Hello Hello tout le monde. Pour commencer, je suis bavarde, donc, je remercie cellezeceux qui liront mon pavé pour arriver à ma question, mes questions.
Donc, je livre ici mon point de vue et mon ressenti, et clairement, je cherche le vôtre, vos avis, vos astuces, vos partages d'expérience.
S'il y a un aspect du BDSM que je n'avais pas envisagé, c'est "l'addiction". Chose à laquelle Monsieur @Le Sombre a remédié en m'ouvrant les oeillères.
Les pratiques BDSM quelles qu'elles soient, incitent continuellement à une forme de dépassement de soi. Sans rentrer dans les différents rouages de chacun, type expiation, ou recherche du contrôle, sens de la compétition ou pour équilibrer certaines choses de sa vie perso.... les sensations, émotions ressenties peuvent vite devenir, à mon sens, addictives.
Si on ajoute à cela, une certaine recherche de performance, que ce soit mentale (se satisfaire), émotionnelle (rendre l'Autre fier), ou même sociale (à travers une forme d'addiction à l'exhibition qui passe autant par les mots que par les photos, et par certaines postures), on peut tomber dans un cercle très, trop proche de l'addiction.
Je vais préciser pourquoi je parle de certaines postures dans ce tourbillon d'addictologie : on pourrait, je pense, les appeler aussi des syndromes. Syndrome du CHevalier Blanc, syndrome de la Petite Chose Fragile (cette posture est traître car elle évolue en syndrome de la "chrysalide"), syndrome de l'Incompris et le pire à mes yeux, le syndrome de la Victime.... Ca, c'est pour le fun, on est pas obligé d'impliquer cette histoire d'image de soi dans la question de l'addictologie, je trouve juste qu'on aime se coller des images pour garder sa place à tout prix dans une communauté (j'adore par exemple mon image de "frâichement dévanillée" et je voudrais la garder ad vitam aeternam, sauf que mon Monsieur a d'autres plans 😭 )
Seigneur mon bavardage et les disgressions..... j'en peux plus de moi-même...
Monsieur @Le Sombre m'a donné en exemple l'image suivante : moi Good Girl, je viens de commencer l'ascension d'une montagne dans la découverte, lui a déjà fait le tour de ladite montagne en long en large en travers. Donc, il peut me mener au sommet, il connaît le chemin, mais forcément, il n'aura plus le même regard que moi, sur le paysage (oui je sais, il va juste s'émerveiller de mon émerveillement 🤣), et surtout, il a repéré un paquet de crevasses et de virages qui pourraient être dangereux, pas forcément pour les autres, mais pour moi.
Les questions que je me pose, du coup,
" Et après? Jusqu'où?" Comment trouve-t-on cet équilibre, ce rythme, quand le BDSM est, encore plus que tout, un marathon, mais trop foncent dedans comme un sprint, sans passer d'abord par une certaine "conscientisation", un cheminement de réflexion pour être d'acoord avec soi-même..
Et que se passe-t-il si le chemin est plus long que ce qu'on pensait? Que se passe-t-il si on arrive au sommet trop vite? Et si on a gravit une collinette au lieu de la montagne qu'on imaginait?
Comment avez-vous vécu la différence de rythme avec votre partenaire? Avez-vous déjà été mal à l'aise face à l'appétit de votre partenaire? Bien sûr, une relation saine rend chaque partie attentive aux besoins de l'autre, mais comment avez vous géré soit la nécessité de ralentir, soit le besoin d'accélerer?
Pour cellezeceux qui participeront à ce fil : gardons en tête que avant tout, chacun son BDSM, personne ne détient la vérité absolue, la somme des partages d'expérience restera un ensemble non exhaustif, mais aidera sans aucun doute au moins une personne^^.
Merci.
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Ahhh j'adore la metaphore de la montagne, un des premiers textes qui m'a marqué :https://www.thebikets.fr/forum/viewtopic.php?t=2151Ca ne répond pas à tes questions mais j'y reviendrai ^^
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Ah bah oui, la métaphore de la montagne, mais qui donc il y a une petite année me l'a fait découvrir alors même que je prenais ce chemin tortueux ....? ah oui (sourir)
Et pour répondre, en partie seulement, au questionnement je cite juste Claude Olievenstein: "La toxicomanie, c'est la rencontre d'un produit, d'une personnalité et d'un moment socio-culturel".
Pour moi c'est exactement ma rencontre, la dépendance est forte, très forte, et je n'ai absolument aucune envie d'imaginer le sommet.
J'avance au rythme du guide, à lui les initiatives puisque je suis novice, je ne prends garde qu'aux à-pic.
Et pour répondre, en partie seulement, au questionnement je cite juste Claude Olievenstein: "La toxicomanie, c'est la rencontre d'un produit, d'une personnalité et d'un moment socio-culturel".
Pour moi c'est exactement ma rencontre, la dépendance est forte, très forte, et je n'ai absolument aucune envie d'imaginer le sommet.
J'avance au rythme du guide, à lui les initiatives puisque je suis novice, je ne prends garde qu'aux à-pic.
Dernière modification le 08/03/2025 15:56:03 par CathyO.
