Bonjour, je recherche des passionnés de bondage sur l Aquitaine, qui ont de l expérience ou pas qui raconte leurs histoires leur début dans ce monde merveilleux des cordes
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Bonjour,
Nouveau sur le site, je suis un homme soumis, la cinquantaine, avec quelques expériences dans le bdsm.
Ayant une attirance prononcée pour les personnes dominantes et supérieures, je viens sur le site pour en découvrir un peu plus sur cet univers qui m'attire chaque jour un peu plus.
Si vous désirez m'accompagner dans cette quête, en particulier ai sujet des codes, la façon d'être, les pratiques (j'en découvre plus chaque jour) et pourquoi pas m'éduquer, j'en serais ravi.
D'un naturel simple et ouvert, j'aime échanger, discuter sur le bdsm mais également sur d'autres sujets.
Bien à vous. Respectueusement.
Disclaimer:
Récemment invité à partager avec vous les méandres retorses de ma psyché deviante (et quelque peu malade j’en conviens), j’ose aujourd’hui une première réflexion publique. A l’évidence celle-ci n’engage que ma propre appréciation (savamment biaisée) de l’acte d’Amour. Et, à ce titre, celle-ci n’a donc aucunement vocation à moraliser (je hais par-dessus tout le prosélytisme béat des prophètes du passé). Aussi j’espère que cette réflexion aura pour unique nourriture vos commentaires avisés, si toutefois vous me faites l’honneur d’en laisser un.
Hétérosexuel par essence, ma prose fait plus souvent état d’Homme et de Femme et je m’en excuse. J’invite donc tout ceux qui pourraient s’en ressentir exclus, Messieurs, Mesdames, I.e.lles mais aussi tous ceux qui refusent la categorisation genrée, à transposer celle-ci avec l’être qui vous anime. L’Amour ne connaît heureusement pas les frontières du genre.
Qui suis-je donc? Moi qui ne suis pas coutumier d’en faire état. En toute honnêteté, j’aurais de bonne grâce fait l’impasse sur cet exercice si je n’y avait pas été préalablement invité lors de mon arrivée parmi vous, mais le défi m’excite assez pour que j’accepte tout de même de m’y plier.
Je suis donc un être logique, mais à la fibre artistique. Extrêmement logique mais aussi extrêmement chaotique. Mes moyens d’expression principaux sont donc le verbe, le son et le sexe.
Sapiophile amateur, je pratique peu le premier, mais apprécie particulièrement le sens du mot juste (idoine), le bel Esprit et l’humour. Noir. Cela va sans dire …
Le second est mon violon d’Ingres, depuis toujours, comme une évidence. Pas besoin d’épiloguer.
Le troisième enfin, s’est révélé à moi à l’adolescence lorsque ma première fois m’a demandé de la gifler (puis plus fort encore) pendant l’acte. J’en ai gardé un certain penchant pour la punition. Marqué depuis, mon identité sexuelle s’est peu à peu construite à travers ce nouveau prisme piquant et délicieux. Je suis donc « Capable du meilleur comme du pire, mais pour le pire je suis le meilleur » (F.F.F.). De cette rapide introspection m’est donc venue cette réflexion nouvelle autour de l’Amour et de l’épanouissement des sentiments dans une violence assumée.
Et c’est tout aussi naturellement (et sans grande réflexion j’en conviens) qu’il m’est apparu que le Sexe devait absolument être approché et vécu comme une forme d’Art. Comme une pulsion sacrée. Un épanouissement absolu …
A l’instar des chefs-d’œuvres des arts usuels; dont l’étincelle originelle aura été tour à tour ressentie, réfléchie, travaillée, répétée, tentée, rejetée puis reinventee mille fois dans le secret par son créateur; le Sexe ne pourrait-il pas, lui aussi, prétendre à toute cette tourmente émotionnelle, cette recherche et cette expression brute du Soi inhérente à chaque création?
Pour ma part, j’aime qu’un tableau intime ait été prévu dans ses moindres aspects. J’aime le travail du détail et la maîtrise de chaque émotion. Je n’aime pas ce sexe rapide, bâclé, à peu près, et hygiénique qui soulage les corps sans jamais libérer les esprits.
C’ert pourquoi me fétiches sont aussi prononcés quant aux apparats, au déroulé, à l’atmosphère qu’a l’acte même. Tous, sombres et assumés. Et j’aime également en maîtriser la temporalité. La surprise. Être celui qui décide du moment exact ou l’évasion hors du temps va se produire.
Une pensée en menant à une autre, j’en suis venu aux acteurs et à leurs rôles respectifs. Quelle part laisser aux sentiments quand l’acte, même assumé de part et d’autre, reste violent dans sa nature et dans sa forme? Quelle place laisser aux sentiments, à la tendresse quand le sexe revêt ses formes les plus extrêmes?
En tant que Dom, c’est pour moi le rôle et la lourde responsabilité du Maitre que de savoir guider sa partenaire dans l’exploration de ses limites. Et, même si les codes peuvent sembler abjects lorsqu’il nous sont étrangers, il ne faut jamais céder à la médiocrité, au vulgaire et à la facilité de de l’a peu près.
Une étreinte, même sauvage, est une œuvre artistique, éphémère et souvent égoïstement réservée au cadre de l’intimité. C’est l’expression des pulsions les plus libératrices et intenses que d’assumer sa place sur scène.
