Je lance un "nouveau*" sujet, nouveau car je ne l'ai pas trouvé sur e forum Je lance donc un petit échange sur l'humiliation verbale Mesdames Dominatrices, Messieurs Dominateurs : Pourquoi et comment insultez-vous votre soumis(e) ? Quelles insultes utilisez-vous ? - des exemples svp - Quelles insultes n'utilisez-vous pas mais qui vous brûles les lèvres ? - des exemples svp - Pourquoi cette retenue ? etc. Petites chiennes Soumises, petites lopettes de soumis ; (je le fais avec humour, même si j'ai bien conscience que je n'en ai pas le droit) Et vous ? Aimez-vous ça ou pas ? Pourquoi ? Quels mots vous transcendent ? Quels mots vous répugnent ? Pourquoi ? etc. Merci pour votre participation, et surtout ne tombez pas dans le trollisme primaire (je ne vise personne) :)
Dernière modification le 29/09/2023 17:26:29 par BDSM.
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Heartbeat
#1
Ces insultes, dans le cadre BDSM, ont pour moi la saveur des plus beaux poèmes...
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Bailons a dit...
... petite putsin.


Je ne connais pas ?
Et pourquoi l'insultez vous ?

Qui cela excite ? vous deux, vous, elle ?
Soyez la première personne à aimer.
c'est étrange j'en connais essentiellement vouéew aux femmes.
Désolé messieurs

traînée, chienne, salope, connasse, vide couille, pute, putain, cochonne, truie, garce,
souillon, pisseuse, mal baisée (hélas comme dirai Juliette), connasse, fille de pute, merdeuse, pouffiasse, bouffonne, chieuse, bâtarde, aspirateur à bites, branleuse, morue,
ordure, radasse, trou à bite,

et on y accole des petite ou des sale et des vieilles, délurée, lubrique, dévergondée, misérable, ...

... il faut continuer ces listes
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#
#4
Bonsoir à tous, Sujet qui m'intéresse. Je voudrais en profiter pour distinguer, en plus de l'insulte elle-même, la manière dont elle est prononcée. 1- La personne dominante peut insulter en jouant l'énervement. 2- Elle peut aussi le faire avec calme et délectation. En ce qui me concerne, la première façon de faire ne m'attire pas, car elle me donne un sentiment de perte de maîtrise de soi. Même si cette attitude est "jouée", j'ai l'impression qu'elle peut porter atteinte au statut dominant. La seconde, au contraire, me semble décupler sa force et son emprise. C'est une vision personnelle. Certains la partagent-ils ou ont-ils un ressenti différent ? Toutefois, l'humiliation verbale dépasse l'insulte. Celle-ci peut être excitante… mais ce n'est pas ce qui m'attire le plus. En ce qui me concerne, je suis beaucoup plus attiré par deux autres formes d'humiliation verbale: 1- Les formules qui me tourneraient en dérision de manière humoristique, 2- Le rire de la personne dominante, qui me semble être aussi une forme de domination verbale. Voilà, voilou… merci beaucoup et bonne soirée!
https://www.bdsm.fr/soumettre-un-homme/
Dernière modification le 13/07/2023 16:41:54 par BDSM.
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Empire
#5

je prends un malin plaisir à insulter et rabaisser mes clébards en public cela me fait vibrer
l'insulte que je préfère est "sous merde"

Cordialement Maîtresse Gwendoline


Bien évidement, je ne vous dénie absolument pas le droit de faire avec vos partenaires tout ce qui vous transportes mutuellement...
Mais je ne peut m’empêcher de penser que je suis à un million de lieu de ce que vous décrivez, ce qui montre combien le spectre des possibles est vaste en BDSM...

Je ne pourrais admettre d'être insulté en publique. Les insultes peuvent effectivement apporter un sel savoureux dans des instants précis... Mais délivrées à froid, en publique, cela me serait insupportable.
Tiens, je viens de découvrir une autre limites!: Jamais je ne pourrais tolérer que ma Maîtresse pense vraiment cela de moi. Perdre son estime et ma valeur a ces yeux romprait immédiatement la puissance de notre relation...