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Et chimiquement aussi...les endorphines libérées sont autant d'adorables que de vilaines petites choses... Dans le sport plus la séance est difficile plus la libération d'endorphines est importante plus tu t'y shootes. J'ai parfois eu l'impression en SM que mon shoot d'endorphines se faisait tardivement, sans identifier si c'était psychologique, simplement un ressenti, ou si c'était parce que mon physique c'était trop habitué et du coup il lui fallait un palier de plus. Je crois qu'il faut vraiment faire attention à ce genre de phénomène, je dis souvent que je suis droguée au masochisme, il y a bien une part addicitve dans mon rapport au bdsm, et pour autant parfois je fais quelques "sevrages" ou adaptations volontaires ou non. (Est-ce inconsciemment une forme de protection du coup, je ne sais pas...) Dans nos adaptations, nous nous sommes toujours refusé à l'escalade grimpante et à la "performance" (je le nomme ainsi moi.) [Et en même temps c'est tellement bon, ou valorisant plutôt, de péter une limite.] De ce fait, on peut très bien faire des "séances" softs (ou sans fouets, car avec le fouet il y'a forcément une part de moi qui veut plus, même quand je n'arrive pas à tenir...) pour justement ne pas être dans le " toujours plus ". Et ça généralement c'est lui qui le gère. Je n'ai pas bien répondu à toutes les questions je sais. Mais on n'a pas trop de décalages en fait dans nos pratiques nous et étant donné qu'il est plus expérimenté que moi en SM c'est lui qui gère le tempo et si je ne le suis pas ou si je le devance trop on en parle généralement directement avant/pendant la séance et parfois après. J'adore le sujet.
Dernière modification le 09/03/2025 11:04:08 par Azhara.
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Sujet hautement intéressant.Je me prépare : j'ai un munch sur l'impact ce soir! Je repasse plus tard.
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Sujet hautement intéressant. Je ne serais pas trop quoi répondre, je ne me suis jamais posée la question sous cet angle. A méditer et revenir quand j'aurais une réponse cohérente à donner. En attendant je vais suivre les retours
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Ah et dans le " toujours plus " il y'a aussi le don de soi... ne pas décevoir... faire tout pour Lui... qui entrent en compte et peuvent devenir totalement addictif... Pour nos pratiques SM en fait c'est lui l'arbitre en quelques sortes et personnellement je crois que tout Dominant qui se respecte devrait avoir en tête que malgré la parole libérée de la personne en posture de soumission, malgré toute la confiance et toute l'honnêteté qu'elle a avec la personne dite Dominante, la personne soumise aura certainement du mal à dire quand c'est trop. Par fierté, par peur de décevoir, ou parce qu'elle est déjà droguée aux endorphines... oui je sais je donne un rôle sécuritaire énorme aux personnes Dominantes mais ça me paraît logique en fait aussi. Désolée je fais mûrir ma réflexion au fur et à mesure. J'aurais dû rédiger mon premier message en prenant plus de temps. :) (ca me paraît assez essentiel cette notion d'aller plus loin sans s'écouter réellement du côté soumis)
Dernière modification le 08/03/2025 21:09:39 par Azhara.
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@Azhara, juste vite fait, oui je classe ça dans la recherche de performance "émotionnelle", ce serait un sujet à lui tout seul, presque...
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La soumission passe par l'acceptation du rythme du dominant.On ne sait jamais ce qui se cache derrière la Colline et s'il n'y a pas une autre pente à gravir.Des fois les choses sont désynchronisees mais j'admets, et la communication fait le reste
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Toute bonne émission à un instant pub, non?
https://www.bdsm.fr/blog/10609/Effets-du-BDSM-sur-le-Cerveau,-le-Système-Hormonal-et-les-Relations-Biopsychosociales/
Ceci est pour la partie biochimique de l'addiction.
Reste le coté psychologique... et là, je rejoins parfaitement Azhara, y compris dans le terme "exploît" ou "performance".
Sans compter le "calme après la tempête", l'aftercare, le coté recentrage et de plénitude...
Mais c'est aussi le travail du "Maître" de savoir réfréner sa soumise. Car certaines sont aussi dans un masochisme extrême, tant physique que morale et n'ont aucun amour propre.
Ce qui peut présenter un véritable danger si elles tombent sur un sadique sychopathe...
(et non, là, je ne terminerai pas par de la pub :D )
https://www.bdsm.fr/blog/10609/Effets-du-BDSM-sur-le-Cerveau,-le-Système-Hormonal-et-les-Relations-Biopsychosociales/
Ceci est pour la partie biochimique de l'addiction.
Reste le coté psychologique... et là, je rejoins parfaitement Azhara, y compris dans le terme "exploît" ou "performance".
Sans compter le "calme après la tempête", l'aftercare, le coté recentrage et de plénitude...
Mais c'est aussi le travail du "Maître" de savoir réfréner sa soumise. Car certaines sont aussi dans un masochisme extrême, tant physique que morale et n'ont aucun amour propre.
Ce qui peut présenter un véritable danger si elles tombent sur un sadique sychopathe...