Le sexe est Amour, qu’elle qu’en soit sa forme. Il faut savoir lire finement entre lignes pour apprécier la tendresse de certaines relations bestiales.
Si l’on prend pour exemple le duo classique DomSub. Le maître sur qui repose toute la responsabilité et la confiance du duo, qui dose savamment son propre égoïsme afin de permettre que sa soumise se libérer de ses propres limites en toute sécurité. La soumise, elle, généreuse qui s’offre, abandonne sa sécurité physique, son contrôle émotionnel et encaisse avec envie pour que son Maître puisse libérer tout son égoïsme sans tabous et sans limites. C’est donc un partage heureux et épanoui qui se crée. Basé sur la bienveillance, la confiance mutuelle et l’envie d’aller plus loin à deux …
Pour ma part, j’aime également le crépuscule de l’acte, quand il faut libérer sa Soumise de son emprise pour lui rendre sa condition de Femme. J’aime être reconnaissant de sa générosité, de tout ce qu’elle vient de m’offrir d’Elle et qui nous a libéré tous les deux. Plus l’acte aura été vil, plus je tacherai de la combler et redoubler d’attentions en retour.
On parle souvent de Sexe et peu dAmour lorsqu’on est un Dom. Mais toute relation consentie, si étrange et violente fut-elle, s’apparente à de l’Amour. Car ce dernier est un échange qui n’existe à mon sens qu’au travers des diverses preuves qu’on sait en faire ...
Merci d’avoir lu. Et merci à ceux qui auront laissé un commentaire (même péjoratif!). Votre avis m'intéresse ...
Bonjour,
Suite aux recommandatin d'une membre je publie ici.
J'aimerais écrire sur une réflexion qui à mon sens mérite d'être prise en compte.
Le BDSM, loin d’être une simple affaire de sexe, est avant tout une exploration psychologique, une dynamique qui va bien au-delà des fantasmes ou des gestes physiques. Pour comprendre pleinement le désir de soumission, il est crucial de prendre en compte le passé de chaque individu. Chaque soumission, chaque geste, chaque échange dans l’univers du BDSM trouve sa racine dans une histoire personnelle, un vécu émotionnel qui mérite d’être compris, respecté et pris en compte.
Pour moi, le BDSM ne se résume pas à un jeu de rôle ou à des pratiques physiques. C’est un espace intime où des parts profondes de soi-même se révèlent, souvent liées à des blessures du passé, des traumatismes ou des aspirations inconscientes. Une personne soumise ne cherche pas simplement à s’abandonner au plaisir physique, elle cherche aussi à vivre un acte de confiance, à se libérer d’un fardeau, à réécrire une histoire, peut-être même à guérir. Et pour cela, il est nécessaire de comprendre son passif, de saisir ce qui motive ce désir de soumission.
Je crois que beaucoup de ceux qui se lancent dans le BDSM sans avoir une réelle compréhension de l’autre et de ses besoins, risquent de réduire cette dynamique à un simple échange de pouvoir physique, de domination et de soumission comme si tout était purement mécanique. Mais ce n'est pas le cas.
Derrière chaque relation de pouvoir, il y a des émotions, des désirs et des besoins psychologiques qui sont parfois très anciens. La soumission n'est pas un signe de faiblesse ; elle peut être un acte puissant, une manière de se réapproprier son corps, son esprit et ses désirs dans un cadre de confiance et de respect.
Il est important de souligner que le BDSM exige une certaine maturité. Maturité dans la communication, dans la compréhension des limites, mais aussi dans la capacité à être conscient de l’autre, de ses expériences, de son vécu. Bien compris, il n’est pas un lieu de simple exploration sexuelle. C’est un lieu de rencontre entre deux âmes, un terrain où l’on partage des émotions et des vulnérabilités profondes. Cela nécessite une réflexion sur soi-même, une capacité à se remettre en question et à accepter que ce que l’on vit dans cet univers est aussi un reflet de ce que l’on porte en soi.
Exploiter le BDSM de manière saine et épanouissante demande donc de connaître et de respecter l’histoire de l’autre. Il ne s’agit pas seulement d’une quête de plaisir immédiat, mais d’un processus de réconciliation, de transformation psychologique et émotionnelle. Et cela, seule une certaine maturité, tant émotionnelle que psychologique, permet de le comprendre et de l’exploiter pleinement. Il faut savoir créer un espace de confiance, d’écoute et d’ouverture, où chaque geste a du sens et chaque limite est respectée.
N'en déplaise à ceux qui s'attribuent une expérience qu'ils n'ont pas, comprendre le BDSM, c’est comprendre que ce n’est pas juste une question de sexe.
C’est une affaire de psychologie, de respect, de partage et de connaissance de l’autre. C’est savoir que derrière chaque désir de soumission, il y a une histoire à entendre, un vécu à respecter, une dynamique psychologique à explorer. Et c’est seulement à travers cette compréhension que l’on peut véritablement en saisir la profondeur et l’importance. Je ne demande à personne de valider mes propos, cela fait des années que j'ai envie d'écrire à ce sujet.
Serait il utopique de penser que ceci pourrait aider les soumis et soumises à comprendre les travers des démarches malhonnêtes de leur prétendant(e)s
Au plaisir