Mais je ne réagis que pour ce que vos propos ont sucité comme réflexion chez moi. Je n'affirme en aucun cas que vous pensez ce que vous dites quand vous insultés vos soumis en publique... Et même si cela était, d'une cela ne me regarde pas et de deux, tant mieux si cela vous va à vous comme à eux! Smile
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Douce
#6
Bonsoir.
J'aime également quand Mon Maitre (et seulement lui) m'insulte cela m'excite beaucoup. J'aime lui répéter que je suis sa chienne etc... Comme Lilirose j'ai plus de mal avec les insultes sur le physique.
Bien à vous
Douce soumise dévouée de Seigneur Yogsothoth
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ptitju
#7
Je suis un fana de l'humiliation et des insultes, cela me met parfois dans un état second, en particulier quand c'est fait en public.
A ma connaissance, je n'ai pas de mot qui me répugne, cela dépend surtout de la façon dont ma Domina le dit, cela peut parfois être affectif ou parfois très rabaissant.

Pourquoi j'adore ça? parce que cela m'excite énormément, que cela me met parfois dans un état second.
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MaxDrault
#9
Pour ma part... c'est étrange. Ayant toujours eu une grande considération de mes soumises, il m'est difficile d'éructer des insultes. Par écrit cela fonctionne, mais oralement cela n'est pas chez moi naturel, et... c'est souvent mes partenaires qui me demandent de le faire. Cela sonne toujours un peu faux au début, j'ai l'impression d'être atteint du syndrome Gilles de la Tourette ! ^^ Mais finalement, je parviens à y prendre quelque plaisir. En revanche, comme le soulignait @Goepin, le rire fait partie de mon attirail naturel de Dom, quoi de plus humiliant qu'un Dom qui se fend la poire quand la soumise se tortille sous l'effet d'un méchant retour de singletail ?
Dernière modification le 29/09/2023 17:26:57 par BDSM.
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Quatuor
#11
12059
Je suis soumise. J'apprécie beaucoup les insultes, elles affirment mon statut, elles sont le signe de mon asservissement. Elles sont nécessaire à mon éducation, à mon dressage. J'apprécie beaucoup mon statut de chienne et être traitée comme telle.
On ne peut s'exprimer plus simplement, avec plus de plus limpidité. Quelle belle déclaration !
Dernière modification le 11/09/2023 16:35:42 par BDSM.
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joliepulpeuse a dit...

la liste est déjà bien longue là non??loool


Pas assez à mon goût Smile
Soyez la première personne à aimer.
vavient
#16
Bonsoir à tous et toutes...

Personnellement, je suis un inconditionnel des mots crus et insultes, je ressens plus de plaisir à en entendre ou à en lire, plutôt qu'à penser à une action de soumission passée...
Actuellement, je me fais souvent appeler "sous merde", et même si je suis conscient que certains et certaines n'apprécieraient pas ces deux mots, je dois avouer que pour moi, c'est une jouissance intérieure intense et répétée.
Humbles salutations aux membres du forum.
soumis vavient.
Soyez la première personne à aimer.
calliope
#19
Et bien en ce qui me concerne je ne suis pas très fan des insultes mais cela peut m arriver lorsque je suis exciter salope chien ... Mais rarement plus
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#20
Les réflexions indispensables d Analogique, de Son ange et de Koi sur ce sujet sont impatiemment attendues !!!!!!
Pitié missieu si te plaiiiii
Soyez la première personne à aimer.
#21
Merci Son ange
J ai posté là à cause du terme humiliation surtout .
Tu t arrêtes là où c est vraiment intéressant. Je partage ton approche de l humiliation pour faire tomber masques et barrières mais voudrais tu en dire qqchose ?
Les rouages ?
Ou un témoignage des "humiliations" qui produisent cela pour toi ?
Y a t il seulement chute de freins ou s y mêle t il pour toi de l excitation ?

