VraiEsclavagiste
#0

Bonjour,

Voilà une discussion que je voudrai amener et avoir le retour de soumis, qu'ils soient hommes ou femmes)
Je sais que le sujet a dû être abordé, mais je voudrai faire ici le lien avec mon article sur les dangers du BDSM (https://www.bdsm.fr/blog/10617/Les-Dangers-du-BDSM-:-Risques-Physiques-et-Psychologiques/)

Avez-vous eu, de votre coté des difficultés à vous assumer comme soumis?
De part votre éducation, de l'image de soi, par exemles...
Cela vous a t il poser des problèmes de dissonnance?
Avez-vous avouer à vos parents (frères et soeurs compris) que vous étiez dans ce genre de relation?
Comment l'ont-ils pris et vous êtes vous sentis rejetés par eux?
Ou préférez-vous leur cacher, soit par honte, soit par peur d'être jugé?
Et qu'en est-il de vos amis "vanille"? Connaissent-ils votre soumission?
Voir de votre travail? (j'ai connu un esclave qui s'assumait parfaitement dans son rôle sur le lieu de travail... )
Et si vous étiez en couple, quels conséquences avez-vous eu à subir?

Et enfin, quels conseils éventuels donneriez-vous à des soumis n'osant s'assumer comme tels?
En bref, toutes les difficultés que vous avez pu rencontrer dans le fait de vous assumer comme soumis...

Merci de votre collaboration :smile:

3 personnes aiment ça.
sylvie35
#1
Beaucoup de questions intéressantes.

Il y a globalement deux aspects: assumer sa nature de soumise vis-à-vis des autres, et l'assumer vis-à-vis de soi-même.

Pour le premier aspect, seuls mes parents sont au courant. Je tenais à les en informer car ma relation de soumission est essentielle dans ma vie et j'étais très mal à l'aise avec le fait de leur cacher un élément aussi important. En parler à mon père a été (relativement) facile. Pour une raison que j'ignore, je me suis toujours sentie plus à l'aise pour aborder un sujet intime avec un homme qu'avec une femme. Je n'ai trouvé le courage d'en parler à ma mère que bien plus tard. A chaque fois que j'étais sur le point d'aborder le sujet avec elle, je sentais mon coeur s'emballer et la panique arriver - un trac énorme -, donc je renonçais car je savais que je risquais de bafouiller et perdre mes moyens à un moment où au contraire il faut expliquer les choses clairement. Quand j'ai (enfin) réussi à  lui en parler, je me suis surprise moi-même par mon assurance, par le fait que les mots me venaient naturellement - sans doute le résultat du fait que j'étais claire dans ma tête ("ce qui se conçoit bien s'énonce clairement...").
Elle l'a bien accepté. Sans prétention, je pense que je me suis surpassée ce jour-là en matière de clarté des explications 😇  De plus, elle avait déjà eu à plusieurs reprises l'occasion de rencontrer mon Maître (que j'avais présenté comme un compagnon) et elle avait bien vu qu'il est humble, sérieux et posé (bien loin de l'image du maboul pervers et mégalo que quelqu'un qui ne connaît pas le bdsm pourrait se faire 😂). Ce qui est marrant c'est qu'ensuite elle m'a dit qu'elle se doutait qu'il y avait quelque chose comme ça, d'après la manière dont je me comportais envers lui.

Pour le 2ème aspect, si on n'est pas de nature soumise dans la vie sociale et professionnelle, la dissonance cognitive n'est jamais très loin et il vaut mieux avoir la tête sur les épaules pour ne pas sombrer dans des des questionnements sans fin.
Étant de nature indépendante, un peu "électron libre", a priori capable de me gérer toute seule sans avoir besoin que l'on me dise quoi faire et quoi penser, avec en plus de gros problèmes à accepter l'autorité quand elle m'apparaît absurde, pourquoi est-ce que je ressens un tel bien être à obéir à un homme ? Mystère et boule de gomme 😂
Non, en fait j'ai ma petite idée. Le premier élément de réponse est que l'on ne se soumet pas au premier venu. Obéir à n'importe qui et obéir à un Maître que l'on admire et en qui on a toute confiance ce n'est évidemment pas du tout la même chose. Alors oui, j'obéis totalement, mais c'est une autorité que j'ai pleinement acceptée en connaissance de cause, logique et saine (mon Maître ne m'a jamais rien ordonné d'absurde ou de manifestement contraire à mes intérêts fondamentaux). Le deuxième élément de réponse, que j'ai plus de mal à expliquer, mais que je ressens très intensément, est une espèce de pulsion instinctive (comme si c'était codé dans les gènes...): appartenir à un Maître me fait me sentir viscéralement en harmonie avec une sorte de "nature profonde". Enfin bref, la soumission me rend très heureuse et finalement c'est le principal.
13 personnes aiment ça.
Silla
#2
J'ai eu des difficultés à m'assumer en tant que soumise, qui se sont manifestées par différentes phases. 
Il y a eu des phases contre moi même, à cause de cette dissonance dont vous parlez. Comment moi, je pouvais accepter / vouloir ça ? Alors que la soumission telle que je la voyais à ce moment allait contre certaines de mes valeurs profondes. Je me détestais, essayais de renier cette facette de moi qui s'était révélée, oublier tout ça... mais ça me revenait toujours. 
Il y a eu des phases contre mon maître. J'essayais de prendre le dessus sur lui, me revoltais parce qu'il avait le dernier mot, et finissais par pleurer car je l'avais énervé et ne supportais pas ça non plus. J'ai essayé de le repousser, de passer à quelqu'un d'autre... mais le lien était toujours présent, comme incassable. J'ai lutté contre son emprise que je sentais doucement se construire sur moi, tout en aimant m'y lasser aller. Une dualité qui a duré de longs mois. Lui même vivant cela en miroir avec sa domination. D'une certaine manière,  je crois que je lui en voulais de ce qu'il avait réveillé en moi. 
Il y a eu les phases de questionnement et de lectures. Pourquoi la soumission ? Pourquoi moi ? Qu'est-ce que la soumission ? Je lisais beaucoup : livres, blogs, ce site... je découvrais plein de modes de relations et m'y perdais, cherchant à reproduire dans la mienne ce que je lisais, ne comprenant pas pourquoi sur tel ou tel point mon maître n'agissait pas "comme il faut". Il a fallu que je me déconnecte un temps de tous ces facteurs extérieurs pour me recentrer sur moi même, mes besoins, mon maitre et sa vision. 
Il y a eu les phases de rejet de la soumise que je sentais devenir. Douce, calme, obéissante... celle parfois qualifiée de plante verte ennuyeuse dont on se lasse, vs les populaires brat tellement plus intéressantes à dominer. Je revenais à mes complexes de jeune fille.
Dans ma famille et au travail, personne n'est au courant de notre type de relation. Je ne suis pas prête à expliquer et assumer ça auprès d'eux. J'ai aussi d'une certaine manière envie de garder ainsi "mon maître pour moi". Mes amis les plus proches sont au courant, je leur ai dis dès le début, mais leur méconnaissance de la dynamique Ds fait qu'ils voient uniquement l'aspect sexuel et les pratiques, les "coquineries". Si un temps j'ai essayé de leur expliquer, j'ai fini par laisser tomber. 
Je ne saurais donner de conseils sur comment s'assumer en tant que personne soumise. Juste accepter d'y trouver son équilibre et son bonheur.
Dernière modification le 08/03/2025 14:33:38 par Silla.
7 personnes aiment ça.
VraiEsclavagiste
#3
@ sylvie35, @ Silla

