Bien le bonjour ! Je viens à la recherche de réponse avec argument diverse et varié !


On est d'accord qu'une dépression ou fatigue émotionnelle profonde, ou autre pathologie et soucis de santé mentale doit être vue et suivis par des professionnelles.

Il s'avère ici que ma partenaire, suite à une relation longue distance à cause du boulot, une stresse du a son boulot et des soucis familiales l'a amené à une sorte de burn-out social et total. Elle ne parle a plus personne, moi compris. Je pense être clairement le seul qui reçoit un message de bonjour et de bonne nuit, qui est un rituel imposé dans notre relation depuis la mise à longue distance (longue distance qui est finie bientôt). Voilà le souci, je la connais, je sais qu'elle a besoin d'espace et de temps et je lui en donne, mais d'un autre côté, je sais aussi que si j'allais la voir, je sais que j'ai l'influence et le pouvoir de l'aider (hors BDSM, je parle de sentiment et d'humain.) a passer cette épreuve plus rapidement.



La question est tendancieuse et elle est pile entre la limite éthique, limite psychologique et limite de pouvoir (cadre BDSM). Dois-je utiliser "ce pouvoir" qu'elle m'a offert sur elle pour l'aider de force (pas de manière physique et violente, mais juste de ma présence et passer par des "ordres") ? Mais cela n'est pas très éthique et peut aussi créer l'effet inverse ?

Je sais qu'elle est toujours raccord à nous, a notre relation. Car bien qu'elle ne me parle pas ou peu suivant les jours, entre les bonjours et au revoir, j'ai réussi à la forcer à m'appeler ce jeudi sous forme d'ordre qu'elle n'a clairement pas refusé en disant "je n'ai pas envie, mais je suis forcé". Donc indirectement, malgré tout, elle reste ancrée dans cette relation BDSM. et je sais qu'elle lutte contre elle même pour maintenir ce rituel. Je sais qu'elle n'ira pas voir un professionnelle. Et je sais que même si elle m'avais déjà fait cette crise il y a des années avant que notre relation, aussi bien physique que BDSM ne ce forme réelement, elle n'avait jamais été aussi profonde. De part ce faite j'ai peur qu'elle s'auto-sabote et détruit ça propre vie sociale quitte a regretter plus tard.

Je en saurais vraiment exprimer tout le contexte et émotion, mais en gros, je pense qu'elle a besoin d'espace et le mieux serait de la laisser aller, mais si je la laisse aller j'ai l'impression de l'abandonner dans ces ténébre alors que j'ai toujours dit que je serais là pour elle et que juste lui dire "si tu as besoin de moi je suis là" De l'autre j'ai parfois l'impression qu'elle a besoin que je lui tende physiquement la main que j'aille allez la chercher. Et utilisé ma place qu'elle m'a offert de dominant pour l'utiliser à l'aider. Du coup, pour la première fois de ma vie, je doute, je suis entre, ethique, humain, bdsm, je vois flou, je ne sais pas si je dois m'imposser aller la voir et l'aider, car si je demande je sais qu'elle refusera. Je ne sais pas si je dois juste attendre et si elle tombe je le regretterais. Fin bref, plein de possibilité, besoin de votre vision!

 

Merci et bonne soirée!

Thèmes: bdsm, couple, dépression
5 personnes aiment ça.
Chocacer
#1
Bonjour MaitreWa,    

Votre message émouvant montre avec sincérité l'affection que vous portez à votre partenaire et votre volonté de l'aider. J'ai découvert il y a plusieurs années une chaîne youtube traitant de psychologie, et je pense que ces deux vidéos pourrait vous apporter quelques pistes à aborder. Les vidéos sont en anglais, mais il est possible de mettre des sous-titres en français :


https://www.youtube.com/watch?v=UQCzR17HE0w  ("Comment aider une personne dépressive" par Psych2Go)  

https://www.youtube.com/watch?v=sn8UME5kik4 ("7 choses à dire à quelqu'un souffrant de dépression" par Psych2Go)



Si jamais vous trouvez que les points abordés ne sont pas assez pertinents avec la situation, ou que vous voulez plus de renseignements, je pourrais vous apporter d'autres informations.

L'idéal aurait été en effet de prendre contact avec un professionnel, mais il s'agit souvent d'une étape difficile et anxiogène, y compris en dehors de la dépression. Je ne sais pas si cela est la réponse la plus appropriée, mais je vous conseillerais bien de rappeler à votre partenaire qu'elle mérite l'amour et la reconnaissance, et qu'elle a le droit de ressentir ces choses, qu'elle n'a pas à se sentir coupable, que ce n'est pas de sa faute.


