###BANNI###DrZ
#0

bonsoir à toutes et à tous, 

 

je me lance dans mon dernier sujet de discussion, auquel probablement pas grand monde ne voudra répondre.

Il me semble que mon inscription sur ce site avait pour objectif inconscient d'arriver à parler de ça avec quelqu'un : ce sera avec tout le monde, ou personne, et peu importe, ça revient à peu près au même. Je n'ai pas grand chose à voir avec le monde du BDSM, je crois que j'imaginais juste que c'était l'endroit où rencontrer un maximum d'accidentés de la vie suffisamment remis de leurs blessures pour que je puisse recevoir des conseils pertinents de leur part. Je me suis dit que des gens qui aiment infliger / recevoir de la douleur et / ou des humiliations pourraient comprendre, d'une façon ou d'une autre ce dont j'ai envie, non, besoin de parler.

 

Je me souviens avoir été victime d'une agression sexuelle étant enfant, je n'ai quand même pas envie d'en dire plus ici, mais je devais avoir un peu moins de dix ans. J'en ai parlé avec mon psy, évidemment, des dizaines de fois. N'empêche que, j'ai toujours prétendu que ça n'avait pas vraiment eu d'impact sur ma vie sexuelle, ce qui est bien évidemment faux. L'une des conséquences de ça, est que dès que je perçois une satisfaction insuffisante chez ma partenaire, je doute excessivement de moi comme si j'étais structurellement incapable de la satisfaire, me met en colère et me ferme. J'ai beaucoup travaillé sur moi, mais son niveau de satisfaction perçu reste insuffisant. 

Ce soir, après une enième dispute, elle m'avoue avoir été elle aussi victime d'un viol (survenu par contre à l'âge adulte) et qu'elle vit mon excès de libido comme une agression qui lui fait peur (je précise, que je ne suis en rien quelqu'un de violent, même si je peux avoir tendance à avoir des mots durs, sur lesquels je reviens bien souvent). Au fond de moi, je savais bien qu'elle portait en elle ce genre de blessure...

 

Donc, ma question est la suivante : au milieu de ce magnifique cirque que semble être le BDSM, de ces gens hauts en couleurs et parfaitement singuliers, existe-t-il des personnes ayant vécu des abus sexuels (je pense que oui, et probablement plus qu'en population générale) et si oui, comment avez-vous réussi à dépasser ces blessures dans le cadre de votre vie intime de couple ? et à fortiori, comment avez-vous pu avancer en tant que couple quand les deux membres ont souffert de ce type de traumatisme ?

 

Bien sûr, bien de gens n'oseront pas parler : est-ce pertinent et pudique de s'étaler ici ? je n'en sais rien, mais honnêtement, je m'en moque. J'ouvre cette porte, tout le monde s'en cognera mais je me sentirai quand même un peu soulagé. Et puis je vous dirais au revoir, vous êtes quand même une chouette communauté, mais comme disait une personne qui s'est dressée comme mon ennemie : "je ne suis pas prêt". 

 

Merci, sincèrement, pour les échanges que j'ai pu avoir avec vous, qui m'ont fait chaud au coeur.

Quand le fil de cette discussion s'assèchera, je lèverai l'ancre. On se reverra peut-être un jour, ou pas. Mais je n'oublierai rien de ce que j'ai lu ici. De toute façon, je n'oublie jamais rien. Soyez tous heureux, continuez d'être les personnes uniques et magnifiques que vous êtes. L'humanité devrait s'inspirer de votre improbable communauté...

