Mur Général - Pour se rencontrer sur BDSM.FR

"On ne trouve pas la paix en fuyant la vie"... - Qu'importe les raisons (conscientes ou non) qui amènent au bdsm et à l'exploration de ses différentes profondeurs/strates; le plus important (à mes yeux) n'est pas la maturité de l'esprit (qui vient avec le temps et l'expérience), mais la volonté d'être aligné.e avec ses valeurs et ses envies, notamment de découvertes pour parvenir à son envol. Et cet envol ne dépend que de soi... non de Son/Sa partenaire. Un Dominant, c'est un homme avant tout. Il peut guider sa partenaire soumise, l'orienter si elle le souhaite/le manifeste, mais ce n'est pas son rôle de la soigner/sauver, car c'est (à mon sens) confier un trop grand pouvoir à l'Autre, dont on se rendrait dépendant.e Par ailleurs, à trop mettre de conscience, à trop analyser le moindre mouvement de vie, je trouve que cela inhibe le désir, la spontanéité, la part nécessairement physique et animale du BDSM...

J'ai aussi beaucoup de mal avec les injonctions moralisatrices sorties de nulle part, surtout quand il s'agit d'une enfilade de poncifs et de lieux communs qui semblent rédigés par ChatGPT. Bref, rien de nouveau sous le soleil tant au niveau du fond que de la forme. Si ce n'était que ça, passe encore, mais le côté donneur de leçons qui essaie de rendre sa gamelle plus appétissante en crachant dans la soupe des voisins a tendance à me laisser penser que les intentions derrière ne sont pas si nobles qu'elles le semblent. Le format passif-aggressif permettant de couper court à toute argumentation contraire. Mais bon, je dois sûrement être de ceux qui, n'ayant pas la chance d'être abonnés à Psychologie Magazine, n'ont rien compris au message et s'attribuent une expérience qu'ils n'ont pas.

Le genre de branlette intellectuelle qui ne se pose pas -ou moins- dans le BDSM LGBT ou dans le FemDom. Le mâle Dominateur: ce guide pour éveiller la fragile femme soumise. Comme si une personne soumise était forcémment naïve, faible. Ca sent tout de même le patriarcat qui cherche à se raccrocher aux branches. Un lien D/s c'est juste un échange de pouvoir consenti et une complicité où chacun-e apprend de l'autre. Un lien humain. Des partners in crime. Le reste? C'est de la littérature.

@tindalos Bonjour, Mon intention n’était pas d’imposer une vérité ou de prétendre détenir une quelconque autorité sur le sujet, mais simplement de partager une réflexion personnelle, tirée de mon vécu et de mes observations. Ce texte n’a pas vocation à révolutionner le discours autour du BDSM, mais peut-être simplement à offrir une perspective à ceux qui en auraient besoin ou envie. Si cela t’a semblé moralisateur ou passif-agressif, ce n’était pas mon intention. Quant à l’aspect "lieux communs", je pense que parfois, même les évidences méritent d’être répétées, surtout dans un contexte où beaucoup se perdent dans les apparences sans creuser le fond. Cela dit, je respecte ton point de vue, même si je ne le partage pas. Ce genre d’échange est aussi ce qui permet à chacun de se situer dans ce qu’il croit, pense ou vit.

@Marie Bonjour Marie, Mon texte n’a pas été écrit dans une optique hétérocentrée ni dans une volonté de dépeindre la personne soumise comme naïve ou faible — bien au contraire. J’y parle justement du pouvoir de la soumission quand elle est choisie et consciente, et du besoin de respecter l’histoire personnelle de chacun-e, quel que soit le genre ou la configuration du lien. Je ne remets pas en question les dynamiques D/s queer, LGBT ou FemDom, ni leur richesse. Elles mériteraient d’ailleurs des voix aussi engagées que la tienne pour les explorer en profondeur. Ce que je décris ici est une réflexion parmi d'autres, issue de mon propre prisme, sans prétention d’universalité. Et oui, peut-être que c’est de la "littérature", mais si elle peut servir à ouvrir un espace de dialogue ou à faire résonner quelque chose chez certain-e-s, ce sera déjà çà.

