Bonsoir à toutes et à tous,

Regulierement en questionnement, plusieurs interrogations sont survenues dans mes pensées...

Si je vous dis bdsm et religion, bdsm et spiritualité,  qu'en avez vous à dire?

Y a-t-il des personnes qui pratiquent le bdsm tout en pratiquant sa foi chrétienne, et dans une perspective plus large, une religion ou une spiritualité ?

Pensez vous que vous portez atteinte à  vos mœurs et vos croyances en pratiquant bdsm et religion?

Pensez vous qu'on puisse pratiquer le bdsm dans une visée spirituelle, religieuse, chrétienne, au delà d'une recherche personnelle pour les concernés..? 

Au plaisir  de lire tous les avis, aussi nombreux et divers qu'ils soient.

 

Thèmes: religion
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Pour les curieux en recherche de sens et de conscience dans leur pratique 
https://nawajutsu.fr/douleur-pouvoir/
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Mr Michel
#2
Voici ce qui me vient instantanément à l’esprit: les chrétiens admirent la croix au point d’en avoir fait le symbole de leur croyance, pourtant c'est l’objet des tourments du fils de leur Dieu.  Donc religion et sm sont intimement liés et même indissociables 
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Marie
#3
La religion? Vous parlez de ces gens, qui comme moi dans la cour de récréation de l'école maternelle, ont un ami imaginaire? Quand je prends du plaisir, je suis aux antipodes de ces hypocrites qui veulent m'imposer quand baiser, dans quel sens et quels jours de l'année.
J'ai pourtant déjà discuté plaisirs bdsm et religion avec une Domina catho. Sa réponse me laisse perplexe : "Je sais que quand je pratique le bdsm, je suis dans le péché car mes activités sexuelles ne sont alors pas dans un but de procréation"...
Quand je vous parle d'hypocrisie....
 
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troispoilsx
#4
Voyez mon article " prière nu dans une église"iln 'y a pas d'incompatibilé entre le bdsm et la religion sous certaines réserves.Dieu nous a créé nu ( pour les non croyants, nous naissons naturellement nus) donc déjà il n'y a pas d'incompatibilé avecla nudité ,point fort du bdsm.Ensuite, pour les chrétiens, Dieu est le seul maître et le fait de s'y soumettre est dans la démarche même du bdsm.On a vu des chrétiens se torturer physiquement au nom de leur foi( autoflagellation par exemple).Là où c'est plus discutable, c'est dans l'association de deux partenaires.Nous devons( toujours d'après la religion) prendre soin de notre corps d'une part, et s'aimer mutuellement d'autre part, ce qui à première vue est incompatible avec le bdsm.Cependant,le rapport est un rapport d'amour: prendre du plaisir à satisfaire l'autre et étant satisfait soi-même: c'est là toute une liaison réussie entre un soumis et un dominateur!
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Delena
#5
Si bien dit @Marie....🙏😘
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Delena
#6
En recherche "sens et de conscience"....je vous avoue avec tout mon respect que je suis perplexe....
On ne fait rien sans sens ni conscience c'est un des principes important dans le BDSM pour moi...
Alors certes je suis complètement athée en revanche j'ai toujours tendance à me poser plus de questions sur l'autre que sur moi même, je me connais, " l'autre" mérite toute ma bienveillance parce que même athée je n'en reste pas moins une personne bienveillante, pour moi la religion n'a rien a faire là dedans.....
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Jésus n'a pas pris plaisir à  se faire torturer et crucifier. Il a endurer les douleurs que lui infligeant les hommes il s'est laissé  faire en témoignage de la violence des hommes..
Je dirai qu'il dépend du regard que l'on porte sur la croix, certain y voient la mort, la douleur, la souffrance, d'autres y voient le moyen de vivre sous l'aspect éternel, l'entre deux de deux vies matérialisé par le croix, d'autres le signe de croix au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit... le témoignage du passage de Dieu sur terre, de son geste pour nous.
De plus, on ne peut pas dire que tous les hommes ont torturé  Jésus, il y en a qui l'adoraient et le reconnaissaient comme le Messie..
Il se dit que la religion chrétienne est avant tout une religion d'amour avant tout...
Ils n'admirent pas la croix, ils admirent l'action de Dieu pour nous et notre salut. Le sacrifice de Dieu pour nous comme un témoignage d'où Il peut aller pour nous préserver de la mort, de la disparition.
Jusqu'où peut on aller en amour....?
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La religion? Vous parlez de ces gens, qui comme moi dans la cour de récréation de l'école maternelle, ont un ami imaginaire? Quand je prends du plaisir, je suis aux antipodes de ces hypocrites qui veulent m'imposer quand baiser, dans quel sens et quels jours de l'année. J'ai pourtant déjà discuté plaisirs bdsm et religion avec une Domina catho. Sa réponse me laisse perplexe : "Je sais que quand je pratique le bdsm, je suis dans le péché car mes activités sexuelles ne sont alors pas dans un but de procréation"... Quand je vous parle d'hypocrisie....  
 
J'entends votre position, mais la religion va au delà  de la simple imagination... cela dit on croit ou pas, on vit ou pas certaines choses, ou d'autres... 
Mais effectivement, fonction de la connaissance d'une religion on peut se justifier de s'abstenir ou de faire quand même,  quand bien même c'est contre ou dans le sens de lois morales... 
Je dirais que nous sommes des êtres complexe, avec une part animale qui se retrouve dans le plaisir de vivre des expériences de "chair", sensorielles, séquelles étant la dominante puissance de la part animale... 
Mais nous avons aussi cette part de conscience, ou de croyances qui peuvent interférer dans nos pulsions, actions plutôt  bestioles...
Je me demande si on peut vivre sans exprimer notre part animale...? 
Pour les chrétiens il y a la vie dans la chair, au travers uniquement du corps et la vie éternelle par l'esprit je dirais...  et si nous utilisions notre corps pour nous découvrir un esprit nouveau? 
Faire de notre corps un objet d'expérimentation, à  visée spirituelle? 
Je sais que certains explorent seulement leur part animale qu'ils ont refoulée,  souvent à cause des codes qu'une société nous impose... certain se debrident, s'expriment naturellement selon ce qui les traversent, d'autre cherchent à découvrir l'autre ou soi, l'humain dans ses vices et ses vertus... 
Car je me retrouve dans ce que vous dite à  savoir que de se priver de plaisirs charnels c'est une manière de se mentir à  soir même... mais d'un autre côté je me dis aussi que baiser pour baiser ça ne m'avance à rien personnellement, j'ai besoin de liens autre que l'assouvissement d'un plaisir.
La domination soumission pourrait être entendue comme un rapport tout à fait animal car les relations animales sont fondées sur ces rapports. Mais j'aime mieux quand ce rapport possède des liens invisibles qui font qu'on se donne à  l'autre, au point qu'il puisse faire ce qu'il désire de moi.
J'ai l'impression que la domination soumission peut mener à  une découverte au delà des plaisirs de la chair, peut être quelque chose de l'ordre de l'esprit, des connaissances, des sensations, des xomprehensions nouvelles de nous mêmes  qui peuvent nous conduire à  vouloir changer et chercher autre chose par la suite que le bdsm... mais je ne peux pas me prononcer la dessus, j'aimerais avoir des témoignages à  ce sujet...
Et puis... tout le monde n'a pas la même  lecture des textes de la Bible... mais tendent tous vers la compréhension d'une vérité... 
Si bien que les non croyants ont aussi des points de vue différents...
 
