L'IA est là, c'est un outil donc comme le nucleus, le silex taillé, on peut fracasser le crâne du voisin ou préparer le frichti. On voit bien en ce moment les bisbilles entre E-U et Europe quand à l'encadrement légal des usages de l'IA générative et des algorithmes. Le pouvoir de suggestion s'accroit, s'adaptant toujours plus à notre individualité et gagnant en vitesse et en nombre de personnes exposées à ces suggestions.
N'étant pas nés avec le numérique, les boomers s'en passent plus facilement. Contrairement à ce que croient pas mal de boomers, bcp de gamins et de personnes plus jeunes : "digital native ", savent mieux et très tôt utiliser les écrans et les réseaux certes, mais sont pour la plupart ignorants de la conception des logiciels et du fonctionnement électronique des bécanes,; On ne le leur apprend pas . On ferait bien de prendre exemple sur l'Estonie qui initie très tôt à cela... mais vu l'esprit, les moyens et le temps de réaction français, ça ne risque pas. Encadrer le truc, ok, le comprendre de l'intérieur c'est mieux.
Dans le n° du Monde sur l'histoire des mythes, de la p 128 à 133, il est question des algorithmes qui influencent nos comportements. Extrait > " Nous sommes tentés de leur accorder des prérogatives habituellement réservées à nos semblables, tout en ne devant jamais oublier qu'elles sont incapbles d'en comprendre le sens [ cf l'expérience de "la chambre chinoise" de Searle > mal expliqué sur wkpdia. La machine n'a pas d'intentionnalité propre et son langage algorithmique est dépourvu de sémantique, de sens ]... l'être humain a largement montré au cours de l'histoire sa vulnérabilité vis-à-vis des croyances qui lui évitent de se confronter à des pb complexes. Nous nous complaisons facilement dans des mondes qui correspondent à l'image que nous nous faisons des choses, et peu nous importe souvent que nos convictions soient excentriques ou même carrément erronées." S Tisseron.
C'est l'IA générale, toujours en recherche mais qui est pour demain, qui risque de changer la donne; c'est elle qui effraie certains spécialistes de la question. Avec des capacités de résolution de pb complexes qui nous échappent, de boucles d'auto-learning toujours plus perfectionnées et capable à son tour de fabriquer d'autres machines. Et ce dans un monde connecté ! Ces IA générales peuvent-elles nous échapper comme dans 2001 de Kubrick ??? Qu'en sera-t-il des bugs ? du hacking ? sans même parler d'utilisation malveillante... C'est comme pour le nucléaire et le lance-pierre, les conséquences sont sans commune mesure. Là est le saut.
,Le Sombre 鐵厲 Je vous rejoins sur les améliorations actuelles apportées par l'IA et les montées en mayonnaise. Il y a des métiers qui disparaissent et la rentabilisation de la production amorcée au début du XIX e siècle suit son cours avec la diminution des acteurs de la chaîne de production ( industrie mais pas seulement, métiers de service surtout. En général, plus des chgts sociétaux sont rapides, plus le risque de réactions est fort. L'Histoire le montre. )
Les applications générées par IA d'aujourdhui sont des outils guidés numériquement mais elles empiètent de plus en plus et prennent en charge de plus en plus d'opérations mentales qui nous étaient dévolues. Le vocabulaire numérique utilisé lui-même est trompeur : "réseau neuronal artificiel " " intelligence".
Ni pessimiste, ni optimiste, je me questionne quant aux conséquences de cela.
Quant au bdsm, je passe les sexbots déjà évoqués mais il y aura aussi tous les objets connectés ( les sextoys connectés existent déjà ) et autres réseaux de plus en plus renseignés. Cela va modifier notre perception de l'autre. Et que diriez-vous d'une esclave sexbot ?
N'étant pas nés avec le numérique, les boomers s'en passent plus facilement. Contrairement à ce que croient pas mal de boomers, bcp de gamins et de personnes plus jeunes : "digital native ", savent mieux et très tôt utiliser les écrans et les réseaux certes, mais sont pour la plupart ignorants de la conception des logiciels et du fonctionnement électronique des bécanes,; On ne le leur apprend pas . On ferait bien de prendre exemple sur l'Estonie qui initie très tôt à cela... mais vu l'esprit, les moyens et le temps de réaction français, ça ne risque pas. Encadrer le truc, ok, le comprendre de l'intérieur c'est mieux.
Dans le n° du Monde sur l'histoire des mythes, de la p 128 à 133, il est question des algorithmes qui influencent nos comportements. Extrait > " Nous sommes tentés de leur accorder des prérogatives habituellement réservées à nos semblables, tout en ne devant jamais oublier qu'elles sont incapbles d'en comprendre le sens [ cf l'expérience de "la chambre chinoise" de Searle > mal expliqué sur wkpdia. La machine n'a pas d'intentionnalité propre et son langage algorithmique est dépourvu de sémantique, de sens ]... l'être humain a largement montré au cours de l'histoire sa vulnérabilité vis-à-vis des croyances qui lui évitent de se confronter à des pb complexes. Nous nous complaisons facilement dans des mondes qui correspondent à l'image que nous nous faisons des choses, et peu nous importe souvent que nos convictions soient excentriques ou même carrément erronées." S Tisseron.
C'est l'IA générale, toujours en recherche mais qui est pour demain, qui risque de changer la donne; c'est elle qui effraie certains spécialistes de la question. Avec des capacités de résolution de pb complexes qui nous échappent, de boucles d'auto-learning toujours plus perfectionnées et capable à son tour de fabriquer d'autres machines. Et ce dans un monde connecté ! Ces IA générales peuvent-elles nous échapper comme dans 2001 de Kubrick ??? Qu'en sera-t-il des bugs ? du hacking ? sans même parler d'utilisation malveillante... C'est comme pour le nucléaire et le lance-pierre, les conséquences sont sans commune mesure. Là est le saut.
,Le Sombre 鐵厲 Je vous rejoins sur les améliorations actuelles apportées par l'IA et les montées en mayonnaise. Il y a des métiers qui disparaissent et la rentabilisation de la production amorcée au début du XIX e siècle suit son cours avec la diminution des acteurs de la chaîne de production ( industrie mais pas seulement, métiers de service surtout. En général, plus des chgts sociétaux sont rapides, plus le risque de réactions est fort. L'Histoire le montre. )
Les applications générées par IA d'aujourdhui sont des outils guidés numériquement mais elles empiètent de plus en plus et prennent en charge de plus en plus d'opérations mentales qui nous étaient dévolues. Le vocabulaire numérique utilisé lui-même est trompeur : "réseau neuronal artificiel " " intelligence".
Ni pessimiste, ni optimiste, je me questionne quant aux conséquences de cela.
Quant au bdsm, je passe les sexbots déjà évoqués mais il y aura aussi tous les objets connectés ( les sextoys connectés existent déjà ) et autres réseaux de plus en plus renseignés. Cela va modifier notre perception de l'autre. Et que diriez-vous d'une esclave sexbot ?
Dernière modification le 12/03/2025 13:59:09 par Laquaisdesbrumes.
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