Je recherche un homme soumis digne de ce nom afin de le dresser, et l'éduquer à ma guise pour une relation sérieuse et durable. Le BDSM fait partie de ma nature, de ma personnalité que j'ose imaginer la plus aboutie possible avec ce sens particulier que j'ai donné à ma vie. .:.
bonsoir à toutes et à tous,
je me lance dans mon dernier sujet de discussion, auquel probablement pas grand monde ne voudra répondre.
Il me semble que mon inscription sur ce site avait pour objectif inconscient d'arriver à parler de ça avec quelqu'un : ce sera avec tout le monde, ou personne, et peu importe, ça revient à peu près au même. Je n'ai pas grand chose à voir avec le monde du BDSM, je crois que j'imaginais juste que c'était l'endroit où rencontrer un maximum d'accidentés de la vie suffisamment remis de leurs blessures pour que je puisse recevoir des conseils pertinents de leur part. Je me suis dit que des gens qui aiment infliger / recevoir de la douleur et / ou des humiliations pourraient comprendre, d'une façon ou d'une autre ce dont j'ai envie, non, besoin de parler.
Je me souviens avoir été victime d'une agression sexuelle étant enfant, je n'ai quand même pas envie d'en dire plus ici, mais je devais avoir un peu moins de dix ans. J'en ai parlé avec mon psy, évidemment, des dizaines de fois. N'empêche que, j'ai toujours prétendu que ça n'avait pas vraiment eu d'impact sur ma vie sexuelle, ce qui est bien évidemment faux. L'une des conséquences de ça, est que dès que je perçois une satisfaction insuffisante chez ma partenaire, je doute excessivement de moi comme si j'étais structurellement incapable de la satisfaire, me met en colère et me ferme. J'ai beaucoup travaillé sur moi, mais son niveau de satisfaction perçu reste insuffisant.
Ce soir, après une enième dispute, elle m'avoue avoir été elle aussi victime d'un viol (survenu par contre à l'âge adulte) et qu'elle vit mon excès de libido comme une agression qui lui fait peur (je précise, que je ne suis en rien quelqu'un de violent, même si je peux avoir tendance à avoir des mots durs, sur lesquels je reviens bien souvent). Au fond de moi, je savais bien qu'elle portait en elle ce genre de blessure...
Donc, ma question est la suivante : au milieu de ce magnifique cirque que semble être le BDSM, de ces gens hauts en couleurs et parfaitement singuliers, existe-t-il des personnes ayant vécu des abus sexuels (je pense que oui, et probablement plus qu'en population générale) et si oui, comment avez-vous réussi à dépasser ces blessures dans le cadre de votre vie intime de couple ? et à fortiori, comment avez-vous pu avancer en tant que couple quand les deux membres ont souffert de ce type de traumatisme ?
Bien sûr, bien de gens n'oseront pas parler : est-ce pertinent et pudique de s'étaler ici ? je n'en sais rien, mais honnêtement, je m'en moque. J'ouvre cette porte, tout le monde s'en cognera mais je me sentirai quand même un peu soulagé. Et puis je vous dirais au revoir, vous êtes quand même une chouette communauté, mais comme disait une personne qui s'est dressée comme mon ennemie : "je ne suis pas prêt".
Merci, sincèrement, pour les échanges que j'ai pu avoir avec vous, qui m'ont fait chaud au coeur.
Quand le fil de cette discussion s'assèchera, je lèverai l'ancre. On se reverra peut-être un jour, ou pas. Mais je n'oublierai rien de ce que j'ai lu ici. De toute façon, je n'oublie jamais rien. Soyez tous heureux, continuez d'être les personnes uniques et magnifiques que vous êtes. L'humanité devrait s'inspirer de votre improbable communauté...
Bonjour,
Je ne sais pas si cela a sa place ici et si c'est susceptible d'intéresser quelques personnes, mais certains amis d'ici m'ont incitée à écrire ce "tutoriel" et "retour d'expérience". Vous excuserez la mise en page catastrophique: j'ignore comment faire les retours à la ligne.
Le point de départ est une punition: mon Maître m'a ordonné de fabriquer un cilice, puis de le porter. La fabrication faisait partie de la punition, et à vrai dire s'est révélée presque plus pénible que le port... N'étant pas très bricoleuse, c'était pour moi une réelle difficulté, même si étant de formation scientifique je suis très à l'aise avec les chiffres, les mesures, les structures tridimensionnelles et les assemblages. Si j'ai pu le faire, j'imagine que c'est un jeu d'enfant pour un bricoleur ( ou une bricoleuse :smile: ).