 
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Delena
#9
Je pense simplement que pour aimer "l'homme" au sens large,  humanité,  pas besoin de circonstances ,de croyances et je respecte tous les choix mais il ne faut pas tout mélanger et vouloir mettre des mots et des croyances sur un truc sensible et naturel et ben c'est le commencement d'un truc pas cool....on accorde pas le jour avec la nuit... . Et donc la religion interdirait d'être soi même sous couvert de bienséance....perso je ne crois qu'au karma....tu fais/ tu payes.....
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Voyez mon article " prière nu dans une église"iln 'y a pas d'incompatibilé entre le bdsm et la religion sous certaines réserves.Dieu nous a créé nu ( pour les non croyants, nous naissons naturellement nus) donc déjà il n'y a pas d'incompatibilé avecla nudité ,point fort du bdsm.Ensuite, pour les chrétiens, Dieu est le seul maître et le fait de s'y soumettre est dans la démarche même du bdsm.On a vu des chrétiens se torturer physiquement au nom de leur foi( autoflagellation par exemple).Là où c'est plus discutable, c'est dans l'association de deux partenaires.Nous devons( toujours d'après la religion) prendre soin de notre corps d'une part, et s'aimer mutuellement d'autre part, ce qui à première vue est incompatible avec le bdsm.Cependant,le rapport est un rapport d'amour: prendre du plaisir à satisfaire l'autre et étant satisfait soi-même: c'est là toute une liaison réussie entre un soumis et un dominateur!
 
Nu et innocent devant Dieu, vêtu et conscient après avoir manger du fruit défendu, arbre de connaissance... sans vêtement on peut se sentir mis à  nu.. face à  l'autre...
Dieu Maître suprême  des chrétiens et bien d'autres... nous nous sommetons à  lui, à sa Parole. 
L'homme se soumet à  Dieu, la femme à  l'homme...
La torture, la flagellation seul ou fait par quelqu'un, on n'implique que le nombre de personne qui y participe...
La responsabilité  des deux parties, qui appliquent et qui supporte les actes, les propos... 
Restent à  connaître les intentions de chacun, pour se punir, pour le plaisir de souffrir, pour les sensations fortes, le plaisir de faire souffrir l'autre, l'aider à  se sortir de ses conditionnements, lui faire accéder au plaisir par la douleur... transcender le corps et l'ego, pour n'être plus rien, mais toucher l'essentiel de son être,  la vie qui se cache en nous sous ces mouvements qui crient je meurs alors que,en réalité  il nous en faut plus pour passer l'arme à gauche... parfois un soupçon plus de la limite que nous pensons encore extensible...
Aimer son corps? L'accepter, tel qu'il est, comme il nous est donné ? Par ce qu'il nous est donné, comme rattaché à  notre conscience... indissociable tant que nous sommes sur terre... quoique... 
Dans le respect de soi et de l'autre on y trouve de l'amour? Par amour ne peut on pas imposer à l'autre ce qu'on sais être dur mais qui sera salutaire pour l'autre, libérateur? 
Aimer, quest ce que cest? 
Aimer sans souffrir, serait ce possible? 
Apprendre à supporter la souffrance par amour pour l'autre? La soumission un témoignage d'amour ou un besoin animal? 
Donner son corps à  l'autre, entièrement, en disposer complètement, ses pensées,  tout son être.... pourquoi faire? Quand sommes nous satisfait? En ayant ce qu'on désire ou en transcendant notre volonté  et notre désir en supportant de ne pas l'avoir pour changer son regard et voir les choses d'un autre angle?
En étant aimé ou détesté,  lorsqu'on nous fait mal ou lorsqu'on nous fait du bien?
Et le mélange entre le plaisir et la douleur nous ramène aux sensations... ça veut dire quoi avoir mal, avoir plaisir... lorsque les deux se confondent? Cela donnerait presque vie d'essayer pour savoir ce qui se cache derrière le rideau, comme si j.allais découvrir quelque chose qui à une étincelle d'éternité... quelque chose d'une vie éternelle, en jouant avec ce corps... un jouet avec lequel on s'amuse pour voir comment il réagit, il agit, découvrir un peu la magie de cet appareil si complexe et POUR QUOI? La curiosité me pique..
Mais je sais que je m'égare....
Tant de questions
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Bonjour,

Je pense que le problème se pose différemment.
Toutes philosophies est en recherche de Vérité.
La religion est une forme de philosophie avec une notion divine, d'Être Supérieur et ce, qu'elle soit mono ou poly théiste, et contrairement aux courants philosophiques, tournées plutôt sur la vie, les religions sont tournées sur la vie dans l'au-delà, la vie sur terre étant passagère, un battement d'aile de papillon dans l'éternité.
Les religions sont donc la carte du chemin à suivre...
La question n'est pas de croire ou pas...
La question est :  peut-on se dire croyant si on ne suit pas les preceptes de sa religion, si on prend le chemin totalement opposé de celui qui est prescrit ?
Et ne pas confondre les mortifications afin d'expier une faute avec du masochisme !
Mais le BDSM, si elle peut avoir une part de philosophie derrière, est tourner vers le plaisir terrestre, bien loin des considérations de la vie éternelle promit par les religions si on suit ses preceptes...
D'où la question: comment atteindre la félicité promise dans l'autre monde si on ne prend pas le chemin qui n'est pas prescrit, et donc, peut-on croire en une chose en faisant tout le contraire?
Telle est la véritable question....
 