Merci à toutes les 2 d'avoir répondu!
Surtout pensant que ce sujet peut en aider certaines se posant la question ...
Je trouve amusant que l'une l'a dit à ses parents, mais pas à ses amis, tandis que l'autre, c'est l'inverse !
Mais puis-je vous demander à l'une comme à l'autre -et éventuellement à ceux qui réagiront- comment vous êtes vous senties après?
Vous êtes vous senties "soulager d'un poids" sachant que ceux qui ont eu cette "confession" l'ont bien pris? ou pas du tout?

@ sylvie35,

Effectivement, la chose pouvait se résumer ainsi "assumer sa nature de soumise vis-à-vis des autres, et l'assumer vis-à-vis de soi-même".
Et comme dit en conclusion: "Enfin bref, la soumission me rend très heureuse et finalement c'est le principal. "
Personnellement, je ne vois pas non plus l'intérêt d'ordonner quelque chose d'absurde. Reste à savoir ce que l'on appelle réellement quelque chose d'absurbe... Mais juste pour la punir? dans le cas de l'esclavage, a t on alors besoin de cette excuse?
Mais surtout quelque chose de manifestement contraire à ses intérêts fondamentaux!
Mais quand bien même de la fiction, sachant que la question ne se pose pas, comment penses-tu que tu aurais réagis si tes parents l'auraient mal pris?
(c'est d'ailleurs une sacrée chance our toi !)

@ Silla.
Très intéressant aussi!
Surtout que tu as eu cette dissonance... car tu en parles au passé..
Où t'arrive-t-il encore de les avoir? ou bien as-tu fais totalement "la paix avec toi même" ?
Et outre le coté d'avoir "envie de garder ainsi ton maître pour toi", pourquoi ne pas être prête à expliquer et assumer ça auprès de tes parents?
 À cause de l'expérience des amies qui ne comprennent pas la dynamique pour ne voir uniquement l'aspect sexuel et les pratiques, les "coquineries". et donc peur du jugement sur ce sujet? ou plus globalement?

Mais merci à toutes les deux d'avoir jouer le jeu !
3 personnes aiment ça.
sylvie35
#4
Qu'ils l'aient mal pris, c'eût été possible. C'était la crainte de mon Maître quand je lui ai fait part de mon intention, pour en discuter avec lui et demander sa permission. Il craignait que ça tourne à la catastrophe et que je sois in fine obligée de faire un choix: rompre les ponts avec lui, ou avec ma famille. Il m'a néanmoins donné son accord et m'a beaucoup soutenue dans cette initiative. Je lui suis totalement soumise et même s'il me laisse beaucoup de libertés en pratique, c'est lui qui décide et je n'aurais évidemment jamais pris une initiative aussi importante sans son accord.

Pour ma part, j'y avais bien réfléchi et je savais quand même où je mettais les pieds - je ne suis pas du genre à me lancer dans une initiative perdue d'avance et j'avais estimé que les chances de succès étaient élevées, même si dans ce domaine la certitude n'existe pas. Le risque principal était lié à ma capacité à bien expliquer la relation, mettre en évidence tout ce qu'elle m'apporte, mais, au pire, ils savent que je ne suis pas une fofolle qui s'engage dans n'importe quoi à la légère, donc selon toute vraisemblance ils se seraient dits que si je m'étais engagée dans cette relation de soumission c'est que j'avais de bonnes raisons, que je savais ce que je faisais, et ils m'auraient laissé la possibilité de réexpliquer encore et encore jusqu'à ce que ce soit clair.

