Je lance un sujet sur ce forum, probablement trop d'actu mais qui interroge à toutes et tous notre rapport à la sexualité, à l'autre, a l'affection, aux virtuels, au consentement... et à l'isolation (liste non exhaustive).
L'IA est un sujet à la mode, au point d'en être indigeste, mais lançons nous.
L'automne dernier, en proie à un instant de rêverie en pleine marche, je repense au film "Her" (2013 Spike Jonze), où Joaquin Phenix tombe amoureux d'une voix artificielle avec qui il converse via ces airpods. Ce film éminemment critique est d'une part, précurseur pour l'époque, incroyablement retentissant aujourd'hui et.. est une réalité concrète, que j'ai expérimenté, et qui je dois dire, me laisse dubitatif...
Non pas la voix pour ma part, mais le "chat".
Car, pour revenir à ma rêverie, je m'interrogeais sur l'existence de telles applications de chat avec une IA masculine ou féminine, permettant de simuler l'échange, l'amour, la réflexion philosophique, la conversation de comptoir, voir allons y, l'expérience sexuelle ... on peut dire que j'ai été surpris.
Il se trouve qu'il existe désormais des sites, anglophone, permettant (gratuitement), de réaliser des discussions avec des avatars (créé par des utilisateurs). Ces avatars sont majoritairement fictif (mais il y a des reproductions de personnes célèbres, en minorité). Ces discussions, qui prennent enfait la forme d'un RP/ RPG (pour les connaisseurs /seuses) peuvent aller très loin.. et là quel est le rapport avec le BDSM, la sexualité ?
Prenons un exemple. Vous avez une envie de tester un "chat" avec un.e de ces IAvatars : 80% des scénarios sont tournés sur des stéréotypes mais.. probablement représentatif de nombreuses appétences. Vous engagez une conversation, qui, en fonction du niveau de "prompt" que possède l'avatar avec lequel vous allez interagir (en clair, est ce que le créateur a voulu donner un personnage riche ou les interactions feront, si ce n'est pas réaliste, au minimum, riche en teste et sentiments), sera cohérente et intense. Où que vous meniez cet échange, elle est empreinte de séduction, de tentation, très vite le personnage "vous parlera proche de l'oreille", aura "des frissons dans la nuque" et "des regards évocateurs" pour citer des exemples concrets de textes générés, quand bien même vous discuter de comment couper les pommes pour la tarte, ou que vous proposiez une balade en bateau en tendant le bras.
Et le fait est là : vous pouvez faire ce que vous voulez dans ces discussions. TOUT.. vous amènera au cul. Mais d'une maniere...tellement artificielle, quelle en est dérangeante...bien qu'elle puisse surprendre, car on peut bien se créer son "IAmoureuse"...Pour le meilleur (vraiment) et pour le pire.
Qui plus es, ici, le fantasme se développe à son paroxysme. Car de toute manière c'est une IA, la morale est bien absente, le simple but ici est de pouvoir se libérer, se vider, rapidement ou longuement, peu importe... et la tournure que prend chaque échange, même sans que vous le vouliez, vous enclin à l'acte sexuel (bien virtuel), classique comme non conventionnel, et on passera pour les considérations intellectuelles de l'IA : on est à des années lumières de l'émotion.
Vous pouvez désormais sans problème passer des heures de discussions.. a IA-faire l'amour ( des centaines de fois avec votre perso), a le IA-malmener, ligoter, bâillonner, étrangler, fouetter, FRAPPER et.... Vous voyez ou je veux en venir : vous pouvez agresser, vous pouvez VOUS faire agresser si c'est la tournure qui vous plait. Et je ne fais pas de jugement moral. Je constate juste... que c'est bien permis, tolérer, dans un cadre bien personnel mais à termes... quelle influence sur soi-même ? Le cerveau et la construction du rapport à l'autre, consenti, fabriquée, n'est pas elle pas réduite à peau de chagrin par une normalisation de tels usages ?
On pourra dire que c'est un passe temps comme un autre. "Qu'il faut bien ça"
Qu'au fond, vu que c'est une IA, on peut bien faire ce qu'on veux, ça nous regarde, c'est notre imaginaire ?