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Voilà un sujet aussi épineux qu'une couronne....d'épines, ma foi.... et merci de l'avoir posé, c'est interressant!
J'ai bien l'impression qu'il s'agit d'une question qui est très "intimement" lié, si je puis le dire ainsi, à tout l'aspect judéo-chrétien des éducations occidentales, qui n'est donc pas ma culture de base.
Quand bien même on retrouve des éléments de réponses dans chaque intervention de ce post, je rejoins absolument l'avis de Delena ("on n'accorde pas le jour avec la nuit".... magnifique....et soulignons toutefois que pas de jour = pas de nuit et vice versa^^), "on ne peut pas tout mélanger", à compléter avec l'admirable raisonnement de VraiEscavagiste : "peut-on croire en une chose en faisant tout le contraire?".
Paradoxalement à ma quête de "moi-même" dans l'univers BDSM, je me suis également retrouvée, après plusieurs années sans pratiquer, à interroger mes croyances, les préceptes appris, et le folklore associé à une "religion" plutôt appellée "philosophie" ici.
Cette suite d'interrogation m'a fait comprendre une chose : on ne peut pas chercher des repères BDSM dans tous les aspects de notre vie. De la même façon que mon éternelle question "comment accepter la soumission alors que j'apprends à mes filles que les princesses Disney n'ont pas besoin de princes?" n'a absolument pas lieu d'être dans mon chemin de la découverte du BDSM.
Le BDSM, pour moi, serait une quête de soi, une quête d'essence, alors que le questionnement religieux/spirituel/philiosophique, whatever... serait plutôt une quête de sens.
En espérant que mon "retour de caféine" rende mon discours compréhensible..^^
Dernière modification le 30/05/2024 18:00:17 par Good Girl 佩玲.
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CathyO
#13
... De la même façon que mon éternelle question "comment accepter la soumission alors que j'apprends à mes filles que les princesses Disney n'ont pas besoin de princes?"


Votre soumission est un choix éclairé, réfléchi, en conscience.

Dans le même temps vous donnez à vos filles les outils pour qu'elles puissent, un jour, faire leurs choix en toute liberté de pensée.

C'est bien la différence avec les religions (toutes) qui inculquent aux enfants des "préceptes" à l'âge où on peut leurs faire avaler n'importe quoi.

L'histoire dépend toujours de qui la raconte.
Dernière modification le 30/05/2024 18:42:31 par CathyO.
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Monsieur
#14
Bonjour !
La terminologie BDSM est riche de mots liés à la religion chrétienne. La croix de st André, la flagellation, le cilice, les supplices endurés par JC sont très évocateur pour notre milieu.
Un mot est encore plus représentatif, la passion, ce cheminement du Christ vers le mont Golgota, clou de la passion, chemin de la passion, mais... La racine du mot passsion nous révèle bien des choses
Passion : Du latin passio et du radical pati (« action de supporter, souffrance, maladie, indisposition, affection, perturbation morale, accident, passivité, incident »).
Rien que part ce mot on est loin de l'univers de fraternité prôné par la doctrine. Alors comment ce mot a glisser de douleur à amour ? Vivre une passion, c'est forcément souffrir ? Une amie arborre une croix catholique à son cou, et revendique fièrement ses convictions disant qu'elle n'a absolument aucun problème avec ses pratiques S-M et sa religion
L'un n'empêche pas l'autre, et plus sûrement l'un n'est pas l'autre Allez ! ,Je relève les copies dans 3H. Je vois d'ailleurs que certains, avec passion, ont déjà bien philosophé sur le sujet
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Louvia
#15
Bonsoir. Sujet intéressant.  Je reviendrais poser mes mots bientôt. 🙂
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Feuler
#16
BDSM et religion et spiritualité donc.
 
Première remarque : à lire les précédentes réponses, il y'a de la spiritualité dans tous vos propos et interrogations. C'est précisément sur ces questions profondes d'obéissance à des dogmes ou à des principes éthiques personnels, de choisir entre des préceptes imposés de l'extérieur ou des convictions acquises par l'expérience vécue, que se joue la différence entre « suivre une religion » et « développer sa spiritualité ».
 
Que des adeptes du BDSM croient à la fois en une religion et s'adonnent au BDSM relève du jeu de chacun avec ses conditionnements. On bascule forcément dans la singularité de chaque cas.
Je remarque même que ce n'est pas tant le problème de croire en tant que praticant à une religion qui influence la vision que certains se font de leur BDSM, qu'ils se placent en suiveurs, en pêcheurs avertis ou en négateurs simplement par réaction contraire au conditionnement, tout cela revient à rester dans cette logique binaire du « c'est bien ou c'est mal », et leurs comportements découlent de leurs positionnements vis à vis de systèmes de pensée qui, en fait, ne viennent pas d'eux-mêmes.
 
Tandis qu'il me semble que la démarche spirituelle relève d'une autre dynamique, qui va chercher à créer son propre sens à son BDSM, en s'inspirant souvent des textes religieux, mais en les synthétisant à leur sauce.
Et le BDSM devient pour eux un champ d'expérimentation pas seulement physique et sensoriel mais aussi psychique et intellectuel, sans doute même une occasion d'élargir sa conscience.
 
Donc pour vous répondre, dire que je pratique la spiritualité comme je pratiquerais (ou m'opposerais frontalement à) la religiosité, non, clairement pas. Car ce n'est pas qu'une pratique. Y'a pas de mode d'emploi pour celui qui s'engage sur cette voie.
Le plus juste serait donc de dire que je pratique le BDSM avec la question spirituelle toujours en arrière-plan.
Et donc oui, je pense qu'on peut pratiquer le BDSM avec des visées spirituelles, ce qui n'empêche évidemment pas de déployer des trésors de plaisirs sensoriels largement au-delà, quelque soit le profil, religieux, athée ou spirituel, des normes habituellement tolérées dans la société…
Même si ces dernières décénies, les tabous ont quasiment tous explosé.
 
