« Quand la vie te donne un aspirateur, fais de la limonade. »
Je pense que d’une certaine façon cela l’amusait. Je ne m’avancerai pas à analyser la psyché humaine mais un truc qui revient souvent dans mes expériences c’est le contraste fort entre qui je suis au quotidien et qui je suis dans un moment donné. En l’occurrence le sexe ici.
Mon esprit, se rapproche plus de l’enfant que de l’adulte. Bon, même si en ce moment c’est plus un quarantenaire inspecteur des impôts qui vote à droite.
Pas dans le sens homme – enfant ou que j’aime jouer aux jeux-vidéos jusqu’à minuit (même si c’est vrai). Mais plus dans le sens où je ne mets pas d’intention ou de jugement de valeur derrière mes actes et mes paroles. Cela fait maintenant plusieurs mois/années que je comprends cela. Cette compréhension a mis en exergue le pourquoi de certaines réactions ou situations de mon passé.
Je ne peux citer d’exemple particulier pour m’expliquer donc je préfère fournir cette analogie maladroite.
J’ai pris conscience de cela avec mes nouvelles responsabilités, ma vie de couple et surtout les changements qui s’opéraient en moi. JE riais moins, j’étais stressé, je commençais à avoir des remarques désobligeantes et des avis arrêtés, bref, je devenais une grande personne. Heureusement pour moi, j’ai une mère formidable et le cancer fut pris à temps.
Je digresse rapidement mais, j’aime ne pas avoir d’avis. Je trouve que de nos jours, tout est très compliqué. Compliqué de par l’abondance de choix, de par la quasi obligation de prendre parti et de se positionner.
J’ai acheté un aspirateur de chantier ce matin. Leroy-Merlin me propose 64 références sur son site et 14 en magasin. Les prix vont de 59 à 850€. Tous ont des avis positifs et négatifs. Les vidéos Youtube en français, en anglais, en allemand…. J’ai finis par faire plouf-plouf dans le rayon pour arrêter mon choix. Choix qui a été démonté par le vendeur parce que apparemment, il n’est pas fait complètement pour l’usage pour ce quoi je le destine. Sauf que moi, je ne veux pas devenir un expert en aspirateur de chantier, je veux juste arrêter de me niquer les poumons quand je passe la rainureuse sur mon plancher. C’est tout.
Et vu la complexité du choix, j’étais à deux doigts de continuer à faire mes saignées en apnée ou à emprunter une bouteille de plonger et un détendeur.
Dans la vie, je fais pareil. Je fais le choix conscient de ne pas faire de choix pour me préserver sur beaucoup de choses.
J’ai parlé de philosophie chinoise dans le précédent paragraphe, ici je parlerai new age.
Les enseignements d’Abraham (rien de religieux). L’une des séries de livres qui a le plus influer ma trajectoire de vie.
Ils prennent l’exemple suivant (je paraphrase). Devant vous, une personne se fait agresser. Vous avez le choix entre intervenir ou ignorer la situation. Aucun de ces choix n’est agréable. Mais il existe une troisième possibilité. Celle de n’avoir jamais a être confronté à ce choix. On est entre la croyance adlérienne et la reconversion en coach de vie.
Bref, tout ça pour dire que je suis assez pur comme garçon. Mais elle avait, quand nous jouions, une autre personne en face. Est ce que ça lui plaisait ? Est-ce que c’était excitant ? Aucune idée. Mais elle semblait m’encourager à continuer de lui dévoiler cette facette de moi.
Cela faisait maintenant deux semaines que nous nous fréquentions.
J’étais content d’avoir trouvé quelqu’un qui semblait me permettre de concilier ces deux mondes.
Si j’avais été bavard sur cette relation, je pense qu’on m’aurait demandé si j’étais amoureux.
Mais je ne le suis pas. Bavard.
Cela faisait donc deux semaines et comme tous les vendredis, elle me rejoignit chez moi.
Quelque chose clochait. Non pas que je le vis immédiatement mais quand elle se mit à pleurer sur le canapé, mon esprit de déduction m’avisa de la chose.
N’ayant jamais vraiment été en couple, je n’ai pas forcément les codes et les bonnes réactions. Un bon thérapeute avec de la place dans son porte-monnaie me diagnostiquerait sans nul doute un trouble de l’attachement et je me ferais une joie de lui donner mon argent si j’en avais quelque chose à foutre de son avis.
Donc quand je me retrouve devant cette personne avec qui j’ai intentionnellement débuté une relation suivie et exclusive, qui pleure, ma première pensée fut « oh non, chiant, pourquoi elle n’a pas pleuré avant de venir » puis, « c’était sympa mais elle va m’annoncer qu’on s’arrête là ».
La vie est drôle. C’est un fait. Quand vous voulez faire de la limonade, elle ne vous apporte pas de citrons, non, elle s’arrange pour que de petites levures se déposent dans votre tasse de thé et paf, kombucha.
J’essayais donc de l’amener à exprimer ce qui semblait si dur à dire sur le moment.
