###BANNI###DrZ
#0

bonsoir à toutes et à tous, 

je vais lancer un sujet qui risque de me faire maudire, mais on va dire que, dans ma situation, c'est un geste important. 

je vais commencer par un simple fait : j'ai pris conscience du fait que ma vie était partie dans la mauvaise direction quand j'ai compris que mon rapport à une substance addictive avait dépassé toutes les lignes rouges. Depuis, j'ai compris que ma sexualité ne m'apportait pas suffisamment de satisfaction, ce qui expliquait cette appétence pour ladite substance. Puis la suite du chemin m'a mené, entre autre, sur ce forum.

quand je pense au sexe BDSM, je retrouve presque tout ce qui me faisait frémir à propos de la substance : ce caractère "interdit", l'idée de flirter avec une limite dangereuse que l'on s'efforce de contrôler, l'abandon de soi, le plaisir débridé, la vie en marge de la société "normale". 

 

ma question est simple, mais peut-être sans intérêt : le plaisir qu'apporte le sexe BDSM éloigne-t-il ses "adeptes" de l'abus de substance ? et si oui, cet effet est-il durable ?

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J'ignore si ce que je vais dire est hors sujet ou pas...
Je me suis toujours, globalement, interdit les addictions. Si je me rendais compte qu'un appel d'air arrivait : je stoppais net. Honnêtement, je n'ai jamais eu de comportement addictif. 
Je me suis toujours autorisé en revanche à être accro à ma partenaire. 
En écrivant, je me rends compte que, quand même, l'adrénaline est une addiction que je n'arrête pas. Ma dose : moto, BDSM.
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###BANNI###DrZ
#2
J'ignore si ce que je vais dire est hors sujet ou pas... Je me suis toujours, globalement, interdit les addictions. Si je me rendais compte qu'un appel d'air arrivait : je stoppais net. Honnêtement, je n'ai jamais eu de comportement addictif.  Je me suis toujours autorisé en revanche à être accro à ma partenaire.  En écrivant, je me rends compte que, quand même, l'adrénaline est une addiction que je n'arrête pas. Ma dose : moto, BDSM.
 
merci ! et ce n'est pas du tout hors-sujet
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sylvie35
#3
Je n'ai jamais touché aux substance addictives, donc je ne saurais vous dire si le sexe BDSM peut nous en éloigner. 

Mais ce que je constate par contre, à travers des personnes que je connais de près ou de loin, c'est que lorsque l'on a un problème fondamental, un mal-être intime, et que l'on cherche un refuge dans ces substances, dans la religion (j'ai un exemple qui m'est assez proche), dans le militantisme idéologique, dans le sexe, voire même dans l'humanitaire (c'est le cas également d'une femme que j'ai bien connue), cette solution n'est que temporaire et ce problème finit toujours par remonter à la surface.

De plus, cela conduit à une pratique très malsaine, par exemple dans le domaine religieux, pour la personne que je connais, un dogmatisme extrême et un attachement forcené à des rites vidés de tout sens. Donc j'imagine qu'il en est de même pour le bdsm: si c'est un dérivatif à un mal-être profond, cela peut conduire à une pratique dogmatique, ou à des prises de risque de plus en plus dangereuses (car une autre caractéristique de l'addiction, qu'elle soit chimique, religieuse, idéologique, sexuelle ou autre, c'est qu'il en faut toujours plus pour produire le même effet).

Une autre caractéristique de tous ces dérivatifs, c'est qu'ils évitent de penser par soi-même. Ils apportent sur un plateau un prêt-à-penser, sous la forme d'un dogmatisme religieux, idéologique, caritatif, bdsm (les 36 règles de trucmuche), ... Cela a un côté rassurant. Mais c'est une illusion. 

Retrouvez le plaisir des choses simple, le plaisir de partager un café avec une personne que vous appréciez, retrouvez le plaisir d'être vous-même avec toutes vos qualités et vos défauts, faites vous aider par un professionnel pour résoudre votre problème de mal-être s'il y en a un, et ensuite vous pourrez aborder sainement le bdsm et y trouver beaucoup de plaisir sans vous mettre en danger ou mettre d'autres en danger (et surtout sans que le plaisir que vous y trouvez ne s'évapore au bout de quelques mois parce que finalement ce n'était qu'un dérivatif). 
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###BANNI###DrZ
#4
Je n'ai jamais touché aux substance addictives, donc je ne saurais vous dire si le sexe BDSM peut nous en éloigner. 