Je vous souhaite d'avoir tout le bonheur que vous et votre partenaire méritez et espère que vous trouverez l'espoir de surmonter les obstacles que vous rencontrerez.
Dernière modification le 12/06/2024 11:48:19 par Chocacer.
2 personnes aiment ça.
SweetQueen
#2
Bonjour MaitreWa,  Votre message est très interpellant car il pose la question de l'étendue du pouvoir du dominant et de la vertu bienfaiseante d'une relation D/s. Je suis aussi touchée par les précautions que vous prenez et votre recherche de réponses éclairées et éclairantes de notre communauté.  Il est très difficile d'aider une personne malgré elle; mais ce marasme et le repli sur soi sont des caractéristiques d'un état mental dépressif. Si je comprends bien la situation, votre partenaire vit seule et vous étes la seule personne avec qui elle reste en contact (sous vos injonctions). Selon moi, cette lutte avec elle-même pour vous écrire la maintient à flot en quelque sorte car vu la profondeur de son isolement "volontaire", elle pourrait sombrer plus profondement en elle-même si elle n'avait pas l'obligation d'aller vers vous (vers l'extérieur). Alors, oui je pense que vous pouvez vous servir de votre domination pour lui donner des petites instructions pour prendre soin d'elle. Mais cela serait très vertiginueux pour vous car elle ne doit pas vivre l'échec de ne pouvoir vous satisfaire. Essayer de parler avec elle et de "négocier" ce qui pourrait être possible pour elle et ce, même si elle doit se forcer. Elle se "forcera" pour vous et peut-être qu'elle en retira une petite victoire d'avoir plu à son Maitre malgré des efforts gigantesques pour elle. Et peut-être que petits pas après petits pas (avec vous comme appui) elle arrivera à se redresser doucement.  Ceci dit et vous le savez une aide professionnelle serait indispensable. Soyez vigilant, au maintien des besoins de base : son alimentation (perte de poids), son sommeil, ses idées noires Plus personnellement, mon soumis m'a parfois demandé mon aide déterminée et ferme pour l'aider à surmonter quelques "défauts", et ma guidance lui a été très bénéfique. Parfois il faut remonter en selle sous la contrainte pour reprendre plaisir à chevaucher (enfin il y a des nuances mais je crois que vous comprenez ma pensée) :-) Si vous le souhaitez nous pouvons nous parler en mp.     
Dernière modification le 12/06/2024 14:29:32 par SweetQueen.
8 personnes aiment ça.
Silla
#3
Bonjour. Bien que n'ayant pas eu à traverser une telle phase, je vais vous donner mon avis de soumise. Je considère mon maître comme mon protecteur et mon guide. En ce sens, si je vais mal, j'attends de lui une aide d'une manière ou d'une autre. Cela fait partie de son rôle de maitre, au delà de l'aspect relation humaine classique. Il me semblerait donc logique, dans cette configuration qui est la nôtre, qu'il tente par moyens divers en tant que maître de m'aider à sortir de la dépression. Bien sûr le pouvoir de dominant est à utiliser à bon escient et c'est là qu'est la difficulté pour moi.
Bon courage à vous deux pour cette période difficile
2 personnes aiment ça.
Good Girl 佩玲
#4
Bonjour, je vais plussoyer l'avis de Silla, tout en allant dans le sens inverse : au delà du BDSM, au delà du Dominant et de la soumise, il y a un homme et une femme, avec des sentiments, si je lis bien entre les lignes, entre les deux. Je pense qu'il est des moments où l'assertivité de l'un est utile pour aider l'autre, sans forcément une question de "domination" ou de jeux de "pouvoirs"... Dans mes moments sombres, une de mes amies, (qui use un peu trop de son ascendance pour le choix du resto d'habitude), a justement usé de toute son assertivité pour me sortir de mon mutisme. M'a-t-elle dominée? Non, elle m'a tendu la main et j'étais libre de la prendre ou pas.
3 personnes aiment ça.
Mr Michel
#5
Nous devons assistance et protection à notre soumise. Puisque son discernement est altéré,  je suggère de passer outre: remplissez votre rôle protecteur en prenant soin d’elle
1 personne aime(nt) ça.
Merci à tous pour votre retour !

@chocacer : Merci pour ces vidéo bienveillantes, le souci étant que la discussion est rarement possible. Mais l'ensemble des conseils est ce que j'aimerais pouvoir "forcer" lui donner. Juste la prendre dans mes bras, lui donner un appui physique. Et réussir à la sortir, juste se promener. Dans l'idée de l'utilisation de ma force était dans ce sens.

@SweetQueen Avec grand plaisir, je vais vous faire une demande d'ami pour cela.

@Silla @Michel11 Et j'en suis tout à fait d'accord et conscient de cela et c'est à cela que j'aspire, néanmoins, dans des situations aussi profondes, parfois laisser de l'espace est la solution à l'inverse de s'imposer. Certaines personnes en dépression, ne doivent justement pas se faire rentrer dedans, même par le prisme du BDSM. Et c'est là où je bloque. Dans le sens où je serais toujours là pour elle, que si elle a besoin de moi je lui là, je lui tends ma main constamment, mais constamment elle la refuse actuellement, mais maintient cette relation à demi-mot via ce petit rituel et autre. Pour cela que je suis, entre, je comprends tes "sous-entendus", tu es encore ma protégée, j'arrive, mais cela peut-être "dangereux" pour son mental car j'impose. Et "je te fais confiance, je t'aime, je te laisse l'espace, si tu as besoin de moi, je suis toujours là" Et, je pense qu'en disant cela, je rejoins @Good_girl (a vous de me dire si j'ai mal interprété votre message). Mais au final, je n'arrive pas à analyser si je dois forcer certaines portes ou non. Autant dans beaucoup de situations, je ne me poserais aucune question, je la connais parfaitement, autant aujourd'hui, je doute, car elle a atteint un cap que je n'avais jamais vue et je ne sais pas de quoi elle est actuellement capable contre elle-même. Et je ne parle pas de "elle met fin à notre relation" je parle vraiment d'une peur qu'elle s'auto-détruit physiquement aussi. Mais il est évident que je suis là pour elle quoiqu'il arrive.
Dernière modification le 12/06/2024 15:48:04 par MaitreWa.
3 personnes aiment ça.
Louvia
#7
Bien le bonjour.
 
La lecture de votre sujet m'a interpellé pour l'écho qu'il provoque en moi et d'une sombre époque que j'ai moi même vécu. 
 
