Lorsque le matin je m’éveille, nu, encore dans les voiles de la nuit, il me vient des désirs à ne pas conter à grand-mère (quoique de nos jours, ces grand-mères peuvent nous surprendre), tout comme lorsque je suis dénudé face à des groupes de dessinateurs , une peintre ou un photographe de nu : vulnérable, fragile et en même temps très désireux d’ouvrir la porte du paradis de l’interdit, alors face à un dominateur, c’est comme un trouble de m’offrir telle une jeune épouse à son époux pour la première fois. Oui, je suis un être délicat dans la vie, mais délicat dans ses relations, poli, scrupuleux, délicatesse nécessaire à une vie faite de sociabilité, et j’y tiens. Mais lorsque j’entre dans l’’univers de la domination en tant que soumis, bien mal informé-e- qui me pensera intouchable, car il ne m’aura pas vu entrer dans la transe du plaisir intense que je ressens à me soumettre dans une longue séance de fouet, à devenir objet tout offert aux désirs de qui veut me mettre à disposition de ses sévices, car je ne demande que ça, et tant et plus à la servir. Alors oui, en tant qu’hédoniste et ultra-sensuel, je veux entrer une fois pour toutes et tout entier de mon corps et de mes sens si multiples, entrer dans l'antre de Lucifer, des flammes du plaisir, en tant qu’objet disponible pour des personnes seules et pour des soirées collectives, telle une mascotte, mais non sans délicatesse et politesse, avec les mains propres et le verbe seyant, s’accaparer mon corps et mon esprit, non comme un dû, mais comme lorsqu’on choisit un livre ou un objet d’art, en entrant dans une sorte de communication intelligente, et non comme une brute épaisse mais avec savoir-vivre, et là je puis alors m’offrir dans une soumission désirée, même un peu brutale comme la piqûre incontournable de l’infirmière. Je ne rejette pas le côté diable de mes dominateurs qui se doivent aussi de s’imposer, car être son objet est aussi ce que je recherche. Et c’est bien d’être objet, on n’a plus à réfléchir, et si tout est effectué avec accord, je n’ai plus rien à craindre, je ne suis plus un sujet, mais une mascotte érotique et je m’offre avec désir, pas besoin d’expédients alcoolisés pour ça, juste un petit peu pour la fête, mais je déteste par contre avoir des maux de tête, car ça gâcherait ma fête de soumis. Etre sujet de Lucifer peut être également agréable, et j’aimerais cela sur un week-end, voire une semaine, servir, faire les courses, jardiner nu, dormir encagé.
Hier je me suis vu objet en soirée collective de cette façon, enfonction de petites choses vécues : attaché suspendu en position comme assise, bras en croix, jambes ouvertes, langue pendue attachée par une pince, empalé sur un phallus artificiel . Ceci comme signe de ce à quoi je suis prêt à mes futurs dominateurs h/f, des mains effleurant le haut de mes cuisses...
Dans l'album: Les photos du mur perso de Senso54
Dimension:
600 x 800
Taille:
30.18 Kb
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Senso54
J'aime garder cette toison sauvage, je refuse toute transformation corporelle. Tolérance pour raser mes jambes
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12/09/24
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