Mais ce que je constate par contre, à travers des personnes que je connais de près ou de loin, c'est que lorsque l'on a un problème fondamental, un mal-être intime, et que l'on cherche un refuge dans ces substances, dans la religion (j'ai un exemple qui m'est assez proche), dans le militantisme idéologique, dans le sexe, voire même dans l'humanitaire (c'est le cas également d'une femme que j'ai bien connue), cette solution n'est que temporaire et ce problème finit toujours par remonter à la surface.

De plus, cela conduit à une pratique très malsaine, par exemple dans le domaine religieux, pour la personne que je connais, un dogmatisme extrême et un attachement forcené à des rites vidés de tout sens. Donc j'imagine qu'il en est de même pour le bdsm: si c'est un dérivatif à un mal-être profond, cela peut conduire à une pratique dogmatique, ou à des prises de risque de plus en plus dangereuses (car une autre caractéristique de l'addiction, qu'elle soit chimique, religieuse, idéologique, sexuelle ou autre, c'est qu'il en faut toujours plus pour produire le même effet).

Une autre caractéristique de tous ces dérivatifs, c'est qu'ils évitent de penser par soi-même. Ils apportent sur un plateau un prêt-à-penser, sous la forme d'un dogmatisme religieux, idéologique, caritatif, bdsm (les 36 règles de trucmuche), ... Cela a un côté rassurant. Mais c'est une illusion. 

Retrouvez le plaisir des choses simple, le plaisir de partager un café avec une personne que vous appréciez, retrouvez le plaisir d'être vous-même avec toutes vos qualités et vos défauts, faites vous aider par un professionnel pour résoudre votre problème de mal-être s'il y en a un, et ensuite vous pourrez aborder sainement le bdsm et y trouver beaucoup de plaisir sans vous mettre en danger ou mettre d'autres en danger (et surtout sans que le plaisir que vous y trouvez ne s'évapore au bout de quelques mois parce que finalement ce n'était qu'un dérivatif). 
  ce que vous dites est très juste. La question que je me posais, formulée autrement est : si on s'assume au point de pratiquer le BDSM à la place de consommations pathologiques, cela signifie t-il que ce "problème de mal être" est résolu ? Mais vous avez déjà partiellement répondu à la question en signifiant que vous avez connaissance de pratiques BDSM nocives, donc assumer cet aspect sombre de ses propres désirs n'est pas forcément synonyme d'une forme d'épanouissement. Par conséquent, il y a probablement autant de "drogués" chez les BDSM qu'ailleurs d'après vous (je m'attendais à ce qu'ils soient moins nombreux en fait, mais il n'existe sûrement aucune statistique...)   merci pour votre avis, comme toujours intéressant 
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Bonjour,
À part des drogues légales (cigarette et alcool), je n'ai jamais touché à des substances addictives.
Je pense qu'une addiction a toujours une cause à découvrir et à soigner.
Le BDSM peut aider à se retrouver mais il n'est pas, pour moi, une thérapie de substitution en vue de remplacer une addiction.
Si être en paix avec vous-même passe par le BDSM, vous arriverez peut-être à décrocher mais cela serait-il durable ?
Le BDSM c'est vivre librement, assumer qui l'on est et on ne doit pas y être accro. C'est, pour moi, un équilibre subtil et tout le contraire d'une dépendance.
Dernière modification le 18/10/2024 18:08:34 par StellaMaris de Ngu59fr.
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###BANNI###DrZ
#6
Si être en paix avec vous-même passe par le BDSM, vous arriverez peut-être à décrocher
  petite précision : je suis soigné / suivi et clean depuis suffisamment longtemps pour que ma psychologue me propose d'espacer mon suivi jusqu'à la date qui me semble judicieuse (soit au bout de trois mois). Ma question n'est pas : comment me sauver ? c'est plutôt : est-ce que le BDSM ne serait pas une forme d'addiction sans substance dans laquelle on peut aussi se perdre ? et vous avez bien répondu à cette question : pour vous, non, le BDSM n'a rien à voir avec une addiction.
 