Je découvre . Ça surgit dans ma D/s.
Je constate en moi : honte. Et une forme d excitation parfois .
Une fellation à genou pour moi avait
cette connotation (pas intellectuellement mais en le vivant )..
Trop ko je serai plus précise une autre fois

En fait je voulais ta pensée sur l humiliation dans la D/s.
Je suis en panne de pensée sur cette question
Soyez la première personne à aimer.
#22
Mise à nu ?
Pourrais tu développer ?
Soyez la première personne à aimer.
#23
Qu y a t il derrière les masques ?
Soyez la première personne à aimer.
Thutale
#24
l'humiliation verbale

Mesdames Dominatrices, Messieurs Dominateurs :
Pourquoi et comment insultez-vous votre soumis(e) ?
Quelles insultes utilisez-vous ? - des exemples svp -
Quelles insultes n'utilisez-vous pas mais qui vous brûles les lèvres ? - des exemples svp -
Pourquoi cette retenue ?
etc.

Petites chiennes Soumises, petites lopettes de soumis ;
(je le fais avec humour, même si j'ai bien conscience que je n'en ai pas le droit)
Et vous ? Aimez-vous ça ou pas ?
Pourquoi ?
Quels mots vous transcendent ? Quels mots vous répugnent ?
Pourquoi ?
etc.
YKINMKBYKIOK

Les insultes ne me font pas vibrer, et peuvent facilement constituer un tue-l'amour.
Le mépris, le manque d'estime, tout comme Empire l'exprime plus haut, me sont insupportables.

Néanmoins, je ne me sens pas totalement à l'abri d'une relation qui se pervertirait à ce niveau-là : concrètement, ce serait en venir à accepter tout et n'importe quoi, du moins à retirer une jouissance de l'imaginer. Je ne souhaite pas prendre cette voie, définitivement hors SSC, mais je sens une faille en moi : une facilité d'érotisation de l'inacceptable.

Etrangement, et sans pleinement élucider pourquoi, j'ai souvent insulté mes fougueux amants (de "petite pute", notamment, généralement des mots féminins), mais il s'agit plutôt d'un compliment, en vérité, au sens de "sale petit sadique irrésistible et cruel, comment oses-tu te jouer ainsi de moi". J'exprime que je suis à la fois outrée et séduite, condamnant l'attitude (imbue, égoïste, calculée) et reconnaissant sa portée évidente (grr, je me fais avoir), admirative malgré que j'en aie. [Nb : comme habituellement chez moi, le fantasme vient se loger dans une zone de fort conflit intrapsychique.]

J'aime assez être dans le rôle de proie, face à un prédateur désirable : fascinée.


Je peux parfois accepter qu'on m'injurie (de manière très soft) si cela fait vibrer mon partenaire, et s'il sait le faire d'une manière qui, quoique cela ne me touche jamais, au moins ne me rebute pas. Car j'aime approcher ses obsessions, ce qui le met en transe, contempler cette "folie" l'envahir et dévoiler quelque chose de sous-jacent à la part consciente, lissée et contrôlée de la personnalité.


Contrairement à ce que tu as écrit au début de ton intervention, son ange, je crois qu'ici aussi, avec les insultes - pour ceux que ça transporte - , on se trouve dans le domaine du "fantasme", au sens de quelque chose qui n'est pas décidé, délibéré, ni élaboré, mais qui s'impose à soi et témoigne d'éléments peu intégrés, de nœuds dans le psychisme, si l'on peut dire, en particulier dans le rapport à soi et à l'autre, dans l'assimilation souvent conflictuelle et parfois impossible des interdits et des impératifs que porte une société, et qui couve profondément sous les masques.
Dernière modification le 13/01/2016 07:33:08 par Thutale.
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analogique
#25
Lupa a dit...

Les réflexions indispensables d Analogique, de Son ange et de Koi sur ce sujet sont impatiemment attendues !!!!!!
Pitié missieu si te plaiiiii


Hello,

Son ange et Thutale on déjà exprimé l'essentiel de ce que je pourrais dire de la chose...

Dans la vie quotidienne, j'ai tendance à penser que les insultes dégradent davantage la personne qui les prononce que la personne à qui elles sont adressées: elles ne traduisent que la bassesse du regard porté sur l'autre dans un moment de conflit où on est à court d'argument. Et il se trouve que —même dans une colère noire— j'ai une beaucoup trop haute opinion de moi-même pour m'abaisser à insulter quelqu'un. Etre réduit à insulter, c'est faire l'aveu d'une défaite.