Avant de regarder les solutions qui peuvent s'imposer ou non, il est indispensable de comprendre le mode de pensée de votre soumise. Les déclencheurs,  son état psychologique et aussi et surtout de ses besoins dans l'immédiat. Et au delà de ça de ses limites actuelles.. 
 
Je vais me permettre un parallèle avec ce qu'a été ma propre situation. Il n'est en aucun cas question d'appliquer mon ressenti comme vérité absolue, mais de vous offrir des pistes de réflexions... 
Tout d'abord les raisons qui poussent à atteindre ce stade que j'ai pour ma part nommé état de non-retour. Dans la mesure où j'ai vécu un état ou je n'étais plus capable de m'apaiser. Une sorte de pression qui ne s'amenuise plus avec le temps. Une angoisse constante à l'idée d'etre avec les autres. Une incapacité à communiquer aussi. 
 
Pourquoi ? Parceque c'était Trop. Parceque j'avais emmagasiner beaucoup plus que ce que je pouvais, et que je m'étais borné à ne pas regarder mes limites. J'étais en roue libre, avec de belles œillères.
Lorsque j'ai craqué,  que le vase a imploser, j'ai tout comme votre soumise eut besoin de Vide et de Silence. Ici il n'est pas question de jours ni de semaines, mais de mois. Faire redescendre la pression de la cocotte minute est infiniment long.... et à chaque fois que j'ai tenté de forcer les choses, je n'ai fait que régresser. 
 
Il est important que vous compreniez que cette attitude n'a rien contre personne. C'est juste, ce que je qualifierais de mode de survie. On se coupe de tout parceque l'on est plus capable. Qu'on n'encaisse plus aucune sollicitations du monde extérieur. Amis, familles.. tout est compliqué.  Ça n'empêche en aucun cas l'amour ni les pensees. Juste que le mutisme est la seule chose dont on se sent capable. 
 
J'ai personnellement eut l'impression que personne n'etait en mesure de comprendre ce que je ressentais. Que leur attitudes déconfites, leur faiblesse face à l'impasse que je traversais ne venaient que nourrir mon mal-être. Quand ils me regardaient, il y avait de la pitié, de l'inquiétude et de l'impuissance. Je n'avais pas besoin de ça.
Leurs regards me renvoyaient à la gravité de l'épreuve que je traversais.
 
Aussi j'ai ressenti un profond besoin de m'isoler, de me couper du monde. De mettre la vie sur Pause. Du silence et du vide. 
J'avais un besoin impérieux que le monde autour de moi s'arrête, et de pouvoir reprendre mon souffle. Je venais finalement de vivre un marathon dur des mois/ années auquel je n'étais pas préparé. D'etre repartie de blessure dont je n'etais pas guerie. J'ai eut besoin d'avancer Seule, avec moi même dans un premier temps. 
Vous devez respecter Impérativement ses besoins. Ils sont Vitaux.! 
 
Aussi, si elle a besoin d'être seule, de se recentrer, aller contre ne fera que retarder le processus de guérison qu'elle a entamée, consciemment ou non. 
Honnêtement, vous pointer là bas, si elle n'est pas prête, contre sa volonté, me semble être un paris très risqué. Mais..!.. Je ne la connais pas.. donc ça vaut ce que ça vaut ^^. 
 
Si elle en est arrivée là, c'est parce que pendant un moment elle a rongé ses limites jusqu'à ne plus en pouvoir. Et là ce qu'elle fait , même si c'est un cadre très restreint., c'est de reconstruire un bulle, un cadre ou elle se sent en sécurité... 
Il n'est pas figé, mais avant de l'agrandir elle doit s'y sentir à l'aise . 
Pour vous donner une idée il m'a fallut 8 mois entre la chute et une reprise de vie "normale". Sachez que le temps , bien utilisé, est votre allier. 
 
Et le bdsm alors? :) 
 
Bon, je dois avouer que j'ai eut une chance incroyable.. 
J'ai fait la connaissance dans cette même période d'un homme sur un site bdsm (oui oui les dépressives remplissent quand même leur temps ^^)
 
Nous avons discuté, plusieurs semaines, et puis un jour au détour d'une conversation il m'a proposé un ordre. Pour moi. Un tâche, un premier pas, vers la remise en route..  
Une bête question de rangement de salon. Photo à l'appuie. Il a su par je ne sais quel miracle , me donner la volonté de me mobiliser.
Ça a été la première étape de la reconstruction qui en a suivie. 
Pas à pas il a redonné vis à ma vie. Refaconné mon quotidien. Tout était en branle là dedans. Que des mauvaises habitudes, ou du vide.  
Pas à pas , petit à petit, il m'a fait reprendre le bon chemin. Ici , on parle en mois. Rien est magique ni instantané, une petite victoire, même de sortir 5 minutes de chez soi, est une Grande Victoire, croyez moi..
Je garde une profonde reconnaissance pour cet homme. Parcequ'il a œuvré pour moi, dans une persévérance et une énergie que je n'avais pas, il  a su en déployer pour deux. 
Tout ça pour dire que oui, vous avez le pouvoir de l'aider. Mais la clé, c'est de ne pas aller contre elle. De ne pas la brusquer, mais de savoir la secouer parfois. Pas trop fort. Ici tout est fragile. C'est un vase fêlé , prêt à exploser, où à se laisser recoller. 
 
Votre démarche d'aide est louable, et votre questionnement démontre une grande bienveillance. :) 
Ma porte vous est ouverte pour discuter, avec vous ou avec elle. 
 