merci pour votre réponse
Dernière modification le 12/10/2024 22:45:20 par DrZ.
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Marie
#7
  ce que vous dites est très juste. La question que je me posais, formulée autrement est : si on s'assume au point de pratiquer le BDSM à la place de consommations pathologiques, cela signifie t-il que ce "problème de mal être" est résolu ? Mais vous avez déjà partiellement répondu à la question en signifiant que vous avez connaissance de pratiques BDSM nocives, donc assumer cet aspect sombre de ses propres désirs n'est pas forcément synonyme d'une forme d'épanouissement. Par conséquent, il y a probablement autant de "drogués" chez les BDSM qu'ailleurs d'après vous (je m'attendais à ce qu'ils soient moins nombreux en fait, mais il n'existe sûrement aucune statistique...)   merci pour votre avis, comme toujours intéressant 
Pour bien connaître le milieu de conso de prod' et le BDSM, je peux vous dire qu'il y a peu ou pas de conso dans le milieu BDSM. On va certes croiser quelques personnes tirant sur un pétard, mais ça va s'arrêter là. 
Tout simplement, car généralement, c'est proscrit autant en soirées privées que publiques. C'est même plutôt mal vu et souvent indiqué clairement dans le programme d'une soirée. Même l'alcool y est juste toléré à discrétion lors du repas précédent la soirée. Pas plus. Quand c'est en mode auberge espagnole, on va accepter l'alcool soft, mais interdire l'alcool fort. Une personne sous substance va forcément "faire de la merde" : conduites à risque, oubli du consentement, etc...
Le BDSM demande la pleine possession de ses moyens : personne n'irait se faire impacter par quelqu'un de perché ou personne n'irait impacter quelqu'un de perché. Et puis les sensations et le plaisir pris ne nécessitent pas d'en rechercher d'autres, artificiels.
Ancienne grande consommatrice d'alcool, de coco et de THC, j'ai toujours abusé de substances dans un contexte vanille (et donc pris des risques...) mais jamais dans un contexte BDSM. J'ai d'ailleurs dû renoncer parfois à des séquences BDSM car pas en état... ce qui n'était pas le cas pour du sexe vanille où y'avait zéro limite...
Je n'irais pas jusqu'à dire que le BDSM peut éloigner des substances mais y'aurait tout de même un peu de ca : y'en a pas besoin/envie et le cadre ne s'y prête pas.
Bien évidemment, vous trouverez toujours des personnes qui vont consommer mais ça va rester à la marge.
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###BANNI###DrZ
#8
Pour bien connaître le milieu de conso de prod' et le BDSM, je peux vous dire qu'il y a peu ou pas de conso dans le milieu BDSM. On va certes croiser quelques personnes tirant sur un pétard, mais ça va s'arrêter là.  Tout simplement, car généralement, c'est proscrit autant en soirées privées que publiques. C'est même plutôt mal vu et souvent indiqué clairement dans le programme d'une soirée. Même l'alcool y est juste toléré à discrétion lors du repas précédent la soirée. Pas plus. Quand c'est en mode auberge espagnole, on va accepter l'alcool soft, mais interdire l'alcool fort. Une personne sous substance va forcément "faire de la merde" : conduites à risque, oubli du consentement, etc... Le BDSM demande la pleine possession de ses moyens : personne n'irait se faire impacter par quelqu'un de perché ou personne n'irait impacter quelqu'un de perché. Et puis les sensations et le plaisir pris ne nécessitent pas d'en rechercher d'autres, artificiels. Ancienne grande consommatrice d'alcool, de coco et de THC, j'ai toujours abusé de substances dans un contexte vanille (et donc pris des risques...) mais jamais dans un contexte BDSM. J'ai d'ailleurs dû renoncer parfois à des séquences BDSM car pas en état... ce qui n'était pas le cas pour du sexe vanille où y'avait zéro limite... Je n'irais pas jusqu'à dire que le BDSM peut éloigner des substances mais y'aurait tout de même un peu de ca : y'en a pas besoin/envie et le cadre ne s'y prête pas. Bien évidemment, vous trouverez toujours des personnes qui vont consommer mais ça va rester à la marge.
 
