme mes consoeurs je déteste la punition. Les deux seules que j'ai vécues n'ont rien eu d'érotique d'ailleurs, les jeux d'impacts faisant partie naturelle de nos pratiques, mon maître a choisi l'aspect psychologique bien plus difficile à vivre pour moi. J'espère ne jamais en revivre.
Eternel débat que celui de la punition !
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30/11/24
Maître SADE
la punition plaisir est l'apanache de la soumise masochiste et ... c'est la bete noire du maitre qui doit faire preuve d'imagination pour une "punition utile".... si besoin est !
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30/11/24
Edité
Luxurésens
Bonsoir,
De mon point de vue la punition fait suite à une erreur des protagonistes. La soum n'a pas respecté et le Dom n'a pas su recadrer dans les temps ou diriger correctement. C'est donc un bel échec des 2.
Et elle ne doit être en aucun cas un plaisir, sinon c'est juste du jeu, du "je fais semblant".
Pour moi qui ai tendance à tout prendre pour un défi les impacts ne seront pas forcément une punition parce que je vais forcément détourner l'objectif en défi. Par contre punir sur le psycho, là où ça me fait vraiment mal, ça va être un enfer. Parce que déjà je serai dans une position d'échec ayant dépassé une limite ou ayant échoué mais qu'en plus on va appuyer sur mes faiblesses. C'est je pense la punition la plus efficace pour me faire comprendre la leçon.
Mais chacun est unique 😉
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30/11/24
SweetJulie
J'avoue que ma vision de la punition était au départ, des fessées, le martinet, du sexe brutal avec aucune possibilité d'arrêter les choses.... Mais ca, c'était au début . Mon Dom a trouvé que j'y prenais beaucoup trop de plaisir!.... Depuis il partage la vision de SœurClo, et c'est vachement moins drôle. Du coup, je deviens presque sage comme une image .
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30/11/24
Edité
Subtil-IT
Votre témoignage, qui anime de façon appréciable ce forum, illustre combien chacun peut investir une notion classique des relations D/s de façon très différente. Ce qui suit n’a dès lors pas vocation à être une règle universelle, mais simplement le reflet d’une pratique personnelle différente de la votre.
Pour ma part, infliger une punition ne procure aucun plaisir. Ni à moi, ni à elle. Je ne savoure aucunement ce moment.
Elle n’est dès lors pas une exploration de la dynamique de mon pouvoir, car celui-ci s’exprime bien au-delà de ce moment particulier. La punition, au mieux, illustre ce pouvoir. Mais je serais profondément attristé de découvrir que ma soumise agit par crainte de la punition, plutôt que par désir de m’obéir et de me servir.
Dans ma vision, la punition est avant tout un outil éducatif, un levier pour guider ma soumise dans son évolution. Elle sert à recentrer son attention sur des points qu’elle doit travailler, tout en reconnaissant qu’un manquement a eu lieu. Être punie nous permet ainsi de tourner la page sans ressentiment ni culpabilité. C’est un instant suspendu et nécessaire dans notre relation.
Je ne considère pas davantage la punition comme un art, mais comme une pratique brute, directe, avec un simple outil : ma ceinture. Le simple geste de déboucler cette dernière annonce clairement ce qui va suivre. Cela confère une grande clarté et évite toute confusion avec d’autres contextes où, comme vous l’évoquez, la maîtrise de la douleur s’apparente davantage à un art.
Enfin, l’utilisation d’un safeword lors d’une punition est, selon moi, la seule situation où j’aurais le sentiment d’un échec personnel. Car une punition, par essence, est là pour être assumée et traversée, non pour être interrompue. Ce qui signifie qu’elle doit être extrêmement maîtrisée, sévère, dure même, sans pour autant exposer ma soumise à un quelconque risque réel.
En ce sens, je la vis comme un acte de maîtrise, et non de pouvoir.
