Me revoilà.
Je n'ai pas tout lu , donc je vais me contenter de partir du sujet initial.
En preambule:
Je ne suis pas croyante. En tout les cas pas au sens où les entendent les religions diverses et variées qui sont représentées sur cette Terre. Et d'ailleurs je n'ai jamais voulu me pencher sur aucune de celles ci. Par choix. De conserver mon libre arbitre et de cultiver les croyances qui se sont forgées en moi, naturellement, au cours de ma petite existence.
Pour autant, il ne me viendrait pas à l'esprit de réfuter qu'il y ai quelque chose de plus grand que nous. Je me contente de ne pas savoir, mais de garder le champs des possibles ouverts. Et de mener ma vie sous des valeurs qui me sont propres, non pas au nom du plus grand, non pas sous la peur de représailles divines, mais dans une recherche de paix, de bienveillance, de respect et d'amour. Avec ça, on fait beaucoup.
A titre indicatif, je ne participe pas à cette conversation dans le but de descendre ou d'élever Dieu. Je respecte les croyances de chacun.
Fin du préambule.
A une époque j'ai été confrontée au même questionnement que vous, cette notion de Bien et le Mal.
Pour vous donner un peu de contexte, j'ai été élevé dans un vent de liberté, Toujours. Avec des valeurs, une éducation parfois stricte. Mais on m'a toujours appris à cultiver mes propres avis, décisions. On a jamais évoqué Dieu, et on ne la jamais réfuté. J'ai eut la chance que l'on m'offre un champs des possibles immense.
Enfin, c'est le souvenir que j'en ai . Pour ma famille je suis juste un être Libre, et c'est plus lié à ma nature qu'à mon éducation. :)
Donc, pour en revenir au sujet, j'ai été confrontée à cette notion de Liberté. Lorsque toutes les pièces bdsm ont commencé à s'emboîter, que j'ai reconnu ma nature soumise, ça a été un choc. Violent.
La vie qui m'aspirait, m'inspirait, allait en surface à l'encontre de toute mon éducation. De toutes mes croyances.
Je ne voulais pas être libre. Au sens où des générations de femmes se sont battues pour gagner leur droit. J'ai eu cette impression de les trahir, et de me perdre un peu aussi.
L'affaire à duré quelques jours, semaines, dans beaucoup de pleurs et une impression de fatalité.
J'avais enfin compris le sens de Mon existence.
Et après Beaucoup de pérégrinations, de soutiens aussi, une question s'est imposée à moi:
Est ce que ce que je voulais était mal ? Au sens de "vais-je blesser quelqu'un, est ce immoral ?
La réponse était tout de suite vue, et j'ai fini par entrevoir que mes désirs/besoins n'étaient pas incompatibles avec mes valeurs personnelles.
S'il doit y avoir un parallèle avec le rapport qu'on a avec Dieu, je crois qu'il se joue sur ce point précis.
Je me rappelle qu'à cette époque je me suis demandée ce qu'il pourrait en penser, de la haut.
Et il y a une chose dont je suis sûre. Dieu n'est pas là pour nous empêcher de Vivre. Qu'il soit une création de l'homme ou une divinité, il est comme les lois, des faisceaux lumineux pour ne pas s'éloigner de la Lumière.
Vous évoquez le besoin de trouver un sens à votre vie. Moi c'est dans le bdsm que je l'ai trouvé , et plus précisément dans les valeurs de la relation D/s. Non pas pour me fondre dans un moule mais par résonance.
Et je parle ici d'un mode de fonctionnement, de vie, et non pas du jeu, qui est aux antipodes de ma réalité.
Aux antipodes de ce que représente ma foi..
Certain Aspirent à croire en Dieu. Moi j'aspire à croire en mon Maître, à croire en plus grand que moi.
Certains vouent leur vie à servir Dieu. Moi je veux vouer ma vie à servir un Homme.
Bien évidemment il n'est pas question ici de faire l'apologie de quoi que ce soit. Juste l'évocation de ma perception, ma spiritualité, mon sens de la vie.
c'est juste.. mon chemin de croix ? ^^
J'ai toujours vu une forte résonance entre la vie à laquelle j'aspire, et le chemin que les croyants prennent pour servir leur Dieu.
Et votre sujet est parfait pour exprimer cet état d'esprit. Désolée de partir en tout sens, mais relier le tout de façon claire est au dessus de mes moyens ^^
Alors Merci :)