 
merci pour votre témoignage éclairé et précis 
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  petite précision : je suis soigné / suivi et clean depuis suffisamment longtemps pour que ma psychologue me propose d'espacer mon suivi jusqu'à la date qui me semble judicieuse (soit au bout de trois mois). Ma question n'est pas : comment me sauver ? c'est plutôt : est-ce que le BDSM ne serait pas une forme d'addiction sans substance dans laquelle on peut aussi se perdre ? et vous avez bien répondu à cette question : pour vous, non, le BDSM n'a rien à voir avec une addiction.   merci pour votre réponse
  Même soigné et clean on est potentiellement appelé vers d'autres addictions. Ancienne grosse fumeuse je connais encore parfois le manque 20 ans après l'arrêt de la cigarette mais je sais aussi que je ne céderai plus.
J'ai eu, par la suite, d'autres dépendances pas meilleures mais légales et aujourd'hui je m'en suis sortie. Je pense qu'on ne se sauve pas, on apprend à résister car on sait qu'une dépendance, quelle qu'elle soit, est toxique et nocive.   Être accro au sexe, à la dépendance affective, à la douleur... tout cela est la même chose qu'abuser de certaines substances. Il faut comprendre quel manque on cherche à combler, quel besoin n'est pas assouvi et nous rend malheureux et, quand on a identifié le problème, apprendre chaque jour comment vivre en harmonie avec soi-même sans replonger dans une dépendance. C'est un long chemin, de nouvelles bases puis une reconstruction progressive, sans brûler d'étapes.
  Après 10 ans de travail sur moi, je pense avoir aujourd'hui su dépasser mes dépendances. J'ai, malgré tout, repris un suivi psy suite à certains éléments récents qui ont ravivé des blessures cicatrisées mais encore fragiles. Je connais mes limites et je demande l'aide de professionnels dès que je sais que cela risque de me dépasser.
Dernière modification le 13/10/2024 11:18:40 par StellaMaris de Ngu59fr.
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MENTAL
#10
StellaMaris de Ngu59fr  "je demande l'anisette de professionnels"
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#11
Bonjour,
je vais donner un avis qui est très personnel et non médical, j'ai été un petit peu accro à pas mal de substances. Rien de bien grave mais j'ai quand même vu une psy pour m'aider à réduire. Ultra accro aux écrans. Je ne suis plus accro mais toujours dans l'abus quand cela m'est presenté. Ce sujet m'intéresse, car effectivement lorsque je suis dans une relation BDSM. J'ai un désir qui me semble intarissable. Un peu comme de la drogue et je trouve ça épuisant. Je me demande si ce désir s'estompe au bout d'un moment.
Apres si je ne me fais pas de mal, est-ce que c'est un problème ? J'avais lu quelque part, les psy ne peuvent pas régler nos problèmes entièrement, ils peuvent juste nous aider à mieux maîtriser leur impact et mieux vivre avec. La souffrance, une fois identifiée peut finir par s'estomper, mais pas disparaître forcément.
Donc si pour avoir une vie assez équilibrée on a une addiction non nocive, est-ce vraiment un problème ?
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StellaMaris de Ngu59fr  "je demande l'anisette de professionnels"
😅😂🤣 C'est corrigé, merci. Pour qui déteste le goût anisé à part pour le fenouil c'est un comble. 😉
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MENTAL
#13
Alors  si vous aimez  le fenouil,  essayez  les  aiguillettes de  canard  ou  poulet poêlées et saupoudrées de  gingembre en  poudre avec  un  fenouil en  tranche confit  dans  du jus  d'orange.🤪
A  priori aucun  risque d'addiction  mais....
Dernière modification le 13/10/2024 11:15:17 par MENTAL.
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###BANNI###DrZ
#14
Bonjour, je vais donner un avis qui est très personnel et non médical, j'ai été un petit peu accro à pas mal de substances. Rien de bien grave mais j'ai quand même vu une psy pour m'aider à réduire. Ultra accro aux écrans. Je ne suis plus accro mais toujours dans l'abus quand cela m'est presenté. Ce sujet m'intéresse, car effectivement lorsque je suis dans une relation BDSM. J'ai un désir qui me semble intarissable. Un peu comme de la drogue et je trouve ça épuisant. Je me demande si ce désir s'estompe au bout d'un moment. Apres si je ne me fais pas de mal, est-ce que c'est un problème ? J'avais lu quelque part, les psy ne peuvent pas régler nos problèmes entièrement, ils peuvent juste nous aider à mieux maîtriser leur impact et mieux vivre avec. La souffrance, une fois identifiée peut finir par s'estomper, mais pas disparaître forcément. Donc si pour avoir une vie assez équilibrée on a une addiction non nocive, est-ce vraiment un problème ?
 