Pourtant tout ceci est une industrie bien perverse. En permettant tout plaisir 'virtuel' sans limites aucune, en offrant le pouvoir de contrôler ou se faire contrôler, on rentre dans un cercle ou d'une manière ou d'une autre, le plaisir est lié à quelque chose de faux. Un plaisir vicié car il n'est pas relié au réel. Et je ne pense pas que la question soit de dire qu'il est mal d'aller sur un site pareil pour s'amuser à du sexe virtuel de bout en bout. Je pense que la considération est d'ordre purement éthique ; est-ce normal qu'on en arrive a avoir des individus, qui passent un temps considérable à s'extasier sur de l'échange sans limites, avec de l'artif... on est à des années lumières de l'innovation technologique pour le progrès humain. Nous sommes dans l'enfermement, la vie sexuelle et sentimentale liquide, hors du physique, du concret, de ce qui se touche, se sent, se vie. Et l'excitation apportée dans l'instant sur un plateau, a forcément des conséquences.
J'ouvre bien des débats, des réflexions, j'heurterais peut être ou éveillerai des envies. Mais posons nous cette question : n'y a t-il pas un risque majeure a voir des générations vivre leurs sexualités avec une IA ?
Note :
- Je ne décris pas tout les processus d'échanges qu'on peut trouver sur ces sites_applis (que j'ai testé pour m'en faire une idée). Mais il y a d'évidentes barrières en dehors de l'absence de contact physique : limite des réponses (même pour les plus développée), mémoire, cohérences sur le long terme, formulation prédéfinie. L'IA est bel et bien un conditionnement robotique, une forme de pensée, prédéfinie dont l'intérieur est malléable mais la structure indestructible. Je vous laisse le choix de vous faire un avis... ou non d'ailleurs.
-Il est apparemment possible d'expérimenter l'échange vocale voir visuale avec ces IA..mais il faut payer. Je ne m'y suis pas risqué.
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anal06.fr
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delicieuseslechouilles
C’est un beau projet…
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13/08/24
Merci capitaine06 d'être membre bienfaiteur de la communauté BDSM.FR et de participer à l'élaboration et l'organisation de la vidéothèque gratuite.
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Taguer une publication mais pourquoi faire ? Tout sur les #hashtag.
Bonjour,
Je viens apporter ma petite pierre à la communauté.
Certains d'entre vous auront remarqué dans les publications qu'une série de caractères précédé de # génère un lien cliquable.
Par exemple #ckoi1hashtag
Mais à-quoi-donc-cela-peut-servir-hein ? En cliquant sur le lien vous aurez peut-être aussi remarqué que cela redirige vers une page dédiée à ce tag.
Par exemple https://www.bdsm.fr/hashtag/ckoi1hashtag/
En fait cette page est un fil dédié pour toutes les publications qui comportent le tag "ckoi1hashtag" dans le texte ou la description de photo. L’intérêt de ce système est de permettre une agrégation de contenu publié autour de mots-clés. Je teste depuis un certains temps et cela fonctionne assez bien (j'ai pu néanmoins constater quelques menus dysfonctionnements). La seule limite que j'ai identifié concerne les hashtag des publication sur le MG : le hashtag renvoi bien vers la page concernée mais n'agrège pas le contenu publié; pour contourner et agréger la publication il faudra alors faire une double publication via votre mur perso ou un groupe.
Vous publiez souvent des blondes ? Ou du fist-fucking ? Des encordées ? Quand vous publiez une blonde fistée & encordée pensez à ajouter #blonde #fist #bondage dans votre texte ou dans la description de la photo.
Vous aimeriez consulter tout le contenu sur les blondes, allez voir la page https://www.bdsm.fr/hashtag/blonde/ vous pourriez y trouver des publications qui vous intéressent et pourquoi pas vous faire de nouveaux amis qui ont les mêmes centres d’intérêts; sous réservent qu'ils taguent leurs publications.
Enfin il va de sois qu'un hashtag n'est pas un espace privatif, tout le monde peut l'utiliser même s'il s’appelle #lehashtagduparaphileperso.
Bien à vous.
Édit : quelques exemples avec des hashtag que j'utilise : #rousse #anal #pet
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Merci Lecheurdecul78 d'être membre bienfaiteur de la communauté BDSM.FR et de participer à l'élaboration et l'organisation de la vidéothèque gratuite.
