Robots humanoïdes et poupées gonflables connectées comme assistants sexuels. Qu'en pensez-vous ?
Un robot c'est de la mécanique, des capteurs, de l'énergie, une apparence humaine de plus en plus ressemblante et un cerveau performant grâce à l'IA. Blade runner approche.
Les prix sont encore de l'ordre de plusieurs milliers d'€...
L'IA permet des performances et des temps de réponse immédiats.
En revanche, pas de vie, pas de sentiments ( ...des algorithmes!) mais des imitations.
Si le chien robot de compagnie est apparu au Japon, il ne vous étonnera pas que certains hommes japonais ( peu nombreux!) vivent avec une poupée : une love doll, non comme seule assistante sexuelle mais plus encore par misanthropie... et un rejet de la femme.( cf article d'Agnes Giard . France Culture "Les gens qui achètent une poupée le font car ils ne veulent pas de femme, ce sont des « otaku »".)
otaku : Personne qui se consacre de façon obsessionnelle à un loisir d’intérieur (littéralement, un loisir pratiqué dans sa maison), tel que les mangas, les animes et les jeux vidéo en général, mais pas limités à ceux-ci pour autant.
- Que signifie « otaku » ? demanda Lola.
- « Celui qui s’abrite à la maison ». Un otaku est un jeune homme qui refuse de devenir adulte. Il s’enferme chez lui, oublie le réel et ne vit que pour sa passion.
- Quel genre ?
- Modélisme, collection de montres, petites culottes de lycéennes, vidéos pornos et ainsi de suite.
Là où ça se complique, c'est la déviance que certaines de ces poupées et que l'IA porno permet. Les IA grand public sont paramétrées, paraît-il !, pour bloquer les demandes pornographiques. Quid de demandes bizarres ou illégales en réel?
La Corée du sud a fini par interdire les poupées gonflables représentant des enfants . ( Cf « La Corée du Sud autorise l’importation de poupées gonflables ». Lematin.ch ).
A l'inverse, il existe un modèle de poupée gonflable qui nécessite d'être courtisé pour espérer avoir une relation sexuelle . ( cf « Pour arriver à ses fins avec cette poupée gonflable intelligente, il va falloir la séduire » Huffpost ).Là on se rapproche du problème soulevé dans Blade runner avec les relations entre humains et clones ( ou robots) , et en arrière-fond cette question :
- Peut-on éprouver des sentiments ( et pas forcément amoureux mais aussi d/s par exemple ) pour un objet technologique ?
- Ce parasitage de l'humain par du non-humain ne va-t-il pas fausser nos comportements ? nous apaisera-t-il ou sera-t-il plus source de frustration au final ?
- Et jusqu'à quand l'humain arrivera-t-il à différencier humain et robots ?
Et autres questions
-:Vaut-il mieux que des individus réalisent virtuellement leurs « fantasmes inavouables, illégaux » ( Attention on parle là de pédophilie, viol, scatologie extrême, nécrophilie,...) OU ce passage à l'acte virtuel facilité par l'IA porno procède-t-elle à l'inverse comme excitant et désinhibant ?
- Et même questionnement quant à l'absence total de consentement et la possibilité de violences non consenties envers une/un partenaire, soit un viol virtuel !.
- Une prostitution avec humanoïdes serait-elle un progrès ou non ?
-ET dernier point et non des moindres >>> Accepteriez-vous d'être dominé(e) par un(e) humanoïde dominant? Accepteriez-vous de dominer un(e) soumis(e) humanoïde ?
- Iriez-vous voir une domina pro mais humanoïde?
Et avec l'IA prédictive ( et qui apprend au fur et mesure ) , la d/s va sérieusement se corser car l'humanoïde aura alors la possibilité de raffiner la domination ou la soumission en sachant ce qui va le plus porter.
- La d/s peut-elle se passer de ce lien entre humains. Ca me semble difiicilement envisageable pour moi mais il faut imaginer que l'on va vers des humanoïdes de plus en plus confondants... jusqu'à ne plus savoir ???
( Serais-je un peu chiant avec mes questions ! ? Un p'tit côté sadique ? Gasp, moi qui a toujours été maso....)