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Good Girl 佩玲
#1
Bonsoir 
Pour répondre à la première partie de votre message, je pense que le pourcentage de la population qui a subi au moins une agression sexuelle est important. Et il n'y a pas de gravité moindre, et pas de prescription quant à la douleur subie et le travail de reconstruction qui n'est pas forcément quotidien, mais permanent. Mais je pense surtout qu'il n'y a pas de réponse à cette question, comme il peut y en avoir des milliers..... Chacun sa façon de se reconstruire, de rebondir, de vivre avec, de transformer son trauma en force............Tout le monde n'y arrive pas tout de suite, certains vont le nier et s'en porter à merveille, d'autres vont l'affronter et ressortir des cauchemars régulièrement..........il va y avoir autant de réponse que de victimes.............................. Peut-on réellement vous conseiller sur une façon de vous guérir? Je pense que non, à moins d'être un thérapeuthe, justement. 
Et ça nous mène à la 2eme partie de votre post. On ne vous reproche pas de poser des questions. Mais nous sommes plusieurs (dont moi, oui) à vous avoir indiqué à de nombreuses reprises que parfois, vos questions ne peuvent pas avoir une réponse, soit parce que ça demande de poser des étiquettes sur des choses qui n'ont pas lieu d'être étiquetées, soit parce que vous posez une question à laquelle vous avez des préjugés qui ne laissent pas réellement de place aux réponses des autres. Et parfois, s'éduquer, oui c'est bien, rassembler des infos, oui c'est bien.... mais il faut passer au concret, car souvent, le fait de vivre les choses, eh bien ça remet tous les pavés en place.  
Le fait aussi d'avoir posé toutes ces questions en salve, dans mon regard, et il me semble qu'on a essayé de vous le faire comprendre, plus ou moins directement, c'est que vous donnez l'impression de chercher une forme de thérapie salvatrice dans le BDSM. Je ne dirais pas qu'il faut arriver sain à 100%, qui l'est réeellement? Mais il ne faut pas en attendre un miracle. Quand bien même le BDSM peut vous fournir les fils de soie, il vous faudra quand même passer à l'action en tissant vous même votre chrysalide. 
Allez un petit exemple, je suis arrivée ici "fraichement dévanillée", et complètement ignorante des pratiques BDSM. J'en avais, des questions à poser : Suis-je soumise parce que mon éducation m'a faite ainsi? Ma culture a-t-elle un impact sur ma vision de la soumission? Je suis pratiquante, quid de ma philosophie ou de ma religion si je prends mon pied? La soumission se suffit-elle à elle-même? Pourquoi un Dominant aime-t-il dominer? Y a-t-il une différence entre la docilité et l'obéissance? Et si je n'aimais pas être soumise? Y a-t-il de la place pour les sentiments dans une dynamique Domination/soumission? Comment puis-je aimer la soumission alors que j'apprends à mes enfants à respecter les femmes? Est ce que mes 2 décades de vie vanille n'ont aucune signification sinon que je n'étais pas moi-même? 
Oui, oui, j'avais tout ça en tête, en plus de mes fêlures, de mon manque de confiance en moi-même que je soigne encore, de mes doutes et mes fragilités. J'ai eu de la chance, j'ai rencontré la bonne personne, qui a répondu à certaines de mes questions, certes, mais surtout....... avec qui j'ai eu envie de faire TAIRE mes questionnements qui au final, n'étaient que des freins que je me mettais moi-même au lieu de me lancer. Ai-je des réponses à toutes mes questions aujourd'hui? Non. Mais aujourd'hui j'ai compris que beaucoup de mes questionnements n'ont pas lieu d'être. Certains ne sont pas bloquants. D'autres ont été pulvérisés parce que le vivre m'ouvre enfin une autre vision.......... 
Alors, quand cette dame, et croyez-moi, elle est inspirante, apparait souvent dans vos fils pour vous faire comprendre que vous vous posez trop de questions, et quand elle vous dit que "vous n'êtes pas prêt", la question que cela sous-entend, à mon sens, c'est : "avez-vous réellement envie de vous lancer?" Si oui, bah, il faut laisser la "branlette intellectuelle" de c^té. Et rappelez-vous, chacun son BDSM, il peut y avoir des évangiles, il peut y avoir des dogmes, mais chacun fait sa sauce, sa cuisine interne.
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###BANNI###DrZ
#2
Merci Goodgirl pour votre réponse honnête et détaillée. Je répète encore que je ne demande à personne de me donner les réponses à mes questions, j'étais venu ici avec l'idée de m'inspirer des expériences des uns et des autres pour trouver un nouvel angle de résolution de mes problèmes personnels. je comprends la réserve que peuvent ressentir les gens à l'idée de partager leur expérience par pudeur mais aussi parce qu'ils ne voudraient pas que je prenne leur solution pour LA solution. 
  Concernant les préjugés, j'ai bien conscience qu'ils sont un poison dont il faut se débarrasser. J'estimais avoir déjà passé un bon coup de balais là dessus, mais puisque l'on me trouve misogyne et homophobe, j'ai dû rater un ou deux trucs (y'a pas de fumée sans feu, hein ?)   enfin, oui, j'ai besoin d'intellectualiser les choses avant de m'y confronter en pratique, mais comme vous dites : chacun son truc. Ce n'est pas parce que vous me lisez à penser et à parler à outrance que je ne passerai jamais à l'action ; à chacun sa temporalité aussi. 
  Bref, cette expérience de sociabilisation virtuelle ratée m'aura quand même appris pas mal de choses. Merci
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sylvie35
#3
[...] je lèverai l'ancre. [...]

Ah non! Je vous l'interdis!

Plus sérieusement, je trouve que c'est dommage car vous avez une vision qui n'est pas totalement dans la norme et en cela elle est intéressante. Il faut dire que l'on partage quelques défauts, comme de s'acharner quand on ne comprend pas, donc je m'y reconnais en partie...

Pourquoi parlez-vous de sociabilisation ratée? Ce n'est pas mon impression, et puis, deux semaines, c'est hyper court. Gardez au moins votre compte, cela vous permettra de revenir faire un petit tour de temps en temps. Parfois il faut laisser décanter un peu et après on a les idées plus claires.

Je ne réponds pas sur le fond car je n'ai pas eu d'expérience traumatique similaire. Navrée pour vous, j'imagine que c'est quelque chose qui vous hante.