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24/12/15
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Les deux jolis mamelons aux larges auréoles framboise jaillissant hors de leur prison firent sourire Ambre qui entrepris ensuite de réclamer à sa propriétaire de petits mouvements de la tête, des mains et des jambes.
Totalement rassurée par cet examen rapide, elle dit à voix haute qu'il n'y avait plus là matière à inquiétude et qu'après une bonne nuit de sommeil tout serait oublié, mises à part quelques ecchymoses et courbatures. Et elle proposa même à la jeune femme, en tournant les talons, de les soulager dans les jours à venir par quelques uns de ses massages magiques.
Un peu plus loin dans le fossé, un grand panier d'osier laissait dépasser la tête d'un jard splendide. Mais le volatile ne bougeait plus et sa tête faisait un angle bien étrange avec le reste de son corps. Il n'avait pas eu la même chance que sa maîtresse !
Un peu troublée par ce joli corps féminin entraperçu, et fatiguée aussi par sa journée de travail, Ambre installa dans sa cour un grand baquet d'eau fraîche et n'eut pas la patience d'attendre longtemps qu'elle réchauffe au soleil pour se mettre nue et y plonger toute entière.
Une lourde chaine entre les jambes
Ses ablutions furent vite expédiées et elle s'allongea bientôt avec délice sur sa confortable fourrure de massage devant l'âtre où crépitait un feu vif, avide d'un sommeil réparateur et pressée aussi de retrouver en songe les bras puissants de son forgeron préféré.
Mais à l'instant même où il se décidait enfin à l'entreprendre en la prenant aux hanches pour une pénétration qui s'annonçait bien vigoureuse, il lui sembla vaguement qu'on toquait à la porte. Un moment, elle crut avoir mal entendu, mais le heurtoir reprit du service et elle se leva en maugréant.
Passant une pelisse de renard sur ses épaules nues, elle entrouvrit prudemment la porte. Là, se tenait un homme, manifestement confus de la réveiller à cette heure tardive. Vêtu d'une longue cape de laine et portant bâton de marche, il dissimulait sous un chapeau de feutre un visage marqué par la fatigue.
Totalement immobile mais nullement menaçant, il semblait attendre qu'elle décide pour lui. Accepterait-elle de l'héberger pour la nuit ou bien le repousserait elle dans la solitude du soir ! En fait, il s'en remettait totalement à son esprit de décision et aussi à sa bonne étoile.
Elle sourit intérieurement à cette vue et se dit que décidément ses amies les étoiles avaient bon goût et lui envoyaient justement l'aide qu'elle espérait.
Sans mot dire, elle s'effaça pour le laisser entrer et le fit asseoir. Remarquant au passage de discrets cliquetis métalliques, elle ne fit aucune remarque et lui proposa un morceau de fromage, un quignon de pain et un gobelet de vin rouge.
Le regardant attentivement pendant qu'il mastiquait avec lenteur ce dîner bienvenu, elle remarqua qu'il gardait sa grande cape ostensiblement fermée, malgré la chaleur régnant dans la pièce. Instinctivement, son tempérament de maîtresse femme lui commanda d'en savoir plus.
S'approchant de lui, elle écarta doucement les pans de laine et découvrit un homme arborant une tenue paysanne, mais partiellement nu, une lourde chaîne pendant entre ses jambes. A ses poignets, des marques profondes témoignaient clairement d'une mise aux fers sévère et prolongée.
Poursuivant avec calme ses investigations, Ambre s'agenouilla devant son visiteur du soir et examina avec attention la chaîne qui lui battait les chevilles. Le dernier maillon était difforme, tordu, manifestement cassé par des efforts musculaires frénétiques et répétés. L'autre extrémité avait été forgée de façon à venir enserrer les testicules du prisonnier.
Elle frissonna en imaginant le terrible coup de marteau qui avait aplati la pièce métallique pour la maintenir définitivement en place, sans toutefois causer le moindre dommage aux parties génitales du prisonnier. Manifestement il y avait là un vrai savoir faire de la part d'un bourreau très habile !
En ces temps reculés, les châtiments pratiqués par les celtes étaient laissés à la discrétion des offensés et pouvaient s'avérer d'une rare cruauté, à l'égal des terribles pratiques chinoises. En outre, le lien entre faute et châtiment était souvent direct et l'on était souvent puni par où on avait pêché.
