Le BDSM au Japon, dans le cadre du monde contemporain, est une culture riche, complexe et subtilement différente de celle observée dans d'autres parties du monde. Il se développe dans une société profondément influencée par des traditions millénaires, tout en étant en constante évolution face à la modernité et aux influences extérieures. Pour mieux comprendre la place du BDSM dans le Japon contemporain, il est important d'explorer à la fois ses racines historiques, son expression culturelle actuelle, et son contexte social.
1. Racines historiques et culturelles :
Le BDSM au Japon trouve certaines de ses racines dans des pratiques traditionnelles, notamment le Kinbaku (aussi appelé Shibari), l’art du bondage japonais. Le Kinbaku, pratiqué depuis l'époque Edo (1603-1868), a été inspiré par l’art martial du Hojojutsu, utilisé pour attacher les prisonniers. Avec le temps, ces techniques de cordes sont devenues un moyen d’explorer l’esthétique, l’érotisme et la soumission dans les relations sexuelles.
Le Kinbaku est aujourd’hui l’une des expressions les plus reconnaissables du BDSM japonais, apprécié pour la beauté visuelle des cordes et la profondeur des émotions qu'il suscite. Cette pratique met l’accent sur la connexion émotionnelle, la confiance mutuelle, et l’équilibre entre le contrôle du Maître et la vulnérabilité de la personne attachée.
2. Le BDSM dans le Japon contemporain :
Le BDSM moderne au Japon se développe dans un environnement paradoxal où la société est à la fois conservatrice et marquée par une culture populaire très sexualisée. Voici quelques aspects clés de cette dynamique :
Culture populaire et médias : Le Japon est connu pour son exploration ouverte de la sexualité dans divers médias tels que les mangas, les films, et la littérature. Des genres comme le <a href="https://www.bdsm.fr/hentai/">hentai</A>, les manga yaoi (relations homosexuelles entre hommes) ou yuri (relations entre femmes) et les œuvres ero-guro (un mélange d’érotisme et de grotesque) intègrent souvent des thèmes de domination, de soumission, de bondage et de sadomasochisme. Cependant, cette représentation médiatique, souvent exagérée ou fantasmée, contraste parfois avec les pratiques réelles et les dynamiques de pouvoir en jeu dans les relations BDSM japonaises.
Clubs BDSM et culture underground : Dans les grandes villes comme Tokyo, Osaka ou Kyoto, il existe une scène BDSM underground active avec des clubs spécialisés, des événements, et des ateliers de formation, notamment sur l’art du Shibari. Les soirées BDSM japonaises, tout comme ailleurs, sont souvent des espaces où les participants peuvent explorer leurs désirs dans un cadre sécurisé et consensuel. Ces clubs sont parfois plus discrets qu’en Occident, mais offrent des plateformes pour des performances artistiques, des rencontres et des échanges.
Esthétique et discipline : Dans la culture BDSM japonaise, il y a une forte importance accordée à l’esthétique, à la précision, et à la discipline. Cela se manifeste à travers la pratique du Shibari, mais aussi dans des rituels formels de domination et soumission où le symbolisme, la beauté et l’harmonie occupent une place centrale. La pratique du BDSM, dans ce contexte, peut être perçue comme une forme d'art, une recherche de la perfection dans les gestes, les mouvements, et l’énergie partagée entre les partenaires.
3. Stigmatisation et discrétion sociale :
Bien que le Japon ait une culture populaire ouverte sur la sexualité, la société dans son ensemble reste conservatrice sur les questions liées aux relations sexuelles non conventionnelles. Les pratiques BDSM, bien que présentes, sont souvent vécues dans la discrétion, loin de la sphère publique. Les relations D/s et les pratiques sadomasochistes peuvent être perçues comme taboues, et il est rare que ces sujets soient abordés ouvertement en dehors des cercles spécialisés.
Cette discrétion est également visible dans la manière dont la sexualité est vécue au Japon en général. Malgré l’omniprésence de la culture érotique dans les médias, beaucoup de Japonais gardent leur vie intime très privée. Les adeptes du BDSM doivent souvent naviguer entre ces contradictions, en pratiquant leurs désirs dans des espaces dédiés tout en évitant de les exposer dans la société traditionnelle.
4. Modernité et acceptation :
Avec la montée de l’influence occidentale et l’évolution des mentalités au Japon, la pratique du BDSM connaît une certaine acceptation croissante, notamment chez les jeunes générations. Le dialogue autour des relations consensuelles, de l’érotisme et de la diversité des sexualités s’est progressivement ouvert, notamment via les réseaux sociaux et des blogs spécialisés. Des ateliers et des conférences sur les relations BDSM et le consentement éclairé sont désormais plus accessibles, permettant à davantage de Japonais d’explorer ces pratiques dans un cadre respectueux et informé.
