Bonjour,
Je me permets de partager une question qui fait partie de notre jeu BDSM.

Ainsi que la réponse de ma soumise dans son journal.

**En tant que soumise, as-tu déjà fait quelque chose que tu regrettes ?**

*01.04.24. D'avoir voulu repousser mes limites, mais d'être aller un peu trop loin pour moi et d'avoir attendu que tu stop la séance car pas je ne voulais échouer.*

Et vous, des regrets sur certaines choses ?

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KetS
#1
Bonjour,
Je me permets une reponse, qui pourra peut-etre paraitre bizarre, mais je pense que le maitre ou dominant est la aussi pour connaitre les limites de sa soumise, car je pense que si elle le regrette, c'est que quelque chose s'est mal passé.
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Mr Michel
#2
Le ou la soumise, par défi,  par vœu de ne pas décevoir, prise par l’émotion ou l’excitation du moment présent peut repousser sa limite, notamment à la douleur. Quelques moments après ou les jours suivants,  l’excitation baisse, s’éteint et restent les douleurs, avec le vœu de ne plus recommencer.  Ca peut être aussi plus cérébral, le regret d'avoir accepté,  pour ces mêmes raisons,  une pratique non souhaitée ce qui provoque une atteinte à l’amour propre.  C'est le rôle du dominant de s’inquiéter du ressenti de sa soumise.
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Bonjour, Je me permets une reponse, qui pourra peut-etre paraitre bizarre, mais je pense que le maitre ou dominant est la aussi pour connaitre les limites de sa soumise, car je pense que si elle le regrette, c'est que quelque chose s'est mal passé.
Si quelque chose s'est mal passé, c'est que... quelque chose s'est mal passé.  Je n'ai pas partagé ce passage au hasard, on retrouve souvent, très souvent, l'image du dom infaillible. Celui qui ne rate rien, qui est toujours parfait en tout. Quel phantasme. C'est une vaste blague, au mieux. Au pire, ça cache surtout un problème d'honnêteté qui finira très mal à un moment ou un autre. On peut ajouter à cela, les maitres "parfaits" dont l'histoire est remplie d'abus. J'ai parfois merdé, je n'ai aucun problème à l'admettre. En vanille, en chantier, en BDSM, en cours, à l'oral, à l'écrit...  Errare humanum est
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De mon avis très personnel, les bases saines d'une relation, qu'elles quelles soient, sont : Franchise, Honnêteté, Sincérité, Transparence.
Cela est valable tant pour le Dominant que pour la soumise.
Et à ce titre, hormis certains "Maîtres" qui pensent tout savoir, être omniscients dans toutes les nombreuses disciplines que composent le monde du BDSM, il n'y a pour ma part, aucun mal à dire : Je ne sais pas, je ne connais pas, je ne sais pas faire.
Nous avons tous des envies, souhaits, désidératas, appétences qui sont différents. Nul ne peut tout connaître et savoir tout faire.
Le vetting, dans la relation, est important. Il permet de comprendre les souhaits des 2 entités. Ce qu'elles veulent et ne veulent pas.
Après le Dominant a un devoir : celui de préserver sa soumise. D'en prendre soin, d'être à l'écoute... et surtout, de ne pas aller contre ce qu'elle ne veut pas.
Parfois, les choses ne sont pas forcément dites... mais juste, sous-entendues. Au Dominant d'y faire attention. Le dialogue, bilatéral, sans tabous, fait partie intégrante d'une relation qui fonctionne.
En soit, que la soumise désire repousser ses limites par dévouement, fierté, ou autre adjectif, envers son Dominant, est une position acceptable. Qu'elle le regrette ensuite est plus dommageable. Mais si en tant que Dominant, vous l'avez bien mise en garde, que vous avez assuré sa sécurité, que vous n'êtes pas allé à l'encontre de ce qu'elle ne voulait pas... Qui pourrait vous jeter la pierre ?? Alors, oui, peut-être y'avait il des signes avant coureurs que vous n'avez pas vu ou pas su interpréter. Nul n'est parfait.
L'important, ensuite, c'est de savoir pourquoi ? D'où, l'importance du dialogue. Savoir pourquoi, c'est aussi comprendre. Et éventuellement se remettre en question ??
Cdlt.
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Silla
#5
Bonjour, Je me permets une reponse, qui pourra peut-etre paraitre bizarre, mais je pense que le maitre ou dominant est la aussi pour connaitre les limites de sa soumise, car je pense que si elle le regrette, c'est que quelque chose s'est mal passé.
Ca arrive que quelque chose se passe mal oui. Erreur de l'un, de l'autre ou des deux. Le dom a beau connaître les limites théoriques de sa soumise, il a la difficile position de devoir analyser tout ce qui se passe, et adapter son comportement et ses pratiques. Sachant qu'en plus les limites fluctuent d'un jour à l'autre selon fatigue, stress, cycle menstruel... je suis admirative des capacités des personnes dominantes et le peu d'erreurs comises.
Pour répondre au sujet initial : j'ai régulièrement des regrets, lorsque je n'arrive pas à gérer mes émotions et balance des vilains mots cinglants à mon maître pour cacher la réalité de mes émotions. Sur les "moments de pratiques" pas de regrets à date 😉
 