Ah et donc, personnellement, je ne vois aucune contradiction dans ma pratique du BDSM tout en poursuivant mon évolution spirituelle, et même mieux : en favorissant celle de ma partenaire (c'est en tout cas mon kiff perso, et pas un simple bonus).
Quant aux mœurs et croyances, ça fait longtemps que je m'en tape le coquillard de toute façon ! Le seul truc, c'est que je n'aime pas en imposer « le spectacle » à n'importe qui, c'est à dire que je ne cherche pas volontairement à choquer le monde et reste plus sagement dans la discrétion. Chacun ses mœurs !
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Lady Spencer
#17
Ce qui pourrait être intéressant, ce serait de découvrir les ressentis personnels de croyants- pratiquants, en croisant la ligne de conduite morale assénée par les religions et leur approche et pratique BDSM . En d'autres termes, comment vous en sortez- vous avec des lignes de conduites strictes imposées en religion et les "jeux" BDSM ? Un exemple ? La fidélité dans un couple marié à l'église, un truc style " tu ne tromperas pas ton conjoint" : eh bien, quand un des deux entre en pratique BDSM ( comme on entre en religion, intéressant ça...), il-elle trompe le conjoint, donc comment vivez-vous ces émotions ?  Idem pour l'homosexualité : il semble que ce ne soit pas le genre de pratiques favorites dans les milieux religieux de tous bords, hormis les prêtres appréciant le 12 ans d'âge, alors comment faites-vous  pour vous réconcilier avec votre foi après de pénétrantes pratiques ?  Les masos ont sûrement moins de questionnements puisque leur foi les pousse à naître, vivre et mourir dans la douleur rédemptrice mais les sadiques ont dû mouron à se faire : ça leur retombera sur le coin du museau un jour !!! 😈 Je ne juge pas la foi, mais ce que l'on en a fait, oui. Faire "croire" : cette seule phrase est inquiétante par son pouvoir manipulateur. Et pour toutes les religions. Je voudrais juste savoir, comme dans le questionnement de départ, comment les pratiquants bdsm-croyants ajustent tout ça.  
Dernière modification le 20/08/2024 06:40:01 par Lady Spencer.
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BDSM et religion et spiritualité donc.   Première remarque : à lire les précédentes réponses, il y'a de la spiritualité dans tous vos propos et interrogations. C'est précisément sur ces questions profondes d'obéissance à des dogmes ou à des principes éthiques personnels, de choisir entre des préceptes imposés de l'extérieur ou des convictions acquises par l'expérience vécue, que se joue la différence entre « suivre une religion » et « développer sa spiritualité ».   Que des adeptes du BDSM croient à la fois en une religion et s'adonnent au BDSM relève du jeu de chacun avec ses conditionnements. On bascule forcément dans la singularité de chaque cas. Je remarque même que ce n'est pas tant le problème de croire en tant que praticant à une religion qui influence la vision que certains se font de leur BDSM, qu'ils se placent en suiveurs, en pêcheurs avertis ou en négateurs simplement par réaction contraire au conditionnement, tout cela revient à rester dans cette logique binaire du « c'est bien ou c'est mal », et leurs comportements découlent de leurs positionnements vis à vis de systèmes de pensée qui, en fait, ne viennent pas d'eux-mêmes.   Tandis qu'il me semble que la démarche spirituelle relève d'une autre dynamique, qui va chercher à créer son propre sens à son BDSM, en s'inspirant souvent des textes religieux, mais en les synthétisant à leur sauce. Et le BDSM devient pour eux un champ d'expérimentation pas seulement physique et sensoriel mais aussi psychique et intellectuel, sans doute même une occasion d'élargir sa conscience.   Donc pour vous répondre, dire que je pratique la spiritualité comme je pratiquerais (ou m'opposerais frontalement à) la religiosité, non, clairement pas. Car ce n'est pas qu'une pratique. Y'a pas de mode d'emploi pour celui qui s'engage sur cette voie. Le plus juste serait donc de dire que je pratique le BDSM avec la question spirituelle toujours en arrière-plan. Et donc oui, je pense qu'on peut pratiquer le BDSM avec des visées spirituelles, ce qui n'empêche évidemment pas de déployer des trésors de plaisirs sensoriels largement au-delà, quelque soit le profil, religieux, athée ou spirituel, des normes habituellement tolérées dans la société… Même si ces dernières décénies, les tabous ont quasiment tous explosé.   Ah et donc, personnellement, je ne vois aucune contradiction dans ma pratique du BDSM tout en poursuivant mon évolution spirituelle, et même mieux : en favorissant celle de ma partenaire (c'est en tout cas mon kiff perso, et pas un simple bonus). Quant aux mœurs et croyances, ça fait longtemps que je m'en tape le coquillard de toute façon ! Le seul truc, c'est que je n'aime pas en imposer « le spectacle » à n'importe qui, c'est à dire que je ne cherche pas volontairement à choquer le monde et reste plus sagement dans la discrétion. Chacun ses mœurs !
J'apprécie votre avis, il y a effectivement spiritualité et religiosité. Qui sont deux choses différentes.
D'un côté  on expérimenté pour développer quelque chose de lordre de la conscience ou de lesprit.. Rien n'est interdit sinon ce que l'on s'impose et qui définissent nos propres limites.
De l'autre on applique les lois point, sans les discuter. Nos limites sont imposées  par les lois.
Je me demande si pour un chrétien trouver le parfait équilibre entre spiritualité et religiosité,  à  savoir que nous arrivions à  faire concorder nos propres limites avec celles des lois de Dieu. Parce qu'une compréhension de la vie aura été  assimilée... 
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Je pense simplement que pour aimer "l'homme" au sens large,  humanité,  pas besoin de circonstances ,de croyances et je respecte tous les choix mais il ne faut pas tout mélanger et vouloir mettre des mots et des croyances sur un truc sensible et naturel et ben c'est le commencement d'un truc pas cool....on accorde pas le jour avec la nuit... . Et donc la religion interdirait d'être soi même sous couvert de bienséance....perso je ne crois qu'au karma....tu fais/ tu payes.....
 
Je suis tout à fait d'accord avec vous sur le fait qu.aimer n'est pas conditionné  par des intérêts ou des croyances, mais que c'est une valeur sans limite.
Aimer les humains non plus donc. 
Je pense toutefois que tout est lié car de la matière on peut en apprendre les lois physiques, et de la relation avec la matière, des lois "relationnelles", "interactionelles"?
J'aime apprendre, découvrir...
Effectivement la religion au sens propre nous empêche de nous e ployer nous mêmes sous bien des aspects c'est ce que je regrette car comment peut on avoir la prétention de définir ce qui est bien ou mal en ne connaissant que l'une des deux valeurs? 
Et comment faire des choix en conséquences? 
La religion appelle à une foi aveugle, une foi parfait en ce que ne cherche pas même  à ouvrir les yeux pour voir et comprendre les choses... 
Pourtant c'est en comprenant qu'on peut aussi intégrer les choses et avancer dans notre processus d'évolution de vie. 
Le temps passe, ôn se développe étant nous même  et différent à  la fois de chaque instant...
J'ai eu un temps bouddhiste, avec ses notions de karma qui représente en soi, un ordre de fonctionnement de la vie.
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Mais du coup, comment avez-vous vécu votre temps boiddhiste, Chanaelia? Était-ce plus léger à vivre pour vous?
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MisterTaurus916
#21
La réponse m'intéresse également, au plaisir de vous lire.. 
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C'est bien la différence avec les religions (toutes) qui inculquent aux enfants des "préceptes" à l'âge où on peut leurs faire avaler n'importe quoi.
 
En réponse à Good girl  :" alors que j'apprends à mes filles que les princesses Disney n'ont pas besoin de princes"..
C'est oublier une ou deux choses...
La première, l'époque dans laquelle à été écrite le conte à été écrit et donc, ce que représentait le prince à l'époque et non le prince charmant....
Mais SURTOUT!
Le conte a une fonction éducative.
Les enfants aiment avoir peur et en ont besoin dans un cadre sécurisé.
Le conte a cette fonction, mais pas seulement. Ainsi prenons l'exemple du "Petit Chaperon Rouge".
Le loup en question n'est pas seulement l'animal, mais aussi les prédateurs sexuels... "c'est pour mieux te manger mon enfants"...
(Alorsn ne parlons pas de celui de Blanche Neige qui vivait avec 7 nains, les nains étant réputés pour avoir du priapisme :D )
Mais que tu l'appelles conte, mythe ou parabole le but est le même: faire passer un message...
Ainsi en va-t-il de la religion, qui raconte des "contes", des "mythes" qui font passés des messages...
Tu ("tu" général et non particulier) adhérer à un mythe, qu'il soit du panthéon polythéiste (Égyptien, Grec, Romain, Perse ou autre) sans pour autant croire...
Mais ne peut croire sans adhérer...
Une religion étant intimement liée à la civilisation.... l'une influençant l'autre, et ce, que ce soit les Égyptiens, les Grecs, ect...)
De plus, je dirai que, pour comprendre certaines oeuvres d'art (et je mettrai des images pour appuyer mon fait) sans connaître le fond.
Tu peux la trouver belle, artistiquement, graphiquement, mais pas la comprendre pleinement si tu n'as un minimum de culture à ce niveau...
Mais, que tu l'appelles conte, mythe ou parabole, le but n'est -il pas le même? : faire passer un message, message auquel tu peux adhérer sans croire, croire, ou prendre simplement une distance et faire jouer ainsi ta "libre pensée"?
   