Je vous remercie pour la richesse de vos avis mais je souhaite juste préciser certaines choses. Je me rend compte que que ce texte s'apparente à de la "littérature" pour certain(e), mais si cette littérature peut ouvrir un espace de dialogue, faire résonner des expériences, des réflexions ou même provoquer des désaccords constructifs, alors j’aurais déjà atteint mon but. Je suis bien conscient que certains commentaires perçoivent dans mes mots une posture patriarcale ou moralisatrice. Ce n’était ni mon intention, ni l’angle réel de ma réflexion. Je le précise d’ailleurs dès le début : il s’agit d’une expérience personnelle, d’un regard subjectif. Je ne cherche à imposer aucune vérité, encore moins un modèle unique de pensée ou de pratique. Ce que je partage vient de mon vécu, de mon cheminement. Tout comme les vôtres vous ont amené à d’autres compréhensions. Et je respecte cela. En revanche, me faire publiquement torpiller pour avoir osé exprimer une réflexion personnelle, dans un univers censé justement valoriser la liberté, le respect des différences et la richesse des points de vue, c’est un peu décevant.. On se plaint souvent du manque de profondeur dans les échanges, du silence autour de certaines questions… mais dès qu’une réflexion sort des sentiers battus ou adopte un ton un peu introspectif, elle semble presque gêner. Pour un univers aussi ouvert que celui du BDSM, qui revendique une liberté d’être et de penser, je trouve regrettable d’être aussi rapidement rangé dans une case. Je n’ai pas la prétention de plaire à tout le monde, et c’est justement ce qui fait la richesse du débat : confronter les points de vue, sans chercher à invalider l’existence de l’autre. Je vous remercie toutes et tous pour vos retours et je vous souhaite une excellente journée

@Maxidious75, "dès qu’une réflexion sort des sentiers battus ou adopte un ton un peu introspectif" Déso pas déso mais je pense plutôt que vous nous servez des poncifs éculés sur le BDSM. Les fameuses "blessures du passé", les "traumatismes", le "vécu émotionnel", un "processus de réconciliation, de transformation psychologique et émotionnelle". Le problème c'est que le bdsm n'a pas vocation à être thérapeutique. C'est juste une relation entre 2 ou plusieurs personnes qui explorent des plaisirs un peu particuliers. D'ailleurs, pas une fois vous n'évoquez le mot plaisir! Comme vous, je suis la 1ère à m'intéresser à l'aspect psychologique du D/s cependant je n'oublie pas les notions de plaisir, de complicité, de légèreté (J'ai la Domination heureuse et je pratique sérieusement, mais sans jamais me prendre au sérieux) Inutile donc d'évoquer le fait d'être torpillé publiquement! Puisque justement chacun-e respecte votre point de vue et émet le sien. Enfin, comme vous vous dites une personne respectueuse, je vous remercie de me genrer au féminin et donc d'éviter le "certain(e)" quand vous m'évoquez!

"Vous êtes mignons, mais vous n'avez rien compris. La liberté d'expression, c'est cool, mais seulement si vous êtes d'accord avec moi"

Whaou les pavés

Je vous remercie une dernière fois pour vos retours — qu’ils soient bienveillants, critiques, ou franchement sarcastiques. Il semble que mon texte ait été perçu par certains comme une tentative de généralisation, voire comme une posture moralisatrice. Ce n’était évidemment pas mon intention, et je crois que toute personne de bonne foi peut le lire ainsi : comme une réflexion personnelle, un regard parmi tant d’autres. Je ne m’adresse au nom de personne, je ne parle que depuis mon vécu. Je note aussi qu’oser parler de psychologie, de blessures, ou même de réconciliation dans le BDSM semble éveiller une sorte de méfiance, comme si toute tentative de profondeur était forcément suspecte. Ce qui est assez paradoxal dans un univers où l’on prétend valoriser la diversité des approches, non ? Cela dit, j’ai bien compris le message implicite derrière certaines réponses : on peut donner son avis, à condition qu’il corresponde à la norme tacite d’un certain courant. Dans le cas contraire, c’est vu comme "éculé", "passif-agressif", voire "dangereusement paternaliste". Ce que je trouve fascinant, c’est qu’en critiquant ce que vous percevez comme une "leçon de morale", vous avez répondu… par des leçons de morale. Je ne joue pas à celui qui a tout compris. J’observe, je ressens, je partage. Si cela dérange au point d’entraîner des réponses aussi véhémentes, c’est peut-être que j’ai touché quelque chose d’inconfortable. Et c’est très bien ainsi. Pour ma part, je reste fidèle à une idée simple : on peut défendre ses convictions sans humilier, dialoguer sans chercher à disqualifier, et surtout, laisser la place à d’autres formes de sensibilité sans les caricaturer. Je vous laisse à vos certitudes — et vous souhaite sincèrement de belles explorations, dans la forme qui vous convient.

