Et ça commence le 1er octobre, rappe : chaque mot peut etre illusré par un texte, un dessin, ne peinture, une scupture, ... bref de l'art et de l'inspiration
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gitane sans filtre
bah oui toi tu es maso Azhara moi j'ai fini ...
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27/10/24
Azhara
Je viens d'avancer sans le vouloir. L'inspiration est venue, sans chercher... C'est très marrant d'ailleurs car j'aurais pu y penser.
Ahhhhhh je suis jalouse, j'ai failli demander un joker pour le rhinocéros moi !
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27/10/24
Ka-SandraKa
Ka-Sandra
Dommage, j'aurais aimé pouvoir le lire dans l'ordre... J'avais commencé mais je me suis vite arrêtée en route !
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27/10/24
Ka-SandraKa
Ka-Sandra
J'ai fini aussi
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27/10/24
Azhara
Ce sera dans l'ordre tout du long pour moi, sauf 1 mot placé sans me rendre compte qu'il était dans la liste !
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27/10/24
Edité
Ka-SandraKa
Ka-Sandra
Dans l'ordre, c'est géant cette info Azhara!
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28/10/24
gitane sans filtre
@Ka-Sandra je pars demain ... retour dimanche .. allez vous me laisser ce suspens insoutenable ? nous avons déjà publié nos petits textes
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28/10/24
Ka-SandraKa
Ka-Sandra
Un navigateur GPS pour s'y diriger, pour rechercher le bon sens, y trouver pourquoi pas au moins un point de repère n'est pas superflu. A défaut d'être du violon, ce que je peux lire sur le mur g et de plus en plus sur les forums, de ce site ressemble plus à du pipeau.
Tout n'y est qu'expositions futiles, commentaires puérils et adoubements hypocrites.
Pauvreté des débats, il y en a de moins en moins d'ailleurs, tout étant ramené à sa propre personne.
Le mois d'octobre est le mois pendant lequel on me lit le plus.
Je retourne dans ma réserve timide (qui n'est pas ma nature véritable) et prudente (par nature je le suis)
Je lis, je pense...
Mais ces braves gens n'aiment pas que l'on pense différemment d'eux.
Merci à Vous deux, Gitane et Azhara.
Ka-Sandra
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31/10/24
C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit, alors que je suivais à distance un rhinocéros géant dans une randonnée ne figurant sur aucun guide de voyage ni aucun journal.
Pris d'une fringale, je sortis un en-cas au goût exotique de mon sac à dos crasseux
(La déraison me guette t'elle ?)
Mangue ou papaye je crois
Une blagounette m'est revenue alors en mémoire
Vous savez comment on ramasse la papaye? Avec une foufourche...
Prise d'un fou rire pour cette blague qui ne fait rire plus que moi, je continuais ma route, à errer dans ce coin du monde encore inexploré et inconnu d'un quelconque navigateur.
Je finis par découvrir à travers mes jumelles dans le soleil déclinant (I'm a poor lonesone cowgirl!) au sommet d'une crête un épouvantail, sorte de point de repère dans un horizon de couleur rouille, jouant du violon près des restes d'un feu de camp sans doute d'une précédente expédition nomade.
Après plusieurs heures de marche, mes bottes finirent par me conduire jusqu'à lui.
Z'avez quèque chose à déclarer me demanda il alors que je lui présentai mon passeport
(Scène finale/Le départ en vrille)
J'ai alors compris que j'avais atteint la frontière de la démence ! (Capdevielle, sors de ce corps!!)
Quand t'es dans le désert......
Depuis trop longtemps nananère...
La caméra s'est alors mise en marche
Moteur a dit le metteur en scène de mes cauchemars.
Freddy, Hannibal, même les gentils Gremlins étaient de la partie
Où est Casper
Promis demain j'arrête de boire
La tête dans l'cul
L'cul dans l'brouillard
Silence, les agneaux tournent
Je suis le maillon faible...
Hasta la vista baby!
Zi
N
De
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la blagounette m'a fait rire ainsi que les références (et Capdevielle) merci pour ce texte génial
gitane sans filtre et @Ka-Sandra
Aujourd'hui il pleut en continu, entourloupe météorologique j'avais préparé mon sac à dos pour aller me balader.