 
18 personnes aiment ça.
Merci beaucoup pour ce témoignage poignant, il y a en effet énormément de similitude et comme pour @SweetQueen  Je vous remercie de cette proposition je vous fait la demande et on en parle en privé :)
1 personne aime(nt) ça.
Très souvent ...
Pièces jointes
4941650f3aff6d91a64c5f2ac3dbd8ca.jpg 13.48 Kb . 41 Affichages
1 personne aime(nt) ça.
Derek
#10
En général, je suis adepte du fait d'essayer quand j'ai un doute. Tu pars de la bienveillance, tu es dans ton droit. Essayer quelque chose me paraît acceptable. Si cela tombe a plat, tu réajusteras. Le meilleur contre a la dépression en général ne sont pas les mots, mais l'oxygenation du cerveau et le mouvement. Mouvement qui est difficile en autonomie propre, mais via un ordre, cela peut décharger un peu la soumise du poids de l'immobilisme.
Dernière modification le 13/06/2024 01:17:43 par Derek.
1 personne aime(nt) ça.
Silla
#11
J'ai lu avec grand intérêt et beaucoup d'emotion votre témoignage poignant Louvia. Il est intéressant aussi de constater que la dépression est complètement différente d'une personne à une autre. Une de mes amies a eu une dépression il y a quelques années et s'est refermée sur elle-même. Elle s'en est sortie au bout de plusieurs mois mais ce n'est qu'un ou deux ans après qu'elle m'a confié avoir souffert de se sentir délaissée. Même si elle repoussait tout le monde, ne voulait voir personne, parler à personne, elle aurait voulu que quelqu'un vienne l'arracher à cette spirale. Et ose se faire rembarrer, se faire parler de manière très agressive, mais la prenne par la main jusqu'à faire éclater tout ca. Je regrette de ne pas avoir agit personnellement.
2 personnes aiment ça.
Louvia
#12
Bonsoir Silla.   
Je ne crois pas que vous devriez regretter quoi que ce soit.. On ne peut pas en vouloir aux autres de tenir compte de ce que l'on exprime..
Et quand bien même il existait une ambiguïté entre ses dires et sa volonté, vous n'auriez pu l'aider si ce n'était pas sa réelle envie.  On aide personne contre sa volonté..!
Dernière modification le 13/06/2024 20:54:51 par Louvia.
4 personnes aiment ça.
Bonjour à tous, après avoir réussi a l'avoir au téléphone bien plus tard que prévue, j'ai réussi a la convaincre de me laisser venir la voir. Sauf que 24 h plus tard je reçois un magnifique gigantesque message, disant qu'elle ne veut pas être sauvé. Qu'elle ce battra pour pas que je l'aide, qu'elle veut glisser dans ses ténèbres sans être sur de s'en sortir. Qu'elle m'aime mais qu'une fois renfermer dans ses sentiements elle sera  égoiste et qu'elle s'en foutra car elle est comme ça. qu'elle ne veut plus faire d'effort de ce battre (attention pas dans le sens sucuidaire non plus). Et a décidé de ne plus être mienne et elle a couper tout contact. 
Bonne fin de week-end à vous! Résultat bien que vous le savez déjà :prennez soin de ceux qui sont proche et profiter du moment présent de vous rien n'est éternelle ! 
1 personne aime(nt) ça.
Mon médecin de famille reste persuadé que le conjoint, le partenaire de vie, souffre plus que la personne atteinte de dépression.
Dernière modification le 20/06/2024 16:39:10 par EN SOMMEIL Sisyphe_44.
Soyez la première personne à aimer.
Nina
#15
La question est tendancieuse et elle est pile entre la limite éthique, limite psychologique et limite de pouvoir (cadre BDSM). Dois-je utiliser "ce pouvoir" qu'elle m'a offert sur elle pour l'aider de force (pas de manière physique et violente, mais juste de ma présence et passer par des "ordres") ? Mais cela n'est pas très éthique et peut aussi créer l'effet inverse ?
 