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Quelques images pour apuuyer ma réponse à CathyO
Pièces jointes
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, hormis les prêtres appréciant le 12 ans d'âge


Je ne veux pas rentrer dans le débat, mais n'est ce pas réducteur de réduire les prêtres à des personnes appréciants les petits garçons ?
Les prêtres sont justes des êtres humains.... avec leurs qualités, leurs défauts
Alors oui, il y a un coté encore plus révoltant du fait que ce soit des religieux, mais est-ce réellement une spécifité des prêtres?
J'en doute fort....
Dans les laiques aussi le sujet est plus que répandu.. (voir tous les hommes de gauche ayant fait une tribune dans le journal Libération pour demandant la légalisation de la pédophilie, les imams qui ne sont pas en restes (mais là silence - il suffit de taper sur son moteur de recherche pour s'en aprecevoir")...
Mais pour les imams, Mahomet étant un pédophile notoire, ce qui permet en Iran, par exemple, de se marier avec des gamines de 10 ans,... sans que cela fasse de vague...
Il est tellement plus facile de taper sur les prêtres qui tendent la joue gauche quand on leur gifle la droite....
Alors oui, que ce soit des prêtres, donc, hommes censés être de "Dieu" est encore plus choquant, mais... comme dit la phrase: "il existe des poissons volant, mais un poisson volant ne fait la majorité....
 
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LE DEMON 83
#25
Houla, un sujet interessant ? J'ai l'impression que certains cherchent à tout prix, de justifier la compatibilté religion/BDSM ! Aucune des religions monothéistes n'est "compatible" avec le BDSM ! Faire le rapprochement entre la croix de Jésus et la croix St André est suréaliste ! Jésus n'a rien demandé et il n'a pas eu le choix que de subir sans pour autant prendre son pied. Sérieusement, les religions fonctionnent sur la morale, les tabous, les péchés.... tout ce que rejette le BDSM. 
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@VraiEsclavagiste, merci pour votre éclairage sur cette question .. mais cela me fait me demander du coup..... Pourquoi éduquer les jeunes filles à travers les contes, et pas les jeunes garçons? Je sais, sociéte patriarcale etou etou.... Et croyez moi, je ne suis pas adepte du wokisme....
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@Le Démon 83, si je suis votre raisonnement, ne risque-t-on pas le raccourci suivant : le bdsm n'existe QUE parce que les religions monothéistes existent......
Soyez la première personne à aimer.
@VraiEsclavagiste, merci pour votre éclairage sur cette question .. mais cela me fait me demander du coup..... Pourquoi éduquer les jeunes filles à travers les contes, et pas les jeunes garçons? Je sais, sociéte patriarcale etou etou.... Et croyez moi, je ne suis pas adepte du wokisme....


Avant toutes choses, ne pas regarder la chose avec nos yeux actuels !
Il faut pouvoir s'imaginer se remettre dans l'époque et ne pas oublier que le conte parle directement à l'esprit,
Les contes étaient transmis lors des veillées autour du feu, la télévision et jusqu'à son invention, l'électricité n'existant pas...
Les contes étaient aussi bien pour les garçons que pour les filles...
Ce n'est pas le genre du héro qui est important!
Mais la signification, ce que le message transmet !
Quand à la gentille fille qui épousait le prince après moultes aventures, elle représentait la pauvreté et le prince, la richesse... la dureté de la vie des 90% que formaient la population paysane qui, "en épousant le prince" s'extirpaient de cette rude condition pour accéder à une vie plus facile, meilleure, et cela permettait aussi de rêver, de s'évader...
Tom Pouce, le Petit Poucet, Jack et le haricot magique (pour ne citer qu'eux), ont des héros masculins, mais la finalité reste toujours la même: l'espérance d'une vie meilleure après des péripéties...
Mais qu'on les appelle conte (quand les héros sont humains), fables (quand les héros sont des animaux), paraboles (quand il s'agit d'un contexte religieux) la fonction reste la même, faire passer un message, une morale, y compris avec des moments de frisson (penser au Petit Poucet avec l'ogre qui égorge ses enfants).
 Quant aux enfants, ils se fouttent royalement du genre du héros !
Ce qui leurs importent, c'est d'avoir une histoire qui les fasse vibrer, à laquelle ils peuvent s'identifier au héro, aux difficultés qu'il peut rencontrer, sa débrouillardise et comment il les surmonte, et ce, afin de faire de beaux rêves...
Ce en quoi le conte a aussi une fonction éducative, de construction.
Ils préfèrent souvent un conte plutôt qu'un autre. Non pas parce que le héro a le même sexe que lui, mais tout simplement parce que celui-ci lui parle, lui fait écho avec ce qu'il ressent ou vit.
À noter que, dans certaines thérapie pour adultes, certains thérapeutes utilisent les contes, quitte à les écrire, avec la même finalité: faire passer un message que le subconscient comprend à défaut de la conscience...
Les adultes oublient bien que trop souvent qu' ils ont été des enfants et ont donc la facheuse habitude de salir leur monde, y compris en y mettant des considérattions d'adultes et/ou actuelles telle que la fille qui ne doit pas attendre son prince sur son cheval blanc..... de toute façon, un prince sur son cheval blanc, avec son épée sur le coté et cherchant des dragons à tuer au XXI éme siècle ne peut être qu'un dangereux spychopathe!
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Marie
#29


Je ne veux pas rentrer dans le débat, mais n'est ce pas réducteur de réduire les prêtres à des personnes appréciants les petits garçons ?
Les prêtres sont justes des êtres humains.... avec leurs qualités, leurs défauts
Alors oui, il y a un coté encore plus révoltant du fait que ce soit des religieux, mais est-ce réellement une spécifité des prêtres?
J'en doute fort....
Dans les laiques aussi le sujet est plus que répandu.. (voir tous les hommes de gauche ayant fait une tribune dans le journal Libération pour demandant la légalisation de la pédophilie, les imams qui ne sont pas en restes (mais là silence - il suffit de taper sur son moteur de recherche pour s'en aprecevoir")...
Mais pour les imams, Mahomet étant un pédophile notoire, ce qui permet en Iran, par exemple, de se marier avec des gamines de 10 ans,... sans que cela fasse de vague...
Il est tellement plus facile de taper sur les prêtres qui tendent la joue gauche quand on leur gifle la droite....
Alors oui, que ce soit des prêtres, donc, hommes censés être de "Dieu" est encore plus choquant, mais... comme dit la phrase: "il existe des poissons volant, mais un poisson volant ne fait la majorité....
 