(et non, là, je ne terminerai pas par de la pub :D )
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Bien, Alors je suis du genre coureur de fond. J'aime prendre mon temps, apprendre, apprivoiser, connaitre l'autre sur le bout des doigts. J'aime juste par la respiration, le regard, la facon de bouger, les rales, savoir ou en est la ma "S" sans qu'elle es tbesoin de verbaliser. Cela demande du temps. Je suis parfois qualifié de trop soft, trop mou, mais je prefere l'etre, et y aller progressivement que cherche de suite la limite. J'estime en tant que "D" que ma fonction est de guider et d'accompagner. J'aime pas le mot "eduquer" car il est tres sous amener dans un sens unique. Hors je crois profondement que le "D" se decouvre autant que la "S" se decouvre également. C'est un jeu, une relation, un vécu que se forme, se créer, se construit à deux. Je part donc du principe que c'est à moi de m'adapter à la "S" à ses envies, à ses besoins, à son plaisir et à son rythme, meme si dans les faits c'est moi qui decide et impose. Je garde toujours ces notions à l'esprit. Je laisse toujours une place préponderante à la discussion pour affiner, adapter, corriger, comprendre et essayer du mieux possible d'anticiper ce qu'il plaira. Cela dit je suis "instinctif" je ne me pose jamais la question d'acceler ou de freiner, c'est sur le moment à l'instinct. Je ne pousse jamais au dépassement de soi si c'est pas voulu en amont. Je ne suis pas non plus dans le culte de la performence. Ca marche pas, ca marche pas. On recommencera differemment, une autre fois, d'une autre facon si le desirs est encore là. Est ce que la sensation et le plaisir parfois malsain de pouvoir, d'asservissement, de contrainde, et obliger est grisante? Totalement. Est ce que j'en suis addicte? Non je peux m'en passer. C'est bien ce qui rend chaque "jeu" puissant, le fait que je n'en ai pas besoin. Finalement chaque shoot d'adrénaline est toujours puissant meme si les pratiques restent parfois soft. Voila, j'espere ne pas etre hors sujet complet
Dernière modification le 08/03/2025 21:33:36 par Gappap.
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@Silla
Merci pour le lien, j'ai apprécié la lecture de l'article, et j'aime la façon du mec d'utiliser la métaphore de la montagne, même si je trouve son raisonnement un poil, juste un poil généraliste. Mais j'ai hâte de lire ton partage d'expérience!
@CathyO,
Merci pour la citation, je la trouve très juste. Toutefois... dans quel contexte parles tu de la dépendance du coup? Sont-ce tes pratiques? Oui je vais te pousser un peu hein... Qu la relation elle-même nous donnent cette impression de dépendance, j'appelle ça l'emprise, et on va dire que c'est autre chose... Mais y a-t-il une ou des pratiques, qui te mettent dans un état réellement de dépendance? (et pardon, je me rends compte que je te tutoie alors, on va garder le tu hein^^)
Merci pour le lien, j'ai apprécié la lecture de l'article, et j'aime la façon du mec d'utiliser la métaphore de la montagne, même si je trouve son raisonnement un poil, juste un poil généraliste. Mais j'ai hâte de lire ton partage d'expérience!
@CathyO,
Merci pour la citation, je la trouve très juste. Toutefois... dans quel contexte parles tu de la dépendance du coup? Sont-ce tes pratiques? Oui je vais te pousser un peu hein... Qu la relation elle-même nous donnent cette impression de dépendance, j'appelle ça l'emprise, et on va dire que c'est autre chose... Mais y a-t-il une ou des pratiques, qui te mettent dans un état réellement de dépendance? (et pardon, je me rends compte que je te tutoie alors, on va garder le tu hein^^)
Soyez la première personne à aimer.
@ Azhara
Merci pour ton regard de sportive (Silla va avoir un éclairage de sportive aussi je pense) et merci pour les explications sur les endorphines, effectivement, j'y pensais pas.
C'est interressant quand tu dis qu'il y a des moments où le shoot d'endorphines arrivait plus tard, de plus en plus tard... Mais alors, comment tu gères ce temps en plus pendant ta "séance"?
Et une question pour toi, est ce que dans ton quotidien, tu peux avoir l'impression d'être "en manque"? Est qu'il t'arrives du coup, d'en avoir de trop? (comme cet exemple de la 2ème clope dont on a parlé).
Concernant la performance émotionnelle, c'est à dire la volonté de vouloir faire plaisir, ne pas décevoir, je te rejoins tellement. A mon sens, cette recherche de performance émotionnelle qui amène à la peur de se décevoir et surtout, décevoir l'autre... eh bien c'est la limite du "safe-word". Un personne soumise avec un safe-word ne l'utilisera pas quand elle veut faire plaisir à tout prix. Et au moment où elle prononce le safe-word, parce qu'elle n'a plus le choix, pour moi, clairement, il est trop tard.
Merci pour ton regard de sportive (Silla va avoir un éclairage de sportive aussi je pense) et merci pour les explications sur les endorphines, effectivement, j'y pensais pas.
C'est interressant quand tu dis qu'il y a des moments où le shoot d'endorphines arrivait plus tard, de plus en plus tard... Mais alors, comment tu gères ce temps en plus pendant ta "séance"?