Ah non hein, ça suffit. A chaque fois qu'on n'est pas d'accord sur ce site, certaines personnes par je ne sais quels procédés magiques semblent penser qu'on veut les faire taire. Non non et renon, personne ne vous invite à ne pas partager vos réflexions, peu importe que vous soyez le seul à penser ainsi ou un milliard, que ce soit plein de bien-pensance ou même si c'était dangereux ou quoi ou qu'est-ce on s'en fout, enfin je m'en fous. Au même titre que vous nous partagez vos ressentis, vos expériences, vos réflexions... on peut aussi partager notre accord ou notre désaccord. C'est aussi simple que ça Après sinon on va vraiment rentrer dans un mur général tout lisse bordel... je suis totalement contre l'assertion : " si ça ne te plaît pas tu zappes " qu'on lit régulièrement... ah bah oui super, tiens ça c'est vraiment malin, comme ça on échange juste avec des gens qui sont toujours du même avis. Quel ennui oui ! Bien à Vous.

Ça s'appelle une chambre d'écho (ou du branlenrond si on était vulgaire, mais on n'aime pas la vulgarité ici, non, non, non). Première étape de la manipulation, se poser en opprimé, pour pouvoir créer une forme de solidarité "seuls contres tous avec nos vérités". Et après, on fait ce qu'on veut derrière.

Bon pour ma petite contribution. Je veux bien aider accompagner être bienveillant etcc Par contre je suis pas médecin. J'ai pas vocation à gérer les problèmes psy de soumises.

... et les soumises n'ont pas vocation à servir d'exutoire aux relations mère/fils défaillantes

Allez, je mets un pied dans ce panier de crabe : pardonnez moi mais je vois mal où est le problème avec le texte initial (à moins qu’il ait été retouché) : son auteur souligne le caractère prépondérant du lien par rapport aux pratiques, il fait un inventaire de ce qu’il identifie comme priorité en terme de connaissance de l’autre pour développer un lien sain. C’est sa vision des choses, ça le regarde, je ne vois pas en quoi c’est moralisateur. Peut être que ça paraît simpliste et réducteur pour des gens avec une expérience BDSM étoffée, mais pour un naïf ou un novice, je trouve ça plutôt sain comme discours. Bon, après le dernier paragraphe est peut-être effectivement un peu maladroit, mais enfin…

