Bonjour,
Je pense que tout le monde sait ce qu'est une MST mais au cas où l'acronyme échapperait à quelqu'un : Maladie Sexuellement Transmissible.
Né au début des années 90 (les "années Sida"), j'ai été sensibilisé aux risques de MST en classe de collège suite aux mesures de prévention du VIH instaurées par l'état.
Une excellente initiative.
Mais ajoutez à cela des parents particulièrement anxieux sur la question et vous obtenez un morveux finissant par croire qu'il a tout choppé alors qu'il n'a encore jamais eu de copine.
Le temps passe. Je rencontre une fille qui n'a jamais eu de relation non plus mais que je convaincs de faire des analyses de MST malgré tout, par précaution.
La séparation est inévitable car les séances de facesitting sadique apaisent mon coeur mais serrent le sien, et les séances de gorge profonde soulagent son âme mais tordent la mienne.
Deux soumis ne vont pas bien ensemble.
Notre flippé de la MST (moi) arrive donc sur le marché des applications de rencontre pour la première fois, comme un taureau entrerait dans l'arène : pas bien certain que ses interlocuteurs ne cachent pas quelque mauvaise surprise derrière le tissu rouge du mensonge.
Il fait donc du tri, beaucoup. Il élimine d'office les profils dont les photos sont absentes ou suggestives et les intentions légères ou incertaines. Il oriente les discussions pour s'assurer du sérieux des femmes qui lui portent de l'intérêt.
La stratégie est autant payante que frustrante : il parvient à avoir quelques relations avec des personnes fiables dont les analyses de MST sont rassurantes (la séparation avec ces personnes ne tenant quasiment toujours que de leur caractère soumis), mais au prix d'un temps fou passé à discuter avec des femmes qui :
Finissent par être incohérentes lorsqu'elles évoquent leur passé amoureux
Finissent par lui avouer que leur dernier rapport sexuel remonte à 2 ou 3 semaines. Pas très rassurant en soi, mais ce qui repousse surtout les analyses de 9 ou 10 semaines si l'on tient (et il y tient) à respecter le délai de sûreté de 12 semaines entre le dernier rapport intime et les tests, et ce qui augure une sexualité protégée et terne (pléonasme) durant cette période
Finissent par lui révéler qu'elles se sont amusées par le passé
Or, il se méfie au plus haut point des coups d'un soir, des sex friends et des relations libres ou inclusives, qui sont pour lui le berceau des infections.
On lui dira alors, comme à un supposé enfant, que les préservatifs existent et il répondra, comme à un supposé adulte, que presque personne ne prend la précaution d'en porter lors des préliminaires car personne ne veut sucer ou lécher un bout de latex et car tout le monde préfère ressentir la douceur et l'humidité d'une langue sur son sexe.
Il paraît d'ailleurs que les cas de MST ont explosé ces dernières années et notre flippé ne peut donc s'empêcher de penser à celles et ceux qui ont connu de nombreux partenaires, et qui poursuivent le marathon charnel.
Il les envie de s'autoriser à vivre, insouciants et heureux, autant qu'il les déteste de propager leurs infections, égoïstes et irresponsables.
Il en vient finalement à croire que Mère Nature est une sacrée pute cynique, à créer des virus voués à occuper les muqueuses génitales d'êtres conditionnés à la reproduction.
Ces mêmes êtres tiraillés alors entre leur besoin de sexualité et leur crainte de chopper une immondice qui ne les lâchera plus de toute leur existence.
Mais cette pensée ne l'aide pas vraiment alors il crée ce post pour tenter de trouver un peu de soutien (ou pas) :
Suis-je le seul à avoir si peur des MST, au point de saboter la plupart des opportunités de rencontre qui s'offrent à soi ?
Serait-ce un problème générationnel, découlant peut-être d'une campagne de prévention trop rigoriste du VIH ?
#whodareswins
Que pourrais-je dire...
Malgré le peu de pratique physique, je suis attiré par le BDSM depuis mes débuts dans la porngraphie. J'aime beaucoup l'esthétique des donjons, de l'accessoirerie en général. Hétérosexualité oblige, je suis attiré par les mises en scène de femmes soumises, par des hommes ou des femmes. L'homme soumis m'attire beaucoup moins, dans un duo du moins.
En fait, je suis attiré - pour ne pas dire excité - par cette image d'une femme perdant peu à peu tous ses moyens sous l'effets des diverses pratiques du BDSM, cette impression de l'approche d'un point de bonheur absolu. Et j'ai en quelques sortes envie d'arriver à provoquer moi même cet état.
Devrais-je dire que je suis totalement novice ? Je ne sais pas. je dois confesser avoir pratiqué depuis plusieurs années des RP sur divers forums ou jeux, mettant en scène des actes de BDSM s'afrnchissant parfois des limites du monde réél.
Je ne sais pas si j'ai été trop flou ou assez pertinant, moi même j'essaye de me trouver et dresser une image précise de mes kinks.
Le bondage en fait certainement partie, peut être en pole position. Un peu de sadisme, mais la douleur me servant surtout à instaurer ma domination sur ma soumise.
Voilà, en eséprant avoir pu vous éclairer un peu, je vais éditer le premier post avec ce petit pavé !
Soyez la première personne à aimer.
Bienvenue dans l'arène !
Où commencer? à qui parler? quoi chercher? Vaste question.
Et si vous commenciez par nous parler un peu de vous? de vos kinks?
#whodareswins
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