 
je comprends l'idée, mais l'addiction au sens médical du terme est forcément nocive (sur un plan ou un autre, à un moment ou à un autre). Mais c'est vrai que par les temps qui courent, ce terme est utilisé à toutes les sauces et confondu avec le mot passion...
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MENTAL
#15
Bonjour Nanny, d'après les témoignages que  j'ai  pu  lire, une fois  le  traumatisme  identifié, le choix des plaisirs  transgressifs, à défaut de  réparer,  permet de diminuer  la charge émotionnelle liée au  traumatisme,  et de se sortir d' une espèce de programmation inconsciente  à  s'auto détruire,  que ce soit  par des  addictions  ou  une  relation toxique.
Dernière modification le 13/10/2024 12:36:15 par MENTAL.
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Azhara
#16
Mhhhh... 
Ça fait un petit moment que je tourne autour de ce sujet...
Si je suis pleinement d'accord avec les avis précédents sur le fait que le bdsm ne devrait pas être une addiction, je pense que pour certaines personnes plus facilement touchées par les conduites addictives, il peut s'en approcher un peu oui. 
Pour moi, nous ne sommes pas tous égaux concernant les conduites addictives. Certaines personnes y sont plus sensibles, et sans dédouaner la part de culpabilité pour autant, je crois franchement à une génétique défavorable favorisant ce type de comportements. (Psychologie de comptoir bonjour !)
Il est intéressant de relever que la dépendance au sport par exemple est considérée comme une addiction positive (y compris par les médecins), or elle n'est pas sans danger.
Un tabacologue m'expliquait par exemple que le danger de me sevrer de la cigarette était de me réconforter dans une autre addiction et étant plutôt sportive de nature (et sujette aux comportements addictifs) il n'a pas hésité à me conseiller de m'orienter vers ce type de dépendance qui était plus saine...
Si je le comprends en soit, il y'a un truc qui me dérange dans le fait de déplacer le problème ailleurs en fait.  
Dans une autre mesure, le bdsm m'a permis de canaliser certains comportements auto-destructeurs de ma part... J'avais une sorte de dépendance à l'auto-destruction et la souffrance assez inconsciemment. C'est un psy qui m'en a fait prendre pleinement conscience et quand lors d'une séance (psy la séance hein^^) je me suis mise à me confier sur mon masochisme conscient dans le bdsm, il n'a jamais cherché à me faire cesser ces activités, or il cherchait bien à ce que je cesse mes comportements destructeurs du passé. (re-déplacement de problème ou vision cathartique ?)
 
Je ne considère pas le bdsm comme une thérapie ni comme une conduite addictive mais me concernant il participe quand même à canaliser certaines choses pas jolies jolies chez moi :). Et il y'a bien des jours où je pense à mon shoot d'adrénaline et d'endorphine que me procure le masochisme.  
Votre question est intéressante et il me semble avoir lu que vous étiez accompagné médicalement, pour moi il me semble nécessaire d'échanger avec un professionnel sur ce point :)
Dernière modification le 13/10/2024 18:39:29 par Azhara.
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Marie
#17
Et si finalement, on se souvenait de cette citation de Paracelse : Dosis sola facit venenum (seule la dose fait le poison) ?
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###BANNI###DrZ
#18
 il n'a pas hésité à me conseiller de m'orienter vers ce type de dépendance qui était plus saine...  
 