Je savais bien qu'il ne fallait pas que je prévois. Je fonctionne à l'improvisation, à l'instinct, au moment présent. Dès que je prévois : tout fout le camp !
Contrainte et forcée à domicile, j'ai bivouaqué chez moi pour découvrir un drôle de monde, le monde des mots d'Inktober. J'ai alors chaussé mes bottes, pas pour affronter physiquement la pluie ni pour chasser ce temps pourri digne d'une intempérie exotique mais pour me mettre un auto-coup de pied au cul. (Décidément)
J'ai commencé à écrire à ces deux femmes qui jouent aux jumelles sadiques...
Je suis partie pour une randonnée des mots dans un univers sans frontières avec en seules limites quelques maux barrières à placer que je trouvais enfermants.
Les sœurs sadiques m'ont ri au nez en me délivrant rapidement un passeport pour une marche à papiers. Jamais des papiers ne m'avaient été délivrés si facilement !
Leurs rires et leurs taquineries ont définitivement chassés la pluie et sous leur soleil extatique, je suis devenue voyageuse de pensées, nomade d'un désert froid paralysé ou d'une planète enchantée. En cas d'urgence : briser la glace, attraper le stylo, la feuille et REVER !
J'ai traversé mon cerveau embrumé, enneigé par mon manque d'inspiration. A distance, les frangines pourraient-elles m'envoyer quelques bonnes suggestions ?
Fin de l'introduction !
A l'horizon de la fin du mois, j'erre dans mon appartement, avec en destination : mon déménagement.
Je deviens exploratrice de trésors du passé, decouvreuse d'un patrimoine personnel en travaux ! Quel chantier, quel périple !
Me voilà partie sans manuel d'utilisation sans guide de voyage pour un tourisme intra-muros dans mes souvenirs.
Personne ne m'avait prévenu mais déménager c'est beaucoup de remue-méninges et beaucoup de ménage aussi. C'est de là que vient l'expression " Ça déménage " ? " Ça ! des ménages. " ?
J'ai classé dans des petites boîtes les livres devenus crasseux de Maman, le journal l'Equipe édition spécial de Papa.
J'ai souri devant de vieilles photo. J'ai pleuré devant certaines de leurs lettres, en rangeant des aimants, les aimants de maman forcément, en emballant " leur " cathédrale. Je n'ai pas encore emballé leurs tableaux...
Force aimant je me suis rappelée les allers-retour à la déchetterie avec ma sœur Alice quand on vidait la maison familiale quand je suis allée conduire mes vieilleries à la déchetterie de mon village.
Je n'ai rien pu jeter d'eux, j'ai jeté que du à moi et mes origami. Je garde Chartres en tête tout du long, j'ai parfois eu l'impression de descendre une pente vertigineuse en plongeant la tête la première dans une impression de stagner, de trop ressasser le passé. Et puis je n'aime pas ranger moi, et j'aime bien tout garder !
Je suis repartie en cheminement, un peu chaque jour : qui ménage sa monture va loin. (Décidément ce ménage, quelqu'un aurait pu me prévenir.)
Arrivée en bas de ma pente, j'ai déchaussé mes bottes, j'avais les jambes lourdes et le cœur pas léger, je devais arriver à la crête de mon rocher que je venais de dévaler.
J'avais enfermé Elmer l'éléphant dans un carton, nouvelle émotion inexplorée : Elmer, lui aussi dans une boîte, mais... je le reverrai.
Il me fallait une force de Rhinocéros pour continuer à avancer et à grimper. Je choisissais l'animal en monture, mauvais choix, il était rouillé.
Honnête, mais peu avenant il m'avait prévenu : " J'ai la sagesse de la vieillesse, mais je n'ai plus ma vaillance d'antan. Je suis peu loquace et peu démonstratif, mais j'aime bien le cynisme, la froideur, ça rend mon entourage plus dur. Avec moi si tu arrives à survivre tu arriveras à tout. "
"OK, OK monsieur le Rhinocéros je ne sais pas lequel de nous deux est le plus une charge pour l'autre, mais je te propose un truc, je descends de ton dos, je rechausse mes bottes et on avance ensemble dans notre expédition avec le même chemin mais pas la même démarche." Je ne sais pas, un Rhinocéros il a des impératifs ?