Je pense que d’une certaine façon cela l’amusait. Je ne m’avancerai pas à analyser la psyché humaine mais un truc qui revient souvent dans mes expériences c’est le contraste fort entre qui je suis au quotidien et qui je suis dans un moment donné. En l’occurrence le sexe ici.
Mon esprit, se rapproche plus de l’enfant que de l’adulte. Bon, même si en ce moment c’est plus un quarantenaire inspecteur des impôts qui vote à droite.
Pas dans le sens homme – enfant ou que j’aime jouer aux jeux-vidéos jusqu’à minuit (même si c’est vrai). Mais plus dans le sens où je ne mets pas d’intention ou de jugement de valeur derrière mes actes et mes paroles. Cela fait maintenant plusieurs mois/années que je comprends cela. Cette compréhension a mis en exergue le pourquoi de certaines réactions ou situations de mon passé.
Je ne peux citer d’exemple particulier pour m’expliquer donc je préfère fournir cette analogie maladroite.
J’ai pris conscience de cela avec mes nouvelles responsabilités, ma vie de couple et surtout les changements qui s’opéraient en moi. JE riais moins, j’étais stressé, je commençais à avoir des remarques désobligeantes et des avis arrêtés, bref, je devenais une grande personne. Heureusement pour moi, j’ai une mère formidable et le cancer fut pris à temps.
Je digresse rapidement mais, j’aime ne pas avoir d’avis. Je trouve que de nos jours, tout est très compliqué. Compliqué de par l’abondance de choix, de par la quasi obligation de prendre parti et de se positionner.
J’ai acheté un aspirateur de chantier ce matin. Leroy-Merlin me propose 64 références sur son site et 14 en magasin. Les prix vont de 59 à 850€. Tous ont des avis positifs et négatifs. Les vidéos Youtube en français, en anglais, en allemand…. J’ai finis par faire plouf-plouf dans le rayon pour arrêter mon choix. Choix qui a été démonté par le vendeur parce que apparemment, il n’est pas fait complètement pour l’usage pour ce quoi je le destine. Sauf que moi, je ne veux pas devenir un expert en aspirateur de chantier, je veux juste arrêter de me niquer les poumons quand je passe la rainureuse sur mon plancher. C’est tout.
Et vu la complexité du choix, j’étais à deux doigts de continuer à faire mes saignées en apnée ou à emprunter une bouteille de plonger et un détendeur.
Dans la vie, je fais pareil. Je fais le choix conscient de ne pas faire de choix pour me préserver sur beaucoup de choses.
J’ai parlé de philosophie chinoise dans le précédent paragraphe, ici je parlerai new age.
Les enseignements d’Abraham (rien de religieux). L’une des séries de livres qui a le plus influer ma trajectoire de vie.
Ils prennent l’exemple suivant (je paraphrase). Devant vous, une personne se fait agresser. Vous avez le choix entre intervenir ou ignorer la situation. Aucun de ces choix n’est agréable. Mais il existe une troisième possibilité. Celle de n’avoir jamais a être confronté à ce choix. On est entre la croyance adlérienne et la reconversion en coach de vie.
Bref, tout ça pour dire que je suis assez pur comme garçon. Mais elle avait, quand nous jouions, une autre personne en face. Est ce que ça lui plaisait ? Est-ce que c’était excitant ? Aucune idée. Mais elle semblait m’encourager à continuer de lui dévoiler cette facette de moi.
Cela faisait maintenant deux semaines que nous nous fréquentions.
J’étais content d’avoir trouvé quelqu’un qui semblait me permettre de concilier ces deux mondes.
Si j’avais été bavard sur cette relation, je pense qu’on m’aurait demandé si j’étais amoureux.
Mais je ne le suis pas. Bavard.
Cela faisait donc deux semaines et comme tous les vendredis, elle me rejoignit chez moi.
Quelque chose clochait. Non pas que je le vis immédiatement mais quand elle se mit à pleurer sur le canapé, mon esprit de déduction m’avisa de la chose.
N’ayant jamais vraiment été en couple, je n’ai pas forcément les codes et les bonnes réactions. Un bon thérapeute avec de la place dans son porte-monnaie me diagnostiquerait sans nul doute un trouble de l’attachement et je me ferais une joie de lui donner mon argent si j’en avais quelque chose à foutre de son avis.
Donc quand je me retrouve devant cette personne avec qui j’ai intentionnellement débuté une relation suivie et exclusive, qui pleure, ma première pensée fut « oh non, chiant, pourquoi elle n’a pas pleuré avant de venir » puis, « c’était sympa mais elle va m’annoncer qu’on s’arrête là ».
La vie est drôle. C’est un fait. Quand vous voulez faire de la limonade, elle ne vous apporte pas de citrons, non, elle s’arrange pour que de petites levures se déposent dans votre tasse de thé et paf, kombucha.
J’essayais donc de l’amener à exprimer ce qui semblait si dur à dire sur le moment.
Dernière modification le 07/02/2025 00:32:36 par Théory.
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