On retrouve tout de même une plus grande proportion de criminels pédophiles parmi les ministres de l'église catholique que parmi nombres d'autres communautés comme -par exemple et hasard-: la commuanuté homosexuelle et la communauté transgenre. Tiens, tiens...deux communautés condamnées et trainées dans la boue par ces hommes en soutane... Il serait peut être bien de balayer devant sa porte...enfin devant le parvis de l'église. Et je sais de quoi, je parle : petite, j'étais enfante de choeur (c'est là que j'ai appris à porter une robe) et très impliquée dans la vie paroissiale pendant que le curé violait mes petits camarades... Parce que bizarement, ca ne se passe pas qu'ailleurs...mais finalement partout.  
Dernière modification le 03/06/2024 17:33:06 par Marie.
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Marie
#30
  J'entends votre position, mais la religion va au delà  de la simple imagination... cela dit on croit ou pas, on vit ou pas certaines choses, ou d'autres...  Mais effectivement, fonction de la connaissance d'une religion on peut se justifier de s'abstenir ou de faire quand même,  quand bien même c'est contre ou dans le sens de lois morales...  Je dirais que nous sommes des êtres complexe, avec une part animale qui se retrouve dans le plaisir de vivre des expériences de "chair", sensorielles, séquelles étant la dominante puissance de la part animale...  Mais nous avons aussi cette part de conscience, ou de croyances qui peuvent interférer dans nos pulsions, actions plutôt  bestioles... Je me demande si on peut vivre sans exprimer notre part animale...?  Pour les chrétiens il y a la vie dans la chair, au travers uniquement du corps et la vie éternelle par l'esprit je dirais...  et si nous utilisions notre corps pour nous découvrir un esprit nouveau?  Faire de notre corps un objet d'expérimentation, à  visée spirituelle?  Je sais que certains explorent seulement leur part animale qu'ils ont refoulée,  souvent à cause des codes qu'une société nous impose... certain se debrident, s'expriment naturellement selon ce qui les traversent, d'autre cherchent à découvrir l'autre ou soi, l'humain dans ses vices et ses vertus...  Car je me retrouve dans ce que vous dite à  savoir que de se priver de plaisirs charnels c'est une manière de se mentir à  soir même... mais d'un autre côté je me dis aussi que baiser pour baiser ça ne m'avance à rien personnellement, j'ai besoin de liens autre que l'assouvissement d'un plaisir. La domination soumission pourrait être entendue comme un rapport tout à fait animal car les relations animales sont fondées sur ces rapports. Mais j'aime mieux quand ce rapport possède des liens invisibles qui font qu'on se donne à  l'autre, au point qu'il puisse faire ce qu'il désire de moi. J'ai l'impression que la domination soumission peut mener à  une découverte au delà des plaisirs de la chair, peut être quelque chose de l'ordre de l'esprit, des connaissances, des sensations, des xomprehensions nouvelles de nous mêmes  qui peuvent nous conduire à  vouloir changer et chercher autre chose par la suite que le bdsm... mais je ne peux pas me prononcer la dessus, j'aimerais avoir des témoignages à  ce sujet... Et puis... tout le monde n'a pas la même  lecture des textes de la Bible... mais tendent tous vers la compréhension d'une vérité...  Si bien que les non croyants ont aussi des points de vue différents...    
Ne vous en déplaise, mais il me semble que je n'ai pas grand chose à apprendre de vous au sujet du BDSM et encore moins de la religion catholique: Tout ce que vous n'avez pas encore appris sur ces deux thématiques, moi je l'ai déjà oublié. 
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On retrouve tout de même une plus grande proportion de criminels pédophiles parmi les ministres de l'église catholique que parmi nombres d'autres communautés comme -par exemple et hasard-: la commuanuté homosexuelle et la communauté transgenre. Tiens, tiens...deux communautés condamnées et trainées dans la boue par ces hommes en soutane... Il serait peut être bien de balayer devant sa porte...enfin devant le parvis de l'église. Et je sais de quoi, je parle : petite, j'étais enfante de choeur (c'est là que j'ai appris à porter une robe) et très impliquée dans la vie paroissiale pendant que le curé violait mes petits camarades... Parce que bizarement, ca ne se passe pas qu'ailleurs...mais finalement partout.  
On parie?
Chacun ses references, y compris avec google ton meilleur ami...
On commence?
Oui, l'Église n'est pas exempt de déviants....
Mais encore une fois, ce ne sont que des hommes et bien loin du message...
Maintenant, tu veux entrer dans le sujet, pas de soucis!
Mais alors, des preuves et rien que des preuves!
Par quoi ceux-tu que nous commençons?
Par la liste des hommes de gauches, dont, Cohn-Bendit pour ne citer que lui,  et tous ceux qui ont signés la légalisation de la pédophilie, en passant pour, (et ce, passé TOTALEMENT sous silence aux députés allemands ayant légalisé la possession d"image pédo-pornocraphique (et ce, il y a moins d'une semaine!)...
À moins que tu préfères commencer par le nombre d'imams (tu sais, ceux que les LGBT n'osent pas dénoncés alors que ceux-ci font pire dans les pays musulmans, jetant des homosexuels du hauts des immeubles ou les brûlant vifs) ...
Tu veux rentrer dans le sujet?
Soit!
Arguments pour arguments, avec appuie de références, articles ou autre...
ALLONS-Y!
 
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Ne vous en déplaise, mais il me semble que je n'ai pas grand chose à apprendre de vous au sujet du BDSM et encore moins de la religion catholique: Tout ce que vous n'avez pas encore appris sur ces deux thématiques, moi je l'ai déjà oublié. 


