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Les Chroniques(ta mère) du Doc. Fiches pratiques. Puisqu’une certaine amie m’appelle toujours « le Doc » (« Salut Doc », « ça va Doc » ) allons-y pour le Doc… puisque j’ai les diplômes : Docteur de la Faculté d’Eschatologie, avec une thèse sur Les Fondements du Fion. Certificat d’Aptitude Pratique au dépucelage. Brevet de Dressage (7e degré). Membre de la Société des Fesseurs-Fouetteurs Membre Eminent de la Confrérie des Suceurs de Substantifique Moelle Etc. (je vous fais grâce de tout l’CV !) Les Chroniques(ta mère) du Doc (1). Faire grandir la soumise (La lecture de ce texte demande un haut niveau de concentration, une con-verge-nce certaine avec l’auteur) Il est bien connu qu'une soumise n'est pas une femme... Certes la soumise n’est ni une petite fille ni encore une enfant… Non. Mais presque… La soumise est une pauvre petite chose innocente et fragile que son Maaaîîître (moins d'1,80 m s'abstenir) doit protéger. Et surtout : faire grandir... Non, il ne s’agit pas de la grimper sur un tabouret ! Quoique… Si elle se rebelle : debout sur un étroit tabouret, nue, sur la pointe des pieds, les mains derrière la tête : ah ! elle fera moins la maligne ! Elle fera moins la fière, ainsi dressée ! Non, il s’agit de la faire s’élever : sur l’échelle de Curtis du BDSM. De la rendre sismique, volcanique ! Qu’elle en tremble ! Qu’elle connaisse des tsunamis de jouissances orgasmiques ! Qu’elle gicle des geysers de mouille ! Que de sa bouche jaillissent, telle des coulées de lave en fusion, des « Oui, Maître »…. « Ouiiiiiii, Maître »… « Encore, Maître »… Merci, Maître »… Mais pour atteindre le sommet du volcan, pour qu’elle soit ravagée par les ondes sismiques de sa soumission : y a du boulot ! Faut travailler sa libido ! Comme un bon père est attentif à la croissance de son enfant, et la regarde avec attendrissement grandir... Non ! C'est pas ça ! Un vrai Maaaîîître ne s'attendrit jamais. Bienveillant et attentif certes, mais exigeant, ferme et dur... Dans ses mots, dans son regard, dans ses désirs... Dans la cravache qui est là pour ça. La cravache : le prolongement phallique de son bras, le sceptre de sa Toute-Puissance, le signe manifeste de sa Virilté. Le rôle d’un bon Maaaîîître, qui respecte les règles, est donc de faire grandir sa soumise. Comme un père… Comme un professeur : il veille sur elle. Et par des exercices pratiques : il la fait progresser. Il la prépare à l’oral. Le Grand Oral à bouche-que-peux-tu. Il la prépare à l’épreuve d’anal-yse. Il l’entraine au stade du miroir. Il lui enseigne l’alphabet de son anatomie et de la soumission : de A à Z, en passant par son point G., bien sûr ; de A comme Anal à Z comme… Zuip ! Oui ! Il la fait passer par Zuip. C’est l’épreuve finale de son parcours. Rude épreuve. Après examen, vérification, estampillage et tamponnages, c’est Zuip qui lui délivrera son Certificat d’Aptitude à la Soumission (CAS). Et peut-être même, ô grade suprême, le CASSE : Certifcat d’Aptitude à la Soumission, la Servitude et l’Esclavage. Alors elle sera digne d’honorer son Maaaîîître H24, de lui servir de table de salon ou à repasser… Mais si lamentablement elle échoue, la pauvre fille ravagée, délabrée, en larmes, ne recevra que le BACH : Brevet d’Aptitude de Chaudasse. Parfois même accompagné de le mention FM : Frustrée en Manque. Mais avant de la présenter à Zuip : afin de la faire grandir, le Maaaîîître doit donc défaire tous les nœuds qui nouent le ventre de sa future parfaite bonne soumise, nœuds qui l’empêchent de jouir. De vraiment jouir enfin ! Il doit touiller, tripatouiller dans la cuisine psy de son vécu. Lui faire avaler sa psyché : « Allez ! Hop ! Face au miroir !... ». Lui ôter (à coups de fouet ?) tous ses tabous. Lui faire franchir ses limites pour découvrir de nouveaux territoires. Atteindre enfin les terres vierges et inexplorées du fameux « Lâcher-prise » ! Décoller et s’envoler dans le « Subspace » ! Mais si elle commet des erreurs, des fautes, si elle le déçoit dans ses attentes : il doit lui infliger des punitions. Sévère, mais juste, le Maaaîîître est toujours inflexible : « Tu veux grandir, oui ou merde ?! » Non, le Maaaîîître n’est jamais grossier. Froid, d’un calme inébranlable (jamais il ne plie et jamais il ne rompt), il dompte ses pulsions, ses passions. Pour, au contraire, faire jaillir, les pulsions, les passions, les désirs profonds, profondément enfouis, de Sa soumise (de Grand Luxe). La révéler. La faire vibrer. La faire véritablement naître ! Pour elle, Il est Œdipe, Orphée et le Minotaure. Surtout le Minotaure… Ainsi, grâce à Lui (et elle baisse la tête en prononçant son nom), grâce à Lui (et elle honore sa queue), la pauvre petite chose innocente, fragile et perdue, que, dans Sa profonde bienveillance, le Maaaîîître a bien voulu recueillir, adopter, éduquer, élever, faire grandir et dresser ! la pauvre petite ch… etc. franchira progressivement les étapes, triomphera des épreuves que lui impose son Maaaîîître… Et deviendra enfin une vraie femelle, une vraie chienne, une chaudasse effrontée qu’Il lui faudra sans cesse tenir en laisse… « Eh ! Oh ! Pas si vite ! Mais où cours-tu comme ça ?!... Attends-moi, j’ai mal au bras !... » Eh oui ! Y a du boulot !