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Bonjour,
Je ne sais pas si cela a sa place ici et si c'est susceptible d'intéresser quelques personnes, mais certains amis d'ici m'ont incitée à écrire ce "tutoriel" et "retour d'expérience". Vous excuserez la mise en page catastrophique: j'ignore comment faire les retours à la ligne.
Le point de départ est une punition: mon Maître m'a ordonné de fabriquer un cilice, puis de le porter. La fabrication faisait partie de la punition, et à vrai dire s'est révélée presque plus pénible que le port... N'étant pas très bricoleuse, c'était pour moi une réelle difficulté, même si étant de formation scientifique je suis très à l'aise avec les chiffres, les mesures, les structures tridimensionnelles et les assemblages. Si j'ai pu le faire, j'imagine que c'est un jeu d'enfant pour un bricoleur ( ou une bricoleuse :smile: ).
Je précise que de par la nature de la relation que j'ai avec mon Maître, les punitions sont très rares (on ne joue pas), je fais tout mon possible pour lui donner satisfaction et justement pour éviter qu'il soit contraint de me punir. Mais parfois la bonne volonté ne suffit pas...
Un cilice (photo) est un assemblage métallique comportant de multiples pointes et se portant autour de la cuisse, sous la jupe. Initialement d'origine religieuse, il est aussi utilisé comme instrument de "torture/punition" en bdsm. Le port prolongé pendant quelques heures se révèle en effet très pénible. Attention: le mot a d'autres acceptions, ce qui peut prêter à confusion.
Le cilice est formé d'un assemblage d'éléments de base:
En ce qui me concerne, mon Maître m'en a imposé le port uniquement pour le travail et parfois pour l'accompagner à l'extérieur. Comme je télétravaille partiellement, il s'agit au maximum de quelques demi-journées par semaine, ce qui est déjà très pénible. Assez étrangement, les pointes ne marquent pas de manière exagérée, sauf à quelques endroits, mais par contre la peau est très rouge sur toute la zone et la sensation douloureuse persiste jusqu'à une bonne demi-heure après le retrait de l'objet. Mon Maître m'autorise à alterner entre les 2 cuisses d'un jour à l'autre.
Ce type de punition n'est pas adapté à un couple qui fonctionne sur la base du jeu, car il est très facile de retirer le cilice: il suffit de dénouer le lien. Dans mon cas, ce n'est pas un problème, car je respecte scrupuleusement les ordres de mon Maître: tricher ferait perdre tout sens à la relation telle que je la conçois. Le Maître peut vérifier que les consignes ont été respectées, en examinant l'état de la peau lors du retrait, mais cette vérification n'est que partielle et ne garantit pas que le cilice n'a pas été retiré pendant une partie de la demi-journée.
Tant que l'on ne bouge pas, le cilice se fait sentir mais est supportable. Par contre lors de la marche, ou lors de certains mouvements (s'assoir sur la chaise de bureau, se relever, appuyer sur les pédales pour conduire la voiture, ...) il se révèle extrêmement douloureux et j'avoue que j'ai dû redoubler d'efforts pour ne pas crier par moments.
Pour la fabrication, le matériau de base est le fil d'aluminium. On peut acheter du fil d'aluminium dans un magasin de loisirs créatifs pour quelques euros la bobine de 5 m. J'ai eu besoin d'environ 6 ou 7 m, donc il faut prévoir deux bobines.
Ici j'ai utilisé du fil de diamètre 2 mm. Il est possible que du 1.5 mm fasse également l'affaire, mais par contre mieux vaut éviter de dépasser 2 mm car pour ce diamètre le fil est déjà difficile à plier.
La première étape consiste à découper des brins de longueur 85 mm. Cela nécessite une pince coupante. Il faut orienter la pince à 45 degrés par rapport à l'axe du fil (photo) afin d'obtenir des extrémités bien piquantes ;-)
J'ai eu besoin d'environ 80 brins. Mieux vaut les découper au fur et à mesure du besoin pour éviter la perte.
Ensuite, il faut plier chaque brin pour former un élément de base. Pour cela, un guide est nécessaire:
Comme support, j'ai utilisé une caisse de vin mais n'importe quel support en bois fait l'affaire. Quelques pointes, vis et écrous suffisent pour construire le guide (prévoir également une perceuse avec une mèche de 4mm). La photo indique les dimensions. Ne pas oublier de marquer les repères, surtout celui à 18 mm qui est très important. Pour former le demi-cercle de diamètre 13mm, utiliser 4 ou 5 pointes (photo).