Après, oui, ce fût un gros soulagement bien sûr. D'autant plus qu'ils ont accepté cette relation de manière bien plus favorable que ce que j'avais anticipé. Ne plus avoir à leur cacher la nature réelle de notre relation simplifie beaucoup de choses. Je ressens aussi (et ça je ne l'avais pas vraiment anticipé) de la fierté et une certaine excitation à m'assumer ouvertement comme femme soumise en leur présence. Je suis très fière d'appartenir à mon Maître et pouvoir assumer publiquement ma soumission devant les personnes qui me sont les plus chères, ça me fait quelque chose.

Quant aux collègues de travail je n'en ai jamais parlé. Même si certains pourraient comprendre, je sais très bien que ce genre d'information se répandrait comme une traînée de poudre et atteindrait rapidement d'autres personnes qui n'y comprendraient rien et qui d'ailleurs n'auraient pas vraiment envie de comprendre. Après, j'aurai l'étiquette "soumise" collée sur le front, et plus aucune possibilité de m'en défaire.

Pour ce qui est de donner des conseils, je m'en garderai bien. Chaque situation est particulière: le milieu professionnel dans lequel vous évoluez, la relation que vous entretenez avec vos proches, leur mentalité, ... Le seul conseil que je peux éventuellement donner c'est de ne pas révéler votre soumission sans y avoir bien réfléchi, car c'est irréversible. Si a posteriori cela s'avère être une mauvaise idée, vous ne pourrez plus revenir en arrière.
Dernière modification le 09/03/2025 11:09:17 par sylvie35.
6 personnes aiment ça.
Silla
#5
- Concernant la "révélation" à mes amis, je n'ai pas vraiment ressenti de soulagement car, comme j'en ai parlé au tout début de ma relation, je n'avais pas la sensation de leur cacher quelque chose. J'étais plutôt dans l'excitation de pouvoir partager cela avec eux - qui est retombée bien vite.
- Concernant le fait d'en parler à mes parents : contrairement à Sylvie35, j'ai estimé mes chances que cela se passe bien à quasi nulles. Mes parents sont des personnes âgées et avec 2 divorces à mon actif je suis déjà un peu le mouton noir. Mon maitre et moi avons pour priorité commune nos enfants respectifs, et les brouilles parents / enfants affectent forcément les petits enfants. Hors de question de prendre ce risque, je préfère profiter des probables dernières années de vie de mes parents pour construire de beaux souvenirs petits enfants / grands parents plutôt qu'essayer d'expliquer que l'homme que je fréquente est mon maitre. Et je n'ai pas non plus envie d'accabler mes parents avec ce qui serait des soucis pour eux.
- Concernant la dissonance : j'en parle au passé car la majorité du temps, je suis en harmonie avec moi même. La dernière phase a été il y a quelques mois lorsque mon maître m'a parlé d'une envie de sa part qui, une nouvelle fois, heurtait mes convictions profondes de femme du 21e siècle. Et puis l'idée a fait son chemin, j'ai conclu que je pouvais l'accepter et le calme intérieur est revenu.
 
5 personnes aiment ça.
Bonjour,
J'assume parfaitement ma soumission mais c'est quelque chose qui relève de l'intime et que je n'ai aucune envie de partager avec ma famille (qui n'est ni vraiment proche intolérante) et pas non plus avec mes amis. C'est ma vie, cela ne regarde que moi.
Parfois mon côté mère solo et e qui s'est toujours débrouillée seule vient se mettre un peu en travers, je suis très indépendante et j'ai dû apprendre à gérer beaucoup de choses très tôt donc mon Maître a parfois affaire à une résistance réactionnelle de ma part.
Mes enfants n'ont jamais rencontré mon Maître. Ils savent qu'il est dans ma vie depuis 3 ans mais ils ne manifestent aucune volonté de le connaître. Mon histoire avec leur père à été destructrice pour eux, ils ont appris à prendre de la distance et à me laisser gérer ma vie de femme. Nous sommes très proches mais je suis leur mère et ils respectent mes jardins secrets.
Dernière modification le 09/03/2025 14:52:21 par StellaMaris de Ngu59fr.
3 personnes aiment ça.
Azhara
#7
Ohalalla moi j'ai mis plus de dix ans à vraiment m'assumer dans le BDSM... 

Déjà parce que je n'avais aucune connaissance toute jeune de ce qu'était le bdsm. (oui bah oui, je ne connaissais absolument rien à ce monde et ne savait même pas que ça existait en fait.)

Quand j'avais eu la bonne idée de parler à mes deux exs sérieux dit vanilles que j'avais besoin d'être malmenée ils m'avaient renvoyé que j'étais cinglée en gros, j'y avais cru mais étrangemment à chaque fois c'était peu de temps après ces confidences que mes relations ont explosées, comme quoi ça devait vraiment être au fond de moi, et qu'il y'avait bien une part de moi où il était impossible que je m'ennuie autant en couple. Ce qui n'était pas normal c'était ça : c'était fade pour moi, je ne m'épanouissais pas. 