merci pour votre témoignage. 
par contre, le concept de "plus saine dépendance" me semble être à manier avec une extrême précaution... par définition, une dépendance ou une addiction n'est pas saine. Une addiction peut-être moins nocive qu'une autre certes, mais au bout du compte elle finit par avoir un coût physique, psychologique ou social. dans le cas des addictions sans substances, le problème qui se pose est, entre autre, l'exclusivité de l'addiction qui efface progressivement tout autre comportement sensé générer du plaisir, ainsi que le déplacement constant du seuil de satisfaction qui finit par induire un isolement et une perte significative de temps, donc potentiellement dangereuse socialement. dans le cas du sport, en plus, le problème se pose tôt ou tard d'un "sevrage forcé" en cas de blessure ou de déclin de la condition physique, et dans ce cas, le degré de souffrance psychique peut-être énorme en fonciton du niveau d'investissement dans le sport (cf les cas bien documentés de dépressions et conduites à risque chez les sportifs de haut niveau fraichement "retraités" - j'en ai connu un cas épouvantable comme patient, qui pour le coup avait fait le chemin inverse de la "saine" dépendance au sport vers la dépendance gravissime aux benzodiazépines).
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Azhara
#19
Ah mais je suis totalement de votre avis c'est bien pour ça que je parlais de " déplacement de problème ", d'ailleurs j'ai continué/repris la cigarette ^^ ! Rires. 
Je trouve intéressant le lien entre anciens grands sportifs et toxicomanie qu'elle soit licite par voie médicamenteuse ou illicite par les drogues, sujet assez tabou et pourtant réel. 
Comme quoi... les conduites addictives ont bien des liens les unes avec les autres. (Selon moi)
Vous êtes médecin ? 
Dernière modification le 13/10/2024 18:30:53 par Azhara.
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###BANNI###DrZ
#20
Vous êtes médecin ? 
 
oui. Je crois que c'est l'une des pires catégories à risque concernant les conduites addictives (et les suicides aussi), donc je profite de ce petit espace d'échange pour rappeler cet état de fait peu connu du grand public...
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Hello tout le monde,
J'ai juste survolé le fil de commentaires, mais je retiens ce que Marie dit : "seule la dose fait le poison"
Un aspect dont on ne parle pas dans le BDSM, c'est bien l'addiction.
Je comprends, il y a tout ce côté "contrôle de soi" blabla qui peut sembler être un garde-barrière.
Mais d'un côté comme de l'autre, il y a ce rush, ce high, ce peak.... d'ailleurs.... "subspace", "drop", "high".......... tout ça.... ça vous rappelle pas un certain vocable propre à l'addiction?
Je pense, et ce n'est que mon avis, qu'il y a un paramètre à prendre en compte : le ratio entre le BDSM comme style de vie, et la recherche de sensation.
Si on adopte le BDSM pour une recherche de sensations, c'est là que la voie à l'addiction est toute tracée. On en voudra +, +vite, +fort..... mais... où sera alors la limite?
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###BANNI###DrZ
#22
"seule la dose fait le poison"
 
vrai. mais le problème avec l'addiction, si elle trouve un terrain propice, c'est que la dose ne cessera d'augmenter... donc à mon avis, c'est un autre débat (aucun objet n'est bon ou mauvais en soi, c'est plus le rapport que l'on a à cet objet qui définit ce qui nous fait du bien ou du mal). après, c'est ce que vous dites : si vous avez un rapport sain (non addict) au BDSM, ce que vous appelez BDSM comme mode de vie, vous réussirez à maitriser votre dose et à en tirer du bien-être. en revanche, l'autre rapport, plus connecté à la sensation, volatile par définition, risque effectivement de mener à l'addiction (et probablement un moment ou à un autre à l'overdose...)
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sylvie35
#23
😅😂🤣 C'est corrigé, merci. Pour qui déteste le goût anisé à part pour le fenouil c'est un comble. 😉


Vous pourrez essayer la fée verte, autorisée depuis une dizaine d'années après avoir été longtemps interdite: c'est meilleur que l'anisette (avis personnel 🙂)

Désolée pour la digression.
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LE DEMON 83
#24
Tout ayant ete dit, j'ajouterais que si vous n'etes pas en capacité de discernement, de self-control et sobrieté .... oubliez le BDSM, certes c'est un "jeu", mais qui peut devenir tres dangereux ! 
 
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"Pour moi, nous ne sommes pas tous égaux concernant les conduites addictives."
Il s'agit d'une réalité scientifique. Par ailleurs, il a été montré également que l'environnement joue énormément sur les addictions.
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