Dans ma sexualité, c'est pareil. Il s'ensuit que je ne peux éventuellement prononcer des insultes que lorsque je suis soumis et acculé à cette dernière extrémité comme seule et dernière modalité d'expression possible, l'insulte étant absolument incompatible pour moi avec la dominance, en plus d'être un tue-l'amour.

De plus, avec ma partenaire, dans les moments de pratique, nous sommes dans un rapport qui magnifie l'autre, nous nous honorons mutuellement de nos mots d'amour; insultes et dégradation n'ont pas leur place dans notre lexique. Si des obscénités fusent, elles ne viennent jamais d'en haut, ce sont plutôt des cris de révolte ou d'indignation qui viennent d'en dessous lorsque ça fait (très ou trop) mal: ils n'ont alors pas valeur d'insulte, et sont parfois même teintés d'admiration pour le sadisme machiavélique qui les suscite, ce qui les retourne en compliments pour qui les reçoit, qui va ainsi se sentir encouragé à continuer...

Toutefois, et c'est là où je rejoins la contribution de Thutale, ma compagne et moi ne sommes pas insensibles —loin s'en faut— à l'exploration de nos zones troubles, et de la faille qui consiste à érotiser l'inacceptable. Dans ces moments de perte de contrôle de soi, où le corps et la volonté lâchent, il peut nous arriver de jouir du sentiment délicieux de honte exposée à l'autre, partagée avec l'autre... Mais le ressort et le chemin d'accès à ces zones ne passe pas pour nous par les insultes ou l'humiliation, bien au contraire; nous allons donc visiter ces états en empruntant d'autres détours, ou en retournant une situation potentiellement "dégradante" dans un contexte social normé pour la vivre comme une situation "magnifiante" dans le contexte de notre intimité.

Il y aurait sans doute plein d'autres choses à dire, mais il se trouve que j'ai plein d'autres choses à faire, c'est donc tout pour cette fois.
Bonne journée!
Dernière modification le 14/01/2016 12:42:54 par analogique.
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#26
merci Papkrika et Emoiselle Smile
j'ai effacé mon post car du fait que ce n'est pas de la pensée aboutie ça m'est apparu trop intime Smile
Soyez la première personne à aimer.
#27
Paprika vous m'offrez une clé : "je jouis du pouvoir sur elle qu'elle m'offre"

merci Smile
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vavient
#28
Bonsoir à tous et toutes...

Comme je l'ai dit plus haut, une Maîtresse que j'ai eu dans le passé me nommait "sous merde". J'adorais ce terme, mais je n'osais pas vraiment dire aux autres que c'était mon nom de soumis, et un jour où j'ai exprimé cela à ma Maîtresse, elle m'a dit :

"tu dois être fier de ton nom, sous merde...tu vas copier cent fois :

Je suis fier d'être une sous merde, soumis à ma Maîtresse".

J'ai passé deux heures quinze avec pinces aux tétons pour copier ces cent lignes. A travers cette anecdote, je souligne ce pouvoir fort aux mots que je ressens, mais aussi sa limite, car les gens autour peuvent être dérangés, choqués par ce langage. Je pense qu'on en revient à la diversité du bdsm, où ce qui plaît à l'un ne plaira pas à l'autre. je me sentais bien, souvent très excité à être nommé "sous merde", mais l'assumer autour était une autre histoire. Une punition longue et laborieuse m'a mis sur les bons rails.

Je suis peut être un peu hors sujet, je m'en excuse.
Humbles salutations de vavient.
Soyez la première personne à aimer.
MarquisDeJade
#29
Je discutais avec une jeune femme soumise dont l'objet est la douleur, à l'inverse, j'aime l'humiliation, humilier donc, y compris mettre dans une situation de honte jusqu'aux larmes.

C'est évidemment pour moi liée aux codes sociaux, aux envies, aux fantasmes autour du sexuel et de l'érotisme, si j'avais vécu dans une société très différente, peut-être n'aurais-je aucun désir d'humilier.