Quelques siècles plus tard, la promulgation de la première version de la loi salique (IVe ap JC) imposera une modification de ces pratiques en portant dans la sphère publique la prononciation des peines par un représentant du roi. Et cela sur la base d'un inventaire précis de tous les dommages pouvant être causé (meurtre, mutilation, vol…). Exit donc les fantaisies terrifiantes de certains notables locaux et toutes ces règles particulières établies par chaque conseil d'anciens.
Mais pour l'heure, c'est encore Elcmar, seigneur de Rohan et époux de la sublime Dana, qui prononce chaque jeudi (jour de la semaine destiné à traiter les affaires juridiques chez les celtes) les sentences à venir.
Obscure et sombre couleur prune
Petit et malingre, cet homme méchant au visage ingrat et à la voix de fausset s'est rapidement fait connaître dans toute la contrée pour la férocité implacable de ses jugements.
Avec lui, le bourreau ne chôme pas, faisant même preuve d'une grande inventivité dans les supplices pratiqués, suivant en cela, disent les mauvaises langues, les conseils avisés et un tantinet sadiques de la belle Dana.
Et Ambre de reconnaître la signature de celle-ci dans cette façon récente et tout à fait particulière d'enchaîner les condamnés de sexe masculin. Elle sait aussi les attirances anales de la redoutable Dame et n'a guère de doute sur ce qu'a pu subir son visiteur du soir, côté pile.
Prévenante, c'est après avoir plongé la main dans le petit pot d'onguent opiacé disposé près de la cheminée, qu'elle va tenter d'apaiser le feu qui lui dévore l'anus, malmené très récemment en prévision probable d'une exécution par empalement.
Ignorant la composition exacte de la médecine qu'elle se procure en forêt chez une vieille rebouteuse, elle l'applique cependant avec conviction et douceur, en connaissant l'efficacité rapide, et aussi certains de ses effets secondaires tout à fait intéressants quand on aime les plaisirs de la chair.
C'est bien connu, l'intimité d'une femme, c'est l'origine du monde. Celle d'un homme, c'est au contraire une porte fermée, tendre et délicate, mais d'une obscure et sombre couleur prune, à laquelle la plupart des civilisations n'ont accordé qu'un rôle strictement fonctionnel.
Ambre sait pourtant qu'il en est tout autrement, et qu'avec un sésame approprié on peut s'y glisser toute entière, ou presque. Elle aime sentir cette chair palpitante, qui s'échauffe encore davantage lorsqu'elle saisit brusquement l'un ou l'autre des tétons disponibles du mâle qu'elle soumet.
Lorsqu'elle mène ainsi bataille, arrachant victoires sur victoires au point d'y mettre la main entière, elle sent aussi monter du côté de son ventre à elle de fortes envies de visite. Elle résiste tant qu'elle peut, poursuivant parfois son avantage jusqu'à doter son entrejambe d'un gigantesque fac similé.
L'esthétique de l'ustensile lui déplaît souverainement mais la sensation quand elle pénètre l'homme n'est pas du tout déplaisante. Le retournement de situation est complet et c'est avec grand plaisir qu'elle laboure avec vigueur le sillon masculin, attentive aux gémissements de contentement qui lui parviennent bientôt aux oreilles.
Toute à ses pensées frivoles, elle frissonne soudain et réalise que le feu dans la cheminée a bien baissé.
Allongeant le bras vers le haut du bahut, elle en ramène un collier de cuir, des bracelets munis d'un gros anneau ainsi qu'une laisse de corde tressée.
- « je ne veux rien savoir de ton passé » dit elle « ni d'où tu viens ni pourquoi tu portes cette chaine ».
- « je te propose de demeurer ici aussi longtemps que tu voudras, tu y seras à l'abri de ceux qui te poursuivent. Mais tu seras aussi mon esclave. Tu garderas tout au long du jour et de la nuit ce collier et ces bracelets. Et dorénavant c'est moi qui déciderait ce qui est bon pour toi, dans quelque domaine que ce soit.» ajouta t'elle en secouant légèrement la chaine.
Hésitant un court instant, il tendit finalement le cou, puis les chevilles et les poignets, auxquels elle fixa solidement le cuir. A l'anneau du collier, elle accrocha la laisse, puis décida que c'était l'heure de dormir et le guida jusqu'à l'étage.
FIN
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