Totale ou pas …

Je suis susceptible de soumettre homme comme femme . Ce n est pour moi pas une question de genre mais de la fréquence de cet être qui m attire . Et ça , ça a son importance pour moi. Chez moi la domination n est pas forcément sexuelle 'non plus. Pour ce qui est de la domination ou la soumission " totale" , ce n est pas aussi simple ...dans les 2 cas il est question parfois d envie de ....lâcher prise... Sourire Amenant parfois, pas toujours, à vouloir "expérimenter" les sensations qu apportent l'autre versant sans pour autant se soumettre ou " dominer " .

Peut-on dire , que le rapport D/s est une question de vibrations entre deux personnes et que le lâcher prise est une resultante des fréquences émises des protagonistes tout simplement ? 
 

Sujet intéressant. Je pense qu'au delà de la volonté de dominer ou de se soumettre, on recherche surtout une relation que l'on souhaite profonde et complice, où l'intimité de chacun finit par être dévoilée à un moment ou un autre. Il me semble donc naturel que notre choix de partenaire s'oriente davantage vers le genre qui nous attire le plus et pour lequel on peut ressentir de l'excitation.

Autant l'idée qu'une femme m'impose un facesitting rugueux me réjouit, autant l'idée que ce traitement me soit proposé par un homme, beaucoup moins. Pourtant ce type de domination m'attire particulièrement.

Je ne serais pas prête à offrir ma soumission à toute personne dominante. Mon maitre est également l'homme que j'aime, nous nous sommes d'ailleurs en premier lieu découverts en tant qu'homme/femme. En tant qu'hetero je ne me verrais (à priori) pas séduite par une femme, donc non plus me soumettre à une femme.

Nous recherchons effectivement ,dans l'absolu, une relation de confiance, ce qui inclut une "complicité" ( dans la mesure où chacun y trouve son équilibre à travers l'autre)...et il faut selon vous, absolument une excitation afin d'atteindre le lâcher prise . Par conséquent, "l'état de l'être soumis " ne suffit pas à atteindre cette extase ...

C'est votre amour qui est le lien de votre relation. Il est le moteur de votre soumission , il est tout à fait compréhensible que vous ne voulez pas , désirez pas ou même ne puissiez pas vous soumettre à une autre personne.

Question intéressante, @ServYou.Je vous propose le point de vue d'une personne dont la notion de genre est un peu...disons...différente....Je Domine des êtres humains : vous m'entendez souvent parler de "sujets soumis". Leur orientation sexuelle, leur identité et expression de genre leur appartiennent et ne me regarde pas!Je ne recherche pas de partenaires "sexuellement compatibles" puisque ma Domination est très peu sexuée (un petit coup de godeceinture par ci (vagin, néovagin ou cul), une petite pipe ou léchouille de clito par là... comme récompense)En fait, à présent, je Domine une enveloppe corporelle et surtout un esprit!  Ma vie m'a amenée à Dominer garçon et fille quand j'exprimais ma masculinité. A présent que j'exprime ma féminité, je me fiche du sexe ou du genre : garçon, fille, non-binaire, cis, trans, etc...Autre exemple : mon ex-soumise, Val' -femme trans comme moi-(elle va bien, on a repris contact après 4 mois), se dit gynosexuelle : elle n'accepte d'être Dominée que par une figure féminine : Femme cis, femme trans, mec trav ("propre sur lui", pas Robert le poilu qui a piqué un string à son épouse...) et même Dragqueen (ca existe... des Drag qui sont Dom'!)J'espère avoir apporter ma petite pierre au débat.  

Tu confonds à mon sens, caractere, esprit de domination et orienation sexuelle . Cela n'a rien à voir. Je suis dominant de nature, ce qui ne m'empeche pas d'etre courtois et agreable avec tout le monde, mais si on parle sex, ou attirance, je suis hetero.Ce n'est pas parceque tu es carnivore, que tu aimes manger toutes les sortes de viandes :)

Bonjour Servyou,Voilà un sujet intéressant pour la femme hétéro que je suis. Lorsque j'ai créé mon Profil BDSM.fr je débutais dans ma domination et je n'imaginais pas dominer des femmes probablement parce que je devais me connaître moi-même et que dans une société hétéro-normée: une femme va avec un homme. Et bien j'ai envie de dire pas forcément 😊Aujourd'hui j'ai fait du chemin, et je peux dire que la façon dont je domine n'est pas sexuelle bien que très érotique et je me rends compte que le sexe ou le genre de la personne n'a pas vraiment d'importance. Si je sens, en face de moi, une âme soumise, alors mon âme de dominante va surgir. Je le vis par exemple avec ma partenaire de cours de cordes. C'est une femme profondément soumise et dès que je l'encorde mon âme dominante surgit et nous partageons de très bons moments toutes les deux. J'apprécie aussi co-dominer la soumise (travestie) d'une amie Domina, chose que je n'aurais jamais imaginée il y a deux ans. La communauté BDSM regorge d'une infinie possibilité de combinaisons grâce à son ouverture d'esprit et sa bienveillance. Alors je ne suis pas attirée sexuellement par les femmes, mais cela ne m'empêchera pas de pouvoir partager des moments D/s et/ou S/M avec l'une ou l'autre, car ma domination n'est pas sexualisée. Ma sexualité je la vis avec l'amoureux, l'homme qui a révélé Madame Athena. Cordialement 🌹 

Je comprends votre métaphore, et non je ne pense pas confondre.Je me demandais simplement si l'orientation sexuelle influençait ou non, la personne Dominante ou soumise pour son "choix" de partenaire...