Je ne suis pas certaine que dans le bdsm il y ait plus d'accidentés de la vie (je reprends vos termes) qu'ailleurs - en tout cas ce n'est pas mon impression, mais j'ignore s'il y a des statistiques à ce sujet.
Dernière modification le 19/10/2024 13:15:27 par sylvie35.
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Good Girl 佩玲
#4
Vous voyez, votre réponse est absolument... pédante 😹 et c'est fou, on vous l'a dit déjà!
Je recommence une derniere fois, et croyez moi, je le fais en mode "explication de texte" niveau collège, il n'y a pas de jugement là, je vous explique juste comment vous arrivez à transformer les gens en cactus. Chacun son style d'écriture, certes, je vous offre mon point de vue et mon ressenti. C'est complètement inutile et j'imagine déjà votre réponse à cela, mais allez... 
"Je répète encore que je ne demande ⁷à personne de me donner les réponses à mes questions," : c'est hautain comme façon de parler. Et on a envie de vous répondre "dans ce cas, arretez de poser des questions"  "pour trouver un nouvel angle de résolution de mes problèmes personnels", ça, ça gêne car on vous répète que le bdsm n'est pas une thérapie miracle, ce peut être une forme d'exutoire, ça peut aider à exorciser certaines choses, on apprend à se connaître soi-même... Allez, disons que ça "thérapise" certains aspects mais accessoirement.... 
"je comprends la réserve que peuvent ressentir les gens à l'idée de partager leur expérience par pudeur mais aussi parce qu'ils ne voudraient pas que je prenne leur solution pour LA solution." -soupir- c'est hautain et pédant et mesquin et irrespectueux envers tous ceux qui se cassent le cul à vous répondre, et ça ne donne pas envie aux autres de vous répondre.... On a pas peur que vous preniez nos solutions... On vous explique que chacun sa voie.... Vous vous posez des oeillères en demandant à la cantonnade de miauler à qui mieux mieux ... 
J'ai envie de vous dire d'aller vous détendre un coup sur le murG, ce n'est pas intellectuel 24/7, ce n'est pas réel tout le temps, lisez entre certaines lignes, et vous verrez que chacun essaie d'y trouver sa voie aussi. 
Je m'arrete ici, DrZ, et je vous laisse trouver votre voie. Je n'ai plus assez de cerveau pour aller au delà. Un dernier truc, dans l'obscurité, on peut vouloir s'éclairer avec les lumières des autres. Je suis persuadée, pour ma part, que chacun a sa propre lanterne, et que bien souvent, il suffit juste de mieux l'orienter pour s'éclairer soi-même son propre chemin.
Dernière modification le 19/10/2024 10:44:52 par Good Girl 佩玲.
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Marie
#5
Coucou GoodGirl, coucou Z
Je ne suis pas votre ennemie, Z. Je vous dis juste ce que je pense dans le cadre d'un forum où la parole est libre et libérée. Un endroit finalement pas si commun que ça dans ce monde...
J'ai moi-même été violée. C'était au début de ma transition. Un moment de ma vie où j'avais un peu mis le BDSM de côté car vous imaginez bien que j'avais beaucoup de choses à gérer. Violée car femme et trans et surtout pas car adepte du BDSM.
Sortons un peu des clichés pourris dans lesquels vous êtes embourbé ! Le BDSM est une activité saine et épanouissante où paradoxalement on va retrouver sans doute un peu moins d'accidentés de la vie. Ou du moins des gens qui ont su faire preuve de résilience, des gens qui ont appris et compris leur corps, leus émotions, leurs plaisirs. Des gens qui ont su se mettre à nu et explorer leur être, dans ses zones d'ombre comme de lumière. Je vous parle des gens qui pratiquent de façon réfléchie. Pas de Robert qui se branle frénétiquement sur les photos de mon cul et nous balance régulièrement une photo crade de sa bite.
De mon côté, il m'est difficile d'avoir des plaisirs vanille classiques puisque je refuse toute pénétration (y compris par mon mec avec toute la tendresse qui le caractérise). Je me consacre donc quasi exclusivement à Dominer mes partenaires et y trouve une source de jouissance tellement supérieure .Et c'est dans le rapport D/s ou SM que je peux avoir quelques activités dites sexuelles même si ce n'est pas ce que je pratique le plus.
Suite à ce viol, ma psy qui me suit dans le cadre de ma transition s'est inquiétée de mes rapports aux plaisirs. Je lui ai expliqué avoir des rapports D/s et SM. Elle a conclu à mon épanouissement en matière de plaisir.
Mais ne nous y trompons pas : Ce n'est pas ce viol qui m'a amenée au BDSM. Je pratique depuis 1999. Disons qu'en plus de m'avoir aidé à affirmer celle que je suis, le BDSM m'a aidé à surmonter, un peu, ce traumatisme par la possibilité de me concentrer sur d'autres formes de plaisirs que la sacrosainte pénétration. C'est surtout ma psy et mon entourage qui m'ont apportée aide et soutien pour surmonter ce cap. Big up aux ami-es vanille et à ma formidable psy.
Ce n'est pas parce qu'on aime infliger/recevoir des sensations fortes qu'on pourra mieux vous comprendre. Le BDSM n'est en rien une psychothérapie et n'a que peu de liens avec des traumatismes. Nous aspirons au plaisir et pour certain-es à un mode de vie plutôt alternatif. On peut dire que nous sommes punk (au sens noble du terme). Celles et ceux qui ont cru que le BDSM réglerait à lui seul leur traumatisme ont vite déchanté et ne sont plus là pour vous lire. Ils n'ont pas fait long feu dans la commu qui ne pouvait répondre à leur attente. Vous noterez que je n'emploie pas le terme de douleurs puisque je ne suis pas une tortionnaire au sens légal du terme et ne suis donc pas sous le coup de l'art 222-1 du code pénal : "Le fait de soumettre une personne à des tortures ou à des actes de barbarie est puni de quinze ans de réclusion criminelle." 
Quand je vous dis que vous n'êtes pas prêt, c'est dans le sens où vous n'avez pas idée de la bienveillance, de la tolérance, du sens de l'écoute et de l'empathie qui existe dans cette communauté haute en couleur. Vous avez eu, et avez encore dans ce post, des mots condescendants et insultants à mon sens pour la commu et pourtant en ce samedi matin, je vous partage mon viol -OKLM- dans l'unique espoir de vous apporter un peu d'aide et mon réconfort sincère. 
Peace, Marie.
Dernière modification le 19/10/2024 12:25:22 par Marie.
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Monsieur
#6

Ah non! Je vous l'interdit!
 