C'en est suivi une petite période où je me suis bien amusée à souminer en vanille avec des rencontres éphémères, c'était plus facile, j'assumais mieux ainsi, pas sujette aux jugements de mecs dont je me foutais royalement^^... ... Jusqu'à ce que je tombe sur un homme, une rencontre d'un soir qui se présente comme Dominant... C'est grâce à Lui que j'ai enfin pû mettre des mots concrets sur la femme que j'étais et m'acceptais en partie. Je n'aime pas trop parler de Lui ici par respect pour Beyourself, mais je n'aurais probablement jamais rencontré Beyourself sans cette personne qui a été un guide, qui m'a parlé BDSM, et m'a permis de vraiment me découvrir... Bref, l'histoire n'a pas duré qu'un soir du tout...  

Après cette rencontre, j'ai eu une période où j'ai continué en BDSM et je suis retombée en vanille, par emprise destructrice ; et je suis de nouveau retournée dans des relations clairement BDSM. 
Je n'arrivais évidemment toujours pas à m'assumer complètement maso (ni soumise) et surtout j'ai été complètement dépersonnalisée. Bref, j'ai eu un looooong suivi psy, je me suis reconstruite, et je me suis remise en vie, et j'ai pu enfin ré-écouter mes envies profondes.  

C'est clairement mon cheminement personnel, mais aussi et surtout ce site qui m'ont permis de totalement m'assumer. Des échanges avec d'autres personnes soumises, de nombreuses lectures de relations, de blogs, d'articles, de choses qui ne me parlaient absolument pas et de choses qui me réveillaient totalement au contraire m'ont fait pointer du doigt que je pouvais enfin être vraiment moi. Mais, bah oui, ce serait trop facile sinon, je me suis quand même posée un milliard et demi de questions environ : 
  • Comment puis-je désirer ça alors que je suis assez féministe (à l'ancienne)
  • Est-ce une manière de soigner mon autodestruction ? 
  • Est-ce une manière de me détruire ? 
  • Est-ce que mes exs vanille n'avaient pas un peu raison quand même, c'est assez fou de vouloir avoir mal quand même ?
  • De quelles manières puis-je être aussi forte (de caractère), indépendante (Beyourself je sais que tu vas rire en me lisant), manager une équipe essentiellement masculine et vouloir autant besoin de lâcher le contrôle en privé et m'en remettre à une personne ? 
  • Est-ce inné, car je le sens au fond de moi ou est-ce acquis car la violence et la douleur sont assez présents dans ma vie perso depuis toujours ? 
... ... ...

J'avais des dissonnances fortes, mais en me posant toutes ces questions, j'entrais dans un cheminement qui me permettait de me connaître déjà et d'accepter en partie toutes mes facettes. En partie, car il y'a des questions que j'ai au bout d'un moment volontairement laissées de côté pour finalement parfois y revenir, parfois me dire " c'est ainsi et ne te prend pas la tête " et à présent je me rends compte que les questions sans réponses reviennent quand même régulièrement ahaha. 

Pour moi, vous l'aurez compris avec le pavé que je suis en train de rédiger ça a été une très longue route sinueuse et escarpée que de m'assumer. Mes différents cassages de figure en bdsm m'ont aussi permis d'affiner mon moi intérieur et c'est surtout ma relation avec mon Dominant actuel qui me met à l'abri de trop d'interrogations néfastes et cest aussi Lui qui "légitime" en quelques sortes mon lien avec le bdsm. J'ai ça en moi et c'est ainsi./ Je peux être à la fois femme forte, indépendante, féministe et maso qui s'en remet uniquement à Lui dans l'intimité sans que je le vive mal à présent. 

Tous mes anciens collègues étaient au courant car je suis dans un métier où mes marques pouvaient être visibles, je ne voulais pas qu'ils s'inquiètent. On a eu de sacrés tranches de rire avec ça d'ailleurs. (un était fuyant mais les autres étaient curieux, taquins, ou dans l'incompréhension et du coup on a pas mal échangé là-dessus.)
Mes soeurs aussi, car c'est venu naturellement de leur en parler. Et on n'en parle plus. 
Deux de mes amies proches qui n'ont pas relevées et ne sont pas surprises. (une est également dans le monde bdsm depuis loooongtemps.)

Si je devais donner des conseils aux personnes soumises c'est de ne pas hésiter à beaucoup lire déjà et aussi d'échanger avec d'autres personnes dans la soumission (y compris des personnes qui la concoivent différemment) car je sais que les questions que je me suis posée beaucoup se les sont posées et ça aide beaucoup. Enfin moi ça m'a beaucoup aidé en tout cas. Ah et de se dire que ce qu'elles ressentent en elles n'est ni fou, ni faux et de s'écouter./ (quand bien même elles sortent des stéréotypes de la parfaite soumise et/ou de la brat.)
Il me semble important de ne pas se laisser décourager par les mauvaises expériences dans ce monde, certes dévastratrices mais qui permettent aussi de mieux se cerner, il me semble, même si je ne souhaite évidemment à personne de mal tomber.

C'est super personnel et intime mon écrit, je ne l'aurais certainement pas rédigé ainsi quelques petites années en arrière, mais c'est ainsi qu'il m'est venu pour montrer que le chemin de l'acceptation peut être périlleux et délicat. jeracontemaviesurbdsm.fr ^^





 
Dernière modification le 10/03/2025 10:02:33 par Azhara.
4 personnes aiment ça.
VraiEsclavagiste
#8
@ sylvie35, @ Silla
Merci encore pour votre retour et votre comlément d'information !

@ StellaMaris de Ngus59fr
Merci là aussi du retour.
Mais une question me vient à la lecture: vos enfants, s'ils connaissent l'existence du Maître, connaissent-ils la nature de la relation?
Où là aussi, vous considérer que c'est quelque chose de totalement intime, ne les concernant pas?