Et une question pour toi, est ce que dans ton quotidien, tu peux avoir l'impression d'être "en manque"? Est qu'il t'arrives du coup, d'en avoir de trop? (comme cet exemple de la 2ème clope dont on a parlé).
Concernant la performance émotionnelle, c'est à dire la volonté de vouloir faire plaisir, ne pas décevoir, je te rejoins tellement. A mon sens, cette recherche de performance émotionnelle qui amène à la peur de se décevoir et surtout, décevoir l'autre... eh bien c'est la limite du "safe-word". Un personne soumise avec un safe-word ne l'utilisera pas quand elle veut faire plaisir à tout prix. Et au moment où elle prononce le safe-word, parce qu'elle n'a plus le choix, pour moi, clairement, il est trop tard.
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@Hestia
Merci pour votre commentaire, et je vais vous pousser dans les mêmes retranchements que Cathy, un peu plus haut.
Je trouve que dans votre article sur l'exhibitionnisme et votre dépendance à ce "kink", c'était très interressant de suivre justement l'apparition de cette dépendance à une pratique. Ici, j'ai envie de vous demander, sans vouloir vous froisser, Hestia, et surtout, surtout, ne répondez pas si je suis trop intrusive, j'insiste.
Vu votre récente séparation, comment géréz vous du coup cette addiction à l'exhibitionnisme, maintenant que vous n'avez plus la réserve que votre ex-Maître pouvait vous imposer? Encore une fois, pardon pour la question brutale et ma curiosité pour votre cheminement.
Merci pour votre commentaire, et je vais vous pousser dans les mêmes retranchements que Cathy, un peu plus haut.
Je trouve que dans votre article sur l'exhibitionnisme et votre dépendance à ce "kink", c'était très interressant de suivre justement l'apparition de cette dépendance à une pratique. Ici, j'ai envie de vous demander, sans vouloir vous froisser, Hestia, et surtout, surtout, ne répondez pas si je suis trop intrusive, j'insiste.
Vu votre récente séparation, comment géréz vous du coup cette addiction à l'exhibitionnisme, maintenant que vous n'avez plus la réserve que votre ex-Maître pouvait vous imposer? Encore une fois, pardon pour la question brutale et ma curiosité pour votre cheminement.
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@Marie
Je sais que vous reviendrez quand vous aurez -littéralement- fini de fouetter d'autres chats! Hâte de vous lire!
@Izelle
Alors, si vous vouliez bien développer ce que vous "admettez"?
Après, je suis d'accord avec vous.... quand on tombe sur quelqu'un qui nous connaît bien et qui adapte le rythme à notre capacité, ce ne peut que rendre le "chemin" plus agréable...
Je sais que vous reviendrez quand vous aurez -littéralement- fini de fouetter d'autres chats! Hâte de vous lire!
@Izelle
Alors, si vous vouliez bien développer ce que vous "admettez"?
Après, je suis d'accord avec vous.... quand on tombe sur quelqu'un qui nous connaît bien et qui adapte le rythme à notre capacité, ce ne peut que rendre le "chemin" plus agréable...
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@VraiEsclavagiste
Merci pour votre réponse et vos éclairages sur la partie physiologique.
J'ai également envie de vous challenger. Bien sûr, la personne dominante, ayant toutes les cartes en main, a le devoir de veiller à savoir "réfréner" la personne soumise. Toutefois, ça revient pour moi à dire que les dealers de drogue devraient être responsables envers les consommateurs (pardon par avance pour cette image dégueulasse).
Je pense que si nous, en tant que personnes soumises, sommes capables de conscientiser notre "don" à une personne, nous devons également être consciente de tous les risques liés. Et à mon sens, autant le pouvoir est asymétrique, autant les responsabilités ne doivent pas l'être. Sinon, je peux dire "c'est pas de ma faute si je saute d'une falaise quand mon dominant me le demande"
Merci pour votre réponse et vos éclairages sur la partie physiologique.
J'ai également envie de vous challenger. Bien sûr, la personne dominante, ayant toutes les cartes en main, a le devoir de veiller à savoir "réfréner" la personne soumise. Toutefois, ça revient pour moi à dire que les dealers de drogue devraient être responsables envers les consommateurs (pardon par avance pour cette image dégueulasse).
Je pense que si nous, en tant que personnes soumises, sommes capables de conscientiser notre "don" à une personne, nous devons également être consciente de tous les risques liés. Et à mon sens, autant le pouvoir est asymétrique, autant les responsabilités ne doivent pas l'être. Sinon, je peux dire "c'est pas de ma faute si je saute d'une falaise quand mon dominant me le demande"
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Je vais surement être à côté de la plaque avec ma réponse et si c'est le cas n'hésitez pas à me le dire. Personnellement ça fait 7 ans et demi que je suis en relation avec mon Maître et j'attends toujours de pouvoir franchir cette montagne. J'explique je suis maso et clairement addict aux séances d'impacts, j'en ai vraiment besoin pour me sentir bien et comme j'ai pu le lire dans d'autres commentaires j'ai toujours aussi besoin de plus mais le plus se trouve au delà de ce que mon Maître veut me donner, au delà des limites qu'il a fixé pour moi parce qu'il estime que ce plus peut être dangereux.Ne vous méprenez pas, je ne me plains pas bien au contraire parce que je sais qu'il a raison et qu'il fait ça pour me protéger parce qu'en 7 ans et demi il n'a jamais trouvé la limite de ce que je ne pouvais pas supporter.Alors je pense que des fois, il vaut mieux ne pas franchir la montagne car ce qu'on pourrait trouver de l'autre côté pourrait s'avérer dangereux
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@Gappap
" J'aime pas le mot "eduquer" car il est tres sous amener dans un sens unique. " AAAAH Merci!!!