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KetS
#6
Je confirme, l'erreur est humaine, et je l'avoue parfois je n'ai pas maitrisé, mais du coup je prefere aller moins loin maintenant, mais mieux...
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kalina
#7
 Bonjour à vous 
Comme Silla, un seul regret pour ma part lorsque Mon Maître est venu me voir fin août 
Je n' ai pas su gérer mon émotion/douleur vive avec des impacts  Manque de respect envers lui avec des mots blessants que je regrette après coup    
Dernière modification le 18/10/2024 10:33:03 par kalina.
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Azhara
#8
Ohlalala oui ! 
Version " soumise " :  
Moi je regrette souvent ma spontanéité mais après coup. 
Après coup car je ne me rends pas compte de mon indocilité parfois. Je ne brat pas, je ne soumine pas consciemment non plus mais j'ai tendance à vouloir orienter les choses parfois. Oui, oui je sais ce n'est pas bien ! (Je précise qu'on est plus dans une relation sm que D/s à présent, mais je dois être fatigante à certains moments...)
Mon Dominant arrive à me faire prendre conscience calmement et avec humour quand je déconne. Et même si on arrive à en rigoler ensemble, je ne suis pas fière de mes impertinences... Je les regrette fortement. 
 
De manière totalement différente, je regrette aussi parfois le fait de ne pas être plus endurante, plus courageuse dans certains jeux d'impacts. Quand je n'arrive pas à gérer canaliser la douleur et que je ne fais que la subir.
Mon rapport à la douleur n'est jamais linéaire et c'est très frustrant quand je n'arrive pas à me mettre dans ma/notre bulle. Ça ne pose aucun souci à mon Dominant. Mais moi une fois que la " séance " est terminée je me dis " mince j'aurais dû essayer de faire comme d'habitude et prendre la douleur en moi. " sauf que parfois le cerveau ne réagit pas comme on le désire. Et je le regrette aussi.
 
Et enfin mon plus gros regret réside dans la décision de cesser quelques temps notre relation car je n'arrivais plus à gérer. Je me suis laissée dépasser par mes émotions et ma spontanéité en envoyant tout bouler dans ma vie perso, pro et bdsm. Il l'a compris car il me connaît par cœur mais ça aurait pû être un vrai désastre... 
Je n'ai pas une vision infaillible de la personne Dominante. Des conneries j'en fais, du coup bah il a le droit d'en faire aussi mais pas autant que moi ! ^^
Dernière modification le 18/10/2024 12:33:52 par Azhara.
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Visiblement c'est assez répandu et je ne m'y attendais pas du tout : des emportements de soumise !!
Merci de vos retours si honnêtes.
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Azhara
#10
Intime photographie : J'ai trouvé particulièrement intéressant votre commentaire concernant le côté infaillible du Dominant. 
Personnellement je crois aussi qu'il y'a une sorte de pression version soumise. Il est souvent difficile de confier que parfois on exagère de crainte de passer pour une " mauvaise soumise ", voire pire sous-entendre pour les autres que notre Dominant ne contrôle pas assez notre comportement... 
Tout comme il n'était certainement pas évident pour Votre soumise d'avouer qu'elle avait en quelques sortes dépassée ses propres limites pour ne pas décevoir...
C'est évidemment un avis personnel mais pour moi comme pour la vie hors bdsm il y a une vraie mode de l'apparence parfois au détriment de l'honnêteté. :)
Dernière modification le 18/10/2024 13:59:34 par Azhara.
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Merci pour ce sujet interressant!
Aaaaahhhhh cette recherche de dépassement et de performance qui fait qu'on s'oublie si souvent soi-même.. surtout quand on est obnubilée par le désir, et le besoin de lui faire plaisir.....
Je rejoins absolument Azhara pour la "...pression version soumise. Il est souvent difficile de confier que parfois on exagère de crainte de passer pour une " mauvaise soumise ", voire pire sous-entendre pour les autres que notre Dominant ne contrôle pas assez notre comportement... " et je suis admirative de votre reconnaissance sur le côté faillible des Doms, c'est un beau cassage de code que vous faites là, Intime Photographie!
 
 
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"Tout comme il n'était certainement pas évident pour Votre soumise d'avouer qu'elle avait en quelques sortes dépassée ses propres limites pour ne pas décevoir..."
Oui, je pense ! Dans la même veine, il est très difficile pour elle d'être punie. Car qui dit punition dit faute, et potentiellement m'avoir déçu est déjà terrible pour elle.
Merci de ces gentilles félicitations. Eh oui, je crois que certain vont désormais (mais c'était déjà le cas pour eux je crois) me prendre pour un mauvais maitre :D
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Onemoon
#13
Infaillible renvoie à une attitude jamais prise en défaut, en matière comportementale une attitude un peu réponse à tout ! Quel ennui 😂 plus sérieusement on jongle entre nos démons nos peurs nos envies et non pas des certitude mais des ponts entendus et compris. C'est aussi épuisant pour le dominant que pour la soumise je pense, et oui des fois pour un hic ou un hoc on rate l'instant qui fallait... mais plus souvent parce que l'on commence à reconnaître certains ressorts de la douleur, du plaisir de l'abandon de pudeur on s'engouffre dans cette faille partagée et à chaque fois redécouverte. 
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