@ Azhara
Retour là aussi très intéressant !
Qui démontre bien que chaque parcours est personnel, différents, mais qui démontre bien qu'il n'est pas toujours facile de s'assumer comme soumise, mais, surtout que des relations vanilles peuvent être plus destructrices qu'une relation BDSM, quand, la relation BDSM peut-être libératrice...

Merci encore à toutes pour votre retour qui, j'espère, pourra aider des lecteurs éventuels.
Mais je remarque que, pour l'instant, ce sont surtout des femmes qui donnent leurs retours...
Il serait intéressant d'avoir celui de soumis. Ce que j'espère adviendra.
Et un merci supplémentaire, votre retour m'aidant dans la rédaction de mon prochain "article"
:)  
3 personnes aiment ça.
sylvie35
#9
jeracontemaviesurbdsm.fr ^^
 


Vous m'avez bien fait rire avec ce tag !

En fait, je me disais un peu ça en me relisant et je me chuchotais à moi-même "Mais qu'est ce que te prend d'aller raconter ta vie, dont tout le monde se fout" 🤣    Mais finalement vous m'avez largement dépassée, donc j'ai moins honte. 🙂

Plaisanterie à part, malgré tout, les témoignages personnels ont leur utilité. C'est comme ça que je suis venue au bdsm (en lisant des témoignages qui m'ont vraiment parlé). Les descriptions théoriques, c'est bien, c'est indispensable, ça fixe une cadre et donne des repères, mais ça fait aussi un peu peur car tout est idéalisé et on se dit que l'on ne sera jamais au niveau. Les témoignages plus personnels montrent que finalement on est humains, avec nos forces et nos faiblesses, nos doutes, nos réussites et nos échecs. Même si chaque situation est particulière, ça rassure et chacun peut y puiser, pourquoi pas, quelques éléments d'inspirations. C'est en partie pour ça que je contribue de temps à autre sur le forum, puisque ce sont des témoignages qui m'ont amenée au bdsm, je me dis que si à mon tour je peux apporter quelques éléments utiles à d'autres personnes, alors c'est très bien.
5 personnes aiment ça.
@ sylvie35 (et par là à Azhara)

Oui effectivement, il y a un coté #jeracontemaviesurbdsm.fr
Mais ce faisant, merci d'avoir jouer le jeu !!!
Le dernier message de sylvie35 étant parfaitement dans l'état d'esprit du pourquoi j'ai crée le sujet, outre qu'il est complémentaire comme dit, de mon article sur les dangers...Car Car c'est justement en la racontant que vous pouvez aider certains...
Du moins je l'espère...
3 personnes aiment ça.
@VraiEsclavagiste, mon aîné doit s'en douter (il a déjà reçu un message se terminant par Maître lors d'une erreur de destinataire d'une de mes réponses et dans  mon téléphone mon Maître était jusqu'à il y a peu enregistré sous "son prénom Maître") mais il est très pudique et ce n'est pas le genre de sujet des conversations que nous avons. Je pense qu'il n'a pas envie de savoir réellement la nature de ma relation avec mon Maître. Je respecte sa vie privée et sa pudeur de jeune majeur et il respecte ma vie et ma relation sans chercher à en savoir plus.
Mon deuxième, adolescent, se moque comme sa dernière chemise du type de relation que je peux avoir avec mon Maître. Jusqu'à présent il n'a jamais eu de relation amoureuse avec aucune fille ou aucun garçon, ça ne semble même pas l'intéresser.
La seule chose qui compte pour eux et que je sois heureuse et épanouie. Après le fiasco avec leur père et toutes mes années de célibat pour m'occuper d'eux (qui avaient souffert de toute la violence de leur père après notre séparation, violence toujours présente aujourd'hui mais qui ne nous atteint plus) et pour le reconstruire ils m'ont dit que je mérite d'être avec quelqu'un qui le considère et qui s'occupe de moi.
J'ai mes week-ends avec mon Maître et eux se gèrent (je ne suis pas très loin et ils peuvent me joindre à n'importe quel moment).
 
1 personne aime(nt) ça.
Petite Souris
#12
D'une manière générale, je vais répondre aux questions, ensuite, je préciserais un peu plus mon histoire quelque peu commune... car entre acceptation et réalisation, il y a aussi un chemin parsemé d'embuche.