Bonsoir, 
Je souffre de dépression profonde, et je commence tout juste à sortir d'un épisode particulièrement sombre. Si je peux me permettre, je vous expose ici mon ressenti et ma propre vision, ne connaissant ni votre vie ni votre soumise. 
Lorsqu'on tombe, on chute, et on en oublie ce qui nous entoure. On aimerait de l'aide sans la demander, aller mieux sans avoir à faire d'effort... Car le simple fait de respirer nous demande déjà toute l'énergie dont on dispose (je parle en "on", cela me permet de diminuer l'anxiété créé par le "je"). On a du mal à réaliser des rituels simples, manger, dormir, se laver... 
Pour ma part, me retirer le fardeau du repas m'a permis de rediriger mon énergie. Mais je finissais par manger à heures plus ou moins fixes... 
Mais ... Cela s'est fait par aide thérapeutique : Psy et traitement qu'il a fallu réévaluer régulièrement, et j'en ai changé plusieurs fois. J'arrive à stabilité, et je retrouve doucement de l'énergie pour combattre mes démons. 
La relation D/s est un socle sur lequel la soumise s'appuie pour avancer, lorsque le lien est construit, il y a d'autant plus de choses qui se passent entre les deux personnes. 
Je ne pense pas que la forcer soit qqch de positif. Elle le dit elle même, elle n'en a pas l'envie. Il y a deux visions à mon sens : 
- Forcer des petits riens, des petites attentions, des petits rituels : prendre un petit déjeuner complet, prendre un bain, lire "x" pages d'un livre et le raconter. Cela demande déjà de l'énergie, mais permet de trouver un rythme. Cela je pense peut rentrer dans un rituel D/S, car il s'agit de faire retrouver à sa soumise un cadre apaisant et rassurant. 
- Forcer par des rituels construits et complets... A mon sens, cela ne sert à rien, cela sera fait sans plaisir, et peut aller jusqu'à dénaturer la relation elle même. 
Je pense personnellement qu'une aide médicale/thérapeutique est nécessaire pour traverser des épisodes douloureux. Quand j'ai sombré, mon Maitre d'alors n'a rien suivi, il m'a accueilli dans ma douleur, mais m'a soutenu dans la décision de suivre une thérapie, de parler, il posait des questions, parfois notre langage était le silence, des jorus meilleurs qu'il saluait, des jours moins bons qu'il supportait avec moi. 
Je pense que le conjoint/Maitre ou autre souffre autant que la personne elle même, mais différemment. Il a des prises de conscience différentes et à des degrès différents. Le tout, c'est de trouver un équilibre, une porte d'entrée. 
Quand on souffre d'anhédonie, le manque de plaisir et d'envie, c'est terrible, car plus rien ne nous fait du bien, et on doit tout réapprendre doucement. 
C'est délicat, j'en conviens, mais j'espère que mon témoignage et mon expérience ont pu vous amener à des pistes sur lesquelles vous allez pouvoir vous appuyer pour vous même et votre soumise. 
Bon courage. 
Nina
6 personnes aiment ça.
CathyO
#16
Bon courage Nina, merci pour votre témoignage qui résonne.
1 personne aime(nt) ça.
Cela s'est fait par aide thérapeutique : Psy et traitement qu'il a fallu réévaluer régulièrement, et j'en ai changé plusieurs fois. J'arrive à stabilité, et je retrouve doucement de l'énergie pour combattre mes démons.  Bon courage.  Nina
Déjà, vous avez fait preuve de bon sens en acceptant une thérapie. C'est un réel combat contre cette "entité dans le cerveau, qui colore tout en gris foncé, vous pousse à la procrastination, etc, etc... Combien se disent encore aujourd'hui, que "le psy, c'est pour les fous !" Combien se sont déjà retrouvés à genoux devant le TGV ! Personnellement, j'ai une dépression dite "souriante", ce qui me permet encore de faire des conneries et de rire de celles des autres. A soutenir mon épouse dans ses PB de santé depuis moins de 25 ans, et vivre de très sales moments (une TS la veille de Noël, par exemple), on se croit fort, le mental finit par céder. Et quand on n'a plus que la tête qui sort de l'eau, il ne reste plus qu'à rendre visite au psy chez qui je m'étais promis de ne jamais aller ! Chacune, chacun mène son combat qui consiste à ruser avec cette entité qui noircit tout, qui fait procrastiner à fond. Faire du sport régulièrement avec plaisir et en club, pour se sentir mieux dans ce corps qui ne nous appartenait plus. Ça impacte le mental. Se jeter des challenges qu'il est possible et que l'on doit réussir. Yoga, méditation, travailler les énergies qui traversent notre corps.   Il y a toujours des solutions pour diminuer cette dépression. Car elle nous accompagnera jusqu'à la fin.
Dernière modification le 18/06/2024 00:25:06 par EN SOMMEIL Sisyphe_44.
4 personnes aiment ça.
Tindalos
#18
Pour avoir pratiqué le trouble psy en relation D/s, la réponse est non.
"L'autorité" D/s c'est de la poudre aux yeux face à la maladie, c'est le meilleur moyen de troubler d'avantage les choses et d'augmenter la confusion. Voir de créer des conditionnements dangereux. Le BDSM n'est pas plus une thérapie qu'une séance de footing.
Seul un professionnel pourra l'aider. Je n'ai pas tout lu, mais j'ai cru comprendre qu'elle n'était pas prête. À vous de la soutenir, mais en tant que compagnon, plus qu'en temps que dom. Et pensez à vous. Courage.
9 personnes aiment ça.
Athéna 32
#19
Après avoir lu attentivement les réponses ici apportées, je ne peut qu'aquiescer à ce que dit Louvia et Tindalos, certes de manières très différentes dans leurs propos mais l'essentiel y est. Elle demande le silence, donnez lui. Aucun ordre ne la fera sortir de sa léthargie si le processus de guérison n'est pas entamé. Je dirais même attention à l'effet rebond. Je vous souhaite beaucoup de courage Monsieur, et beaucoup de Paix à votre partenaire qui en a tant besoin. Savoir que vous êtes présent est suffisant. Enfin, @Tindalos je vous rejoins complétement le BDSM n'est pas une thérapie.
Dernière modification le 17/06/2024 19:41:48 par Athéna 32.
1 personne aime(nt) ça.
SweetJulie
#20
Bonjour MaitreWa,
J'ai lu avec attention votre post. Votre bienveillance est vraiment belle à voir. Ma premiere réaction a été ..."Bon, bah la, il est vraiment dans la merde" :-)... Ce n'est pas une phrase qui va vous aider, mais j'espere que mon naturel vous fera sourire 5 mn (car vous aussi, avez besoin de décompresser)
Plus sérieusement, c'est difficile d'essayer de vous donner une solution car on ne peut pas aider quelqu'un contre sa volonté, on ne peut pas soigner quelqu'un contre sa volonté. La premiere démarche pour s'en sortir, c'est elle qui doit la faire. Chaque personne a son propre mode de fonctionnement. Ce qui marche pour une personne ne fonctionnera pas forcement pour une autre, et c'est pour cela, qu'elle seule, a la clef. 
Alors ca vous laisse quoi comme espace? Pas beaucoup de choix, et certainement beaucoup de moments ou vous aller osciller entre la frustration et la culpabilité. Et ca aussi, vous allez devoir le gérer, car c'est difficile de vivre souvent ou longtemps avec ces deux sentiments présents au quotidien. De mon experience, une personne dépressive, n'est souvent pas juste. Elle veut de l'aide, mais souvent celle que vous fournirez, ne sera pas la bonne... jusqu'à ce qu'elle décide, elle meme, d'enclencher le processus pour s'en sortir. Et là, c'est plus facile de l'accompagner.
Dans votre histoire, je vous souhaite de prendre soin de vous, aussi. Car lorsqu'elle sera prete à prendre le chemin pour guérir, elle aura besoin de vous... et pour etre présent, il vous faudra avoir encore assez de forces, d'énergie positive, de bienveillance et d'amour pour l'accompagner.
 