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01/12/24
Edité
Athéna 32
Ahhh la fameuse punition utilisée comme un prétexte au jeu. Un Dom digne de ce nom n’a absolument pas besoin de ce dernier pour laisser s’exprimer son sadisme.
La soumise est à sa disposition et il « joue » quand il en a envie. (Et bien entendu, qu’il se doit de tenir compte de l’état physique et émotionnel de son jouet, s’il ne veut pas le casser).
Pour moi, elle est là pour recadrer et faire mal, pas de plaisir dans la punition. Il paraîtrai pourtant que je sois maso. Alors le raccourci ne fonctionne pas désolée.
SœurClo , je ne rejoins pas ton avis quant au Safeword, punition ou pas il se doit de rester notre sécurité, en aucun cas nous ne devons nous auto-censurer sur l’utilisation de ce dernier (même si dans les faits nous le faisons toutes à un moment ou à un autre).
Bon dimanche à tous.
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01/12/24
Edité
Eva
Il y’a bien d’autres punitions plus sévères et lourdes que celles de la punition infligée « dite: corporelle… je reste sur cela et c’est beaucoup plus dur à accepter et travailler sur soi pour comprendre le fait pourquoi avoir été punie que le fait de recevoir des coups de ceinture, par exemple. D’où chaque relation est unique…bonne journée à tout le monde
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01/12/24
SœurClo
SweetJulie je suis maso, prends du plaisir lors des impacts, mais pas du tout lors d'une punition ! Les coups sont nets, forts, font mal, vraiment mal...
Athéna 32 pour le safe sauf si c'est défini à l'avance et que ton Maître te connaît et ne te cassera jamais 😉
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01/12/24
Edité
Alchemist
À mon sens et comme beaucoup ici, la punition est un acte qui diffère de nos pratiques "normales", en ce que ces dernières visent à la satisfaction des deux protagonistes.
La punition doit d'abord être consentie par la personne qui la reçoit. Elle doit être exceptionnelle et viser uniquement un comportement problématique et récurent.
La punition a uniquement une visée éducative et ne doit jamais servir à asseoir l'autorité de la personne dominante.
Elle est, en outre, le marqueur d'un échec. En tant que tel une punition, ne fait plaisir ni à celui qui l'inflige, ni à celui qui l'a reçoit.
Enfin, comme le soulignait Eva, il existe les punitions corporelles et les autres, au combien plus dures, à mon sens.
Mea culpa maxima...
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01/12/24
Edité
SweetJulie
A lire vos réponses ca me donne envie d'expliquer quelque chose. Je vais être sérieuse 30 secondes. Il y a pour moi deux sortes de punitions. La punition utilisée dans les "jeux". C'est quelque chose que j'ai beaucoup aimé à mes débuts. Je crois qu'en tant que novice, ca m'a appris à respecter le cadre et les règles mais de façon douce, voir, plutôt agréable. Et puis, dés qu'on avance dans la relation D/s, dés qu'on avance dans la soumission, on découvre le besoin d'être au service de son Dominant. Il faut être honnête, au début, ce ne sont que des mots. Mais le temps, la relation crée, et surtout le Dominant, donnent une vraie ampleur à ces mots. Et cela nous mène à la deuxième sorte de punition. Elle est, en effet, un échec qui ne fait plaisir ni a celui qui l'inflige, ni a celle qui la recoït. La vérité, c'est que peu importe la punition infligée par le Dominant, elle ne sera jamais aussi grande que celle que la soumise s'infligera elle même.