Bonjour !
Je ne voulais pas m'immiscer dans un débat ou le fond n'est en rien une tranche de ma vie, mais... comme @Sylvie35 je ne cautionne pas du tout votre décision de quitter notre communauté.
Vous avez indiqué avoir apprécié le milieu BDSM, pourquoi le rejeter d'un revers de manche ?
Suivez la recommandation de Sylvie, elle est d'obédience "Précieux conseils", et nous serions chagriné de voir nous quitter une belle plume, de surcroît masculine (elle sont rares)
Dernière modification le 19/10/2024 11:31:37 par Monsieur.
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Bonjour,
Je pense qu'il est dommage de vouloir mettre les gens dans des cases quelle que soit la raison.
J'ai subi deux agressions sexuelles, une enfant et une adulte mais cela n'a rien à voir avec ma vie BDSM. Il n'y a pas de thérapie à travers ma relation avec mon Maître.
Pourquoi partir ?
Arrêtez de vous torturer avec des questions qui n'ont pas vraiment de réponses et vivez simplement. Vous verrez qu'en diminuant votre charge mentale inutile et en vous détachant de ce que les autres vivent, ressentent et pensent vous avancerez pour vous.
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###BANNI###DrZ
#8

Pourquoi parlez-vous de sociabilisation ratée?
  Disons qu'à quelques très rares exception près (dont vous faites évidemment partie), j'ai réussi à me mettre assez vite et assez fort les gens à dos. Ce qui ne me dérange pas tellement en fait. Mais ça me semble être une bonne définition de "sociabilisation ratée", quand la plupart des gens nous rejette ou nous ignore.    Après, je suis d'accord, deux semaines c'est très court. Mais pour le moment, je pense que creuser dans ce coin là de ma tête n'est pas ce qu'il y a de plus pertinent. J'ai d'autres chantiers prioritaires.   Et puis, depuis que je suis ici, je n'ai quasiment pas touché à ma guitare, elle se sent délaissée la pauvre... Et ça me manque.   Après, je ne vais pas effacer mon compte, je le laisserai juste entrer en hibernation. On aura donc peut-être le plaisir de se croiser de nouveau en ces lieux. En tout cas, j'ai été ravi de faire votre connaissance et je peux dire qu'à vous seule, vous avez balayé avec une efficacité phénoménale tout un tas de préjugés que j'avais sur les femmes se revendiquant comme soumises. Soyez heureuse, ou plutôt continuez à être aussi heureuse que vous semblez l'être, vous et votre Maître !
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###BANNI###DrZ
#9
Big up aux ami-es vanille et à ma formidable psy.  
 
Et bien Marie, je vais partir d'ici soulagé après la lecture de votre réponse ! j'avais déjà commencé à prendre un peu de distance avec "la sacro-sainte pénétration" comme vous dites, je crois que je vais creuser par là d'une façon ou d'une autre. Pour le suivi psy, ne vous inquiétez pas, je suis également bien entouré, je sais que j'ai déjà surmonté 90% des difficultés individuelles, en revanche pour le couple, c'est une autre histoire...
 
Je sais également que vous êtes quelqu'un de bien, je n'ai pas beaucoup de doute là-dessus. Si ce n'était pas le cas, je ne me serais pas senti aussi offensé par vos mots durs. Aussi je m'excuse si je vous ai blessé en retour, mais je pense que vous avez le cuir assez épais pour encaisser mes modestes attaques. 
Mais au bout du compte, je reste assez blessé que vous ayez pu déceler une quelconque forme d'homophobie ou de mysogynie dans mes propos. Tout comme j'ai du mal à encaisser les reproches qui me sont faits d'être pédant et hautain, mais c'est encore autre chose, et c'est quand même moins douloureux.
 
Soyez heureuse Marie, ou plutôt restez-le ! Le monde aurait beaucoup à apprendre de vous je pense !
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###BANNI###DrZ
#10
"je comprends la réserve que peuvent ressentir les gens à l'idée de partager leur expérience par pudeur mais aussi parce qu'ils ne voudraient pas que je prenne leur solution pour LA solution." -soupir- c'est hautain et pédant et mesquin et irrespectueux envers tous ceux qui se cassent le cul à vous répondre, et ça ne donne pas envie aux autres de vous répondre.... On a pas peur que vous preniez nos solutions... On vous explique que chacun sa voie.... Vous vous posez des oeillères en demandant à la cantonnade de miauler à qui mieux mieux ... 
 