6 personnes aiment ça.
Pour avoir pratiqué le trouble psy en relation D/s, la réponse est non. "L'autorité" D/s c'est de la poudre aux yeux face à la maladie, c'est le meilleur moyen de troubler d'avantage les choses et d'augmenter la confusion. Voir de créer des conditionnements dangereux. Le BDSM n'est pas plus une thérapie qu'une séance de footing. Seul un professionnel pourra l'aider. Je n'ai pas tout lu, mais j'ai cru comprendre qu'elle n'était pas prête. À vous de la soutenir, mais en tant que compagnon, plus qu'en temps que dom. Et pensez à vous. Courage.
Bonsoir,
Je suis totalement d'accord avec Tindalos.
Seuls un ou des professionnels (psychiatre et si besoin psychologue / psychothérapeute en complément) peuvent aider de manière profonde.
Je traverse une dépression et mon Maître est là et il m'aide autrement. Sa présence bienveillante, son écoute active, ses petites attentions et petits gestes au quotidien me permettent également d'aller mieux et me sont précieux mais le fond de mon problème est géré avec mon psychiatre.
Dernière modification le 21/08/2024 21:48:49 par StellaMaris de Ngu59fr.
2 personnes aiment ça.
Lexie
#22
Bonjour Monsieur 
Très beau témoignage, pour être passé par la phase de votre soumise hors cadre bdsm. Je connais très bien le sujet de la dépression une personne qui refuse l'aide d'un professionnel c'est à dire qu'elle n'accepte pas son état d'atteinte psychologique même si elle en a conscience. Ne la forcez pas à prendre rendez-vous avec un professionnel via des ordres cadre bdsm car vous risqueriez d'aggraver la situation ou d'accentuer son mal intérieure, et la ça pourrait avoir l'effet totalement inverse c'est à dire la brusquer l'offenser. A votre niveau continuer via les ordres bdsm à la garder en éveil. A vos côtés. Si il est possible pour elle et vous partez offrez vous une parenthèse le temps d'un week-end à deux. Continuez à être présent pour elle jusqu'au moment où elle aura le declique d'aller voir quelqu'un. Faire cette démarche contre son gré peut-être dévastateur suivant la personne. 
Courage Monsieur et encore très beau témoignage 
2 personnes aiment ça.
sylvie35
#23
Bonjour,

J'ai connu un couple (vanille - enfin, je suppose...), assez âgé, que j'ai perdu de vue à présent, dont l'épouse était profondément dépressive depuis des années. A vrai dire j'avais presque envie de lui mettre des baffes car je n'arrivais pas à comprendre son comportement alors qu'elle avait tout pour être heureuse (maintenant je sais que c'est nul de penser ainsi et que la dépression n'est pas si simple que ça - mais j'avoue que c'était ma réaction à l'époque).

Elle était suivie par un psy, mais cela ne semblait pas améliorer son état de manière manifeste. Un jour le mari a fait un AVC dont il a mis des mois à récupérer, et encore, pas totalement. Elle a dû s'occuper de lui, et, surprise!, sa dépression a disparu quasiment du jour au lendemain, ou du moins n'était plus visible.

J'ignore dans quelle mesure la leçon que l'on peut en tirer est généralisable, mais j'ai tendance à en déduire que se sentir utile, voire indispensable pour quelqu'un, ça peut aider grandement. Dans une relation bdsm, le Maître est indispensable pour la soumise, c'est une évidence, mais l'inverse est vrai également. Peut-être faut-il le lui faire sentir jusque dans ses tripes.
Voilà, je ne voudrais pas m'improviser psy de comptoir... mais personnellement ça m'a convaincue qu'il y a là dedans quelque chose d'assez profond (ressentir profondément que l'on compte vraiment pour quelqu'un, qu'on lui est indispensable, ...).
 
6 personnes aiment ça.
Bonjour
Laissez tomber le bdsm, le dominant, la soumise....soyez présent pour elle.
Vous aurez tout le loisir ensemble de renouer ces liens et cette dynamique D/S plus tard.
Une personne en dépression n'est tout simplement pas en mesure de gérer l'intensité et les obligations d'une relation D/S Bon courage à vous deux
Dernière modification le 25/08/2024 17:11:40 par Monsieur K.
1 personne aime(nt) ça.
Bonjour,

J'ai connu un couple (vanille - enfin, je suppose...), assez âgé, que j'ai perdu de vue à présent, dont l'épouse était profondément dépressive depuis des années. A vrai dire j'avais presque envie de lui mettre des baffes car je n'arrivais pas à comprendre son comportement alors qu'elle avait tout pour être heureuse (maintenant je sais que c'est nul de penser ainsi et que la dépression n'est pas si simple que ça - mais j'avoue que c'était ma réaction à l'époque).