Et ne t'en déplaise....
Tu as 43 ans ans, non?
J'en ai 11 de plus que toi...
Dont 30 ans dans le BDSM...
Une référence?
NON! Chacun vit son propre BDSM....
Mais si tu veux vraiment parler de BDSM, sache à qui tu t'adresses...
Il fut un temps où j'était une reference dans le BDSM sous le nom de "Pro-Fesseur"
Les anciens de plus de 20 ans, peuvent s'en souvenir, quand le site "jeune-soumise" de Laika existait...(une des références à l'époque)
Tu n'avais alors que 10 ans....
Il y en a au moins une ici qui put en témoigner....quand bien même, pour être honnête, je ne l'ai jamais rencontré en personne....
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 Faire "croire" : cette seule phrase est inquiétante par son pouvoir manipulateur. Et pour toutes les religions. Je voudrais juste savoir, comme dans le questionnement de départ, les pratiquants bdsm-croyants ajustent tout ça. 
Je me pose la même question. 
Je dirais que nous avons sans doute tous une tendance au masochisme ou au sadisme, plus ou moins forte.
Je dirais aussi que les intentions de chacun appartiennent à  chacun pour ce qui est du but dans lequel nous pratiquons ou pas le bdsm. 
Cela dépend  aussi du regard qu'on y porte. 
Mais l'intention est bien ce qui compte avant tout.
Un sadique de nature qui maîtrise son sadisme pourrait l'utiliser pour accompagner un masochiste à  maîtriser son masochisme.... 
Je le vois comme un équilibre entre deux êtres.
Car nous sommes tous esclaves  nos penchants, quels qu'ils soient. 
Peut on prétendre n'avoir besoin de rien sur terre? Sinon de Dieu, de ce qui ne se voit pas pour les croyants? Les non croyants se satisfontils de ce qu'ils ont profondément? Beaucoup me diront que oui et je leur répondrai que c'est à  l'appréciation des expériences de vie de chacun.
Je pense qu'au travers de nos pulsions, désirs, nous sommes avant tout esclaves de nos corps.
Un désir non assouvi, une frustration... sinon la porte est ouverte à  tout! Doit on satisfaire tous nos désirs? 
Ce n'est pas possible... il n'y aurait plus de lois ni de mœurs... nous ne serions que des bêtes... chevauchant tout et n'importe quoi à  tout va.. 
A -t-on déjà vu un lion vouloir se taper un dauphin? Ou une antilope?
Il y a quelque chose en plus chez l'être humain qui le pousse à explorer une autre part de lui-même,  ce côté  spirituel, qu'on ne voit pas mais qui existe tout de même.... 
.. et beaucoup se rappelleront que l'essentiel est invisible pour les yeux, car on ne voit bien qu'avec le cœur.. 
 
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Mais du coup, comment avez-vous vécu votre temps boiddhiste, Chanaelia? Était-ce plus léger à vivre pour vous?
 
Et bien exactement à  ce moment là,  je n'étais plus dans la religion catholique (arrêt net pendant le catéchisme étant petite...).
Je baignais dans un fourre-tout spirituel dans lequel je cherchais du sens à  ma vie mais même  le gloubiboulga des spiritualités  en tout genre ne me rassasiait pas de ma faim et de ma soif de sens de la vie.
Exactement,  des expériences douloureuses de vie, violences et mort, m'ont fait m'arrêter de vivre et commencer à  mourir. Face à  la mort j'ai cherché  presqu'indispensablement, voire vitalement, le sens de la vie. C'est dans la spiritualité  que j'ai commencé  à fouiner.
La solitude m'a fait beaucoup m'interroger, seule face au paysage qui s'offrait à moi, perdue et égarée  me laissant porter par le temps et l'espace...
Puis j'ai découvert les paroles de Bouddha, qui correspondaient au sens que j'avais conclu aux travers de mes interrogations...
Après un an et demi de côtoiement j'ai fait ce qu'on appelle ma prise de refuge.
Et comme dans la religion catholique, nous avons un chemin à parcourir. Mais pas de bien ni de mal, seulement ce qui est et ses incidences. J'ai été  pousser plus avant mes réflexions déjà engagées  par ma solitude mais un peu plus guidée  cette fois ci. 
J'ai pu arriver à  un état de grande paix, puisque le top du top c'était les 4 grands principes , les 4 vérités des nobles, sur la découverte de la liberté  par le fin de la souffrance... et ça collait parfaitement à  mes attentes.
Toutefois, l'absence de réponses à  mes interrogations pour quoi les hommes souffrent? pour quoi devont nous atteindre l'éveil? qu'y à til après cela? Qu'est ce que ça induit d'être sur terre à souffrir et à voir le monde en souffrance? 
Toutes ces questions restaient sans réponse... et aucune autorité supérieure pour me guider sur mon chemin...
J'avais l'impression d'être bloquée  dans un cercle infini, à  être bien et en paix en moi même  et à  voir le monde en souffrance, impuissante à  faire quoique ce soit... sinon à  mon échelle propre, à  l'échelle de l'individu.
Je pouvais entendre que la souffrance fait évoluer les gens, tant ceux qui l'imposant que ceux qui la subissent, au final chacun ses souffrances, tout le monde est concerné.  ..
Voilà  le seul sens que j'ai trouvé  à  la souffrance, si on l'accueille et qu'on parvient à  la comprendre, par compassion pour nous même,  on peut s'en libérer,  sinon on cherche des exutoires comme l'alcool, la drogue.. Le sucre... le sport... où le bdsm. 
On cherche des analgésiques pour le corps et l'âme  parce que la souffrance est insupportable. 
Je n'ai jamais vraiment  eu l'occasion d'essayer le bdsm au final. Je le regrette mais mon Maitre pebse quil en est mieux ainsi pour moi. Mais je suis toujours en questionnement...
La seule conclusion que j'ai trouvé,  c'est de souffrir parce que j'aime. La vie m'a ôté  tant de choses, je me sens indomptable en désirant plus que tout être dompter, puissante sans vouloir aucune force..
J'ai envie d'aimer et de me donner, pour un seul homme, qui voudra faire ce qu'il veut de moi, pourvu qu'il m'aime vraiment, quil me veuille a tout prix, telle que je suis, surtout dans ma faiblesse, avec mes sales défauts qui font que je reste humaine, imparfaite mais tellemebt humaine... Je crois, et je me trompe peut être, que par amour, on peut tout faire pour l'autre, avec une confiance aveugle, s'abandonner totalement, ne plus être maître de soi comme les bouddhiste peut nous y guider dans son sens. 
En bon je chemine,  comme tout un chacun. Parce que êtes moi et je suis vous, nous réfléchissons, 
Voir l'autre c'est voir une part de l'humanité,  une part de ce qu'on peut être à  un moment donné... 
Le seul sens à  la souffrance que j'ai trouvé c'est au travers de Jésus et Marie que je le trouve, qui quils soient, ils ont souffert une souffrance que peu voir aucun ne connaît, par amour pour Dieu, par amour nous.
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Chanaelia, merci pour votre témoignage sur votre cheminement bouddhiste, ça conforte un peu mon impression que bien souvent, ceux qui se "convertissent" ont une vision un peu plus fine que ceux qui sont "nés dedans".
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Louvia
#36
Me revoilà. 
Je n'ai pas tout lu , donc je vais me contenter de partir du sujet initial.
En preambule:
Je ne suis pas croyante. En tout les cas pas au sens où les entendent les religions diverses et variées qui sont représentées sur cette Terre. Et d'ailleurs je n'ai jamais voulu me pencher sur aucune de celles ci. Par choix. De conserver mon libre arbitre et de cultiver les croyances qui se sont forgées en moi, naturellement, au cours de ma petite existence.
 
