Pour moi, le premier constat est de répertorier toutes les inventions qui ont étaient l'occasion de polémique voir de haine depuis des siècles
Antiquité & Moyen Âge
L'écriture (~3400 av. J.-C.) – Platon lui-même critiquait l’écriture, affirmant qu’elle affaiblirait la mémoire et la sagesse naturelle des hommes.
L’imprimerie (1450, Gutenberg) – Fortement combattue par l'Église et les élites, craignant la diffusion incontrôlée des idées et des hérésies.
La poudre à canon (~9e siècle en Chine, arrivée en Europe au 14e siècle) – Perçue comme une arme destructrice mettant fin aux valeurs chevaleresques.
Renaissance & Âge classique
L’héliocentrisme (Copernic 1543, Galilée condamné en 1633) – Une révolution intellectuelle considérée comme blasphématoire par l’Église catholique.
La machine à vapeur (17e-18e siècle, James Watt 1769) – Accusée de voler le travail des ouvriers et d’être une aberration contre la nature.
Les montres à gousset (~17e siècle) – Elles ont été vues comme une perversion du temps naturel et de la providence divine.
Révolution industrielle
Les métiers à tisser mécaniques (Luddisme, 1811-1817) – Les ouvriers, notamment les Luddites en Angleterre, les brisaient en raison de leur impact sur l’emploi.
Le train à vapeur (~1804, Stephenson 1825) – Jugé dangereux pour la santé (on craignait que la vitesse altère les organes) et accusé de perturber les modes de vie ruraux.
L’électricité (19e siècle, Edison/Tesla) – Crainte comme un danger mortel et accusée d’être une force démoniaque.
Fin 19e - Début 20e siècle
Le téléphone (1876, Bell) – Certains craignaient qu’il rende les gens fous ou brise la vie privée.
L’automobile (~1886, Karl Benz) – Perçue comme inutile et bruyante, certains l’appelaient "l’instrument du diable".
Le cinéma (~1895, Frères Lumière) – Suspecté de manipuler la perception et d’être immoral.
L’avion (1903, Wright) – Jugé comme un danger et une provocation à Dieu.
Les vaccins (~1796, Edward Jenner, contestation massive au 19e siècle) – Considérés comme une atteinte au corps humain et à la volonté divine.
La contraception hormonale (Pilule, 1960) – Accusée d’encourager la dépravation et combattue par l’Église.
20e siècle
La télévision (~1927, commercialisée dans les années 50) – Vue comme un abrutissement de masse, comparée à une machine à manipuler l’opinion.
Le nucléaire (1945, Hiroshima/Nagasaki, puis 1950s pour le civil) – Générateur de craintes existentielles, notamment après les accidents (Tchernobyl, Fukushima).
L’ordinateur (années 1940-50, grand public années 80-90) – Critiqué pour déshumaniser le travail et créer du chômage.
Le clonage (Dolly la brebis, 1996) – Assimilé à une atteinte à la nature et à une dérive eugénique.
Internet (années 1990, explosion 2000s) – Accusé de propager des fake news, d’altérer les relations humaines et de pervertir la jeunesse.
Les OGM (années 1990-2000) – Redoutés pour leurs impacts sur la santé et l’environnement.
Les réseaux sociaux (2000s, explosion avec Facebook 2004, Twitter 2006, Instagram 2010) – Blâmés pour la désinformation, la polarisation et l’addiction.
21e siècle
La voiture autonome (~2010s) – Suspectée de supprimer des emplois et de poser des dilemmes éthiques (accidents, responsabilité).
La blockchain et les cryptomonnaies (~2009, Bitcoin) – Accusées d’encourager le blanchiment d’argent et la criminalité.
Les deepfakes (~2018) – Perçus comme une menace pour la vérité et la démocratie.
L’Intelligence Artificielle (2020s) – Crainte pour le chômage, la surveillance massive, et le remplacement potentiel de l’homme.
Conclusion : Le progrès est inévitable
L’histoire montre que chaque avancée majeure a été accueillie par des polémiques et des peurs, parfois justifiées, parfois excessives. Ce qui fait la différence, ce n’est pas tant l’innovation elle-même, mais ce que l’humanité en fait.(sans IA !)
#Callipyge
Callipyge.
adjectif
(grec kallipugos, épithète d'Aphrodite, de kallos, beauté, et pugê, fesse)
Qui a de belles fesses.
« La Vénus callipyge. »
Cal-li-py-ge. Quatre syllabes pour décrire l’aujourd’hui de la femme que j’aime. Quatre syllabes qui ne suffisent pourtant pas pour parler de son corps. Son corps qu’elle tente d’arborer comme une arme, une arme qu’elle pense souvent trop lourde, qu’elle persiste à brandir avec vaillance.
Callipyge et fière, mais d’une fierté qui, comme ces statues antiques, s’effrite. Sa fierté aujourd’hui fragilisée par son propre regard sur elle-même, désormais coloré de doutes. Quand je la regarde et qu’elle se transforme en statue de honte et de gêne, j’ai des envies de violence pour déconstruire cette putain de fragilité et la forcer à prendre mon regard plein de désir sur son corps. Je me retiens de la traîner par les cheveux devant un miroir, où je lui imposerai de voir, et d’accepter comme mes mains et ma bouche vénèreraient son corps.