Elle était suivie par un psy, mais cela ne semblait pas améliorer son état de manière manifeste. Un jour le mari a fait un AVC dont il a mis des mois à récupérer, et encore, pas totalement. Elle a dû s'occuper de lui, et, surprise!, sa dépression a disparu quasiment du jour au lendemain, ou du moins n'était plus visible.

J'ignore dans quelle mesure la leçon que l'on peut en tirer est généralisable, mais j'ai tendance à en déduire que se sentir utile, voire indispensable pour quelqu'un, ça peut aider grandement. Dans une relation bdsm, le Maître est indispensable pour la soumise, c'est une évidence, mais l'inverse est vrai également. Peut-être faut-il le lui faire sentir jusque dans ses tripes.
Voilà, je ne voudrais pas m'improviser psy de comptoir... mais personnellement ça m'a convaincue qu'il y a là dedans quelque chose d'assez profond (ressentir profondément que l'on compte vraiment pour quelqu'un, qu'on lui est indispensable, ...).
 
Bonsoir sylvie35, Dans mon cas la dépression ne disparaît pas mais elle s'efface car je sais que ce que je ressens a une incidence sur mes enfants notamment. C'est très intime et quand les enfants ne sont pas présents et que le retrouve face à moi-même ma dépression reprend le dessus. Quand je suis avec mon Maître, je ressens sa bienveillance et il me transmet de la force mentale, ma dépression s'efface également. Je ne connais pas les mécanismes psychologiques qui agissent mais je sais que cela reste sous-jacent et que cela reviendra tant que je n'aurais pas réglé quelques aspects avec moi-même. C'est pour cela que je suis encadrée par un professionnel de la santé mentale.
Dernière modification le 25/08/2024 22:00:47 par StellaMaris de Ngu59fr.
2 personnes aiment ça.
maitreleon
#26
Entierement d'accord avec vous, être utile, se sentir utile et non délaissé, avoir une fonction spécifique pour le dominant fut il diminué, c'est la base du lien Dom/soum
 
1 personne aime(nt) ça.
MonsieurA
#27
Bonjour
Laissez tomber le bdsm, le dominant, la soumise....soyez présent pour elle.
Vous aurez tout le loisir ensemble de renouer ces liens et cette dynamique D/S plus tard.
Une personne en dépression n'est tout simplement pas en mesure de gérer l'intensité et les obligations d'une relation D/S Bon courage à vous deux
  Bonjour, toutes et tous.....Tout à fait d'accord avec vous, à 200%   Et j'ajouterais que consulter n'est pas une tare ni discréminant, les plus belles personnes ne sont et ne seront jamais à  l'abri, jamais. ...Vous, eux, moi.....Savoir pratiquer comme pour le ski , en hors piste, sortir du côté carnavalesque, je pèse mes mots, peut s'avérer fort utile parfois.... 
Soyez la première personne à aimer.
MonsieurA
#28
Bien le bonjour ! Je viens à la recherche de réponse avec argument diverse et varié !
On est d'accord qu'une dépression ou fatigue émotionnelle profonde, ou autre pathologie et soucis de santé mentale doit être vue et suivis par des professionnelles. Il s'avère ici que ma partenaire, suite à une relation longue distance à cause du boulot, une stresse du a son boulot et des soucis familiales l'a amené à une sorte de burn-out social et total. Elle ne parle a plus personne, moi compris. Je pense être clairement le seul qui reçoit un message de bonjour et de bonne nuit, qui est un rituel imposé dans notre relation depuis la mise à longue distance (longue distance qui est finie bientôt). Voilà le souci, je la connais, je sais qu'elle a besoin d'espace et de temps et je lui en donne, mais d'un autre côté, je sais aussi que si j'allais la voir, je sais que j'ai l'influence et le pouvoir de l'aider (hors BDSM, je parle de sentiment et d'humain.) a passer cette épreuve plus rapidement.

La question est tendancieuse et elle est pile entre la limite éthique, limite psychologique et limite de pouvoir (cadre BDSM). Dois-je utiliser "ce pouvoir" qu'elle m'a offert sur elle pour l'aider de force (pas de manière physique et violente, mais juste de ma présence et passer par des "ordres") ? Mais cela n'est pas très éthique et peut aussi créer l'effet inverse ?

Je sais qu'elle est toujours raccord à nous, a notre relation. Car bien qu'elle ne me parle pas ou peu suivant les jours, entre les bonjours et au revoir, j'ai réussi à la forcer à m'appeler ce jeudi sous forme d'ordre qu'elle n'a clairement pas refusé en disant "je n'ai pas envie, mais je suis forcé". Donc indirectement, malgré tout, elle reste ancrée dans cette relation BDSM. et je sais qu'elle lutte contre elle même pour maintenir ce rituel. Je sais qu'elle n'ira pas voir un professionnelle. Et je sais que même si elle m'avais déjà fait cette crise il y a des années avant que notre relation, aussi bien physique que BDSM ne ce forme réelement, elle n'avait jamais été aussi profonde. De part ce faite j'ai peur qu'elle s'auto-sabote et détruit ça propre vie sociale quitte a regretter plus tard.

