ServYou67
#0

Lorsque l'on cherche, c'est dans l'optique de trouver  bien entendu...La démarche paraît simple.

Mais doit on se demander ce que l'on veut, ou au contraire ce que l'on ne veut pas ? 
A priori, le résultat final doit être le même...mais le fait de s'imposer telle ou telle démarche, ne nous enlève t elle pas certaines possibilités ? 
Parceque vouloir absolument, entraine systématiquement l'élimination de certaines options...auquel cas, le graal peut être un peu trop lisse,trop parfait et manquer de saveur...?

2 personnes aiment ça.
Maître SADE
#1
Bonsoir,                                                                                                                                                                                                                                                                                                    "Mais doit on se demander ce que l'on veut, ou au contraire ce que l'on ne veut pas ? "   La réponse est dans la phrase : le principe du consentement préalable est de poser ses envies et les refus. Ce qui n'empechera pas au fil du temps, du dialogue, de la progression d'en rediscuter et de tester pour évoluer evoluer. Une check-list bien documentée n'est pas forcément "glamour" mais c'est un outil de base.  
Dernière modification le 18/01/2025 18:55:47 par Maître SADE.
1 personne aime(nt) ça.
Silla
#2
Je trouve moralement bien plus positif de se dire "voici ce que je souhaite" plutôt que "voici ce que je ne veux pas". Dans la mesure du possible.
1 personne aime(nt) ça.
lyssandre
#3
Je suis 100% d'accord avec ta réflexion Servyou67, ne nous limitons pas par nos propres conceptions du monde... qui sont souvent limitées,je trouve par nos échecs, nos failles, nos expériences passées. il faut savoir se dépasser soi-même pour être une version augmentée de nous même .
Ainsi, comme l'enfant qui apprend le vélo se dit je ne tomberai pas je ne tomberai pas je ne tomberai pas... fini par se casser la gueule.... nos croyances, nos recherches nous limitent vers l'élévation de nous même.
C'est mon crédo en tout cas. 
Dernière modification le 18/01/2025 21:00:52 par lyssandre.
1 personne aime(nt) ça.
ServYou67
#4
On peut éventuellement poser certaines bases en fonction de ses envies, désirs...Peut-être une sorte de liste comme le propose Maître SADE et ensuite pofiner la chose afin d'aller un peu plus loin dans ses interdits ou "limites".
Silla, il est vrai savoir ce que l'on veut permet par la suite de découvrir ce que l'on ne veut pas .
Lyssandre tu as également raison, pourquoi se freiner , on essaie et l'avenir nous dira et nous construira....
Quoiqu'il en soit, on fait toujours un choix , qui n'empêche pas de dévier de sa trajectoire en fonction des opportunités ou rencontres mais en son âme et conscience 
1 personne aime(nt) ça.
Derek
#5
Je vois trop souvent (dans les profils que j'aime regarder et analyser de tout horizon) des choses comme :
"VOICI CE QUE JE NE VEUX SURTOUT PAS" --> Avec une liste de 5-10 négatives.
Effet ? catastrophique si en parralèle tu ne mets pas ce que tu veux. Le pire étant en description les gens blindé de "moi je". Mais bref, pour répondre, ce qu'on ne veut pas est intéressant, mais cela doit toujours avoir une contrepartie. Et quand on ne sait pas, on met qu'on cherche à découvrir etc etc.
Savoir ce qu'on ne veut pas démontre une certaine expérience et est utile. Ca montre que tu connais tes propres limites. Très utile auprès du nombre catastrophiques de faux Dom qui pourraient abuser de la situation notamment. Mais ça ne doit pas cacher une aigreur, c'est à dire les gens qui feront 0 concessions, et qui n'ont rien à proposer si ce n'est un carcan. On les repère vite en général, aucune trace de "nous", que du "je".
Donc en résumé. Les deux sont importants dans l'absolu, mais ne mettre que des impératifs sans ouverture aucune aura un impact sur la perception des autres.
Si tu te demandes ça à titre personnel et pas forcément à l'écrit pour se vendre, savoir ce qu'on ne veut vraiment pas prime. Puisque c'est ce qui peut rentrer le plus vite collision avec l'autre. Ce que tu aimes tu peux l'amenager, le proposer ou non, le donner ou non. Si y'a plusieurs choses, tu peux composer, n'en prendre que certains. Sur quelque chose qui est impossible (Exemple moi, qui déteste le fisting), c'est plus dur.
Pour l'aspect choix. Plus tu mets de contraintes, positives comme négatives, plus tu réduis le champs. Mais je reviens donc à mon paragraphe précédent : quelque chose que tu ne peux vraiment pas faire, tu vas pas le faire pour faire plaisir. Ca doit être une limite infranchissable à priori. Tout le reste est à discuter. Si vraiment ce que tu veux faire est prépondérant, alors tu peux lui donner plus de priorité.
Donc à ce niveau c'est plus un arbitrage personnel, entre ce que tu es prêt à concéder. Ce qui est capital, de ce qui est secondaire. Tes limites entreront directement au contact de l'autre, qui devra se positionner par rapport ça, donc assez tôt dans la relation. Tes goûts personnel te concerne plus toi en particulier si tu veux les appliquer forcément, ou si tu es capable de les amoindrir voire les effacer.
Aucun couple BDSM ou autre ne survit longtemps sans absolument aucune concession. Car ça entraîne vite des débats stériles et anti-relationnels. Faut aussi savoir trouver des points d'accord et mettre ces choses là en lumière plutôt que souligner les impossibles.
3 personnes aiment ça.
sylvie35
#6
Quand je cherchais un Maître, je ne m'étais pas posée la question sous cet angle. Dans mon profil, j'avais défini dans les grandes lignes le type de relation que je recherchais, mais je voulais surtout voir si le courant passait bien avec la personne. Et là ça fait un énorme filtrage car il y a extrêmement peu de dominants qui sont prêts à passer du temps à discuter, y compris de sujets qui ne sont pas strictement bdsm.
Après, sur les détails, les pratiques souhaitées ou non, c'était très ouvert de mon point de vue et cela pouvait venir sur le tapis au fil de la discussion. Si le courant passe avec une personne, je n'ai aucun problème à accepter une pratique qui lui fait plaisir même si je n'aime pas (tant que ce n'est pas dangereux ou vraiment crade... - il y a toujours des limites évidemment).
J'avais l'impression que de mettre d'emblée au premier plan une "check-list" avec des oui/non, ce serait m'enfermer dans un cadre trop étriqué et surtout mettre la charrue avant les boeufs.
 
Dernière modification le 19/01/2025 14:07:06 par sylvie35.
5 personnes aiment ça.
ServYou67
#7
Je pense effectivement qu'il est important d'être en phase avec la personne à qui nous donnons notre confiance et comme toute relation, c'est un échange, donc pour recevoir il faut aussi donner. 
Et puis est ce que "chercher" est le bon terme ? N'est ce pas plutôt une quête, celle de trouver son équilibre et de pouvoir ainsi aller au delà de ses propres barrières ? 
2 personnes aiment ça.
ServYou67
#8
Merci à vous pour votre analyse.
Une relation se construit autour de curseurs, qui permet de trouver "des chemins de traverse" et de faire vivre une relation.
A titre personnel, j'ai ouvert des portes et en ai laissé certaines closes. Mais une chose me paraît essentielle, c'est de dire les choses comme elles sont ou du moins de la façon dont on les ressens et ne pas promettre une chose que l'on sait par avance que l'on ne pourra tenir.
 
 
2 personnes aiment ça.