Les photos suivantes montrent le processus de pliage pour former l'élément de base.
Ensuite, il faut assembler ces éléments (photo). Prévoir une pince à bouts fins pour fermer les liens (par écrasement) car c'est difficile d'y accéder dans enchevêtrement. Je ne sais pas si le processus d'assemblage est suffisamment clair sur la photo: il faut repérer le motif périodique de 3 éléments pour comprendre la structure.
Lorsque l'on écrase les liens pour fermer les connexions, les pointes partent parfois un peu dans toutes les directions. Avec une pince, on peut facilement les redresser, si on le souhaite. Mon Maître a préféré que je les laisse ainsi car les irrégularités et le fait que la peau est "attaquée" sous différents angles amplifie la douleur causée par l'objet.
L'ensemble est assez solide: même si vous n'avez pas parfaitement écrasé les connexions, il faudrait plusieurs connexions ouvertes pour que cela se démantèle. Et encore, ce n'est même pas sûr.
Pour terminer l'autre extrémité, couper un brin d'environ 10cm (extrémités non acérées cette fois, donc pince coupante orthogonale à l'axe du fil) et le plier et fixer comme représenté sur la photo.
Je me suis inspirée d'un tutoriel qui m'a été indiqué par mon Maître, que vous trouverez facilement en tapant cilice bob creations sur Gogol. Ce tutoriel est nettement mieux fait que ce que j'écris ici, mais le but de ma contribution est surtout de montrer que c'est faisable par quelqu'un qui n'a aucune capacité spéciale en bricolage, et aussi de montrer qu'il n'est pas indispensable de respecter exactement les consignes du tutoriel "professionnel". Par exemple, pour la réalisation du guide, j'ai fait différemment, avec ce que j'avais sous la main, et cela marche très bien.
En principe, le pliage nécessite une pince, car tordre le fil avec les doigts est difficile. En ce qui me concerne, mon Maître m'a interdit l'utilisation de la pince pendant une partie du processus (je rappelle que c'était une punition, pas un moment de bricolage ludique...), ce qui explique les défauts visibles sur le cilice: au bout d'un moment j'avais les doigts tellement "en compote" que j'ai dû m'adapter en créant des éléments plus grands (plus c'est grand, plus c'est facile à plier). Par chance j'ai les ongles courts. A déconseiller fortement à celles qui ont les ongles longs, sauf si vous tenez absolument à vous retourner un ongle. Constatant que c'était vraiment trop dur, mon Maître m'a réautorisé l'utilisation de la pince, ce qui explique le retour à la normale en termes de dimensions des éléments.
Je termine par quelques précautions à prendre. Les pointes sont réellement très dures et acérées. De par l'expérience que j'en ai, jusqu'à présent la peau n'a jamais été transpercée (cela est dû à la densité de pointes et au fait que je fais attention à ne pas faire de mouvements trop brusques), mais je déconseillerais formellement des utilisations détournées (en collier autour du cou, par exemple, ce qui pourrait se révéler extrêmement dangereux), ou le port lors d'activités sportives, y compris la marche.
J'ai utilisé un lien légèrement élastique pour la fixation, ce qui peut constituer un élément de sécurité en cas de mouvement trop brutal.
Voilà... Si cette modeste contribution peut intéresser au moins une personne, son objectif sera atteint. Sinon, désolée :-(
Bonjour, hier un post sur Facebook m'a interpellé. L'auteur en est Muriel Salmona, psychiatre. La réflexion est la suivante :
Il faut complètement modifier cette vision de la sexualité violente et prédatrice.
Les violences sexuelles ne sont ni du désir ni une pulsion sexuelle : c'est une volonté de détruire, de nuire et de dominer une personne, en la réduisant à une chose. J'aimerais soumettre cette pensée à la communauté et recueillir vos avis sur le sujet. À très bientôt. Lyssandre
La valeur ne se mesure pas à la réussite mais bien à la résilience face aux tentatives infructueuses. La stupidité aussi.
Que le temps passe vite. 2021 je rangeais mes « ustensiles » que je tronquais bien volontiers contre l’amour.
