Je pense qu'on est tous d'accord, *sur le papier* quant à l'importance du consentement dans nos pratiques BDSM. On lit souvent que le consentement est la pierre angulaire de toutes nos pratiques et qu'il est absolument indispensable pour que nos jeux soient SSC. Mais est-ce vraiment le cas ? Est-ce que le consentement est toujours respecté d ? Est-ce qu'il peut parfois mal compris, ou pire contourné sciemment ?
Pour moi, le consentement est crucial et les partenaires que nous avons croisés respectaient la plupart du temps les limites et on a toujours fait de même avec eux. Alors bien sûr il y a de la transgression dans le BDSM, c'est ce qui met le piment, c'est ce qui participe au jeu et au plaisir. Parfois, j'ai croisé des "Maurice" qui poussaient un petit peu loin le bouchon pour tenter d'aller un peu plus loin que ce qui était. Mais je leur rends grace d'avoir su stopper leurs élans quand je disais que non, je ne voulais toujours pas. Mais ca fait plusieurs fois que j'entends des histoires de personnes qui se sont senties obligées de dire oui pour ne pas décevoir leurs partenaires, ou qui n'étaient pas vraiment à l'aise mais qui n'ont pas osé s'exprimer. Notamment dans les couples lors de sorties en club. Avec des effets en cascade (mme qui ne veut plus aller en club pour ces raisons, frustrations, ton qui monte, vous voyez l'histoire : cercle vicieux (et pas du vice qu'on aime)). Les safewords c'est bien gentil, mais manifestement ca ne fait pas tout : encore faut-il oser les utiliser sans avoir peur de decevoir.
Est-ce que le consentement est vraiment respecté par tous ? Manifestement non. Est-ce qu'il y a des situations où il pourrait être remis en question (genre CNC, concept qui je dois l'avouer m'échappe un peu). A l'heure d'élargir nos cercles de rencontres avec chouchou (et de peut etre tenter des experiences solo) ca me questionne............