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02/12/24
Mr mornigStar
Mesdames, Mademoiselle, Messieurs,
Tout d’abord, permettez-moi de vous remercier pour tous vos commentaires. Pour moi, il y a deux poids, deux mesure à considérer. Il est vrai que, dans une relation D/S ou les règles sont déjà bien ancré par le temps et prédéfinis,la punition peut être perçue comme un échec et ne procure aucun plaisir cependant avant d’en arriver à ce résultat, il faut se découvrir mutuellement, et cela passe par des jeux ou la punition en fait partie tout en étant un plaisir
Je m’explique : nous sommes tous différents dans notre manière d’éduquer et dans nos attentes au départ d’une relation D/S. Il existe un plaisir à partager nos fantasmes, et notre vision du D/S des erreurs seront inévitablement commises. C’est alors que des punitions peuvent être mises en place pour éduquer notre soumise selon nos désirs, tout en restant dans un cadre ludique qui permet de découvrir les limites de chacun. De plus, ces punitions ludiques peuvent être l'occasion d'explorer des fantasmes spécifiques, renforçant ainsi l'intimité et la connexion entre les partenaires.
Il est essentiel que le consentement soit au cœur de chaque interaction. Chaque partenaire doit se sentir libre de communiquer ses désirs, ses limites et ses ressentis. Une communication ouverte et honnête permet d’établir un climat de confiance, où chacun se sent respecté et compris.
Je tiens également à rappeler que certaines soumises peuvent aimer provoquer pour explorer nos limites, et la punition peut alors revêtir un sens ludique et plaisant au départ de cette relation qui évoluera au fil du temps.
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02/12/24
Atypik
Je rejoins Subtil-IT sur beaucoup de point.
Que ce soit autour de la dynamique de pouvoir, qui s'exprime et s'imprime à bien d'autres moment que celui d'une punition, ou sur la maitrise nécessaire au moment de cette punition.
La confusion est courante j'ai l'impression entre jeux d'impacts un peu poussés et punition.
Attacher ma soumise et lui faire subir le martinet, les fessées, marquer son corps (et par la même son esprit), c'est mettre en action ma part sadique. Et je n'ai besoin d'aucun prétexte pour cela. Et surement pas de m'appuyer sur une faute ou un manquement. Ma SweetJulie connait et aime cet aspect de ma domination. Et évidemment, je l'assume parfaitement. Il n'y a rien de punitif là dedans.
Je ne connais pas cette "punition ludique" dont il est question dans quelques réponses.
Je suis d'accord avec ce qu'écrit ma SweetJulie sur les débuts. La découverte mutuelle, la mise en place du cadre, crée de nombreux moments de réprimandes. Ils deviennent des éléments de la domination. Et s'ils sont vécu au commencement comme des punitions, très vite ils deviennent sources de plaisir. Ca a été le cas en tout cas our nous.
Pour être plus clair, mon adorable brat parfois me provoque, cherchant à me pousser dans mes retranchements. Le recadrage se fait alors par des fessées, des gifles, mais c'est notre dynamique primal qui est mise en œuvre. Je n'éduque pas à l'anglaise, je dresse, je dompte.
La punition telle que je l'entends c'est tout autre chose. Elle intervient quand une directive n'a pas, ou mal, été suivie, quand une attitude provoque une oscillation dans l'équilibre que je dois maintenir. la réalité, c'est que les punitions sont rares, très rares. Et elles ne sont pas nécessairement physiques. la maitrise consiste aussi à ne pas exploiter la "capacité" de culpabilisation de ma soumise. Comme elle le dit elle même, la punition psychologique qu'elle s'inflige sera toujours plus importante que celle que je lui ferais subir.
La punition telle que je la pratique a pour vocation de "passer à autre chose", de réparer, d'avancer, de provoquer, en quelque sorte, un réflexe pavlovien.
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02/12/24
Adan
Qui ne fait pas d'erreurs? La bonne nouvelle c'est qu'elles offrent à chaque fois l'opportunité au dom de tester l'acceptation de sa soumise, la mettre face à la réalité de sa condition, lui rappeler les fondamentaux, il n'y a pas "d'éducation sans règle sans limites sans sanction si désobéissance.
Alors oui il y a le spyco et le physique.
Pour ma dernière, elle a du définir le degrés d'importance de son acte et choisir sa punition, comment et combien...
Trop peu un manque de respect de sa condition trop elle aura très mal...
Oui suis vilain...
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1
02/12/24