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Un peu quand même. Le bdsm procède de  violences consenties !!! La douleur psychologique et physique est convoquée, certes concertée, contractualisée, consentie ( N'idéalisons pas trop, ça dérape aussi parfois ...).
Merci Lyssandre de m'avoir fait découvrir cette personne et son travail.

Concernant Muriel Salmona. Avec une expertise psychiatrique, et plus de 40 ans de travail sur la question de la violence et plus spécifiquement sur les violences sexuelles, et ayant été elle-m^me une victime  dans son enfance, ce n'est pas moi qui n'a aucun bagage en psy quelque chose, qui n'a jamais été une victime sexuelle ( J'ai bien été chez les frères mais aucun abus à signaler ) ni un bourreau sur qui que ce soit, qui ne s'est jamais vraiment penché sur la question qu'en dehors de qq articles, je ne suis pas une femme ( sexuellement parlant ! et en définition de genre tout antant . Je fais gaffe aux wokistes qui traînent . On ne sait jamais )... Il faudrait que je sois sacrément présomptueux (et con !) pour objecter ou critiquer son travail.
J'ai lu un de ses articles sur la sidération suite au viol ou à des violences extrêmes, c'st passionnant et documenté.

Madame Athéna a déjà répondu pour le parallèle que certains seraient tentés de faire entre bdsm et la violence dont parle Muriel Salmona. Les violences, qui peuvent aller loin chez certains, ne sont jamais appelées à dépasser le supportable  et l'acceptable , le safeword en est le garde-fou. 
La violence est soit le fait du sadique qui s'en régale  et ne veut surtout pas de consentement ...ni de masochisme.C'est d'imposer sa violence qu'il s'agit ...
soit le fait d'une autre figure du violent qui est celui, ou plus rarement celle, qui  s'emporte et qui frappe ( Je ne savais plus ce que je faisais !).Et je ne prétends aucunement être exhaustif.
La perte de conscience et l'inertie du corps de la victime provoque souvent l'arrêt des violences ( pas toujours !...). 
Le bdsm échappe à ces 2 profils. Il me semble ...

Le bdsm est un jeu... un jeu sérieux mais un jeu comme on joue au théâtre avec un engagement physique et sexuel, un lien humain fort.
Comme le choix des rôles est de notre fait, on joue avec ce qui nous travaille intérieurement.
Loin de moi l'idée de sombrer dans de la psychanalyse de comptoir mais, comme au Carnaval ou à une soirée costumée, le choix de nos masques et de nos déguisements participe du plaisir de paraître untel ou unetelle. L'habit ne fait pas le moine mais par exemple, le fait de se féminiser ( humiliant pour certains et l'impression d'être autre pour d'autres !  autre sujet ), d'être épilé, d'être harnaché, colliérisé, participe de notre excitation et de rapports autres qu'en sexualité vanille.
Et  les jeux d'impacts, les jeux sur les frustrations, sur de nouvelles sensations, sur la douleur ,  jouent avec la violence et nos limites .
Qu'est-ce que ça fait ? Qu'est-ce que ça fait du mal et donc du bien !... mais tout est dosé et arrêtable à tout moment. 
Un jeu ! du simili... une petite idée de... Et surtout une relation et de la communication avant et après !

A contrario de la violence dont parle mme Salmona qui n'est en rien un jeu. Elle nie toute communication et transaction,Elle sidère et paralyse par son irruption et sa force et sa douleur .
Ce que je ne comprend pas dans ses conclusions, c'est qu'elle rejette et nie tout désir et pulsion sexuelle dans la violence sexuelle qui cherche à chosifier. A moi de la lire et de me renseigner. 
Il est intéressant de remarque que suite au viol et à l'assassinat du bois de Boulogne il y a qq mois, le violeur s'était attaqué à une autre femme plusieurs mois auparavant. Et cette femme a expliqué qu'elle avait réussi à surmonter sa sidération aussitôt après le viol et à entrer en communication avec le violeur en lui parlant. On pense que c'est ce qui lui a sauvé la vie.
On voit bien ici que la vraie violence se passe de la communication . Elle n'en veut pas. Et si la communication , le langage,  fait irruption; il vient perturber la vraie violence.

En bdsm, je vois mal comment une relation d/s ou sm se ferait sans discussion préalable et sans un retour . C'est une relation avant tout.
La vraie violence est une absence de relation, un rejet de celle-ci. De mon point de vue de simple personne, et d'ex soumis maso, sans aucune autre prétention...
 
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