« Nous sommes lovés chez toi, dans l’intimité de ton salon, par un bel après-midi de printemps. Echappant un instant à au monde qui s’affaire autour de nous. Comme il nous est récemment apparu beaucoup trop convenu et routinier de nous terrer sans cesse dans la pénombre. Aussi, aujourd’hui, avons-nous entrepris de livrer cours pleinement à nos petites déviances préférées, sans fard, ni artifices; dans la clarté crue et assumée de la pleine journée.
Nous sommes donc en train de siroter une coupe de champagne paisiblement. Un plaisir qu’il serait devenu dommage de réserver aux seules entrevues nocturnes. Nous nous tenons à distance raisonnable, volontairement. Chacun a une extrémité de ton canapé, pour pouvoir mieux apprécier le spectacle de l’autre. Nous nous regardons avec gourmandise et sans aucune pudeur et nous délectons tous deux ce moment hors du commun.
Nous avons désormais l’oeil qui pétille et le sourire facile. Je vois ton regard félin s’appesantir peu à peu sur cette énorme bosse emprisonnée dans mon pantalon et y deviner l’erection qui me tiraille douloureusement depuis déjà un long moment.
Pour ma part je ne peux m’empecher de remarquer que tu portes un catsuit en voile ravissant dont, j’en suis sûr, une ouverture indécente me permet presque de sentir la moiteur de tes cuisses, ainsi que les odeurs mêlées de ta chatte et de ton cul brûlants; tous pourtant sagement drappés sous une jupe serrée, très classique et presque innocente. Je me réjouis de penser que, sous cette tenue, pourtant insoupçonnable, tu t’offres à dessein. Un haut sobre, un simple corsage blanc aux manches bouffantes, en apparence studieux lui aussi; mais qui laisse poindre par endroits le noir soyeux de ce bas intégral qui te gaine fermement le corps. Je te regarde, comme hypnotisé, savamment croiser et décroiser tes longues jambes dans le bruissement délicat de leur écrin.
Tu es d’une telle élégance! Une parfaite working girl raffinée, hautaine, vicieuse et irascible qu’il me tarde de dresser sèchement. Tu es telle un chef d’œuvre d’un art déviant qui fait ressortir le pire de la nature chez l’Homme. Je ressens des bouffées de chaleur à chaque fois que je pense aux multiples punitions qui t’attendent. Et j’admire avec un sourire carnassier au coin des lèvres ces petits détails résonnent en moi comme des appels au vice. Juchée sur tes talons interminables. De très beaux gants en latex noir, courts, parfaitement entretenus et luisants à souhait au bout de tes doigts fins. Un collier en cuir large âprement serré autour du cou. Une laisse massive dont la chaîne, trop lourde, pend entre très seins pour venir se blottir entre tes cuisses serrées; la bride sagement posée sur ton sexe, perte à être saisie. Un masque intégral noir et huileux, inconfortable et odorant qui t’emprisonne le visage fermement. Je n’ai cure d’apprécier chaque détail de ce splendide objet que tu es sous mon regard, et dont je vais bientôt m’emparer. Je sens monter en moi des pulsions sales et malsaines qui me font tourner la tête. Mon coeur bat fort et je ressens comme une vilaine fièvre tant les idées perverses se bousculent en moi.
Je me délecte de ce spectacle décadent que tu m’offres. De tes yeux brillants et impeccablement maquillés et félins. De tes lèvres pulpeuses qui me parlent et que je vois bouger, m’attirer, me rendre ivre de désir; alors que je ne les écoute déjà plus depuis un bon moment.
C’est ainsi, qu’après avoir enfin avalé cette interminable coupe de champagne, je pose mon verre lentement, me lève et me saisit de la laisse au ras de ton cou pour te sortir du canapé et te guider avec poigne vers ton boudoir. Faussement surprise mais véritablement ravie tu te dresses maladroitement, dans tout l’inconfort de ton corps de poupée en plastique, et te presse désormais pour m’emboîter le pas. Tes talons claquent sur le parquet et tu trottines derrière moi comme une belle petite jument qu’on emmène au manège par la bride ... »
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Lady Spencer 22/03/24 #10 Switcher Lady Spencer. En tant que dominatrice pour les soumis, vous préférez les sodomies avec des objets ou masculines ? J'aime les deux pratiques . Je pense que pour un homme soumis se faire sodomiser par un homme devant une dominatrice est la pratique le plus perverse. Désolé erreur de saisie.
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