Avez-vous eu, de votre côté des difficultés à vous assumer comme soumis ?   non jamais... du moins intérieurement. 
De part votre éducation, de l'image de soi, par exemles...    L'image de moi-même a toujours été positive, je l'ai toujours pris accepter, que ce soit le BDSM que ma bisexualité que je reconnais depuis que j'ai découvert ma sexualité, vers 11 ans, je pense.
Cela vous a t il poser des problèmes de dissonnance?    Hélas oui, la norme sociétale veut que l'on ne soit pas normaux, si je m'accepte moi-même sur ce que je suis sans me poser de question, le montrer au grand jour est une tout autre paire de manche. C'est d'ailleurs mon plus gros obstacle, j'y reviendrais
Avez-vous avouer à vos parents (frères et soeurs compris) que vous étiez dans ce genre de relation?   Ça dépend de quel proche, un de mes frères est dans une église évangéliste, donc j'évite le sujet. On ne sera pas d'accord.
Un autre de mes frère est au courant de tout, a vrai dire, il a aussi un petit attrait des milieux libertins.
Mes parents sont au courant de mon libertinage, sont surement au courant de ma bisexualité (même si j'en ai jamais parlé) et niveau BDSM, je ne pense pas qu'ils se doutent de quelque chose. 
Comment l'ont-ils pris et vous êtes vous sentis rejetés par eux?    Jamais, nous avons été éduqués dans une tolérance bien ancrée. Si je n'ai jamais parlé de ma bisexualité à mes parents, ce n'est pas par peur, mais parce que j'en ai jamais ressenti le besoin. Si demain, j'arrive avec un homme et que je le présente à mes parents comme compagnon, ils ne seront pas choqués et l'accueilleront comme ils l'l'ont fait avec toutes leurs belles filles.    Ou préférez-vous leur cacher, soit par honte, soit par peur d'être jugé?   Non juste que j'estime que certain sujet ne les regardent pas en soi, mais s'ils venaient à en parler, je communiquerais bien volontiers.
  Et qu'en est-il de vos amis "vanille"? Connaissent-ils votre soumission?     Ça dépend de l'amie vanille, si j'estime qu'elle a une ouverture d'esprit suffisamment grande alors, j'en parle. Sinon, je me tais. C'est plus une question de feeling. Donc certains de mes amis vanilles sont parfaitement au courant, d'autre non. Cocassement, j'entretiens plus facilement une amitié avec une personne au courant.   Voir de votre travail? (j'ai connu un esclave qui s'assumait parfaitement dans son rôle sur le lieu de travail... )  Un peu plus    complexe. Comme je suis en télétravail... Mais ma bisexualité et mon libertinage est assumé et j'en ai déjà parlé, a mon patron même, mais plutôt en mode réunion bourré en haut d'une toure de Tapei... donc pas sûr qu'il ait enregistré. Cependant j'aurais aucun mal à en parler si la discussion venais sur le tapis un moment, mais comme ce n'est pas du tout dans le cadre de notre travail, qui vise le jeu vidéo...
  Et si vous étiez en couple, quels conséquences avez-vous eu à subir?   Comme je suis en couple avec ma dom... inutile de vous dire qu'il n'y a pas de conséquence négative en soi, ce sont plus nos chemins respectifs qui parfois ressortent lors d'une action et qui peuvent être un peu dérangeant, mais un coup de communication avec empathie et c'est reparti. En revanche, je peux parler de mes anciennes relations. La mère de mes trois premières filles, un coup de foudre. Et aussi la première en qui j'ai eu suffisamment confiance pour lui parler de mes envies. Petits soucis qui ont foutu un grain de sel dans notre relation pendant 12 ans. Une dissonance qui a fini par nous mener à notre perte : 100 % vanille. Et même si j'arrivais occasionnellement à en parler, l'écoute n'était pas trop là. et la pratique n'en parlons pas. C'était notre seul problème de couple, notre incompatibilité sexuelle. Elle n'a jamais voulu que j'aille voir ailleurs, ni s'ouvrir à ce que je cherchais. Et moi trop frustré... je ne lui en veux pas, mais c'est dur de se séparer d'une personne que l'on aime et avec qui on a vécu de manière fusionnelle pendant 12 ans. Surtout que juste avant de se séparer, elle avait proposé de passer notre baptême de club libertin... ensuite patatras deux mois plus tard... Mais une fois les douleurs passées, je me rends compte aujourd'hui que notre relation (maintenant amicale) est bien meilleur que notre relation de couple. Aujourd'hui, elle fait partie de ses amies vanilles qui sont au courant, et avec qui, étrangement, depuis notre séparation, je peux en parler librement. Ensuite, il y a eu la mère de ma dernière fille. Apparemment libertine et BDSM. On jouait un peu comme ça, mais sans trop de code. Notamment qu'en fait, on était deux sub et elle avec des limites bien plus basses que moi. Mais de ce côté-ci, ça allait plutôt bien. Je crois que c'est avec elle que j'ai vraiment pu commencer à me lâcher. Mais de manière débutante, avec plein d'attente, d'impatience et de frustration de pouvoir effleurer ce qui me passait par la tête durant toutes ces années où je n'ai pas pu pratiquer. Sauf que le côté libertin n'est pas allé, en plus d'avoir des beaux-parents toxiques, le libertinage était à sens unique. Je n'avais aucun choix dans les partenaires, et si elle me le laissait, je croulais sous les reproches. Et enfin, elle se servait de mes fantasmes pour me détruire devant mes amis (vanille ou bdsm) lorsque j'étais absent. Bref... un petit exemple de la relation toxique dans laquelle j'étais embourbé qui ne s'attardait pas qu'au sexe, mais a tout le reste de ma vie commune avec elle. Là... c'est moi qui ai fui... et loin.

Voilà pour les questions. Mais en vérité, il y a un autre chemin à faire pour moi. L'acceptation en public. Si je peux en parler aux gens suivant le feeling, je ne suis pas encore dans un lâche prise total. Quand nous sortons avec ma dom dans un spa libertin, je vois bien qu'elle aimerait m'exposer. Surtout qu'elle me voit avec les yeux qui brillent quand je vois un autre soumis subir en publique. Et elle sait aussi que j'ai ça en tête, me faire dom à fond en publique. Mais dans la majorité des cas, je me défile au dernier moment avec une peur du jugement effroyable. (surement lié à mon enfance et sa scolarité catastrophique). Pourtant, nous avons quelques pratiques en publique, et j'entends que nous sommes mignons, que nous sommes extrêmement complices. Alors, je m'ouvre tout doucement sans pour autant réussir à me lâcher totalement. Nous y allons à dose homéopathique alors qu'à la maison, c'est moi qui explique à ma dom ce qu'elle a le droit de me faire parce qu'elle n'ose pas improviser complètement, on discute beaucoup hors-jeu, parfois, elle me dit : si je fait ça, ce serait drôle... je réponds, n'en parle pas, fait le quand ça te traverse l'esprit, là, ce sera clairement fun (comme l'histoire que j'ai raconté en article : "un petit café dans sa culotte" qui était tellement spontané et donc jouissif pour moi... Et qu'à la maison, je me lâche à 100 %... donc c'est clairement plus hard. Mais... en publique... elle se retrouve avec un safe word si elle essaie de me donner de son champagne...