Bon, là dessus, je dois dire que je sèche. je n'attends pas de vous une réponse, mais je ne vois pas bien ce qu'il y a de "hautain, pédant" (c'est une affaire d'interprétation individuelle mais bon...) et encore moins ce qu'il y a d'irrespectueux et même de mesquin là-dedans. Vous passez votre temps à me dire : "chacun sa voie", donc ce serait normal que l'on ne me réponde pas justement pour ça, il me semble bien que ce passage veut dire exactement ça, et je ne vois toujours pas ce qu'il y a d'irrespectueux ou de mesquin dans la façon de le dire !
 
bref, quand on prend quelqu'un en grippe, quand on projette un tas de choses négatives sur cette personne, avec suffisamment de mauvaise foi et d'aplomb,  on peut vraiment faire dire n'importe quoi à ses écrits. Mais je ne vous en veux pas car je pense que vous êtes quelqu'un de bien. Je suis juste déçu que vous me preniez vous aussi pour quelqu'un que je ne suis pas, mais je m'en remettrai. 
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Encore une fois.... c'était juste une explication sur "comment vous pouvez transformer n'importe qui en cactus".... et peut être que c'est votre style que je n'arrive pas à lire, et dire que ce que vous dites est pédant et hautain n'est pas un jugement sur votre personne, je vous fais juste remarquer que bah.... le fond, la forme.... tout ça quoi.........^^
 
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###BANNI###DrZ
#12
comme @Sylvie35 je ne cautionne pas du tout votre décision de quitter notre communauté.
Vous avez indiqué avoir apprécié le milieu BDSM, pourquoi le rejeter d'un revers de manche ?
  merci, mais vous vous en remettrez ! je ne rejette pas votre communauté que je trouve magnifique, je n'ai simplement pas ma place au sein de cette communauté (pour le moment). Je vais donc réserver "ma plume" à d'autres champs d'expression.
Soyez la première personne à aimer.
###BANNI###DrZ
#13
dire que ce que vous dites est pédant et hautain n'est pas un jugement sur votre personne   
 
merci, me voilà rassuré. Et c'est plus conforme à l'idée que je me faisais de vous ! Restez comme vous-êtes, entière, directe et réactive. Et continuez à vivre heureuse ainsi.
Soyez la première personne à aimer.
###BANNI###DrZ
#14
Il n'y a pas de thérapie à travers ma relation avec mon Maître. (...) Arrêtez de vous torturer avec des questions qui n'ont pas vraiment de réponses et vivez simplement. Vous verrez qu'en diminuant votre charge mentale inutile et en vous détachant de ce que les autres vivent, ressentent et pensent vous avancerez pour vous.
 
merci pour votre réponse qui semble partagée par d'autres personnes. J'entends bien que les pratiques BDSM n'ont pas de rôle "thérapeutique". Il n'empêche que si je lance ce sujet ici, c'est plus sous l'angle : "y a t-il plus de victimes d'abus sexuels ici qu'ailleurs ?" (à première vue et contrairement à ce que je pensais, ça semble être un non) mais surtout au passage : qui peut me dire comment il a réussi à vivre une vie de couple épanouissante malgré ce "handicap" ? mais cette dernière question est trop personnelle pour que qui que ce soit puisse se risquer à y répondre ici.
Pour moi, le partage d'expérience a une valeur, pour peu que l'on sache le prendre avec du recul. Sa valeur n'est peut-être pas "thérapeutique" mais à mon avis, ce n'est pas de la "branlette intellectuelle". 
Je suis dans tous les cas ravi de lire que vous avez pu trouver votre voie et vous épanouir dans l'intimité malgré ces agressions. Je vous souhaite sincèrement encore bien du bonheur.
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Marie
#15
  qui peut me dire comment il a réussi à vivre une vie de couple épanouissante malgré ce "handicap" 
Confiance, écoute, respect, complicité, connaissance et intérêt sincère pour son/ses partenaires : des mots qui heureusement ne sont pas l'apanage des relations BDSM ;)
Et une bonne dose de dérision et d'autodérision. Ça fait combien de temps que vous n'avez ri avec votre partenaire ? 
Il ne vous aura pas échappé que malgré une vie parfois écornée, écorchée, je suis titulaire du titre de femme la plus heureuse du monde. Mes partenaires (oui, en plus je suis polyA) y sont pour beaucoup de par le fait qu'ils m'aiment comme je suis et pour ce que je suis. Et c'est réciproque.
Ma soumise et partie prenante de ce polycule me dit qu'avec moi, elle se sent simplement vivante. Ce doit être une des clés de cet épanouissement. Lâcher prise -et pour vous, y'a du taf!!!!- et juste ressentir qu'on est tout simplement bien.
Savourez les choses là où vous les décortiquez pour finalement les détruire.
Appréciez le moment présent là où vous êtes rongé par le passé et peu serein face à l'avenir.
À force de vouloir tout intellectualiser, j'ai bien compris que c'est parce que vous aviez juste peur. Peur d'ETRE heureux. Alors, vous vous réfugiez dans ces méandres intellectuels pour tenter d'avoir réponse à tout. 
Surtout là où il n'y absolument aucune question à se poser et donc réponse à découvrir.
Beaucoup cherchent à avoir. Vous, c'est à avoir des réponses. Alors qu'ils n'ont pas compris que le secret, c'est d'ETRE...
 
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Alors, okay, puisque..........
 
Avoir été une victime (viols, différents âges, différentes agressions sexuelles, et je ne mentionne même pas les remarques trop déplacées et ordinaires quant à mes origines), donc avoir été une victime, n'est certainement pas un handicap. Cela ne m'a pas empêchée de faire l'amour, de baiser et me faire baiser, de me marier, de m'ennuyer au lit mais d'être amoureuse, et de faire des enfants. Ca ne m'empêche pas aujourd'hui de me redécouvrir, et de m'amuser, et être soumise ne me renvoie pas à quelque chose de traumatique. 
 