D'autres Dominants ou Dominatrices plutôt que la douleur, vont par exemple vers la castration, qui peut aller jusqu'à la maîtrise de la respiration de l'autre, d'autres encore vers l'adoration de telle ou telle chose, par exemple souvent des pieds.

Mais même ces diverses projections sont aussi liées à la morale, la fixation sur les pieds est une solution à l'interdit, certes la plupart du temps bien involontaire.

Le monde BDSM est il me semble un vaste univers, bien plus que la relation vanille, qui se repose sur une modèle idéal du couple.

J'aime non insulter, ce que je fais parfois, mais j'aime plus encore mettre dans des situations humiliantes, avec souvent des mots gentils, "Chérie, veux-tu servir de vide couille à ces messieurs..."
Dernière modification le 24/09/2016 09:48:09 par MarquisDeJade.
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Lilas
#30
A la vie comme dans le lit je n'aime pas trop les insultes. Souvent elles ne servent qu'à dénigrer non pas moi mais d'autres catégories de personnes. On se retrouve ainsi avec des termes putophobes, homophobes, racistes, sexiste et j'en passe. Je n'aime pas trop promouvoir ce genre de vocabulaire.

Je pense qu'il y a plein de manière de rabaisser quelqu'un ou de signifier le lien étrange/particulier qui peut unir les gens dans une relation D/s. Y'a plein d'éléments de vocabulaire pour le faire quand on est un tant soi peu créatif. Et l'insulte est surement la manière la plus grossière parmi toutes celles que l'on pourrait imaginer.