" Ca marche pas, ca marche pas. On recommencera differemment, une autre fois, d'une autre facon si le desirs est encore là. " Pas de cachier des charges, ça implique de savoir s'adapter. C'est comme ça que mon M'sieur fonctionne aussi et j'apprécie!
" Est ce que la sensation et le plaisir parfois malsain de pouvoir, d'asservissement, de contrainde, et obliger est grisante? Totalement. " VOILA !!!!!
Merci de l'avoir dit! Voici donc ce qu'apporterait l'addiction du côté des Doms! Ok, si je chipote, Gappap, comment dessinez vous la limite pour savoir que vous n'en avez pas besoin?
" J'aime pas le mot "eduquer" car il est tres sous amener dans un sens unique. " AAAAH Merci!!!
" Ca marche pas, ca marche pas. On recommencera differemment, une autre fois, d'une autre facon si le desirs est encore là. " Pas de cachier des charges, ça implique de savoir s'adapter. C'est comme ça que mon M'sieur fonctionne aussi et j'apprécie!
" Est ce que la sensation et le plaisir parfois malsain de pouvoir, d'asservissement, de contrainde, et obliger est grisante? Totalement. " VOILA !!!!!
Merci de l'avoir dit! Voici donc ce qu'apporterait l'addiction du côté des Doms! Ok, si je chipote, Gappap, comment dessinez vous la limite pour savoir que vous n'en avez pas besoin?
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Question de point de vue. Je fais avant tout pour faire plaisir. Punir pour punir j'en vous pas l'intérêt. Je n'ai pas besoin bdsm fondamentalement dans ma vie. En revanche je prend beaucoup de plaisir à en donner, à apprendre sans cesse, à connaître ma partenaire et à faire le chemin ensemble. Ça peux paraître à côté de la plaque complet mais c'est ma vision 🤷
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Je complète mais "le chemin est plus important que la destination" et il y a une différence entre connaître le chemin et parcourir le chemin. J'aime ces maximes ça illustre à merveille ma vision des choses Voilà désolé pour le double post.
Dernière modification le 09/03/2025 17:55:23 par Gappap.
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@ Azhara
Merci pour ton regard de sportive (Silla va avoir un éclairage de sportive aussi je pense) et merci pour les explications sur les endorphines, effectivement, j'y pensais pas.
C'est interressant quand tu dis qu'il y a des moments où le shoot d'endorphines arrivait plus tard, de plus en plus tard... Mais alors, comment tu gères ce temps en plus pendant ta "séance"?
Et une question pour toi, est ce que dans ton quotidien, tu peux avoir l'impression d'être "en manque"? Est qu'il t'arrives du coup, d'en avoir de trop? (comme cet exemple de la 2ème clope dont on a parlé).
Concernant la performance émotionnelle, c'est à dire la volonté de vouloir faire plaisir, ne pas décevoir, je te rejoins tellement. A mon sens, cette recherche de performance émotionnelle qui amène à la peur de se décevoir et surtout, décevoir l'autre... eh bien c'est la limite du "safe-word". Un personne soumise avec un safe-word ne l'utilisera pas quand elle veut faire plaisir à tout prix. Et au moment où elle prononce le safe-word, parce qu'elle n'a plus le choix, pour moi, clairement, il est trop tard.
Merci pour ton regard de sportive (Silla va avoir un éclairage de sportive aussi je pense) et merci pour les explications sur les endorphines, effectivement, j'y pensais pas.
C'est interressant quand tu dis qu'il y a des moments où le shoot d'endorphines arrivait plus tard, de plus en plus tard... Mais alors, comment tu gères ce temps en plus pendant ta "séance"?
Et une question pour toi, est ce que dans ton quotidien, tu peux avoir l'impression d'être "en manque"? Est qu'il t'arrives du coup, d'en avoir de trop? (comme cet exemple de la 2ème clope dont on a parlé).
Concernant la performance émotionnelle, c'est à dire la volonté de vouloir faire plaisir, ne pas décevoir, je te rejoins tellement. A mon sens, cette recherche de performance émotionnelle qui amène à la peur de se décevoir et surtout, décevoir l'autre... eh bien c'est la limite du "safe-word". Un personne soumise avec un safe-word ne l'utilisera pas quand elle veut faire plaisir à tout prix. Et au moment où elle prononce le safe-word, parce qu'elle n'a plus le choix, pour moi, clairement, il est trop tard.
Mhhh... Comment je le gère quand je sens que j'ai besoin de plus de temps pour avoir mon shoot d'endorphine : mal !