Je en saurais vraiment exprimer tout le contexte et émotion, mais en gros, je pense qu'elle a besoin d'espace et le mieux serait de la laisser aller, mais si je la laisse aller j'ai l'impression de l'abandonner dans ces ténébre alors que j'ai toujours dit que je serais là pour elle et que juste lui dire "si tu as besoin de moi je suis là" De l'autre j'ai parfois l'impression qu'elle a besoin que je lui tende physiquement la main que j'aille allez la chercher. Et utilisé ma place qu'elle m'a offert de dominant pour l'utiliser à l'aider. Du coup, pour la première fois de ma vie, je doute, je suis entre, ethique, humain, bdsm, je vois flou, je ne sais pas si je dois m'imposser aller la voir et l'aider, car si je demande je sais qu'elle refusera. Je ne sais pas si je dois juste attendre et si elle tombe je le regretterais. Fin bref, plein de possibilité, besoin de votre vision!   Merci et bonne soirée!
,  Bonsoir , Tout d'abord merci pour ce sujet que beaucoup ignorent, se complaisent à ignorer.....Le côte psychologique, psychique.....Pour ma part celà reste mon cheval de bataille. Comment concillier une vie trépidante, des émotions extrêmes qu'elles soient sportives, professionnelles, familiales,  ou d'ordre sexuel.....Ne pas se voiler la face et demander conseil, consulter,  est un grand pas pas pour le milieu du Bdsm et un grand pas pour .....l'humanité.  Ne te réveille Aldrin ;))  
Soyez la première personne à aimer.
MonsieurA
#29
Bonjour. Bien que n'ayant pas eu à traverser une telle phase, je vais vous donner mon avis de soumise. Je considère mon maître comme mon protecteur et mon guide. En ce sens, si je vais mal, j'attends de lui une aide d'une manière ou d'une autre. Cela fait partie de son rôle de maitre, au delà de l'aspect relation humaine classique. Il me semblerait donc logique, dans cette configuration qui est la nôtre, qu'il tente par moyens divers en tant que maître de m'aider à sortir de la dépression. Bien sûr le pouvoir de dominant est à utiliser à bon escient et c'est là qu'est la difficulté pour moi. Bon courage à vous deux pour cette période difficile
 
Bonsoir Silla, 
 
 j'enttends parfaitement ce que vous dites, mais un/une Maître/sse peut et se doit de veiller à la santé de sa soumise ou soumis, c'est une des bases...Mais Quand le/la gardienne de ce joyau n'est pas là? Notement dans la jungle féroce du milieu professionnel ? Ou de sa famille(et oui suivant vos gouts vous pouvez morfler énormémet) ou autres situations .....Là le bas blesse, et ce n'est pas du au nylon.... Bon courage et merci pour votre franchise.
Soyez la première personne à aimer.
MonsieurA
#30
Bien le bonjour ! Je viens à la recherche de réponse avec argument diverse et varié !
On est d'accord qu'une dépression ou fatigue émotionnelle profonde, ou autre pathologie et soucis de santé mentale doit être vue et suivis par des professionnelles. Il s'avère ici que ma partenaire, suite à une relation longue distance à cause du boulot, une stresse du a son boulot et des soucis familiales l'a amené à une sorte de burn-out social et total. Elle ne parle a plus personne, moi compris. Je pense être clairement le seul qui reçoit un message de bonjour et de bonne nuit, qui est un rituel imposé dans notre relation depuis la mise à longue distance (longue distance qui est finie bientôt). Voilà le souci, je la connais, je sais qu'elle a besoin d'espace et de temps et je lui en donne, mais d'un autre côté, je sais aussi que si j'allais la voir, je sais que j'ai l'influence et le pouvoir de l'aider (hors BDSM, je parle de sentiment et d'humain.) a passer cette épreuve plus rapidement.

La question est tendancieuse et elle est pile entre la limite éthique, limite psychologique et limite de pouvoir (cadre BDSM). Dois-je utiliser "ce pouvoir" qu'elle m'a offert sur elle pour l'aider de force (pas de manière physique et violente, mais juste de ma présence et passer par des "ordres") ? Mais cela n'est pas très éthique et peut aussi créer l'effet inverse ?

Je sais qu'elle est toujours raccord à nous, a notre relation. Car bien qu'elle ne me parle pas ou peu suivant les jours, entre les bonjours et au revoir, j'ai réussi à la forcer à m'appeler ce jeudi sous forme d'ordre qu'elle n'a clairement pas refusé en disant "je n'ai pas envie, mais je suis forcé". Donc indirectement, malgré tout, elle reste ancrée dans cette relation BDSM. et je sais qu'elle lutte contre elle même pour maintenir ce rituel. Je sais qu'elle n'ira pas voir un professionnelle. Et je sais que même si elle m'avais déjà fait cette crise il y a des années avant que notre relation, aussi bien physique que BDSM ne ce forme réelement, elle n'avait jamais été aussi profonde. De part ce faite j'ai peur qu'elle s'auto-sabote et détruit ça propre vie sociale quitte a regretter plus tard.

Je en saurais vraiment exprimer tout le contexte et émotion, mais en gros, je pense qu'elle a besoin d'espace et le mieux serait de la laisser aller, mais si je la laisse aller j'ai l'impression de l'abandonner dans ces ténébre alors que j'ai toujours dit que je serais là pour elle et que juste lui dire "si tu as besoin de moi je suis là" De l'autre j'ai parfois l'impression qu'elle a besoin que je lui tende physiquement la main que j'aille allez la chercher. Et utilisé ma place qu'elle m'a offert de dominant pour l'utiliser à l'aider. Du coup, pour la première fois de ma vie, je doute, je suis entre, ethique, humain, bdsm, je vois flou, je ne sais pas si je dois m'imposser aller la voir et l'aider, car si je demande je sais qu'elle refusera. Je ne sais pas si je dois juste attendre et si elle tombe je le regretterais. Fin bref, plein de possibilité, besoin de votre vision!   Merci et bonne soirée!
  Exellent sujet de reflection, merci à vous.
Soyez la première personne à aimer.