Dénigrons, rabaissons, humilions, sublimons oui avec joie ! Mais n'insultons pas messieurs dames par pitié, le monde est déja assez rempli de rancoeur et de jugement de valeur aliénant sans que nous venions y mettre notre grain de sel.
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#31
Les insultes sont si spontanées chez moi. L'expression d'une liberté et d'une reconnaissance d'une liberté partagée. Lorsque j'insulte une femme soumise, je lui reconnais le goût et la liberté de jouir de son corps, sans tabous. C'est essentiellement une forme de respect... paradoxalement. Bien entendu, je ne le fais qu'aux femmes qui aiment l'entendre.
En général, l'excitation montante, je finis par vouloir posséder totalement le corps de ma partenaire : 'je vais prendre toutes tes petits trous ma petite pute, les fourrer et te faire jouir comme une chienne. Je vais te faire jouir et jouir encore jusqu'à ce que tu en chiales' souvent aussi, j'ai des choses de possession du genre "t'es une bonne petite pute (encore ^^), ton corps est à moi, rien qu'à moi"...
Soyez la première personne à aimer.
Malganis
#32
9876
1- Les formules qui me tourneraient en dérision de manière humoristique, 2- Le rire de la personne dominante, qui me semble être aussi une forme de domination verbale et les insultes.
oui moi aussi, j'adore faire le miroir d'une lubricité et m'en délecter tout en souriant. j'aime aussi, amener ma créature à s'exprimer par elle même. Notamment après l'avoir longtemps chauffé et/ou fait jouir en série et que je la prends enfin. Je lui demande : - "qu'est ce que tu veux ?" - "ton foutre !" - "à quoi tu sers ?" - "à te vider les couilles !" - "comment ça s'appelle une femme qui veut vider les couilles d'un mec ?" - "une pute !" - "et toi qu'est ce que tu es dis moi ? - "je suis une pute!" En vérité, moi je n'ai rien dit, juste poser des questions ;) hihi.
Dernière modification le 19/06/2023 17:46:12 par BDSM.
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Lorsque j'étais petit ou adolescent mes géniteurs m'ont souvent rabaissé à propos de mon poids, notamment en me traitant plusieurs fois de "Gros Lard" ce qui évidemment ne me plaisait pas....
Lors de la courte expérience de soumission que j'ai vécue, ma maîtresse m'appelait "Mon gros cochon", "Ma truie" ou "mon jeune chien" et j'adorais ça....
Je pense donc qu'à un certain niveau, je reproduisais dans ma soumission la maltraitance que j'ai subie. Cependant, la différence entre les deux situations c'est que ceux qui m'ont donné la vie détestent les gros, donc c'était vraiment péjoratif de leur part, tandis que je sais que durant le temps de cette relation D/s, cette maîtresse m'aimait comme j'étais. Donc ces insultes n'étaient pas là pour me faire du mal mais pour me pousser à m'accepter tel que je suis. Quand elle m'appelais "mon gros cochon" petit à petit j'en suis venu à entendre: "oui tu es gros, accepte-le car ça fait partie de ce que tu es et tu à le droit d'être gros." Je ne sais pas si j'étais dans le vrai....
J'accepte d'être appelé "mon gros cochon" ou "ma truie" parce que d'une certaine manière ces insultes me correspondent, mais je l'accepte uniquement en privé et si je sais qu'au fond la personne m'aime tel que je suis.
A l'inverse des insultes comme "lope", "pouffiasse" ou autre je n'accepte pas car elles ne me correspondent pas du tout et me rebutent profondément.....
Dernière modification le 13/04/2018 17:21:30 par WheelchairFatSub.
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Pour ma part, attachée comme je le suis aux mots, je ferai la distinction entre les insultes, les mots qu’on emploie pour blesser, offenser, attenter à l’image que l’autre a de soi, des termes crus que le Maitre peut employer pour qualifier sa soumise (ou que celle-ci peut employer en s’adressant à lui).
Que mon Maitre me désigne comme « chienne, pute, objet sexuel ou salope (outre évidemment « esclave ») ne me gêne pas puisque c’est ce que j’ai voulu être pour lui. Par contre, je n’apprécierais pas d’être traitée de « sous merde » et il ne me considère pas comme telle, même si je suis d’abord pour lui un objet de plaisir.
De même, les mots « crus » ne me choquent pas lorsqu’il s’agit de nommer telle ou telle partie de mon corps ou du sien. J’assume que ma bouche, mes reins, mon sexe ne soient que des « trous », qu’il veuille me défoncer la chatte ou le cul, m’enculer comme une chienne. Et de mon côté je n'éprouve aucune pudeur (avec les respect et la vénération que je leur dois) à utiliser les mots « bite, queue, couilles » pour désigner ce qui fait de lui le Mâle ou encore « foutre ou jus » plutôt que sperme pour parler sa « liqueur sacrée ».
Dans le même esprit, le terme « humiliations » m’a toujours posé problème.
