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Sous la douce lumière des lanternes en papier, la geisha se tenait immobile, vêtue de son kimono de soie noire, ornée de motifs dorés qui semblaient danser sous la brise légère de la nuit. Elle incarnait la grâce, la soumission, mais aussi une force intérieure qui captivait son Maître, le Shogun, assis en silence sur un coussin de brocart, ses yeux perçant sous son casque de guerre. Le Shogun était un homme de pouvoir, à la fois guerrier impitoyable et stratège sans faille, mais en présence de cette femme, il était le maître des désirs, celui qui sculptait l'instant à sa guise. Ce soir-là, il avait décidé de tester la dévotion de sa geisha, qui, au-delà de sa beauté, cachait une âme guerrière. Une âme qui ne demandait qu’à se soumettre sous le poids de son autorité. Elle s'approcha de lui avec une révérence parfaite, ses yeux baissés, mais une lueur brûlante de désir cachée sous ses longs cils. Le Shogun lui tendit une corde de soie rouge, l’instrument de leur rituel. Ses doigts fins prirent la corde avec révérence, sachant exactement ce qu'il attendait d'elle. "Attache-toi à moi," ordonna-t-il d'une voix grave, empreinte de commandement, mais aussi d'une douceur calculée qui la fit frissonner. Avec des mouvements lents, presque cérémoniels, la geisha passa la corde autour de ses poignets, les liant ensemble avec une expertise qui ne trahissait aucune hésitation. Chaque nœud, chaque torsion de la corde était un acte de soumission, une promesse silencieuse d’abandon total. Elle s'inclinait devant lui, lui offrant son corps, son esprit, son honneur. Le Shogun se leva lentement, son ombre massive projetée contre les parois de papier de la pièce. Il marcha autour d'elle, son regard aiguisé comme la lame d'un katana, traçant chaque courbe de son corps, chaque muscle tendu sous la pression des liens. Puis, d'un mouvement rapide, il fit glisser la corde autour de son cou, tirant doucement pour la contraindre à se redresser. Son souffle s'accéléra, mais elle ne prononça pas un mot. "Es-tu prête à prouver ta loyauté?" murmura-t-il, son souffle chaud contre son oreille. "Oui, Maître," répondit-elle d'une voix à peine audible, ses lèvres frémissant d’anticipation. Sans un mot de plus, il la fit s'agenouiller devant lui, son corps entièrement offert à ses désirs. Sa main forte glissa sur sa nuque, tandis qu'il resserrait les liens, ancrant chaque mouvement, chaque sensation dans son esprit. Le Shogun savait que, sous cette apparence délicate de geisha, se cachait une samouraï de l’âme, prête à tout pour satisfaire son seigneur. Dans cette danse de pouvoir et de soumission, elle atteindrait son apogée, et il guiderait chacun de ses pas. Le silence de la nuit se mêla au crépitement des bougies, alors que les limites entre eux s’effaçaient, ne laissant que l’extase partagée dans cette union parfaite entre la geisha et son Shogun.