Htag Pavé (dédicace @Gappap ) Waou..en une journée seulement, que de passion et de fougue ! La variété de nos réactions face à cet article confirment à quel point nos vécus sont riches de même que nos ressentis. Mon coeur a pourtant d’un coup la sensation d'être un Ovni. Je ne ressens pas du tout les mêmes choses, à la lecture de cet article, que la majorité des commentaires et je suis tel un saumon qui remonte le courant… J’ai beau avoir tout relu une seconde fois, article et commentaires, j’ai l’impression que nous parlons tous sans réellement nous écouter profondément. Je suis perplexe et dubitative. Je me permets tout de même de partager mon ressenti : de la gratitude. J’admets que certaines phrases résonnent comme des valeurs absolues, manquant peut-être de nuance et de relativité. Je n’en ai pas pris offense pour ma part, et lorsque je lis maintenant la manière dont la personne absorbe les commentaires, je suis convaincue qu’il ne s’agit que de maladresse verbale ni d’une volonté d’imposer une vue personnelle, agressive, patriarcale, dominante, assujettissante, manipulatrice etc. Ce n’est que mon ressenti, libre à vous de le trouver naïf. Bref, de la gratitude, mais pourquoi ? -je lis un dominant qui aborde le côté psychologique profond dans le BDSM, présent au moins chez moi (je ne parlerai pas des autres), de la partie traumatisme, déjà abordé dans d’autres articles, qui fondent aussi le socle de ce que nous sommes (en tout cas, moi) ; -je semble percevoir l’expression de son inquiétude pour ceux et celles qui seraient guidés par des traumatismes dans ces pratiques, peut-être inconscients, et qui, par la même, pourraient se brûler les ailes ou celles de leur partenaire. Et certains d’entre nous ont déjà exprimés des expériences délétères : -je lis que la soumission est un acte puissant : MERCI ! ; -je lis « capacité à se remettre en question », « se connaître soi-même », « explorer son vécu », que j’associe à une certaine maturité dans l’analyse des choses ; -je lis que le BDSM est aussi un espace intime, profond ; -je lis un appel à ceux qui pratiquent le BDSM à connaître leur binôme dans ses émotions, vulnérabilités, points faibles, humanité etc. ; -j’y lis enfin des mots qu’on partage tous : désirs, communication, respect, limites, maturité, émotion, explorer, profondeur, saine, épanouissante. Je lis enfin un Dom qui a certainement dû faire une introspection suffisante pour avoir une clairvoyance qui me parle, qui me permet de me rassurer et de balayer toutes ces personnes se prétendant dominantes et qui m’ont servi des salades, et la sauce avec, comme cela est arrivé à d’autres je pense. Un Dominant qui arrive sur le site et porte ses couilles pour écrire un article aussi controversé finalement. D’ailleurs, étant du côté « soumise », j’ai pourtant lu et perçu cet article comme s’adressant autant aux Dom qu’à moi, qui eux aussi peuvent être guidés par des émotions qu’il est certainement intéressant de comprendre, connaître et accepter. Bref, peut-être est-ce juste moi qui partage l’approche que fait ce monsieur du BDSM, car je ne me suis sentie ni offensée, ni éduquée, ni critiquée, ni infantilisée, ni jugée, ni cataloguée, ni faible, ni rabaissée. Enfin, plus trivialement je vais dire que le mec a aussi un putain d’aplomb et, au contraire, ne joue pas du tout les caliméro de mon point de vue, acceptant tous les points de vues qui lui ont été donnés, répondant avec politesse et courtoisie, sans jamais monter dans les tours. On n’a pu voir d’autres types d’échanges ici, un peu moins ouverts et compréhensifs, qui sentaient clairement la crise égotique. Alors oui, j’aurais préféré un titre plutôt « BD(SM) et psychologie » que « soumission » (mais j’avais même pas fait gaffe au titre) et peut-être que certains auraient apprécié que cet article précise que, finalement, «il y a autant de BDSM qu’il y a de pratiquants, chacun choisissant de le pratiquer avec légèreté, d’autres avec profondeur, d’autres encore en connaissant leur vécu ou trauma, d’autres encore en s’en foutant complètement, etc etc». Et s’il faut trouver UN truc qui me chiffonne : mon avis est que le BDSM n’est pas thérapeutique comme l’a dit l’un d’entre nous. Je pense plutôt que, quand notre attirance pour ces pratiques peut avoir en partie pour origine un trauma, il est intéressant (pour ne pas dire fondamental), d’en avoir conscience et d’en comprendre la raison. Si le trauma est guéri avant, c’est encore mieux j’imagine. Je ne suis pas ici depuis longtemps mais je trouve que c’est une communauté belle et riche, pleine de points de vue, pleine de… de gens sacrément ouverts et matures et .. beaux. Et oui, cette communauté, je l’espère, est (doit être) aussi ouverte que la société n’est hermétique et fermée sur elle. Car qui mieux que les minorité peuvent apprendre l’ouverture d’esprit aux autres ? S’il est (encore) besoin de le préciser pour ne pas devenir un para-tonnerre : ce n’est que MON ressenti, MON analyse, MON coeur, MON avis, MA lecture de la chose...Et MON ressenti du BDSM.

Putain j'ai fais une crise d'angoisse 😂😂

C'est cadeau : plaisir d'offrir

@phatbrat : complètement d’accord sur tout ou presque en fait, et notamment sur le fait que la réaction de l’auteur du texte à ses détracteurs me semble saine

Marc75… 😉 prends le tout comme un bon conseil pour ton cheminement futur…. Personne te veut du mal. Ici faut accepter l’avis des autres , positif ou négatif. À toi de voir ce que tu voudras faire avec. En tout cas en pesant les pour et contre cela pourrait être que nourrissant … Belle fin d’après-midi ⛓️