Moi je devais m'atteler à mon classement administratif. Véritable épouvantail de mon champ d'investigation, je retombe sur des histoires de notaire, de succession, c'est carrément (ça ressemble à caméra si si si ^^) pas marrant. Même le Rhinocéros a flippé ! Il a pris la route à pas de géant tel un navigateur fuyant une tempête, je ne l'ai plus jamais revu, comme mes parents...
Mais pour toujours je garde en tête, comme une jolie ritournelle au violon, l'harmonie de son aide, son authenticité, ses premiers pas pour remonter la pente malgré ses propres incapacités.
Quand sur le chemin de la vie tu ne sembles plus avancer, rappelle-toi que certains ont de pires boulets aux pieds que toi. Conserve tes souvenirs et les valeurs de tes parents en point de repères pour ne plus jamais vivre en enfer.
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Force aimant j'ai ri de l'introduction, Fort s'aimant j'ai lu le reste avec une petite pointe d'émotions et des larmes de tes envolées poétiques à connaitre ce moment fatidique et non fatal de la boite de Pandore qu'on ouvre pour souvenir, soulager, s'alléger, .. un cheminement très personnel que tu nous offres là, textuellement intime et Elmer te le rappellera au fond, tout au fond des cartons, dans la boite de Pandore il y a .. l'espoir
Ohhhhh il est magnifique ton commentaire, je te remercie. Je l'ai écrit très sereinement ce texte, tout en étant consciente qu'il était chargé (pas autant que touuuuusssss mes cartons de bouquins mais pas loin !)
Merci à toi et Ka-Sandra de m'avoir incité à faire ce petit défi, je me suis amusée !
Pour @Azhara et @Ka-Sandra défi relevé ^^ (texte et gribouillages persos, impossible à mettre dans l'ordre donc je les mets en commentaires l'un après l'autre!)
Approche
Approche toi
Plus près à pas de géant dans tes bottes trempées prends ton temps, dans ton sac à dos mets en en-cas un pain d'espoir et des graines de vie
Approche
Me découvrir oublier la rouille du passé les blessures des rhinocéros qui m'ont laissé épouvantail nomade à errer sur des chemins crasseux
Approche
Choisis l'instinct comme guide de voyage la tendresse comme permis de conduire le cœur comme passeport le rire comme journal de bord
Approche
Je te regarde à distance mes jumelles sont mes yeux qui s'illuminent je filme caméra en sourire ton arrivée la crête que tu chemines en sourdine un violon qui fait qui fait vibrer nos cordes émotionnelles
Approche
Pour une randonnée joyeuse une marche où croiser des parenthèses exotiques des moments de félicité apaisés du temps calme inexploré et le soleil sur nos peaux caressées
Approche
Prenons la route des possibles là où navigateur l'amour est l'expédition sensorielle la plus belle
Approche
Approche toi
Dans le camp des rêveurs choisis le partage et la douceur comme horizon et le bonheur pour point de repère
Approche
Approche moi
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Merci marcbondeur d'être membre bienfaiteur de la communauté BDSM.FR et de participer à l'élaboration et l'organisation de la vidéothèque gratuite.
Pressée contre toi
Et mon envie pressante
Humide sur ta jambe
A genoux devant toi
Et mon sourire gêne
Baveux devant ta hampe
Dans l'urgence du moment
Profiter de l'instant
De nos échos vibrants
(fantasme dans une chambre d'hotel ...)
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... je 'ai écrit au présent, j'ai hésité avec le pressé composé ...