Bref : des difficultés : oui
Assumé : oui ou non suivant feeling.

EDIT : Désolé pour la mise en page... j'arrive pas a mettre en forme sur ce post...
 
Dernière modification le 22/03/2025 17:51:11 par Petite Souris.
2 personnes aiment ça.
@ Loukass

Ah ! je sais ce qu'il en est pour la mise en page !
Surtout que je prépare mes "articles" sur un office, et parfois le résultat est totalement différent!

Tout comme je comprends totalement pour ce qui est de la conséquence sur la vie de couple et la frustration que cela peut mener.
Je ne suis nullement soumis, mais le résultat, lui, est le même...
Pour ce qui est des études catastrophiqueq... elles ont quand même réussi à mener jusqu'à Taipei !
Ça valait peut-être le coup.... (bon ceci dit... je pousserai plutôt aux bonnes notes et aux études...)

Mais avant tout: merci !
Enfin le témoignage d'un soumis et non d'une soumise!
Cela se fête !
Mais blague mise à part, de vos témoignages à tous, j'en retiens surtout une chose:
Si le but n'est pas de le crier sous tous les toîts, il n'en reste pas moins que le "public" et la peur d'être jugé est certainement la plus présente.
Et là, j'avoue que je ne m'y attendais pas !
Je m'attendais plus à la peur du jugement familiale (surtout parentale) au vu des retours que j'en avais sur les différents forums que j'ai cotoyé, car plus proche, plus impactant...
Je m'aperçois que ce n'est pas le cas, et je trouve cela plutôt bien de voir que le dialogue parents/enfant existe toujours...
 
Dernière modification le 22/03/2025 19:42:35 par VraiEsclavagiste.
1 personne aime(nt) ça.
Petite Souris
#14
@VraiEsclavagiste :
Je me permets un petit HS pour apporter quelques précisions sur la scolarité. J'essaie d'être bref... 
J'ai été rapidement diagnostiqué zèbre, dyslexique, dysorthographe et avec des troubles de l'attention. Et a l'époque je devais aller en école spécialisée. Mais par manque de moyens, l'erreur de ma mère funde me forcer jusqu'au dégoût a rentrer dans le cadre standard. Et jusqu'à ce que j'abandonne a mes 18 ans quand elle n'avait plus le choix. Mais trop tard, le mal était fait et j'ai subit de la part des profs pas mal de jugement et de collage d'étiquette. Notamment celle du feneant... Je vais pas m'attarder sur les détails, mais aujourd'hui j'ai une phobie de l'école tel, que je ne veux même pas entendre parler de devoir quand mes filles viennent en vacances chez moi. 
Mon travail je l'ai eu par chance mais aussi suite a un investissement personnel mais dont j'avais nullement conscience de la résultante de cet effort. (Qui n'en était pas un en vrai). Petit flash back rapide : 14 ans je baisse les bras et arrête clairement de travailler a l'école. Au moins les profs ralent pas pour rien, je leur donné raison. Il y a eu un évènement précis a cela. Une énième énorme injustice du corps enseignant a mon égard. 18 ans j'abandonne l'école et me lance sur le marché du travail avec pour seul diplôme mon brevet des collèges obtenu in extremis avec mes simples acquis. Bref... Enchaînement de petits boulots en petits boulots. Des déceptions avec des patrons qui me jugent comme les profs. D'autres coup de malchance avec une équipe qui me vois comme je suis mais dont je ne peux plus faire partie par manque de budget. Et je finis a travailler dans les vignes, chez un petit viticulteur bio a allure punk. Cinq ans de coupe, d'epamperage de taille et de coupe de bois. Ça me va bien. En parallèle comme je me sens épanoui et que j'ai de la thune. Je me monte enfin le pc gamer de mes rêves. Durant mes recherches, je tombe sur un forum avec une comu très accueillante. J'y dépose des micros test, de choses que j'ai acheté, comme ça pour passer le temps et surtout par passion. Et... Cinq ans après mon inscription, le patron du site me contacte et me propose un job de testeur rédacteur. Un poste que j'ai refusé, mais comme il a dit un truc miraculeux, j'ai fini par dire oui. Enfin, quelqu'un qui croit en moi, et mieux : sur mon écriture. Et bim après avoir réadapter le site juste pour mon embauche (et oui on ne laisse pas un Dyslexique publier un texte sans une éventuelle relecture de la par de la team) me voilà testeur rédacteur web dans un domaine qui est une passion. L'informatique dédiée aux jeux vidéo. La concertation ne fait que commencer, car j'ai fini par être invité a Taïwan pour couvrir le plus gros salon de l'informatique au monde. Au frais de la princesse.
Bref un coup de chance oui, mais je le dois aussi au fait que j'ai appris l'informatique tout seul, juste par curiosité. Mais jamais l'école ne m'a amenée là où j'en suis. Je rêve parfois de faire une conférence avec tous mes profs et de leur dire ce que je suis devenu, et de terminer par gros fuck and drop the mike.
Fin du HS.
1 personne aime(nt) ça.
@ Loukass