Une humiliation, c’est l’acte d’un autre qui vous blesse, vous atteint dans votre dignité.
Maxime ne m’a jamais « humiliée ». C’est moi, volontairement, qui aime me rabaisser pour lui, me prosterner devant lui pour adorer son sexe, boire tout ce qui en sort, embrasser ses pieds, lécher son corps, jouir de son odeur. Même si clairement ce comportement l’excite, stimule son orgueil de Mâle dominant, il ne me l’a jamais imposé. Et je prend plaisir à me comporter de la sorte, pour lui prouver que je suis bien sa pute soumise, son esclave.
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Bonjour FemmeFemelleEsclave;
Je suis pour ma part pas vraiment tatillon sur les mots avec lesquels je joue (tant avec sérieux que de manière parfois puérile) sans trop de scrupules; ce qui peut me rendre déroutant et/ou pas facile à suivre et ne facilite pas toujours la communication... je le confesse.
J'ai tendance à penser que le contexte et l'intention participent tout autant (au moins) du sens que le mot en lui même. Aussi un mot "déplacé" je le perçois plutôt comme un appel à recontextualiser, à réévaluer le sens du discours... prètant davantage attention à la dynamique globale.
C'est ainsi que les termes crus, voir orduriers ne me dérangent pas tant qu'ils n'ont pas pour but de blesser. Pour reprendre et détourner les propos de l'ami Forrest Gump; je dirai volontiers que "n'est vulgaire que la vulgarité"... c'est d'ailleurs là que le contexte et la compréhension mutuelle prennent toute leur ampleur.
Par contre en matière de sexe, percevant plutôt cela comme une forme de "célébration" de l'autre, du lien qui peut nous unir et de la pulsion de vie qui nous anime... j'aime avant tout ressentir la joie, la fierté et l'agressivité de ma partenaire. Aussi je n'emploie pas d'insultes... au mieux de la boutade et/ou de la provocation... mais le plus souvent, je parle très peu lors de l'acte, les échanges verbaux étants suceptibles de vite me distraire et de d'interférer avec ma perception spatiale et temporelle (heuresement il y a mille façon de faire taire quelqu'un ^^). J'ai un côté très "lunaire", je pars très vite dans l'abstrait...ce qui me paraît plutôt mal venu dans un contexte matérialiste... surtout quand la sécurité d'un ou des deux partenaires peut patir d'un manque de concentration. Puis je trouve aussi que la communication la plus forte est celle qui se passe de mots... mais avant d'en arriver là y'a du boulot; à moins de trouver quelqu'un avec qui la mayonnaise prend vite et de manière naturelle... ce qui demeure du domaine de l'exception.
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vavient
#36
Bonjour,
C'est très enrichissant de lire les différents avis exprimés par rapport aux insultes, mots crus, humiliations...Et je trouve positif que chaque membre soit respecté, qu'il aime ou pas, qu'il ait des attirances et des refus par rapport à tels ou tels mots. Merci pour ce bel esprit.
salutations respectueuses
vavient.
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Switcher
#37
@brigitte bernard
01/10/16
#36
Ca fait un bien énorme d'insulter quelqu'un! Ca soulage. Ca exite. C'est excellent pour la bonne humeur. Ca me donne une sensation de pouvoir.
J'utilise des mots comme salope ou pute ou pédé et je decris ce que je suis en train de faire. J'aime aussi faire un peu peur "je te promets tu vas souffrir, le gode est enorme il te cassera ton cul!"
J'aime bien cela comme soumis.
Soyez la première personne à aimer.
Julien
#38
Pas vraiment sur la même approche que vous Switcher. Vous dites "ça fait un bien énorme d'insulter quelqu'un". Je pense que considérer une personne qui se soumet sexuellement à vous comme "quelqu'un" est vraiment réducteur alors qu'au contraire une relation BDSM devrait renforcer le lien avec le partenaire... C'est certainement mon côté fleur bleue et n'y voyez aucun jugement de ma part 😁
Pour ma part, les "insultes" (je ne considère pas tel des lors qu'ils apporte un plus à la séance) m'excite aussi par moment . J'y ajoute toujours un petit possessif avant qui pour moi est déterminant (petit jeu de mot pourri😁) et un "petite" en signe d'affection (ma petite putain ?..) ... Et je trouve encore plus jouissif si c'est elle qui le dit...
Soyez la première personne à aimer.
Derek
#39
Moi je pense qu'on peut avoir des phrases qui font décoller la libido sans prononcer aucune insulte. D'autant plus qu'avec des phrases on peut associer des groupes de mots de fou : p
Je ne dénie pas la puissance d'une bonne insulte. Mais faut voir : si c'est systématique ou non, bien placé ou non etc.
J'aime beaucoup par exemple parler avec des mots crus, à froid avec un petit côté phrase assassine. Ca c'est pour les cérébrale. Le ton, l'insinuation et la confiance sont capitaux.
