Il était une fois une demoiselle charmante.
De Berne à Waterloo,
De Liège à Bordeaux,
Elle était attendue, de leurs plaisirs, Agente.
Elle répand en Europe son Élixir doré.
Tous les hommes autour d'elle, veulent goûter l'Or potable,
Pétillant sur la langue, ils s'écrient "Formidable !"
Les papilles excitées, ils boivent à sa santé.
Qu'il soit des Blancs de blancs, ou qu'il tire sur Rosé,
Ce breuvage enivrant, savamment distillé,
Ce plaisir, à personne, elle ne l'a interdit.
De Bayonne à Ouessant,
De Marseille à Fécamp,
Viendra-t-elle à Paris ?
(re-publication du mur général)
Soyez la première personne à aimer.
Petite fable du soir : le renard et le lapin
Un renard et un lapin bons amis,
C'est déjà peu commode.
Un jour le renard, en rentrant chez lui se dit :
Si j'invitais lapin a dîner, je lui ferai un boeuf mode.
Il sortit les petits plats, et les mis dans les grands.
Et quand lapin fût là, il sortit le grand jeu :
Des grands vins pour manger, les plus fin spiritueux.
A tel point que lapin pour rentrer, ne pût lever son séant.
Renard lui dit alors, mon ami, tu as trop fêté :
Accroche-toi a ma queue que je te conduise à ton terrier.
Quelques jours plus tard, lapin pensa :
lui rendre la politesse, il est temps pour moi.
De plus grand vin, de plus fort spiritueux, par pur vanité.
A tel point que renard ne put jamais se lever.
Lapin lui dit alors, mon ami, tu as trop fêté :
Monte dans mon pickup, je vais te ramener.
Et puisqu'il faut une morale à la fable que je vous ai conté :
Si tu as pas une petite queue, il te faut une grosse bagnole.
(republication du mur général)
Soyez la première personne à aimer.
Elle est une tentation, une nymphe, une égérie.
Je ne connais ses yeux, je ne connais sa voix,
Et pourtant, et pourtant... elle me laisse pantois.
Je me ris de ces hommes la louant avec envie.
Je la vois, provocante, et, surtout, envoûtante.
Elle sait jouer de ces mâles, elle déclenche le rut,
Savourant le regard de ses hommes en lutte.
Je me plaîs à rêver, qu'elle pourrait se confier,
Qu'elle pourrait faire de moi, le gardien de ses jours.
D'elle, je ne revendique, ni le corps ni l'amour,
Mais qu'elle pose à mes pieds désirs et libertés.
Je la veux provocante, et surtout, envoûtante.
Je me ris de ces hommes dont aujourd'hui je suis :
Je me plaîs à rêver, qu'elle est mon égérie.
(re-publication du mur général)
Soyez la première personne à aimer.