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30/10/23
Lasser mes yeux briller
Une expo qui donne des frissons
Le dernier Dupontel, un paquet de mouchoirs pour recueillir mes larmes, de la vie de l'amour, de l'humour, de la beauté .. un film contre la "non-assistance à humanité en danger" (Ce Dupontel c'est un poète un magicien des sensations, il me bouleverse et m'attendrit)
A peine sortie, encore tremblante et troublée, j'entends les sanglots d'un violon, je vois cette jeune fille faire danser ses cordes avec grâce et légèreté , les notes chuchotent frémissantes dans l'air
je suis onde et flots
Sentir, Ressentir
A l'angle vif de mes émotions
Vibrations
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Je l'ai écrit "à chaud" en rentrant à l'hotel encore pleinement émerveillée
Désolée de ne pas vous avoir vue l'émotion ou ma myopie
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28/10/23
Sous le rideau de pluie
Je regarde le ciel
Cherchant le sourire
D'anges heureux
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Parce que la poésie, le rêve et l'art ... loin du superficiel
https://m.facebook.com/LaGrandeLibrairie/videos/droit-dans-les-yeux-r%C3%A9condo/3615540425400483/?_se_imp=2MK3oUJvOAIl5xI8A
Soyez la première personne à aimer.
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Rugueux
Rugueux ce faux- semblant
ça accroche et fait mal
Je vois le vent venir,
Partir
M'envoler ailleurs
Pour ne pas m'écorcher aux fausses indifférences
J'ai aimé être là
Frotter ma peau de Soie
Au mur des soupirs
Rugueux l'air du temps
Les heures n'ont pas d'emprise
Je vis à contre temps
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oh j'aime ce genre de partage ... surtout n'hésitez pas bien au contraire
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22/10/23
Chaines
Quand tombe ma robe
Mes jambes se dérobent
Me mettre nue
Me mettre à nue
M’en remettre à tes sens
Et ta concupiscence
Chaque maillon de mes chaînes
Vibre, nous entraine
Ma liberté de t’offrir ma confiance
Ma décadence
Toucher, gouter, sentir, voir, écouter
Chaque anneau a un sens
Le lien du cœur
La maille de l’âme
Mes chaînes en résonnance
Alors quand je suis dévêtue
Quand je me mets à nue
Je m’en remets à toi, à tes sens
Je laisse glisser ma robe
Mes jambes se dérobent
Tiens-moi
Pas trop fort car personne ne l’est vraiment
Tiens-moi tout simplement
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moi aussi Ka Sandra ... parfois les mots viennent tout seuls comme une évidence
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21/10/23
bonjour. je m'intéresse uniquement à un soumis réel totalement convaincu de la supériorité de la gente féminine. pas de semi-dominant, ni de souminateur. pas de virtuel.
une première rencontre se fait dans un lieu public, la seconde chez moi. je ne déroge jamais à cette règle. .:.
Dodu
J'ai le cul fait pour être fessé
Un cul qui mouille quand il est pénétré
J'aime le cul, j'aime mon cul
Mon cul dodu
Plein, en chair, à pétrir et à jouir
A défoncer, à baiser
D'une douceur velours
Un cul à saillir
N'empêche
J'ai le cul dodu
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Des monts, des mots et des pentes
Je m'élève, j'me tourmente
Des descentes, des vertiges
Je tombe, je me fustige
Comme une sacrée brèche dans la roche,
Je craque, je me cisaille, j'm'amoche
Glissade inopinée, dégringolade amorcée, chute anticipée...
Tire-fesses inapproprié et coup de pied au cul recommandé.
Démons de ma vie, je survis.
NB : il faut que j'aille skier !
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Des monts à escalader, s'accrocher même quand c'est moche, s'agripper et tant pis si ça chute, ...
Et en haut regarde, tu respires
Heureuse de voir que tu te remets en selle et que tu nous partages tes mots
Démon
J'ai les crocs
Au velours ma peau
Au pourpoint de mon dos
A l'envie de gouttes d'eau
Me faire un scénario
De mes mains mon vibro
Me soulager presto
Ma voix en vibrato
Mes reins en rodéo
Mes doigts méli-mélo
Frénétique tango
Violence du tempo
Mon corps ruisseau
Mon Démon, Ma Libido
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Ange
Il est des soirs être-Ange
Où les nuages songent
Où les étoiles plongent
Dans le chant des mésanges
Où le soleil s'orange
L'océan qui démange
Les flots qui s'allongent
La Lune se losange
Le silence s'échange
Dans mon cœur arc-en-ciel
Savourer l'essence ciel
Sous les ailes des Anges
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Moi aussi, j'aime ce partage de mots qui ont des odeurs et senteurs différentes... j'en frétille presque quand je reçois un message précisant que quelqu'un a posté (oui j'ai parfois l'enthousiasme débordant ^^) merci à vous @JoSG
Poignard 🗡
Il jouait avec la lumière sur sa lame aiguisée pour m'aveugler
Il jouait de son couteau sur ma peau pour m'apeurer
Il jouait de son poignard sur mon cou pour m'égorger
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Hausse
J'ose
l'envie que tu exploses
Alors je me déchausse
Ma bouche exhausse
Une danse diarthrose
Et ta queue se hausse
En osmose
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Allez, on continue avec les mots-clés des prochains jours.