Pour les instinctives, il faut qu'il y ait de l'agir et moduler beaucoup la voix. Car le désir est piégé dans le corps et déchaîné par le traitement et les mots (maux ?) du dom.
On peut aussi combiner les deux. C'est même le mieux à faire. Cela dit pour moi, l'insulte doit matcher avec un contexte, soit d'une action précédente, soit quelque chose qui a été dit. Et ça rejoint plus généralement "punir" et commenter pour une raison admissible, à défaut d'une bonne raison. Ce sera toujours plus efficace sinon ça tourne vite à vide.
Ce n'est que ma vision, en réfléchissant 1 min dessus, j'ai sans doute oublié plein de trucs ^^
Dernière modification le 27/12/2021 17:07:33 par Derek.
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#
#40
J'aime pas trop les insultes. Sauf si elles sont accompagnées d'un terme affectueux "ma petite"...salope. bon c'est un exemple. "Sale pute"... ça passerait pas. 😀
Par contre j'ai un ami qui m'appelle régulièrement "oh mais quelle connasse"...je sais que chez lui c'est admiratif.
C'est plutôt des mots comme "vilaine" qui me touche. Celui qui fait un peu me sentir petite.
Maintenant si le lien est solide...si la complicité est bien établie et si le Monsieur connaît ma réticence...c'est différent. Ça peut être un moyen de me mettre à l'épreuve...et voir si j'ai passé le cap de l'acceptation.
En relisant le commentaire ci dessus je me reconnais dans les deux profils, cérébrale et intuitive. Les mots ont autant d'impact que le ton employé. Je suis très sensible sur ce dernier...une voix douce peut parfois mettre en alerte et donner des frissons. 😻
Dernière modification le 28/12/2021 10:22:40 par Amoureuse.
Soyez la première personne à aimer.
Delena
#41
Pour ma part je n'apprecie pas les insultes, je n'aime pas blesser psychologiquement quelqu'un et il faut très bien connaître la personne, son passif pour pouvoir dire certaines choses, être sûre que ce sera excitant pour lui et non bêtement rabaissant.
Je préfère largement les petits pics bien placés, déstabilisants, qui vont d'un coup le surprendre, voir lui faire perdre pied.
J'ai beaucoup de respect pour la personne qui se soumet, m'accorde sa confiance et se donne, je pense que l'insulter bêtement, voir méchamment me ferait l'effet inverse, ça me couperait tout. J'aime faire mal, je n'aime pas casser...Il y a, à mon sens bien d'autres façons verbales, plus cinglantes et moins vulgaires pour faire monter l'excitation.
Il en faut pour tous les goûts certains adorent ça et d'autres peuvent mal le vivre, c'est comme l'humiliation en public c'est une chose impossible pour moi, alors que certains en rêvent.
J'ai besoin dans une relation BDSM que les choses soient fortes et belles, les insultes dégradantes ne me conviennent pas et même si on me le demandait très très gentillement je n'y arriverai pas, ça sonnerait tellement faux.
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Neilerio
#42
Je lance un "nouveau*" sujet, nouveau car je ne l'ai pas trouvé sur e forum Je lance donc un petit échange sur l'humiliation verbale Mesdames Dominatrices, Messieurs Dominateurs : Pourquoi et comment insultez-vous votre soumis(e) ? Quelles insultes utilisez-vous ? - des exemples svp - Quelles insultes n'utilisez-vous pas mais qui vous brûles les lèvres ? - des exemples svp - Pourquoi cette retenue ? etc. Petites chiennes Soumises, petites lopettes de soumis ; (je le fais avec humour, même si j'ai bien conscience que je n'en ai pas le droit) Et vous ? Aimez-vous ça ou pas ? Pourquoi ? Quels mots vous transcendent ? Quels mots vous répugnent ? Pourquoi ? etc. Merci pour votre participation, et surtout ne tombez pas dans le trollisme primaire (je ne vise personne) :)
chienne, pute, sac à foutre, salope, pourquoi ? parce que c'est une forme poussé d'affection, parce que prononcer des mots avec force permet de faire tomber "la pression" ça viens des tripes comme le kiai ( cri poussé avant une attaque dans les arts martiaux japonais et en général ) 
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Je suis dominant cérébral. Ce qui me fait partir c'est de dresser une soumise avec la voix, l'émotionnel et le situationnel que génère entre autre les mots crus ou humiliants. Par ailleurs je  vais avec des soumises cérébrales, et c'est ce que celles que j'ai rencontré attendent.
J'évite les mots touchant au physique. Dans ce que je peux dire, "Ecartes les jambes salope", "les sacs à foutre comme toi ne méritent pas de préliminaires" "Je t'aime petite chienne lubrique" etc.
Le ton est aussi important que les mots car il contextualise le jeu d'humiliation en le limitant à la relation BDSM et renforçant le lien unique et si fort qu'est celui d'une relation BDSM.
A la fin c'est purement une logique SM, un besoin comblé par un besoin diamétralement opposé.
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