Je précise que de par la nature de la relation que j'ai avec mon Maître, les punitions sont très rares (on ne joue pas), je fais tout mon possible pour lui donner satisfaction et justement pour éviter qu'il soit contraint de me punir. Mais parfois la bonne volonté ne suffit pas...
Un cilice (photo) est un assemblage métallique comportant de multiples pointes et se portant autour de la cuisse, sous la jupe. Initialement d'origine religieuse, il est aussi utilisé comme instrument de "torture/punition" en bdsm. Le port prolongé pendant quelques heures se révèle en effet très pénible. Attention: le mot a d'autres acceptions, ce qui peut prêter à confusion.
Le cilice est formé d'un assemblage d'éléments de base:
En ce qui me concerne, mon Maître m'en a imposé le port uniquement pour le travail et parfois pour l'accompagner à l'extérieur. Comme je télétravaille partiellement, il s'agit au maximum de quelques demi-journées par semaine, ce qui est déjà très pénible. Assez étrangement, les pointes ne marquent pas de manière exagérée, sauf à quelques endroits, mais par contre la peau est très rouge sur toute la zone et la sensation douloureuse persiste jusqu'à une bonne demi-heure après le retrait de l'objet. Mon Maître m'autorise à alterner entre les 2 cuisses d'un jour à l'autre.
Ce type de punition n'est pas adapté à un couple qui fonctionne sur la base du jeu, car il est très facile de retirer le cilice: il suffit de dénouer le lien. Dans mon cas, ce n'est pas un problème, car je respecte scrupuleusement les ordres de mon Maître: tricher ferait perdre tout sens à la relation telle que je la conçois. Le Maître peut vérifier que les consignes ont été respectées, en examinant l'état de la peau lors du retrait, mais cette vérification n'est que partielle et ne garantit pas que le cilice n'a pas été retiré pendant une partie de la demi-journée.
Tant que l'on ne bouge pas, le cilice se fait sentir mais est supportable. Par contre lors de la marche, ou lors de certains mouvements (s'assoir sur la chaise de bureau, se relever, appuyer sur les pédales pour conduire la voiture, ...) il se révèle extrêmement douloureux et j'avoue que j'ai dû redoubler d'efforts pour ne pas crier par moments.
Pour la fabrication, le matériau de base est le fil d'aluminium. On peut acheter du fil d'aluminium dans un magasin de loisirs créatifs pour quelques euros la bobine de 5 m. J'ai eu besoin d'environ 6 ou 7 m, donc il faut prévoir deux bobines.
Ici j'ai utilisé du fil de diamètre 2 mm. Il est possible que du 1.5 mm fasse également l'affaire, mais par contre mieux vaut éviter de dépasser 2 mm car pour ce diamètre le fil est déjà difficile à plier.
La première étape consiste à découper des brins de longueur 85 mm. Cela nécessite une pince coupante. Il faut orienter la pince à 45 degrés par rapport à l'axe du fil (photo) afin d'obtenir des extrémités bien piquantes ;-)
J'ai eu besoin d'environ 80 brins. Mieux vaut les découper au fur et à mesure du besoin pour éviter la perte.
Ensuite, il faut plier chaque brin pour former un élément de base. Pour cela, un guide est nécessaire:
Comme support, j'ai utilisé une caisse de vin mais n'importe quel support en bois fait l'affaire. Quelques pointes, vis et écrous suffisent pour construire le guide (prévoir également une perceuse avec une mèche de 4mm). La photo indique les dimensions. Ne pas oublier de marquer les repères, surtout celui à 18 mm qui est très important. Pour former le demi-cercle de diamètre 13mm, utiliser 4 ou 5 pointes (photo).
Les photos suivantes montrent le processus de pliage pour former l'élément de base.
Ensuite, il faut assembler ces éléments (photo). Prévoir une pince à bouts fins pour fermer les liens (par écrasement) car c'est difficile d'y accéder dans enchevêtrement. Je ne sais pas si le processus d'assemblage est suffisamment clair sur la photo: il faut repérer le motif périodique de 3 éléments pour comprendre la structure.