J'ai plein de trucs qui passent dans ma tête à ce moment là, comme si mon cerveau plutôt que de décrocher comme ça arrive souvent se mettait au contraire en super-activité, liste non-exhaustive :
- Que se passe-t-il, pour quelles raisons je n'arrive pas à prendre la douleur avec moi
- J'essaie de faire le vide en vain - de me concentrer sur ma respiration
- Je me demande si je dois suggérer " plus fort " alors que je suis en train de subir sévère
- Je me demande si je dois simplement patienter
- Je me demande ce que fout mon masochisme
- Je me parle dans ma tête comme si j'étais une autre personne
- Je râle et bouge (normalement je suis plutôt peu expressive et assez immobile)
- Je prends une position qui me permet de me mettre plus dans ma bulle
- Je ne rigole pas, généralement je rigole tout le temps à un moment en séance.
- Et... j'espère le déclic... de manière maladive quasiment (oui oui tu as bien lu)
Quand ça arrive, Beyourself le sent et il se met à me parler un peu pour savoir où j'en suis parce qu'il voit qu'il y'a un truc qui " déconne ", mais c'est tellement confus en moi que je ne suis pas super conciliante et je réponds n'importe quoi du coup. En gros je sais que je peux dire des trucs totalement contradictoire en 3 secondes, genre " oui, oui tu peux y'aller quand même ", " ahhhh mais t'es méchant, t'y vas fort et au même endroit. " Bref, je suis insupportable, je pense. (il vient de me confirmer au téléphone que oui.)
La dernière fois que ça nous est arrivé, Beyourself a préféré écourter la séance car il trouvait qu'il y'avait un truc pas sain dans ce dépassement de moi que je m'infligeais, que je cherchais à tout prix. (et si ça se trouve ça n'avait rien à voir avec le shoot d'endorphine, c'était juste que sans raison, je n'arrivais pas à être dedans, ça arrive parfois sans qu'on sache identifier les raisons...) S'il y'a un côté soulagement qui arrive d'un coup quand il arrête, j'ai aussi une large part de frustration et culpabilité qui arrivent très vite et me laissent rapidement un goût amer, mais je sais que c'est pour notre bien, enfin surtout le mien. Bref, je le gère mal.
(Après ça vaut évidemment pour moi et je ne suis pas dans un masochisme qu'on qualifie nous de morbide, c'est lui qui vient de me faire songer à le préciser, car il a connu des maso dans ces pulsions et là oui le toujours plus est un danger beaucoup plus risqué que le mien, pour le sadique comme pour le maso. (selon moi))
Mhhhh il m'arrive d'avoir cette sensation de manque
- de manière saine selon moi : quand ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus et que je manque de masochisme du coup.
- Et de manière moins saine, dans certains événements de vie Beyourself avait mis de côté notre sado-masochisme habituel car j'étais en plein dans les pulsions de mort dont je parlais pour les masochistes morbides... Il était hors de question pour lui d'entrer dans ce cercle là pour nous. (encore une fois ça nous est propre hein). Si j'avais été dans nos échanges sm habituel il est évident que j'en aurais voulu toujours plus, encore plus et je serais certainement descendue de la montagne en sautant directement du sommet pour m'écraser tout en bas.
En fait, je le suis car il est le gardien de la temporalité et de l'intensité. Il a plus d'expériences, il me cerne parfaitement, il sait quand je suis dans une démarche destructive ou constructive. Et il me parait essentiel, si la personne Dominante est dans une démarche aussi "d'accompagnement", de donneur également, de savoir le suivre, je n'aurais pas le même discours avec les Dominants qui prennent uniquement et qui eux vont avoir tendance à aller toujours vite, toujours plus loin.
Et dans le côté en avoir trop, je ne l'ai jamais ressenti ainsi même quand on allait plus loin, qu'on pétait des limites... Sauf une fois où la redescente a été super dure le lundi et je m'étais dit " c'est cool le subspace mais bordel ça va trop loin après " car je me sentais super mal. Mais ce n'était pas dû réellement à la séance intense en elle-même. (et bizarrement je souhaitais que ça se renouvelle quand même, pas à tout prix hein.)
- En édition : ça m'arrive en réalité sur certains impacts répétés et plus forts (notamment quand ça retombe aux mêmes endroits) mais je connais les raisons et la finalité du coup je ne l'interprète pas comme un "trop", même si dans ma tête parfois ça se bouscule bien. (ça ne doit pas être super claire)
Un jour j'aurais l'esprit de synthèse mais pas ce soir.
J'espère avoir répondu à tes questions de manière claire...
Dernière modification le 11/03/2025 10:32:51 par Azhara.
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Bonsoir, j'apprecie cette image de la montagne qui m'accompagne depuis toujours et que j'ai toujours fait partager a mes soumises. Par contre cette montagne a un sommet eloigné, très éloigné... ce qui veut dire que l'un comme l'autre ne doit jamais "lacher l'affaire", une recherche permanente du meilleur chemin, d'eviter les crevasses, sans perdre de vue ce sommet. Cette facon d'aborder l'education ne vous ne peut que vous motiver, encore et encore car le sommet reste toujours à l'horizon, il devient une chimère.L'addiction est certes physique mais l'essentiel de l'addiction passe par le cérébral, cette puissance qui vous donne ces ailes...qui vous porte, vous apporte cette legereté, cette appetance dans la découverte... qui vous permet de vous sentir "fraichement dévanillée!". Comme le dit Sylvie 35 : tout devient naturel.