J'ai été victime de, mais je ne suis pas une victime permanente et je ne le suis pas non plus au quotidien. Je n'ai pas fait de thérapie, j'ai fait pas mal de déni, est ce que j'aurais dû consulter un psy? peut-être. Est ce que j'aurais dû ceci ou cela.................... j'ai choisi de ne pas, de ne plus me poser ces questions là. Bien sûr, j'ai des flashes parfois, bien sûr j'en fais encore des cauchemars occasionnels, et bien sûr qu'en tant que maman de 2 filles, je ne suis pas sereine. Après... ces boulets, je peux les laisser à mes pieds et ne pas réussir à avancer, mais j'ai décidé de les mettre dans un sac à dos et continuer à avancer.
 
Alors, comment je fais aujourd'hui pour prendre mon pied? je ne sais pas. Mais ce que je sais, c'est que ça ne peut pas m'empêcher de... C'est un handicap si j'en fais un handicap.
 
Ai-je envie pour autant d'en parler? Honnetement, non. Est ce un risque d'y répondre? Non, parce que si je suis capable de montrer mon téton sur ce site, je suppose que je peux m'auto autopsier ici aussi. Mais ce que je peux comprendre aussi c'est que persister à vous plaindre que personne ne veut se "risquer" à répondre, c'est peut être nier le droit au repos et à l'oubli de certains, certaines, qui ont fait un fucking putain de chemin pour arriver aujourd'hui à un peu de sérénité. Donc, non, j'ai pas envie d'en parler, parce que voilà, mes boulets sont au fond de mon sac à dos, et tant que j'arrive à avancer, je ne veux pas y toucher, ou seulement du bout des doigts, quand je dois faire de la place dans mon sac à dos.
 
En vrai de vrai, avez vous envisagé une thérapie de couple? 
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###BANNI###DrZ
#17
Donc, non, j'ai pas envie d'en parler, parce que voilà, mes boulets sont au fond de mon sac à dos, et tant que j'arrive à avancer, je ne veux pas y toucher, ou seulement du bout des doigts, quand je dois faire de la place dans mon sac à dos.

C'est tout à votre honneur. Par contre, je ne me plains de rien, je dis juste que je comprends qu'une personne concernée par le sujet puisse préférer rester en retrait. 
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Azhara
#18
Je ne suis pas sûre qu'il y'ait plus de gens qui ont subi des violences sexuelles dans le bdsm que dans le monde dit vanille. 
Par contre je pense que l'énooooorme introspection (en tout cas pour la plupart des gens avec lesquels j'échange en message ou dans la vie réelle ou encore ce que j'apercois de certaines personnes dans le forum ou sur le mur général) que demande le bdsm permet aux gens de plus facilement en parler... 
S'il y'a un truc qui me " dérange " c'est que vous semblez plein de préjugés assez malsains, selon moi, concernant le bdsm. Votre ou l'un de vos premier sujet était de savoir si le bdsm pouvait canaliser des comportements addictifs, là vous vous demandez si le bdsm ne comporte pas plus de gens traumatisés/victimes de violence sexuelle qu'ailleurs. 
Ça paraît très jugeant la manière dont je pose ce paragraphe, ça ne l'est pas, ce sont des questions que je me suis aussi posées, comme plein d'autres. Mais je me suis vite rendue compte que l'honnêteté, la communication exacerbée, la notion de confiance hyper stimulée dans ce monde annihilent complètement les possibilités qu'il y'ait plus de gens aux comportements que je vais qualifier d'étranges pour faire un raccourci. (Addictifs, traumatisés, les deux toxiques, et plein d'autres. Car pour moi à partir du moment où on accepte ses noirceurs c'est bien qu'on est en plein dans un comportement sain.)
Une autre chose qui me semble importante et ce n'est qu'une impression personnelle, j'ai l'impression que plus de personnes dans notre univers ont déjà fait des consultations psy.
Je crois que les gens dans le monde bdsm ont une meilleure connaissance de leur propre personne que dans le monde dit vanille. (Sans pour autant sacraliser le monde bdsm.) Mais ça ne veut pas dire qu'elles sont prêtes pour autant à dévoiler leur passé traumatique (ou non) dans un forum, je vous rejoins. Je salue votre courage et celui de celles qui se sont confiées elles aussi ici au passage.
Et pour moi (encore un avis personnel) les gens qui se connaissent bien ont forcément bossé sur leur trauma ou décider de les porter dans un sac à dos^^ pour continuer d'avancer et ont donc dépassé les conséquences que pouvaient induire un tel passé. 
Sinon j'en appelle aux gens "normaux" sans traumas, sans conduites addictives à venir témoigner (et aux " zinzins " qui ont dépassé tout ça !) On n'est pas tous toxicos, traumatisés ou cinglés hein !  ^^ (humour bienvenu !)
Après on a besoin d'avis différents, ici comme ailleurs. Et comme tout le monde vous avez votre place ici pardi :)   
Dernière modification le 19/10/2024 16:53:37 par Azhara.
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Delena
#19
"Savourez les choses là où vous les décortiquez pour finalement les détruire"
Que j'aime cette ces mots ma belle @Marie....
Tout est dit....😘❤️🌺
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Maître SADE
#20
Au risque de prendre le contrepied, je pense que certaines soumises ne viennent pas ici par hasard. Je retrouve assez regulièrment ce parcours chez bon nombre de soumises : des traumas d'enfance ou d'adolescence, ce n'est aucunement un jugement, un constat. Voir cette réalité en face, l'affronter, en parler en tete à tete avec son partenaire et trouver les bons paramètres pour vivre une sexualité epanouissante. J'y vois une forme d'exorcisation, de sortir de la culpabilité, car il s'agit bien de culpabilité... la victime se sent toujours coupable des actes subis. Peut etre pas une forme de thérapie, mais cette revelation permet souvent de dépasser ce trauma. Vous trouverez votre chemin, avec des echecs ou demi echecs, mais c'est par vous meme que vous allez à construire, a retrouver la confiance et etre vous meme.  
 