Lorsque l'on écrase les liens pour fermer les connexions, les pointes partent parfois un peu dans toutes les directions. Avec une pince, on peut facilement les redresser, si on le souhaite. Mon Maître a préféré que je les laisse ainsi car les irrégularités et le fait que la peau est "attaquée" sous différents angles amplifie la douleur causée par l'objet.
L'ensemble est assez solide: même si vous n'avez pas parfaitement écrasé les connexions, il faudrait plusieurs connexions ouvertes pour que cela se démantèle. Et encore, ce n'est même pas sûr.
Pour terminer l'autre extrémité, couper un brin d'environ 10cm (extrémités non acérées cette fois, donc pince coupante orthogonale à l'axe du fil) et le plier et fixer comme représenté sur la photo.
Je me suis inspirée d'un tutoriel qui m'a été indiqué par mon Maître, que vous trouverez facilement en tapant cilice bob creations sur Gogol. Ce tutoriel est nettement mieux fait que ce que j'écris ici, mais le but de ma contribution est surtout de montrer que c'est faisable par quelqu'un qui n'a aucune capacité spéciale en bricolage, et aussi de montrer qu'il n'est pas indispensable de respecter exactement les consignes du tutoriel "professionnel". Par exemple, pour la réalisation du guide, j'ai fait différemment, avec ce que j'avais sous la main, et cela marche très bien.
En principe, le pliage nécessite une pince, car tordre le fil avec les doigts est difficile. En ce qui me concerne, mon Maître m'a interdit l'utilisation de la pince pendant une partie du processus (je rappelle que c'était une punition, pas un moment de bricolage ludique...), ce qui explique les défauts visibles sur le cilice: au bout d'un moment j'avais les doigts tellement "en compote" que j'ai dû m'adapter en créant des éléments plus grands (plus c'est grand, plus c'est facile à plier). Par chance j'ai les ongles courts. A déconseiller fortement à celles qui ont les ongles longs, sauf si vous tenez absolument à vous retourner un ongle. Constatant que c'était vraiment trop dur, mon Maître m'a réautorisé l'utilisation de la pince, ce qui explique le retour à la normale en termes de dimensions des éléments.
Je termine par quelques précautions à prendre. Les pointes sont réellement très dures et acérées. De par l'expérience que j'en ai, jusqu'à présent la peau n'a jamais été transpercée (cela est dû à la densité de pointes et au fait que je fais attention à ne pas faire de mouvements trop brusques), mais je déconseillerais formellement des utilisations détournées (en collier autour du cou, par exemple, ce qui pourrait se révéler extrêmement dangereux), ou le port lors d'activités sportives, y compris la marche.
J'ai utilisé un lien légèrement élastique pour la fixation, ce qui peut constituer un élément de sécurité en cas de mouvement trop brutal.
Voilà... Si cette modeste contribution peut intéresser au moins une personne, son objectif sera atteint. Sinon, désolée :-(
Sévère, autoritaire,cérébrale et exigent, je n'hésites pas à humilier mon sujet et à la punir pour en retirer l'excellence dans sa dévotion.
Nouveau sur le site j'ai néanmoin déjà formé et éduqué 2 soumises hors milieu en leur faisant prendre conscience de leur place et du rôle qu'elles devaient avoir. Celui de satisfaire !
Elles ont pris beaucoup de plaisir et cela à révélé leurs vraies natures.
Je souhaites aujourd'hui accorder du temps en prenant en main une soumise novice qui souhaite commencer son édication ou continuer l'éducation d'une soumise déjà à sa place et la rendre heureuse et satisfaite de son rang.
Je suis ouvert aux femmes célibataire ou en couple, aux couples dont tous les 2 sont soumis, au couple femme soumise homme domi.
Je suis de Saint-Nazaire en Loire Atlantique et très souvent sur L'ille et Vilaine, Rennes, Redon, Bain de Bretagne.
Maitre A.
Salutations à vous.
Je me prénomme Loïc, Adict au plaisir charnel. Je m'ouvre au libertinage afin de prendre le dessus face à ma timidité.
Je suis en recherche d'une femme idéalement débutante, avec qui entretenir une relation M/S. Commencement soft, mais évolutif suivant les fantasmes et tabou bien sûr.
La relation M/S ne tournera pas forcément sur le sexe selon vos désirs, et sera bien entendue dans le respect.
Au plaisir de vous lire.