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@VraiEsclavagiste
Merci pour votre réponse et vos éclairages sur la partie physiologique.
J'ai également envie de vous challenger. Bien sûr, la personne dominante, ayant toutes les cartes en main, a le devoir de veiller à savoir "réfréner" la personne soumise. Toutefois, ça revient pour moi à dire que les dealers de drogue devraient être responsables envers les consommateurs (pardon par avance pour cette image dégueulasse).
Je pense que si nous, en tant que personnes soumises, sommes capables de conscientiser notre "don" à une personne, nous devons également être consciente de tous les risques liés. Et à mon sens, autant le pouvoir est asymétrique, autant les responsabilités ne doivent pas l'être. Sinon, je peux dire "c'est pas de ma faute si je saute d'une falaise quand mon dominant me le demande"
Merci pour votre réponse et vos éclairages sur la partie physiologique.
J'ai également envie de vous challenger. Bien sûr, la personne dominante, ayant toutes les cartes en main, a le devoir de veiller à savoir "réfréner" la personne soumise. Toutefois, ça revient pour moi à dire que les dealers de drogue devraient être responsables envers les consommateurs (pardon par avance pour cette image dégueulasse).
Je pense que si nous, en tant que personnes soumises, sommes capables de conscientiser notre "don" à une personne, nous devons également être consciente de tous les risques liés. Et à mon sens, autant le pouvoir est asymétrique, autant les responsabilités ne doivent pas l'être. Sinon, je peux dire "c'est pas de ma faute si je saute d'une falaise quand mon dominant me le demande"
Saphira à répondu pour moi :)
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@CathyO,
Merci pour la citation, je la trouve très juste. Toutefois... dans quel contexte parles tu de la dépendance du coup? Sont-ce tes pratiques? Oui je vais te pousser un peu hein... Qu la relation elle-même nous donnent cette impression de dépendance, j'appelle ça l'emprise, et on va dire que c'est autre chose... Mais y a-t-il une ou des pratiques, qui te mettent dans un état réellement de dépendance? (et pardon, je me rends compte que je te tutoie alors, on va garder le tu hein^^)
Oui tu pousses un peu Good Girl mais ça va 😊
C'est difficile pour moi de dissocier la relation des pratiques dans la mesure où c'est une première fois pour moi et que, jamais, je n'avais auparavant fantasmé une telle relation, c'est donc un tout.
Ce qui est en revanche clair c'est que certaines pratiques me manquent physiquement et psychologiquement après la redescente.
Il y a un besoin de (toujours) plus d'une part, et d'autre part les symptômes du manque apparaissent passé un délai.
Pour avoir déjà connu les effets d'un sevrage j'identifie clairement ses manifestations et elles sont similaires à une rupture d'avec un produit.
Je n'entre pas dans le détail des pratiques car ce qui me semble le plus important c'est la généralité pour définir ce que je considère comme une addiction.
Et sinon tu as raison on garde le "tu" 😉
Dernière modification le 10/03/2025 20:21:50 par CathyO.
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Ah et si on commence à entrer dans l'addiction, il y'a forcément une perte de liberté, un manque de contrôle. Nop ? Du coup on fait quoi de la liberté à se soumettre puisqu'elle deviendrait en quelques sortes non volontaire mais juste impulsive ? Vous me suivez ? Pour moi la part raisonnable de nos émotions, de nos pratiques doivent être gérées et maîtrisées en amont (facile à dire hein ^^, NB je parle émotions et pratiques, pas sentiments c'est voulu.).On devrait toujours se méfier du " toujours plus ", mais si on tombe dans un rapport de ce genre dans le bdsm c'est que selon moi : La personne soumise n'aura certainement pas assez réfléchi à ce qui l'anime réellement, pas assez construit son cheminement pour qu'il soit le plus sain possible. (Et ça peut tous nous arriver...) Le Dominant aura loupé un truc. (Et il a le droit à l'erreur...) La séance aura fait perdre pieds à l'un, à l'autre ou aux deux. Oui je sais je cogite beaucoup en ce moment... Et le côté addictif rejoint aussi la dépendance affective pour moi mais c'est très personnel. Et je trouve ça étrange car on ne s'inquiète que très rarement de cet aspect là. Bon courage pour me suivre ! :)
Dernière modification le 11/03/2025 12:29:05 par Azhara.
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Soupir ..... Bon bah j'abandonne mon idée qu'être conscient de son addiction permet de s'auto réguler..... Bon j'ai encore des réponses zt des questions aussi, je repasse après le taf et avant d'avoir sommeil😆
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Nooooop c'est une bonne idée mais pas transposable totalement chez moi, je crois. Conscientiser les choses est toujours bon de toute façon. Mais, je vais reprendre l'exemple de la cigarette. Je suis accro, je sais que c'est dégueulasse, je sais que je me détruis avec, j'en suis consciente et j'aimerais vraiment au moins diminuer, mais fumer moins de 15 clopes par jour pour moi c'est l'exploit. Alors oui ça permet de diminuer le côté ultra addictif car sans avoir pensé à tous les aspects néfastes je serais certainement à plus d'un paquet par jour. Mais ça ne me permet pas de ne pas être dépendante quand même et de ne pas perdre le contrôle, la liberté... ...