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Tamanra7
#21
Hello, Pour ce que ça vaut, ce petit sondage (de mon cru), sans prétention aucune ==>  Aux origines des désirs BDSM (trauma, famille, enfance, génétique ?)  https://www.bdsm.fr/poll/511/Aux-origines-des-d%C3%A9sirs-BDSM-(trauma,-famille,-enfance,-g%C3%A9n%C3%A9tique-?)/  
  • 9% l'attribuent à un trauma (lequel? pas forcément un viol bien sûr, mais bon sans doute pour une part)
  • et 17% pour une catégorie mixte (un peu de tout ça)
Je dépose ça là, comme on dit. ;-)

Mais je dois dire que je suis assez sensible aux propos de GoodGirl,
Il faut peut être ne pas trop se poser de questions en fin de compte, car celles-ci sont infinies. (Enfin, je dis ça, mais j'ai aussi tendance sur-cogiter.
Et je ne devrais pas...à vrai dire je pense que c'est aussi une manière de se réfugier, de ne pas avancer.) Tchuss  
Dernière modification le 20/10/2024 00:23:01 par Tamanra7.
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###BANNI###DrZ
#22
Au risque de prendre le contrepied, je pense que certaines soumises ne viennent pas ici par hasard. Je retrouve assez regulièrment ce parcours chez bon nombre de soumises : des traumas d'enfance ou d'adolescence, ce n'est aucunement un jugement, un constat. Voir cette réalité en face, l'affronter, en parler en tete à tete avec son partenaire et trouver les bons paramètres pour vivre une sexualité epanouissante. J'y vois une forme d'exorcisation, de sortir de la culpabilité, car il s'agit bien de culpabilité... la victime se sent toujours coupable des actes subis. Peut etre pas une forme de thérapie, mais cette revelation permet souvent de dépasser ce trauma. Vous trouverez votre chemin, avec des echecs ou demi echecs, mais c'est par vous meme que vous allez à construire, a retrouver la confiance et etre vous meme.    
 
merci pour votre avis divergeant. Vous parlez ici de soumises qui dépassent leur position de victime en s'appropriant une posture active de soumission : quid des personnalités à tendance dominante plombées par un traumatisme qui voudrait leur dire que cette envie de domination n'a pas lieu d'être, qu'ils ne peuvent que subir de façon non consentie la volonté de domination de quelqu'un d'autre ? 
Dernière modification le 20/10/2024 00:27:18 par DrZ.
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###BANNI###DrZ
#23
Et comme tout le monde vous avez votre place ici pardi :)   
  merci pour ces mots ! Je peux vous garantir en tout cas qu'en deux semaines, j'aurais flingué plus de préjugés qu'en une vie. J'aimerais avoir ma place ici,peut-être qu'un jour viendra où je serai prêt, mais je sais très bien que ce n'est pas encore le moment. 
  en tout cas, merci à vous d'être aussi spontanée,singulière et cohérente ; vous n'avez pas besoin que je vous le demande, mais ne changez surtout rien !
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###BANNI###DrZ
#24
Hello, Pour ce que ça vaut, ce petit sondage (de mon cru), sans prétention aucune ==>  Aux origines des désirs BDSM (trauma, famille, enfance, génétique ?)  https://www.bdsm.fr/poll/511/Aux-origines-des-d%C3%A9sirs-BDSM-(trauma,-famille,-enfance,-g%C3%A9n%C3%A9tique-?)/  
  • 9% l'attribuent à un trauma (lequel? pas forcément un viol bien sûr, mais bon sans doute pour une part)
  • et 17% pour une catégorie mixte (un peu de tout ça)
Je dépose ça là, comme on dit. ;-)

Mais je dois dire que je suis assez sensible aux propos de GoodGirl,
Il faut peut être ne pas trop se poser de questions en fin de compte, car celles-ci sont infinies. (Enfin, je dis ça, mais j'ai aussi tendance sur-cogiter.
Et je ne devrais pas...à vrai dire je pense que c'est aussi une manière de se réfugier, de ne pas avancer.) Tchuss  
  merci pour votre avis. Il semble que la bonne réponse est : peu importe d'où ils viennent (= ce que nous cherchons à comprendre), compte principalement ce que l'on fait de ces désirs.
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Bonjour, je reprends votre question, la base de votre sujet " Donc, ma question est la suivante : au milieu de ce magnifique cirque que semble être le BDSM, de ces gens hauts en couleurs et parfaitement singuliers, existe-t-il des personnes ayant vécu des abus sexuels (je pense que oui, et probablement plus qu'en population générale) et si oui, comment avez-vous réussi à dépasser ces blessures dans le cadre de votre vie intime de couple ? et à fortiori, comment avez-vous pu avancer en tant que couple quand les deux membres ont souffert de ce type de traumatisme ?" Je ne crois pas qu'il existe des statistiques prouvant qu'il y a plus ou moins de personnes ayant vécu des abus sexuels dans le BDSM . Personnellement je n'en a pas vécu et 'en conais qui en ont vécu. En fait quelle est votre question derrière ces questions ? 
Voulez vous savoir si le BDSM peut aider comme une forme de thérapie à dépasser ces blessures ? Comment évoluer dans un couple sans revivre ces traumas ? 
Je crois que quelque soient nos blessures (d'enfance ou d'adulte) le BDSM permet juste de les formaliser, de pouvoir en parler ... parfois (j'en ai connu) ça permet aussi de se réapproprier son corps . Pour moi, ça ne remplacera jamais une thérapie ou un travail sur soi, ça peut par contre permettre d'accepter ou de se pardonner. Inversement certains ont failli se détruire en allant trop loin dans le BDSM pour "oublier" ces abus. Bref, je pense que vanille ou BDSM c'est propre à chacun 