Merci Madame pour votre témoignage.J'arrive à en conclure que tout dépend (et cela ne m'étonne pas) du vécu de chacun et de sa propre vision et ressentis. 

Madame, votre témoignage prouve que rien est figé et que notre vécu nous oriente et nous défini sans pour autant être gravé dans le marbre.Votre expérience tend à démontrer qu'effectivement, une âme Dominante peut vivre de belles aventures "non genrée" , si je peux m'exprimer ainsi. On peut donc penser également qu'une âme soumise peut vivre la même chose.Cordialement 🌹

Je tenais à vous remercier de vos différents témoignages et cela me conforte dans l'idée que j'ai de cet univers : "à chacun son BDSM"...Cela me fait dire également, que l'être humain est si complexe, qu'il y a une infinité de sensibilités, de ressentis...mais me vient à l'esprit une autre question : Dans l'univers qu'est le BDSM, il y a des personnes ayant le "statut d'esclave"...sont elles encore considérées comme soumises ?

Je vais répéter ce qui a été dit plus haut, en effet le sujet est très intéressant. Pour ma part, j'imagine qu'il s'agit dans un premier temps de la nature de sa soumission ou de sa domination. La mienne est pour l'instant sexuelle avant tout.Mais comme nous évoluons, je ne sais pas de quoi sera fait demain.Je ne me vois pas me soumettre à une personne qui ne fait pas partie de mes préférences sexuelles. En revanche, si la personne qui me domine veut me confier brièvemenr à une autre personne dominante (pour une pratique en particulier qui n'a pas rapport au sexe comme le shibari, maniemement du fouet...), peu importe le genre, je n'y suis pas fermée. Surtout si cette personne dégage un certain charisme. Par le passé, je me rappelle avoir confié à mon ancien Maître que si j'avais été un homme hétéro, j'aurais fait tout mon possible pour me faire une place aux pieds d'une certaine Lady S... de ce site. Justement grâce au charisme et a la serénité qu'elle dégage entre autre. Mais la nature sexuelle de ma soumission et le besoin de partager une certaine intimité, voir une fusion, pour mieux lâcher prise, fait que je ne me vois pas être dominée autrement. Aussi, en dehors de l'aspect sexuel, dans le quotidien, je ne pense pas être une personne soumise. Les relations D/s me semblent créer un espace de relachement et une liberté d'être, qu'on ne peut pas toujours se permettre ailleurs... mais là je crois que je m'éloigne du sujet...

[quote=105840] Je vais répéter ce qui a été dit plus haut, en effet le sujet est très intéressant.  Pour ma part, j'imagine qu'il s'agit dans un premier temps de la nature de sa soumission ou de sa domination.  La mienne est pour l'instant sexuelle avant tout. Mais comme nous évoluons, je ne sais pas de quoi sera fait demain. Je ne me vois pas me soumettre à une personne qui ne fait pas partie de mes préférences sexuelles. En revanche, si la personne qui me domine veut me confier brièvemenr à une autre personne dominante (pour une pratique en particulier qui n'a pas rapport au sexe comme le shibari, maniemement du fouet...), peu importe le genre, je n'y suis pas fermée. Surtout si cette personne dégage un certain charisme. Par le passé, je me rappelle avoir confié à mon ancien Maître que si j'avais été un homme hétéro, j'aurais fait tout mon possible pour me faire une place aux pieds d'une certaine Lady S... de ce site. Justement grâce au charisme et a la serénité qu'elle dégage entre autre.  Mais la nature sexuelle de ma soumission et le besoin de partager une certaine intimité, voir une fusion, pour mieux lâcher prise, fait que je ne me vois pas être dominée autrement.  Aussi, en dehors de l'aspect sexuel, dans le quotidien, je ne pense pas être une personne soumise.  Les relations D/s me semblent créer un espace de relachement et une liberté d'être, qu'on ne peut pas toujours se permettre ailleurs... mais là je crois que je m'éloigne du sujet... [/quoteMerci pour vos mots.Il est évident qu'il ne doit pas y avoir d'idées parasites et donc se sentir serein-e afin de vivre pleinement son BDSM.En ce qui concerne cet espace de liberté que vous évoquez, je ne peux vous contredire car je le pense également...un sujet qui n'est pas si éloigné que ça , car c'est dans cette parenthèse que l'on devient qui nous sommes...