11 Octobre : PROMENADE
12 Octobre : EPICé
13 Octobre : HAUSSE
A vos claviers ! :-)
Soyez la première personne à aimer.
09 Octobre : Rebond ..... comme dans Rebondies
Texte personnel, ne pas diffuser sans mon autorisation
03.2018, Paille
Paille
Elle se réveille de la sieste, et se rappelle qu'elle est entravée.
Sur le coté, en chien de fusil, il a lié ses chevilles avec une corde fine.
Cette sensation est exquise, elle est offerte et elle le sait.
Comme elle se réveille et se tourne, ses deux jambes frottent l'une sur l'autre et réveillent son intimité.
Il rentre dans la chambre, son profil s'encadre dans la porte, avec cette jolie lumière en contre-jour.
Elle est toute chaude, reposée, paisible
Il s'installe sur le lit à côté d'elle, à hauteur de son visage, les jambes écartées, pour qu'elle puisse le caresser, sous les cuisses, la base du sexe qui enfle lentement, les bourses bien gonflées.
Elle promène le dos de sa main sur cette chair si tendre, et l'entend gémir, dans son sommeil à peine terminé.
Tout naturellement, elle embrasse sa peau, ses cuisses et son sexe, le prend dans sa bouche. Il est chaud, ferme sans être raide, souple sur sa langue. Elle le lèche, le mange, le caresse, le titille, il est juste à sa hauteur, sans efforts, au bon endroit, à sa taille. Les yeux fermés.
Lui est paisible, réveillé, son sexe admiré et célébré par cette jolie femme, nue, attachée. Il aime la savoir comme ça, savoir qu'elle aime ce moment et lui demande d'être liée. Il aime prendre la place dans sa bouche, toute la place, sentir cette chaude langue sur lui. Il emplit cette bouche, coulisse dedans, ressent la chaleur et l'humidité autour de lui, de son membre raidi.
C'est si bon …..
A regret, il quitte sa bouche, ce lieu si doux, humide et chaud.
Elle laisse son membre quitter sa bouche, et s'installe confortablement sur le ventre, ses chevilles toujours liées.
Elle a envie de lui, en elle, sur elle, de sentir leurs deux corps qui s'emboîtent, la chaleur de son ventre sur son dos.
Il est heureux de la voir entravée, ses jolies fesses rebondies qui n'attendent que lui.
Elle commence à se cambrer, sachant et rêvant ce qui va se passer, comment elle sentira son membre frôler ses fesses, comment de ses mains il écartera les deux collines pour s'introduire en elle. Lentement, très lentement.
Elle a envie de cette chaleur sur elle, ce membre lourd qui se pose sur ses fesses, les masse doucement, les ouvre, qui s'introduit lentement en elle, cette parfaite harmonie des corps.
Il veut sentir cette sensation d'être en elle, caverne élastique et chaude, humide et accueillante.
Entendre sa respiration qui s'accélère, ses fesses qui se soulèvent, pour mieux l'accueillir, profondément, jusqu'à être arc-bouté en elle. Loin. Tout au fond.
Il aime quand elle met un coussin sous ses hanches pour encore mieux lui montrer cette partie-là, si tentante, ronde, lisse, appétissante. Il veut être en elle, ne faire qu'un avec elle, son sexe qui l'emplit, la remplit, l'enivre et la contente, l'emmène comme sur une vague au rythme de leurs souffles.
Il veut le début, la fin, les vagues, l'emmener, se faire guider, et la posséder.
