MENTAL
#28
Bonjour Maîtresse Anne, ayant  eu  vous-même un passif de violences psy, vous  ne souhaitez  pas  reproduire ce  modèle.
Si  j'ai bien compris, vous avez  la  chance de  vivre en couple et de pouvoir dialoguer avec  votre compagnon pour  faire de cette relation D/S un état d'esprit et un  mode de vie commun.
De  façon  générale,  les soumis  viennent à  la soumission  par goût de  la  transgession,  plaisir d'être  frustré sexuellement  avant de pouvoir  jouir ou  pas,  fétichisme des  tenues.
Mais  je  pense que  le  plus important est d'offir sa  vulnérabilité et de  laisser  sa masculinité au  vestiare à  travers  le  transfert de  pouvoir d'où  les  termes de  lâcher  prise  ou d'abandon qui reviennent  dans  les  différents  témoignages.
La recherche d'avilissement  ou de  dégradation participent de  cet abandon et  transgression,  le  problème étant de savoir  jusqu'où  on  peut aller trop  loin, d'où  l'importance du consentement.
Les  ressentis  varient  d'une personne  à  l'autre ; je  pense  par exemple aux pratiques  uro ou aux  crachats qui  peuvent  être vécus comme un  jeu  épicé pour  les  uns et un  tabou pour  les autres, dont  la  transgression brutale peut être assimilée à de  la violence  psy,  à tel  point  que  certaines dominatrices refusent ces  pratiques dans leurs  présentations  ou annonces.
Déstabiliser la  psyché d'un  individu  permet l'appartenance (terme  positif),  l'emprise (terme  négatif).
Ça demande  beaucoup de confiance et de  ne  pas se sentir  manipulé.
En  résumé :
- la Maitresse  tient  les  rênes,
- le soumis sert sa  reine,
- le Père  Noël conduit ses  rennes.🤩
   
Dernière modification le 04/12/2024 14:05:50 par MENTAL.
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