J'ai beaucoup souri...
Bon..j'avoue! nous nous éloignons là fort du sujet initial, mais oui..; j'ai beaucoup souri sur le sujet de l'école, du coté autodidacte et autre...
La vie est parfois juste des petits instants, des petits rien qui font un grand tout....
Comme disait Higelin dans une de ses chansons que je préfère et qui est devenue une de mes phrases cultes:
"La vie c'est ce qui vous tombe dessus, toujours au moment où l'on n'y croit plus"
(Auto promo -le lien comme le texte est sur mon mur perso..;bon..il faut bien le remonter, mais il y est bien !)
- c'était une page pub du site BSM.fr-

Quant à écrire un roman, je crois que nous sommes plus d'un à le comprendre....
Je ne dirai qui, mais mon regard se tourne vers certaines...
Mais en cherchant bien, dans une instrospection.....
Je ne leur jeterai donc pas la pierre Pierre...

Mais au delà, je salue l'autodidacte... et je me tais sur le mot pédagogie, qui lui provient du mot pédos =enfant... peut-on entendre alors des politichien nous parler de pédagogie comme si nous étions de simples enfants??,
ous!
J'ai dit que je me taisais..... hein Pierre !
(Tu ne t'appelles pas Pierre, je ne te la jetterai donc pas !)

Mais avant tout, merci de ta participation au sujet !!!!
 
2 personnes aiment ça.
Gappap
#16
Bonjour, 
 
J'ai bien peur de pas beaucoup faire avancer les choses. 
Mais quelque soit mes envies, fantasmes, et ma façon de vivre ma sexualité, je n'ai jamais eu aucune difficulté à assumer. 
Le regard des autres coulent sur moi. 
Je suis ce que je suis. Ça te plaît pas? Et bien c'est ton problème pas le miens.... Moi je le vie bien 
2 personnes aiment ça.
Petite Souris
#17
Mais qu'il est dur de combattre ses démons, le lâcher prise sur le regard des autres et leurs jugement est loooooong. Mais pas impossible. Je vois déjà des évolutions, surtout en matière de bisexualité assumé a partir de mes 16 ans. Un coming out forcé après avoir couché la première fois avec un mec. (Il l'a raconté a tous le lycée... Un parisien avec 1500 personnes... Au début gêné, j'ai fini par assumer parce que ça m'emerdais de debunker une rumeur qui était vrai) Puis de mon libertinage assumé depuis... Depuis que je me suis lancé la dedans. 
Mais si sur ces sujets là, j'ai jamais eu de mal a lâcher prise. Mon côté anti conformistes anarcho punk humaniste qui se cache derrière ma personnalité calme et introverti m'a fait dire gentillement, et sur plusieurs sujets : allez vous faire fouttre, je vie ma vie comme je l'entends. Ni dieu ni maître. Au patron, au prof, a l'école,  a mes parents, et je le dis ici aussi : "avec ma dom nous pratiquons un BDSM qui ne répond qu'à nos code, n'en déplaise au puristes"...
Cocace... Un soumis anarchiste, comment un gars qui se dit ni dieu ni maître et dit Fuck a tout le monde. Alors qu'a la maison, et même dehors je vous un culte a ma dame ?
Mais qu'il est de de combattre ses démons.
C'est là qu'on entre dans la pyschologie (erreur voulu, lisez ça comme un pillier de comptoir bourré... Même si ma dom ayant fait un master psychologie trouve mes analyses pertinente). J'ai l'impression que mon acceptation de ma soumission, surtout au regard des autres (puisque dans la sphère privée, c'est assez ok, même si je manque d'éducation sur les envies et les attentes que j'ai) est un combat. Un combat contre moi même, non pas parce que je me force à être quelqu'un d'autre, mais plutôt un combat contre la façon dont on m'a forgé, a ne pas répondre aux étiquettes que l'on m'a collé. Des prises de choux avec le monde qui m'entoure quand j'essayais de m'en défendre. Au point d'en perdre mon répondant légendaire, capable de mettre verbalement une tête sur une pique, a un moment de ma vie où j'en aurai vraiment eu besoin (coucou l'ex toxique). Bref... Un combat contre moi même et ce manque de cadre que j'ai toujours refusé, par manque de confiance en les gens qui m'entouraient.
Et qu'aujourd'hui, si je cherche a m'abandonner sous les ordres de ma domina, c'est bien parce que que je lui fais confiance. Et aussi que je l'aime, car oui, je n'ai eu des désirs de soumission qu'envers les personnes qui ont avant tout partagé mon amour (attention, je peux tout de même me soumettre aux hommes dans une moindre mesure, mais jamais je ne les verrai comme maître).
Mais qu'il est dur de combattre ses démons... On m'a piétiné, humilié en place publique, sur le banc de l'école au point d'avoir une dent contre toute forme d'autorité (mon humanisme en revanche a créé une barrière afin de ne pas péter de plomb face a l'uniforme, certe je n'aime pas l'uniforme, mais j'ai appris a respecter l'humain qui le porte).
Il est donc logique de rechercher un cadre passé a l'as et de tenter de retrouver une confiance en soi en reproduisant certains schéma d'humiliation et d'autorité mais cette fois ci avec une personne de confiance et avec plaisir.
Mais qu'il est dur de combattre ses démons...
1 personne aime(nt) ça.