Son corps qui ne me fait plus bander comme avant, car la tendresse et le quotidien, la fatigue et les certitudes émoussent la fougue. Son corps qui me fait bander plus que jamais, car je le connais par cœur et je le redécouvre sans cesse, car c’est mon jouet favori et je sais comment le faire frémir. Ce corps qui m’offre de la facilité, sans être facile. Ce corps qui me fait brûler juste à l’idée qu’il m’appartient.
Une tête bien faite, mieux faite du moins que celle de ses 20 ans, avec plus de plomb, plus de poésie, plus de détachement, plus d’émerveillement, et aussi, plus de fantasmes et d’envies. Une bouche qui s’exprime, qui défend des idées, qui claque des insultes, une bouche pulpeuse qu’elle aime orner de rouge, pour rappeler que c’est une bouche faite pour l’amour. Aux autres, elle sera une bouche d’amour courtois. A moi, sa bouche est faite pour l’amour charnel. Ses lèvres que j’aime entrouvrir de force pour y voir ses perles blanches, et cette bouche bavarde que j’aime faire taire en y enfonçant ma bite brutalement. Ses lèvres qui savent serrer ma chair comme j’aime, tout en faisant courir sa langue le long de ma veine. Sa bouche occupée, elle lève alors ses yeux noirs implorants, ma Callipyge qui n’a plus rien d’une Vénus fière.
Des seins lourds, pleins, qui ont connu les gencives cruelles de petits êtres affamés. Ses seins dont le décolleté affole les regards masculins et bien souvent, l’envie féminine, qu’elle feint d’ignorer. Les jours où elle s’aventure sans soutien-gorge, ses tétons pointent et défient à la fois les lois de la physique et mon regard… Ses seins auxquels le temps a fait le cadeau de la pesanteur, ses seins qui lui rappellent que sa jeunesse n’est plus, mais qui ont pris la forme de tous mes désirs. Ce moelleux que j’aime malmener, pétrir, et qui me mène invariablement à l’un ou l’autre de ses tétons tels des bonbons qui appellent ma bouche. Quand j'orne sa poitrine de perles d’une autre blancheur, ses seins, ces mamelles d’Aphrodite, sont à moi.
Son ventre désormais zébré des marques de guerres de maternité, bien plus rond que ce qu’il n’a été, mais, quand j’y pose ma tête, toujours mon oreiller favori. Son ventre qui est son talon d’Achille, quand je le vois comme le résumé de notre vie, le polaroïd de nos aventures, le trophée de son combat contre elle-même. Son ventre sur lequel j’aime tracer le chemin qui va de son nombril à son pubis dodu que j’appelle mon « Olympe ». Ce mont Olympe qui abrite ma grotte de Prométhée.
J’aime y soulever les derniers pans de sa pudeur et dévoiler la chatte qui a vu la naissance d’une progéniture ingrate, et qui reste pourtant l’origine de mon univers de plaisirs. Sa chatte qui est insensible au temps et qui reste accueillante, affamée, assoiffée, et dans laquelle j’aime déverser mes offrandes d’animal satisfait.
Ses fesses… Son postérieur, son arrière-train, son cul… Elle a des fesses à claques, à morsures, des fesses à saisir, à empoigner, à griffer…. J’adore ce cul insolent qui me provoque à chacun de ses pas félins, comme pour demander une correction, et dont j’adore écarter les joues, à pleines mains, pour explorer mon terrain de jeu très personnel. Quand je détrône ma déesse et que je la soumets à quatre pattes, quand je la force à m’offrir son intimité et à aimer l’obscénité, j’aime empoigner ses « poignées d’amour », et y planter mes ongles.
Je contemple, avec un émerveillement sans cesse renouvelé, les ondes que chacun de mes coups de reins font vibrer sur son corps, les tremblements sur son ventre, les secousses sur ses seins, la déchirure dans son âme qui m’appartient alors, le temps de ce vol.
Ce soir, ma Callipyge ne sera pas une Vénus que je vais honorer. Ce soir, je vais profaner la callipygie de la Venus de ma vie, ma Venus du Temps.
=========================================
A toutes les filles de Prométhée, dont le temps dévore la confiance en soi.
Elles qui doivent se réapprendre à nu, oser se regarder sans concession, s’aimer, et accepter d’être aimées de nouveau à chaque étape de leurs vies.
Texte ©佩玲
Digital Artwork ©鐵厲
#Callipyge - Septembre 2024
👉 Version audio du texte.
12 personnes aiment ça.

Corto2b
Magnifique ode à votre Callipyge. Merci pour ce partage
J'aime
1
Il y a 15 heure(s)

Eva
Merci à vous . Sans oublier cette voix claire douce et sublime que vous avez . Belle journée à vous. 🪻✨
J'aime
Il y a 7 heure(s)