Julien
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Présentez-vous ?

Je suis Rachelle, bientôt 40 ans. Je suis mariée et j'ai un petit garçon. Je suis directrice commerciale à Rennes.

Quand et comment avez-vous découvert les pratiques scatos ? 

Mon mari m'avait parlé il y a un bout de temps de ces pratiques mais à l'époque, je n'avais pas pris dessus et lui avais répondu que ça ne m'intéressait pas. L'idée est restée dans un coin de ma tête, et il y a presque deux ans j'ai eu envie d'essayer avec lui. 

Vous avez essayé pour lui faire plaisir ?
 
Pas du tout. Je pense que ce n'est pas le genre de pratique qu'on fait pour satisfaire l'autre. Il faut y trouver un certain plaisir et avoir vraiment envie. À l'époque notre libido était un peu endormie, ça nous a permis de rebooster notre sexualité. 

Et quel plaisir en retirez vous ? 

C'est d'abord cérébral ainsi qu'un partage. Dans un sens, je lui montre que j'aime tout ce qui vient de lui et réciproquement. J'aime aussi partager ce sentiment de honte, me sentir si vulnérable quand je suis sale. J'aime aussi le côté  marginal et pervers de nos pratiques. Sans compter que nous partageons des moments presque uniques, vu le manque de popularité de ce kink ....

Du BDSM dans vos pratiques ? 

Non pas vraiment. Déjà nous je considère nos ébats scatos comme des jeux. Notre couple n'est pas fondé sur une quelconque domination. Je suis une femme plutôt forte et indépendante, publiquement en tout cas. En privé, je suis plutôt hypersensible mais, chut, c'est un secret ! Il nous arrive de faire des jeux D/s, c'est plutôt sympa et on switch. Ça nous permet d'aller plus loin dans nos pratiques et que chacun puisse s'exprimer au plumard. 

Votre première expérience scato, c'était comment ? 

On a commencé tout doucement. Après avoir discuté de nos limites, mon mari m'a d'abord fait lecher son anus. Il a ensuite pris plaisir à entrer sa langue dans le mien avant de me sodomiser. Pendant qu'il était en moi, je me suis amusée à pousser comme pour faire caca à plusieurs reprises. J'ai découvert des sensations agréables d'ailleurs ! Quand il est ressorti j'ai nettoyé son sexe pas très propre. 

Vous n'êtes pas dégoûté par le goût, l'odeur ? 

Pour le goût ça n'a jamais été trop difficile et on y a été vraiment progressivement et c'est vraiment pas horrible en fait. L'odeur, c'est parfois compliqué encore les premières secondes, mais après le cerveau se débranche et on n'y pense plus du tout. 

Le scato avec d'autres, ça vous branche ? 

Non pas vraiment, en tout cas pour l'instant. Je pense qu'il est important d'avoir une très grande complicité avec son partenaire pour ces pratiques. Nous avons fait deux expériences échangistes. C'était sympa, parce qu'on était tous les deux, mais on est resté sur du sexe très conventionnel. 

La choses la plus perverse que vous ayez faite ? 

Je me suis réveillée en pleine nuit avec envie de de chier et dans le même temps envie de faire l'amour. Je me suis déshabillée, me suis discrètement mise au-dessus de mon mari et j'ai tout lâché ! Il ne m'en a visiblement pas voulu ☺️

Et la pratique la plus perverse que vous ayez subie ? 

Il y en a eu pas mal. Un soir, mon mari a déposé un énorme caca dans mon assiette de pâtes . Il m'a demandé de manger comme ça, à froid, en me regardant et me prenant en photo ! Pas facile mais vraiment pervers je trouve.
Une autre fois il m'a fait un massage de la tête au pied avec sa merde. C'était sensuel et vraiment torride ! 

Vous avez des limites ? 

Sur les pratiques scatos, je ne m'en fixe pas avec lui en tout cas. Ça nous a tellement rapproché et rendu complice. En plus c'est agréable de se creuser la tête pour toujours trouver de nouvelles idées toujours plus perverses... 

Merci Rachel d'avoir répondu à mes questions. Profitez bien de vos expériences.... 

Merci, j'y compte bien... 

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