Sept sur Sept
#0

Je pense qu'on est tous d'accord, *sur le papier* quant à l'importance du consentement dans nos pratiques BDSM. On lit souvent que le consentement est la pierre angulaire de toutes nos pratiques et qu'il est absolument indispensable pour que nos jeux soient SSC. Mais est-ce vraiment le cas ? Est-ce que le consentement est toujours respecté d ? Est-ce qu'il peut parfois mal compris, ou pire contourné sciemment ?

Pour moi, le consentement est crucial et les partenaires que nous avons croisés respectaient la plupart du temps les limites et on a toujours fait de même avec eux. Alors bien sûr il y a de la transgression dans le BDSM, c'est ce qui met le piment, c'est ce qui participe au jeu et au plaisir. Parfois, j'ai croisé des "Maurice" qui poussaient un petit peu loin le bouchon pour tenter d'aller un peu plus loin que ce qui était. Mais je leur rends grace d'avoir su stopper leurs élans quand je disais que non, je ne voulais toujours pas. Mais ca fait plusieurs fois que j'entends des histoires de personnes qui se sont senties obligées de dire oui pour ne pas décevoir leurs partenaires, ou qui n'étaient pas vraiment à l'aise mais qui n'ont pas osé s'exprimer. Notamment dans les couples lors de sorties en club. Avec des effets en cascade (mme qui ne veut plus aller en club pour ces raisons, frustrations, ton qui monte, vous voyez l'histoire : cercle vicieux (et pas du vice qu'on aime)). Les safewords c'est bien gentil, mais manifestement ca ne fait pas tout : encore faut-il oser les utiliser sans avoir peur de decevoir.

Est-ce que le consentement est vraiment respecté  par tous ?  Manifestement non. Est-ce qu'il y a des situations où il pourrait être remis en question (genre CNC, concept qui je dois l'avouer m'échappe un peu). A l'heure d'élargir nos cercles de rencontres avec chouchou (et de peut etre tenter des experiences solo) ca me questionne............

Thèmes: consentement, cnc
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Neilerio
#1
Le CNC s'est feindre de ne pas respecter le consentement dans le cadre d'un jeu de rôle, par exemple, c'est pas l'inverse du SSC qui est un acronyme slogan.Ni le RACK, ni le PRICK, ni le CCCC, ne remplace la discussion.
Dernière modification le 09/07/2024 15:42:34 par Neilerio.
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#2
 Alors bien sûr il y a de la transgression dans le BDSM, c'est ce qui met le piment, c'est ce qui participe au jeu et au plaisir. 
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#3
Quand une dominatrice vous sodomise avec un gode, vous n'êtes pas obigatoirement consentant, mais cela fait parti de la soumission.
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Neilerio
#4
 Alors bien sûr il y a de la transgression dans le BDSM, c'est ce qui met le piment, c'est ce qui participe au jeu et au plaisir. 
Personnellement je raisonne pas en terme de transgression ça suppose d'être encore dans les normes vanilles.
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Neilerio
#5
Quand une dominatrice vous sodomise avec un gode, vous n'êtes pas obigatoirement consentant, mais cela fait parti de la soumission.
Si ça vous plait pas et que en plus vous n'avez pas consenti on appelle ça un viol.
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Good Girl 佩玲
#6
Je pense que ce qu'on doit surtout préserver et sacraliser, ce sont les notions de respect et d'écoute.
L'écoute, parce que le partenaire qui mène la danse doit être capable de déceler les signes de l'autre quand les limites sont atteintes, donc, être en observation continue, et apprendre réellement à connaître l'autre.
Et le respect, pour savoir y aller progressivement, étendre l'horizon petit à petit...
 
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Sept sur Sept
#7
Le CNC s'est feindre de ne pas respecter le consentement dans le cadre d'un jeu de rôle, par exemple, c'est pas l'inverse du SSC qui est un acronyme slogan.Ni le RACK, ni le PRICK, ni le CCCC, ne remplace la discussion.


Suis allée chercher dans les lexiques pour parfaire ma culture, car j'étais une poule devant un cure-dent devant cette réponse :-)  :
  RACK (Risk-Aware Consensual Kink) :
  • Le RACK, ou Kink Consensuel et Conscient des Risques, est une philosophie qui reconnaît que toutes les pratiques BDSM comportent des risques, mais que ces risques peuvent être acceptés et gérés de manière responsable et consensuelle.
  PRICK (Personal Responsibility, Informed Consensual Kink) :
  • Cet acronyme signifie "Responsabilité Personnelle, Kink Consensuel et Informé". Il met l'accent sur la responsabilité individuelle de chaque participant à être informé des pratiques et à donner un consentement éclairé.
  CCCC (Caring, Communication, Consent, Caution) : Cet acronyme signifie "Soins, Communication, Consentement, Prudence". Il souligne l'importance de prendre soin des partenaires, de maintenir une communication ouverte, de s'assurer du consentement et de faire preuve de prudence dans les pratiques.
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#8
La communication est primordiale dans une relation d/s. Vous parlez ensemble des limites ou interdits avant de partager un moment, une relation. Il y aura toujours une escalade dans les maux, la confiance est la clé! 
 
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Mr Michel
#9
Au delà de la communication nécessaire et obligatoire,  il est de la responsabilité du dominant de préserver son, sa, ses soumis. Un exemple réel : un couple de soumis ont rencontré un dominant, , qui leur a administré une fessée à chacun, manuellement et avec divers accessoires.  La soumise, prise par ses sensations et ses émotions n’à pas manifesté de contre indication pendant la sceance,  tant et si bien que le dominant lui a donné un tel châtiment que la souffrance s’est réveillée peu après,  à duré plusieurs heures et jours, tellement qu’elle refuse depuis de recevoir des coups. Le soumis n’a pas été châtié au même degré.  Le dominant n’à pas su faire preuve de retenue, préserver sa partenaire et est passé complètement à côté de son rôle. 
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Mind_Fuck
#10
Quand une dominatrice vous sodomise avec un gode, vous n'êtes pas obigatoirement consentant, mais cela fait parti de la soumission.
C'est loin d'être normal. Le consentement fait parti du jeu, au delà on passe à du viol.
Je vois de nombreux mots mal utilisés par ici. Si vous êtes en souffrance, c'est de l'abus et ça aura des conséquences sur vous un jour ou l'autre. :/ Je pense qu'il ne faut pas banaliser ces pratiques là. 
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LE DEMON 83
#11
La première "leçon du BDSM" a inculquer est le consentement ! Au dela, c'est de l'abus de pouvoir et du viol... ce n'est plus du BDSM ! Avis aux novices, exigez une check-list des pratiques dument remplie et actée par les 2 parties, au moindre "dérapage" sans discussion... fuyez....
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Neilerio
#12
Et un safeword !
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Perso, je vais contrat que j adapte tous les mois 
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Marie
#14
Tout ceci reste un jeu de dupes et nous le savons très bien. Chacun des partenaires y consent.
Qui Domine réellement? Qui est au service de qui et de quoi?
Dernière modification le 02/09/2024 20:23:26 par Marie.
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Demonlover
#15
La domination n'existe que parce que les soumis existent, a le vérité, un dominateur, c une dominatrice sont les catalyseurs des envies des soumis (es), sans soumis, point de domination car on ne peut que de manière exceptionnelle transformer une personne en soumis(e), ce qu'on appelle une licorne😉
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