Que vous le croyiez ou non, je me suis levé un jour et j’en ai eu marre. Marre d’être seul, marre de composer avec les autres sans réelle volonté d’achever quoi que ce soit.
Ou plutôt envie. Envie de partager avec quelqu’un sur le long terme. Ou du moins essayer. Tout le monde en parle, cela prend des étagères entières au vidéoclub (oui, j’accuse mon âge), ce n’est pas pour rien. Ça doit être sympa. Alors je veux.
J’ai rencontré quelqu’un 2 semaines plus tard par le détour d’une appli que l’on ne nommera pas mais qui permet de sélectionner ses conquêtes comme on le ferait avec un menu de restaurant ou du bétail (vous connaissez ce film indé où les gens vont au restaurant, deux couples, 1 d’habitués et l’autre tout nouveau ? Ils choisissent ce qu’ils mangent et doivent ensuite aller le tuer pour que le chef cuisine. Je n’ai plus le titre mais si certains se tâtent à devenir Végétarien ou Végétalien, voir nazi enfin végan, c’est un bon moyen de faire pencher la balance.)
explosion lumières, touticouanti. [jackie chan wtf]
Cette femme, parce que c’était une femme, et non un cochon-d’inde et encore moins un cochon-dinde, ce qui n’existe que dans les rêves les plus fous des viandards et petits sorciers. Cette femme était, comment dire, aux antipodes de ce que je cherchais, de ce que je pensais vouloir.
Un personne compliquée, remplie de peurs, ce qui engendra plusieurs situations cocasses mais perturbantes pour mon petit coeur fragile.
Nous commençâmes donc à nous fréquenter. C’était la période COVID et les couvres-feux étaient bien embêtants. Sauf bien sûr quand la dame vient vous voir chez vous et que flûte, il est trop tard, elle ne peut plus rentrer chez elle. C’est bien dommage, je n’ai qu’un lit et le canapé est trop petit. Les fameux gros sabots.
Quand j’y pense c’est drôle car si je fais une rapide analyse de toutes les femmes que j’ai connues, une grosse majorité m’a toujours dit la même chose le premier soir. Ok on dort ensemble mais on ne couchera pas.
Je n’ai jamais aimé la drague. Je trouve l’intérêt de la chose du même ordre d’idée que le hamster qui court dans sa roue. Des amis m’évoquent le frisson de la chasse, le goût du risque, la satisfaction de la victoire…. De mon point de vue, quel intérêt ? Je suis partisan du « on déconne », le courant passe bien, tu me plais, et si c’est réciproque, alors on se drague. Parce que le truc cool dans tout ça, c’est l’échange ! Et rien de mieux qu’une conversation où tout le monde est sur la même longueur d’onde, une soirée déguisée où tout le monde respecte le thème (c’est la soirée des analogies)
Donc quand j’entends « on ne couchera pas ce soir », je comprends, je préfère poser des limites de suite au cas où, comme la majorité de mes expériences passées, tu ne connaisses pas la signification du mot consentement.
Le problème, c’est que j’ai toujours couché le premier soir.
Parce que de 1, je dors nu.
De 2, j’érectionne comme un pubère de 15 ans
De 3, je suis tactile.
Je me sens néanmoins obligé de préciser que je n’ai jamais forcé personne et toujours eu l’accord avant pour les deux ou trois fragiles dans le fond en manque de cheval (en bois) de bataille.
Décidément, je digresse vraiment beaucoup ce soir. Ça doit être parce que ça fait longtemps que je ne m’étais pas plié à l’exercice ou parce que je suis content (heureusement que je ne vomis pas quand je suis content...)
Bref, voilà comment commence notre histoire. Rien de bien croustillant. Mais faut bien placer le contexte avant de faire monter la sauce. Histoire d'accrocher le chalant puis de passer un tunnel de pubs bien rentable avant de conclure sur une révélation en demie-teinte qui souffle le chaud et le froid pour maintenir l'illusion que tout était prévu et qu'une suite est possible. Mais proroger l'agonie du vieux cannasson n'est pas toujours une bonne idée. Est-ce prémonitoire? Est-ce juste la dernière envolée lyrique de la soirée? Vous le saurez dans le prochain épisode (si je ne suis pas annulé après le pilote).