Dernière modification le 11/03/2025 15:01:03 par Azhara.
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On parle d'addiction quand une activité une substance à des répercussions négatives sur les autres aspects de la vie et que cela engendre de la souffrance ( non souhaité et non souhaitable ).
Soyez la première personne à aimer.
Rapidement entre 2 portes. Hestia, sur ce point de vue émotionnel, et oarce que vous avez mentionné la dépendnace affective, il y a 2 systèmes de dépendance d'un point de vue émotionnel. La codépendance implique une dépendance qui, comme le souligne Neilerio, a un impact negatif dans la vie, surtout parce que l'Autre est un tout qui crée l'univers dans lequel on vit.L'interdépendance est lié à ce qu'on appelle l'intelligence collective, qui fait qu'il y a de l'apprentissage commun, de la transmission, de la coopération... Ce que vous mentionnez, l'accronyme làaa (sur tel pas pratique), ce sont + des stimulis à mon sens. Dans tous les cas, ils sont positifs car ils font du bien... Sauf quand ils se transforment zn manque... Et qu'on ne sait plus fonctionner sans, et donc on part dans une quête effrenee de ces sensations
Dernière modification le 11/03/2025 13:33:57 par Good Girl 佩玲.
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Il y a quelques mois j'aurais été la 1ere à dire être totalement addict aux pratiques. A ces moments où je bascule dans un autre monde. A aller plus haut plus loin plus fort. Mon maitre et moi sommes plutôt des challengeurs et il a tendance à devoir calmer les choses.Et puis finalement maintenant après 2/3 mois sans pratiques, je me rends compte que mon addiction principale est l'addiction affective envers mon maître. Que finalement ne pas pratiquer c'est pas si terrible, que je le supporte plutôt bien. Y'a bien un manque, une hâte de sortir complètement de convalescence pour pouvoir s'y remettre. Mais... je m'y suis faite sans que ça pose véritablement problème comme le sevrage d'une addiction. Car j'ai l'appartenance à mon maitre qui reste le pilier central de notre relation. La structure de notre relation fait qu'elle nous permet de rester dans une dynamique Ds sans les pratiques associées et donc d'avoir mon équilibre personnel. Du moins dans ce cas précis où cela reste une coupure temporaire même si longue de plusieurs mois.
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Ah et si on commence à entrer dans l'addiction, il y'a forcément une perte de liberté, un manque de contrôle. Nop ? Du coup on fait quoi de la liberté à se soumettre puisqu'elle deviendrait en quelques sortes non volontaire mais juste impulsive ? Vous me suivez ? Pour moi la part raisonnable de nos émotions, de nos pratiques doivent être gérées et maîtrisées en amont (facile à dire hein ^^, NB je parle émotions et pratiques, pas sentiments c'est voulu.). On devrait toujours se méfier du " toujours plus ", mais si on tombe dans un rapport de ce genre dans le bdsm c'est que selon moi : La personne soumise n'aura certainement pas assez réfléchi à ce qui l'anime réellement, pas assez construit son cheminement pour qu'il soit le plus sain possible. (Et ça peut tous nous arriver...) Le Dominant aura loupé un truc. (Et il a le droit à l'erreur...) La séance aura fait perdre pieds à l'un, à l'autre ou aux deux. Oui je sais je cogite beaucoup en ce moment... Et le côté addictif rejoint aussi la dépendance affective pour moi mais c'est très personnel. Et je trouve ça étrange car on ne s'inquiète que très rarement de cet aspect là. Bon courage pour me suivre ! :)
Je suis d'accord sur la notion de perte de la liberté, c'est le sens d'une addiction en effet.
En revanche, pour moi, c'est un état inhérent à la relation D/s (M/e ?) c'est une perte de liberté choisie par le transfert de pouvoir et non subie comme c'est le cas avec un produit.
Mon Maître "gère" la dépendance en structurant la relation, les temps ensemble sont à son initiative, aussi bien dans la fréquence, dans l'intensité que dans la durée (nous ne vivons pas ensemble), ce qui permet de limiter le toujours plus. je le vis comme une régulation très positive et constructive de sa part pour la sécurité mentale et il n'a rien loupé selon moi.
A moi de savoir gérer les manques dans leurs effets néfastes et dangereux sans tomber dans un paradis artificiel qui cette fois serait une vraie perte de liberté. (S'entourer pour vivre au mieux une telle relation parait impératif, même si une forme d'enfermement me semble inéluctable.)
La différence fondamentale pour moi, c'est que dépendance et addiction sont partagées dans la relation, je ne suis pas seule à faire face un produit inerte (drogue, alcool ...) mais bien sûr il m'appartiens de garder mes neurones en eveil.
Dernière modification le 12/03/2025 16:07:06 par CathyO.
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