Elle aime savoir qu'elle lui présente ses rondeurs, qu'il les regarde ….... fasciné, que sa fente l'attire irrésistiblement, qu'il va la sentir, la respirer, la humer, s'en imprégner comme si c'était la première fois. Puis la lécher, la manger, la titiller, en gardant sa main nonchalamment posée sur ses genoux.
Elle aime sentir qu'elle est la source de ça, la destination aussi, et que leur plaisir à eux deux dépend de lui et d'elle, uniquement et totalement.
Elle attend et goûte ses chevilles immobiles, cette partie d'elle qui ne pourra bouger, comme pour concentrer son plaisir sur son intimité. Elle aime être l'outil, l'objet qui leur donnera du plaisir à tous les deux.
Alors, il la fouille avec ses doigts, la caresse, l'admire, puis s'insère en elle, la prend, la possède, l'emmène loin, en elle, dans son antre à elle, dans ses profondeurs.
Elle savoure cela, ses pieds crispés noués par la corde, inquiète de son plaisir qui est différent des autres fois.
Il continue à l'emmener loin, dans un mouvement sans début et sans fin, sur elle, chaud, lourd, et aimant. Mettant ses bras sous ses épaules, il va loin, tout au fond, et reste comme blotti en elle, la caressant de l'intérieur avec son sexe immensément doux.
Elle savoure tant cette sensation, être caressée, complétée, emplie, complète, être un avec lui, ne plus savoir qui est qui, où commence l'une et finit l'autre.
Elle a oublié ses liens, et le ressent, lui, en elle, puissant et si doux, si dense et si léger à la fois.
Elle pose ses mains sur ses mains, ils se nouent ensemble, en l'embrassant dans le cou, tendrement, dans ce grand mouvement à deux qui leur appartient.
Il savoure ce moment, cette chaleur, l'humidité élastique d'elle, de cette partie d'elle, ses fines jambes immobilisées sous lui, pour leur plaisir à tous les deux.
Il s'enfonce en elle comme on s'enfoncerait dans une jungle humide et sombre, entend son souffle qui se cale sur le sien, ils grimpent sur les vagues et redescendent dans les creux. Ensemble.
Son membre la demande, la réclame, la connaît et l'aime, la savoure et la respecte à la fois.
Jambes serrées, elle le réclame …... geignant fort comme une petite fille, elle est sa possession, pour leur plaisir à tous deux.
Il la veut, il la veut tant, voudrait l'emmener encore plus loin, la relance, la possède, la prend, encore et encore, et l'écoute, geindre, plus fort, gémir et réclamer.
Elle ne sait plus où elle est, a oublié ses jambes liées, sa chambre, n'est plus qu'un sexe, une sensation immense, qui remplit ses bras, ses jambes, ses poumons, sa bouche. Elle monte avec lui, et redescend avec lui.
Elle le veut, elle l'a, il est là, en elle, pour elle, avec elle, a oublié son plaisir d'avant, d'il y a longtemps. Elle écoute son propre souffle, s'en émerveille, s'en affole aussi.
Alors elle s'envole, oublie le temps pour n'être qu'une sensation, pur plaisir, ressenti, jouissance, douceur immense, elle est sur les vagues de plus en plus haut, de plus en plus fort, il la possède encore et encore et encore.
Alors elle demande « Maintenant »
Il attendait sa demande, espérait sa voix, et continuait à goûter ce plaisir immense en elle, leurs peaux collées par la sueur, leurs peaux avides d'être goûtées.
Sa petite voix l'emmène loin, encore plus haut, tout en haut, et à son tour il oublie le temps, le lieu, s'oublie en elle, souffles coupés et corps mêlés. Jouissance ultime, lui en elle, arc-bouté, elle avec lui, corps nus et rassasiés l'un par l'autre.
Ensemble. Loin.
Respirations à l'unisson, peaux nourries, corps qui s'apaisent lentement, la vie est loin. Si loin.
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et biens c'est rare chez toi les longs textes ... d'un érotisme rebond
Merci @Ka Sandra
gitane sans filtre : oui, bien vu, j'étais étonnée moi-même. J'aurai pu le diviser en deux parties, remarque.....