Conclusion : Le BDSM au Japon est une culture fascinante, influencée à la fois par les traditions esthétiques et disciplinaires du pays, et par les courants modernes de la sexualité mondiale. Le Kinbaku incarne l’essence même de cette dualité, combinant art visuel et dynamique de soumission. Cependant, malgré l'essor de la scène BDSM et la reconnaissance croissante de la diversité sexuelle, ces pratiques restent souvent confinées à des cercles fermés et underground, en raison des normes sociales conservatrices.
Ainsi, le BDSM au Japon continue de se développer avec subtilité et profondeur, ancré dans une esthétique particulière, tout en s'adaptant aux réalités de la modernité et de la mondialisation.
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Pour situer le contexte, plaçons nous dans le cadre d'une recherche de relation Maître/soumise ou Maîtresse/soumis durable (ou, du moins, pas un coup d'un soir). Pour ne pas tout embrouiller, les aspects "hétéro" et "durable" sont importants, sinon le questionnement et les réponses sont assez différents (je pense).
Si l'on s'en tient à l'aspect factuel (en se posant en observateur) on constate que le meilleur prédicteur de "qui va faire la demande?" est le genre (H/F) et non le statut (Dom/soum). Je n'ai pas de statistiques, mais je pense que tout le monde ou presque sera d'accord là dessus, en se basant sur les demandes que chacun(e) envoie ou reçoit, sur ce qui se dit dans les discussions publiques, sur les témoignages, etc.
On peut éventuellement distinguer deux cas: la demande de premier contact (dite "demande d'amitié") et la demande plus formelle d'engagement dans une relation. Mais dans les deux cas, le meilleur prédicteur est le genre. Autrement dit, en majorité, les hommes font les demandes et les femmes attendent d'être sollicitées.
Maintenant, on peut se demander "Qui devrait faire la demande ?". Quand je dis "devrait", il ne s'agit pas de sortir un dogme de derrière les fagots, mais plutôt de voir ce qui serait le plus logique, compte-tenu de la nature de la relation envisagée. Et là, j'émets l'opinion (qui n'engage que moi - c'est toujours mieux de le préciser) que la logique voudrait que ce soit la personne soumise qui fasse la demande, peu importe son genre. Je pourrais éventuellement argumenter sur ce point, mais je ne veux pas écrire un pavé tout de suite.
Il se trouve que quand j'avais commencé ma recherche (pour éviter de crouler sous les demandes, je précise que je ne cherche plus) j'ai naïvement envoyé des demandes de contact à des Dominants dont le profil me semblait intéressant et j'ai pu constater que c'était parfois très mal vu (réponses assez fréquentes: refus avec même parfois message cassant déposé sur mon mur - même s'il y a eu des acceptations aussi). J'en ai déduit que l'idée selon laquelle une femme ne doit pas faire de demande (même si elle est soumise) est profondément ancrée. Il se peut aussi que le fait que des brouteurs se fassent passer pour des soumises explique certaines réactions violentes, mais je n'ai pas eu l'impression que ce soit l'explication principale.
Et vous, qu'en pensez-vous ? (il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse - je suis simplement curieuse des avis, car il me semble que c'est une question peu abordée - comme si les choses coulaient de source).
Bonsoir,
Je voulais jeter un oeil à la liste des membres que j'ai bloqué et impossible d'accéder à ces infos. J'ai bien accès dans mon profil à une rubrique "membres bloqués" mais je tombe sur un console de recherche qui ne fonctionne pas. Et aucunes traces d'une liste de ces membres dans mon profil.
Si vous pouvez m'éclairer ?
Merci bien
Bonne soirée
Une pensée très amusante. Elle n'est pas de moi mais du Marquis de Sade, il me semble.
A tous les soumis qui veulent plaire à une domina, commencez par écrire plus de trois mots. Je sais, ce n'est pas toujours facile pour certains. Mais bon, trouvez des mots fins, des mots qui fassent sourire. Un peu d'humour que diable.
Avant de recevoir, et de bien recevoir même, ne faut il pas d'abord donner?
Faire jouir une femme par l'oreille, non pas en lui mangeant ses jolis lobes délicats, mais avec des mots, de simples mots mais qui peuvent être si charmants.
Oubliez donc un peu ce que vous voudriez que votre domina vous fasse. Soyez certains qu'elle le sait déjà. Non, pensez un peu à elle soyez fins et délicats, soyez plein de ruses, si vous voulez parvenir à vos fins, bref soyez charmants.
Commencez donc par lui donner du plaisir à vous lire. Bisous. Vous aurez toujours le temps de parler de vos fantasmes après. Si vous voulez vraiment aller loin dans une relation, oubliez que ce n'est pas une supérette de la consommation bdsm. Ce n'est pas un catalogue Amazon des pratiques. Ah je voudrais bien me faire fouetter, être sodomisé et j'en passe. Non, ce n'est pas ainsi qu'il faut commencer. Il faut que vous trouviez les mots qui lui donne envie de vous connaître.
Bisous tout plein. N'oubliez pas ce conseil du divin marquis....commencez par donner du plaisir à une femme par son oreille.