De l'Art et du Cochon

L'allégorie de la caverne. Mon dernier texte est une réinterprétation de l'allégorie de la caverne (ou de la grotte) dans la République de Platon. La réflexion posé par Platon tourne autour de plusieurs axes. La difficulté, d'une part, à sortir de sa zone de confort pour aller vers l'inconnu, vers la lumière, un "mieux". D'autres part, il y pose aussi la question du rapport enseignant/apprenant, du rapport à l'autorité et à la soumission. J'aime inséré plusieurs niveaux de lecture, tant au niveau du texte dans son ensemble, qu'à l'intérieur des vers. N'hésitez à partager vos réflexions tant sur l'allégorie que sur ce que vous voyez entre les lignes... Au plaisir de vous lire. Pour mémoire, le texte republié du mur général : Vous êtes là, entravée, aux tréfonds de cette grotte, Très loin d'être platonique, une vie, des envies, Des besoins ingénus, quand la flamme chevrotte. L'ignorance bienheureuse, vous vous sentez béni. Mais voilà qu'aujourd'hui, à vous se présente, Comme un défi lancé, une offrande effrontée. Relevez-vous, courez, et affrontez la pente. Laissez-vous pénétrer, par cette aube, envoûtée. Je veux briser vos chaînes, et vous passer les miennes. De l'ombre à la lumière, éblouie, quelle beauté. Dans la lumière, l'ombre, qui vous fait avancer. Libérée des contraintes, libre d'être contrainte, Vous saurez savourer la douceur de l'étreinte, La douleur aveuglante, qui vous rend un peu chienne.

A vous, Belle de mes nuits, que je ne connais pas. Rêve-je nymphe ou chimère, pouvez-vous me le dire. Êtes-vous reine ou sirène, je ne peux vous maudire, Simplement espérer que vous viendrez à moi. Je ne promets l'Amour, mais plutôt la passion, Des moments partagés, sensuel ou bestial, Des instants révéré, sensuel et bestial. Quel que soit votre nom, Sarah, Louise ou Candice, Qu'importe votre nom, si j'admire vos vices, Qu'importe mon nom, si vous aimez les miens. Nous en trouverons d'autres, symbole de notre lien. Nous avancerons ensemble, dans une même direction. ça durera toujours, je ne le vous dirai, Mais plutôt construisons, notre propre roseraie. (Re-publication du mur général)

Des liens Soumis à la tension de son corps, Habité, elle m'a envoûté. Insolente dans son obédience, Brûlante, à moi je la veux liée. Allumeuse, je la veux plus encore. Radieuse jusqu'à l'insolence : Inévitablement, je suis dans ses rets. (Re-publication du mur général)

L'acrostiche du masochiste Badiner, tout en légèreté. Dévêtir une belle échevelée. S'amuser à la titiller. Manoeuvrer pour la... chatouiller. (Re-publié du mur général)

Salade de fruits J'aime les fruits en toute saisons : De jolies poires, ou de beaux melons, Une pêche, un abricot gorgé de son jus, Aucun de ces fruits, est pour moi défendus. J'aime les fruits en toute saisons, Pourvu qu'ils me soient servis avec un air fripon.

Deviendra-t-elle mon chat, Deviendra-t-elle mon chas ? Peut-être un café, ou un jus plus corsé, Une ballade dans la ville, pour les sens affoler, Quelques photos volées, et alors on saura. Pour planter le décor de la belle impudique, Une impasse isolée, une fontaine cachée : Un cadeau pour les hommes au regard lubrique. Dans la Ville Lumières, cette créature charnelle qui embrume la scène, par toute sa volupté : Devant mon appareil, elle sera la plus belle. Voudra-t-elle me plaire, la ferais-je ronronner... Lui ferais-je présent d'une lanière de cuir, ? Voudra-t-elle s'en parer, ou bien plutôt me fuir ? Laissons le temps au temps, venez plutôt trinquer !