Ma question s'adresse autant aux dominant(e)s, qu'aux soumis(e)s, eclaves et Maître(sse)s...
Sans chercher à exclure, toute personne se sentant concernée est invitée à partager son ressenti.
Comment avez-vous géré l'après ? Par là, j'entends la fin d'une relation D/s, M/e ?
Les sentiments (des)engagés ?
La relation avec l'autre a t'elle été maintenue ? Si oui, ou non, pourquoi ?
Et la reconstruction ?
Et puis le renouveau... Comment avez vous réussi à laisser une place à une nouvelle relation ?
Merci d'avance de vos retours qui m'aideront sans nul doute.
Et certainement pas que moi.
Les divers sujets que j'ai pu lire ici, dernièrement et les interventions étant toujours enrichissantes.
Bonjour,
Voilà une discussion que je voudrai amener et avoir le retour de soumis, qu'ils soient hommes ou femmes)
Je sais que le sujet a dû être abordé, mais je voudrai faire ici le lien avec mon article sur les dangers du BDSM (https://www.bdsm.fr/blog/10617/Les-Dangers-du-BDSM-:-Risques-Physiques-et-Psychologiques/)
Avez-vous eu, de votre coté des difficultés à vous assumer comme soumis?
De part votre éducation, de l'image de soi, par exemles...
Cela vous a t il poser des problèmes de dissonnance?
Avez-vous avouer à vos parents (frères et soeurs compris) que vous étiez dans ce genre de relation?
Comment l'ont-ils pris et vous êtes vous sentis rejetés par eux?
Ou préférez-vous leur cacher, soit par honte, soit par peur d'être jugé?
Et qu'en est-il de vos amis "vanille"? Connaissent-ils votre soumission?
Voir de votre travail? (j'ai connu un esclave qui s'assumait parfaitement dans son rôle sur le lieu de travail... )
Et si vous étiez en couple, quels conséquences avez-vous eu à subir?
Et enfin, quels conseils éventuels donneriez-vous à des soumis n'osant s'assumer comme tels?
En bref, toutes les difficultés que vous avez pu rencontrer dans le fait de vous assumer comme soumis...
Merci de votre collaboration :smile:
Hello Hello tout le monde. Pour commencer, je suis bavarde, donc, je remercie cellezeceux qui liront mon pavé pour arriver à ma question, mes questions.
Donc, je livre ici mon point de vue et mon ressenti, et clairement, je cherche le vôtre, vos avis, vos astuces, vos partages d'expérience.
S'il y a un aspect du BDSM que je n'avais pas envisagé, c'est "l'addiction". Chose à laquelle Monsieur @Le Sombre a remédié en m'ouvrant les oeillères.
Les pratiques BDSM quelles qu'elles soient, incitent continuellement à une forme de dépassement de soi. Sans rentrer dans les différents rouages de chacun, type expiation, ou recherche du contrôle, sens de la compétition ou pour équilibrer certaines choses de sa vie perso.... les sensations, émotions ressenties peuvent vite devenir, à mon sens, addictives.
Si on ajoute à cela, une certaine recherche de performance, que ce soit mentale (se satisfaire), émotionnelle (rendre l'Autre fier), ou même sociale (à travers une forme d'addiction à l'exhibition qui passe autant par les mots que par les photos, et par certaines postures), on peut tomber dans un cercle très, trop proche de l'addiction.
Je vais préciser pourquoi je parle de certaines postures dans ce tourbillon d'addictologie : on pourrait, je pense, les appeler aussi des syndromes. Syndrome du CHevalier Blanc, syndrome de la Petite Chose Fragile (cette posture est traître car elle évolue en syndrome de la "chrysalide"), syndrome de l'Incompris et le pire à mes yeux, le syndrome de la Victime.... Ca, c'est pour le fun, on est pas obligé d'impliquer cette histoire d'image de soi dans la question de l'addictologie, je trouve juste qu'on aime se coller des images pour garder sa place à tout prix dans une communauté (j'adore par exemple mon image de "frâichement dévanillée" et je voudrais la garder ad vitam aeternam, sauf que mon Monsieur a d'autres plans 😭 )
Seigneur mon bavardage et les disgressions..... j'en peux plus de moi-même...
Monsieur @Le Sombre m'a donné en exemple l'image suivante : moi Good Girl, je viens de commencer l'ascension d'une montagne dans la découverte, lui a déjà fait le tour de ladite montagne en long en large en travers. Donc, il peut me mener au sommet, il connaît le chemin, mais forcément, il n'aura plus le même regard que moi, sur le paysage (oui je sais, il va juste s'émerveiller de mon émerveillement 🤣), et surtout, il a repéré un paquet de crevasses et de virages qui pourraient être dangereux, pas forcément pour les autres, mais pour moi.
Les questions que je me pose, du coup,
" Et après? Jusqu'où?" Comment trouve-t-on cet équilibre, ce rythme, quand le BDSM est, encore plus que tout, un marathon, mais trop foncent dedans comme un sprint, sans passer d'abord par une certaine "conscientisation", un cheminement de réflexion pour être d'acoord avec soi-même..
Et que se passe-t-il si le chemin est plus long que ce qu'on pensait? Que se passe-t-il si on arrive au sommet trop vite? Et si on a gravit une collinette au lieu de la montagne qu'on imaginait?
Comment avez-vous vécu la différence de rythme avec votre partenaire? Avez-vous déjà été mal à l'aise face à l'appétit de votre partenaire? Bien sûr, une relation saine rend chaque partie attentive aux besoins de l'autre, mais comment avez vous géré soit la nécessité de ralentir, soit le besoin d'accélerer?
Pour cellezeceux qui participeront à ce fil : gardons en tête que avant tout, chacun son BDSM, personne ne détient la vérité absolue, la somme des partages d'expérience restera un ensemble non exhaustif, mais aidera sans aucun doute au moins une personne^^.
Merci.
Bonsoir/Bonjour
Je viens de m'inscrire car je cherche à développer ma sexualité en tant que dominateur. J'ai eu deux ex copines qui avaient le penchant BDSM, une brat et une soumise. J'ai découvert grâce à elles que j'aimai dominer, de différentes manières. Étant plustôt conciliant, sympa au quotidien, j'ai besoins d'exprimer ma violence. Je le fais déjà au travail, mais dans l'intimité c'est le meilleur.
Je me considère novice car les deux filles m'ont fait découvrir ça de manière organique et spontané, y'a pas eu d'initiation ou de transmission de codes relatifs à ce milieu. Je suis prêt à en apprendre si ça fait plaisir à ma partenaire.
Je suis un type bienveillant dans la vie, j'aime travailler dur, c'est la seule part de masochisme en moi. Je recherche donc une soumise/Brat qui voudrait me faire découvrir les "codes", ou tout simplement découvrir et développer sa sexualité avec moi juste à l'instinct. Je suis respectueux IRL, mais dans l'intimité je peu devenir un vrai tortionnaire. Je veux qu'une relation de confiance s'etablisse entre nous. Ou sinon un simple plan cul mais priorité au feeling.
Je fais plutôt du sexe brutal (sodomie, gorge profonde, étranglement, giffle, biffle, fessée, tirer les cheveux, contrainte physique...) et de l'humiliation (insultes, crachat, ceinture, mise en scène, autoritaire...). Je peux apprendre le bondage, ou tout autre fetichisisme qui plaît à ma partenaire.
Au plaisir de vous rencontrer mesdames.