Terisoum
#73
Ce que je veux dire c'est que tout ce qui est décrit ici pourrait être rattaché à quelqu'un de non-autiste. Et que si l'effort est fait une fois, il peut être fait deux fois. C'est peut-être plus compliqué mais c'est la croix à porter des autistes. Ce que j'essayais de dire, c'est qu'il devient très dur de distinguer ce qui est impossible de ce qui est de l'ordre du lacher prise. Car j'imagine que l'autiste est un humain qui a aussi ses coups de moins bien, de perte de confiance et autre. Et donc, parfois il va être plus en jambe que d'autres. Je dis juste que perdre espoir rajoute EN PLUS cette surcouche. Et que cela me paraît regrettable. Et que si cette surcouche est négociable, elle ne doit pas être une excuse. Je précise aussi que même les gens non-autiste ont parfois des problèmes quasi indépassables, non moins importants. Il devient alors très important de voir qu'est-ce qui est de l'ordre de l'indépassable et ce qui est de l'ordre du possible. Et qui dit possible, rejoins ce que j'ai dis un peu avant. J'ai entendu pas mal d'histoires où l'autiste a fait des progrès incroyables et fait quasi illusion. Donc il y a une marge dans l'autorégulation émotionnelle, les interractions sociales et la communication (C'est la science qui le dit).
 
Je dirais qu'il y a un coté que vous ne prenez pas en compte : le bien être de la personne autiste.
Peut être bien qu'une personne autiste en faisant beaucoup d'efforts pourrait passer pour une personne typique.
Mais maintenant, ? vous vous attendez à ce que la personne autiste doive fournir des efforts fous chaque jour plutôt que juste être lui même ? ça ne risque que d'amener à une grosse dépression.
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