Je ne vous connais pas, je me permets juste une réflexion sur vos écrits : votre conjointe vous a "avoué" un viol, ce qui veut dire aussi qu'elle a assez confiance en vous aujourd'hui (meme si c'est dans une dispute) pour vous en parler ... c'est, pour moi, une confidence qu'il faut savoir accueillir  et peut-être une ouverture ... 
Belle continuation à vous, ici ou pas, à vous seul de le décider   
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Carl
#26
Bonjour, bonsoir Perso oui je suis un putin d'écorché de la vie j'ai pas été violé physiquement mais plutôt mentalement ... je vais pas étaler mes casseroles on à tous plus ou moins parlons plutôt de votre dispute parlons aussi de votre couple .... Bon les psy très peu pour moi quand on vous coupe la parole avec un tu as ta carte vitale? ah ok je te dois 5 dollars ... Les choses sont dites entre vous et c'est déjà un bon point pour commencer à réfléchir ensemble qui peu l'aider et vous aider mieux que votre union ? En tout cas pas quelqu'un de l'extérieur les réponses sont en vous le BDSM ou les rapports vanille franchement c'est pas le sujet  "incapable de la satisfaire, me met en colère et me ferme." faut m'expliquer ... en colère contre qui ? j'espère contre vous ...
Dernière modification le 20/10/2024 10:20:55 par Carl.
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###BANNI###DrZ
#27
votre conjointe vous a "avoué" un viol, ce qui veut dire aussi qu'elle a assez confiance en vous aujourd'hui (meme si c'est dans une dispute) pour vous en parler ... c'est, pour moi, une confidence qu'il faut savoir accueillir  et peut-être une ouverture    
 
merci pour votre témoignage et pour ces mots réconfortants. Je vois aussi les choses ainsi : ça avance, même si je sais qu'on a encore une énorme côte à gravir avant d'avoir la paix, sans parler des petits à côtés (vie pro un peu chargée et enfants en bas âge...)
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###BANNI###DrZ
#28
"incapable de la satisfaire, me met en colère et me ferme." faut m'expliquer ... en colère contre qui ? j'espère contre vous ...
 
evidemment que cette colère est dirigée contre moi même, contre ce sentiment tenace d'infériorité et d'insécurité qui entre en résonance avec cette expérience sexuelle insatisfaisante. J'arrive le plus souvent à lutter contre ça, mais quand je sens qu'elle ne prend pas beaucoup de plaisir (et puis quand elle veut être gentille avec moi et me disant que ça lui suffit) : et bien je peux finir par perdre les pédales...
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Carl
#29
 Vous avez l'air de vous prendre la tête bon sur certain point on se ressemble moi je prends du plaisir elle joui et je reste sur ma faim ou fin :) je lui ai dis un peu comme votre femme ça me suffit et c'est vrai (enfait non mais voir ses yeux qui brille me rends heureux) et comme on se voit pas souvent car on ne vie pas ensemble c'est toujours la fête quand on se retrouve mais si elle a pas envie elle pas envie point
Mes envies retourne au chauds dans mon pantalon
Oui c'est super frustrant mais y a tellement façon de faire l'amour et c'est pas être inférieur de vouloir être à l'écoute de sa femme bien au contraire
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Munartis
#30
je ne demande à personne de me donner les réponses à mes questions, j'étais venu ici avec l'idée de m'inspirer des expériences des uns et des autres 
Il me semble que dans ce cas, il aurait été avisé de beaucoup plus observer, écouter, et de beaucoup moins parler, occuper l'espace... Il est évident que lancer un sujet est une bonne idée pour créer des connexions, obtenir des réactions et des points de vue, mais je sais que personnellement j'ai été complètement dépassé par votre volume d'interventions.
Une question que vous pourriez vous poser est par exemple : seriez-vous capable de répondre simplement 'oui, je comprends, ou 'c'est vrai, vous avez raison', sans qu'un 'mais' se glisse juste après? Je suis passé par là aussi, donc j'ai un peu d'empathie pour les personnes porteuses de cette façon de (ne pas) communiquer, en tout cas ça vaut vraiment la peine de porter de l'attention aux sous-textes, à la forme du discours, qui en disent souvent plus long que le contenu. Une autre bonne question à se poser est : où est-ce que je cherche à en venir avec cette discussion, cette posture dans la discussion ? Qu'est-ce que je cherche à obtenir, à démontrer?
Amicalement,
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