Pour autant,  il ne me viendrait pas à l'esprit de réfuter qu'il y ai quelque chose de plus grand que nous. Je me contente de ne pas savoir, mais de garder le champs des possibles ouverts. Et de mener ma vie sous des valeurs qui me sont propres, non pas au nom du plus grand, non pas sous la peur de représailles divines, mais dans une recherche de paix, de bienveillance, de respect et d'amour. Avec ça, on fait beaucoup. 
A titre indicatif, je ne participe pas à cette conversation dans le but de descendre ou d'élever Dieu. Je respecte les croyances de chacun.
Fin du préambule.
 
A une époque j'ai été confrontée au même questionnement que vous, cette notion de Bien et le Mal. 
 Pour vous donner un peu de contexte, j'ai été élevé dans un vent de liberté, Toujours. Avec des valeurs, une éducation parfois stricte. Mais on m'a toujours appris à cultiver mes propres avis, décisions. On a jamais évoqué Dieu, et on ne la jamais réfuté. J'ai eut la chance que l'on m'offre un champs des possibles immense.
Enfin, c'est le souvenir que j'en ai . Pour ma famille je suis juste un être Libre, et c'est plus lié à ma nature qu'à mon éducation. :)
 
Donc, pour en revenir au sujet, j'ai été confrontée à cette notion de Liberté.  Lorsque toutes les pièces bdsm ont commencé à s'emboîter, que j'ai reconnu ma nature soumise, ça a été un choc. Violent.
 
La vie qui m'aspirait, m'inspirait, allait en surface à l'encontre de toute mon éducation. De toutes mes croyances.
 
Je ne voulais pas être libre. Au sens où des générations de femmes se sont battues pour gagner leur droit. J'ai eu cette impression de les trahir, et de me perdre un peu aussi.
L'affaire à duré quelques jours, semaines, dans beaucoup de pleurs et une impression de fatalité.  
 
J'avais enfin compris le sens de Mon existence.
 
Et après Beaucoup de pérégrinations, de soutiens aussi, une question s'est imposée à moi:
Est ce que ce que je voulais était mal ? Au sens de "vais-je blesser quelqu'un, est ce immoral ?
La réponse était tout de suite vue, et j'ai fini par entrevoir que mes désirs/besoins n'étaient pas incompatibles avec mes valeurs personnelles. 
 
S'il doit y avoir un parallèle avec le rapport qu'on a avec Dieu, je crois qu'il se joue sur ce point précis. 
Je me rappelle qu'à cette époque je me suis demandée ce qu'il pourrait en penser, de la haut. 
Et il y a une chose dont je suis sûre. Dieu n'est pas là pour nous empêcher de Vivre. Qu'il soit une création de l'homme ou une divinité, il est comme les lois, des faisceaux lumineux pour ne pas s'éloigner de la Lumière. 
 
Vous évoquez le besoin de trouver un sens à votre vie. Moi c'est dans le bdsm que je l'ai trouvé , et plus précisément dans les valeurs de la relation D/s. Non pas pour me fondre dans un moule mais par résonance. 
Et je parle ici d'un mode de fonctionnement, de vie, et non pas du jeu, qui est aux antipodes de ma réalité. 
Aux antipodes de ce que représente ma foi..
Certain Aspirent à croire en Dieu. Moi j'aspire à croire en mon Maître, à croire en plus grand que moi.
Certains vouent leur vie à servir Dieu. Moi je veux vouer ma vie à servir un Homme.
Bien évidemment il n'est pas question ici de faire l'apologie de quoi que ce soit. Juste l'évocation de ma perception, ma spiritualité,  mon sens de la vie.
c'est juste.. mon chemin de croix ? ^^
J'ai toujours vu une forte résonance entre la vie à laquelle j'aspire, et le chemin que les croyants prennent pour servir leur Dieu.
 
Et votre sujet est parfait pour exprimer cet état d'esprit. Désolée de partir en tout sens, mais relier le tout de façon claire est au dessus de mes moyens ^^ 
Alors Merci :) 
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Je trouve que votre récit va dans un seul sens, bien déroulé...
Je partage votre ressenti. 
Vouloir à  tout prix défendre une liberté pour laquelle tant se sont battues pour en obtenir quelques parts. 
Cela dit, je trouve en la femme une position naturelle de soumission. Une femme est une femme parce qu'il y a l'homme. Un homme parce qu'il y a une femme. La solitude n'est pas quelque chose de naturel, nous sommes une espèce  social, vivant donc en "groupes". 
Et personnellement, même si j'ai une tendance à  vouloir dominer même si c'est par la douceur, la patience et la bienveillance, j'ai besoin de me sentir sous l'autorité  d'un homme, qui puisse me canaliser, avoir le dessus sur moi et à  qui je pourrai donner un maximum de moi, lui laisser prendre ce qu'il désire parce que je lui cède volontiers ce qu'il veut de moi.
Mon plus grand intérêt est d'être le plus authentique et sincère avec moi même,  meilleure manière d'exercices mes conditionnement pour être dans ma vérité et commencer à me modeler selon mes volontés, celles de Dieu avant tout.
 
 
 
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Neilerio
#38
Il suffi de lire sur les martyrs chrétien et les ascètes pratiquants la mortification pour voir que au moins le masochisme et la religion sont intimement lié et depuis toujours. Y a un psy qui a emis l'hypothèse que les "cadres" de l'église chrétienne ont mis un frein sur la glorification de la douleur parce qu'il y avait des abus d'usage chez les moines. Personnellement je suis agnotisque. Dernière chose la Domina qui écrit history of dominatrix elle remonte la première trace de "bdsm" à l'empire assyro-babylonien dans un chant religieux mélant plaisir et douleur.
Dernière modification le 10/07/2024 09:52:48 par Neilerio.
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Marie
#39
@VraiEsclavagiste: vous allez immédiatement cesser de me tutoyer et de prendre ce ton consdescandant avec moi. On n'a pas elevé les cochons ensemble, vil personnage.
Contrairement à vous, je ne ferrai pas étalage de ma longue expérience BDSM car je n'ai rien à prouver et ne suis pas prise d'une pathétique crise de testosterrone comme vous (calmez vous mon grand, ca va bien se passer. Ue petite branlette et au lit)
Par ailleurs, ne m'associez pas au mouvement LGBT dont vous semblez ne rien connaître.
Bref, faites ce que vous faites de moins pire : la fermer.
PS : Vous clamez avoir été une "réf" il y aura plus de 30 ans? Tout ca pour finir sur bdsm.fr....quelle chute!!!!! LLLOOOLLL
Pauvre type.
 
 
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D'où la question: comment atteindre la félicité promise dans l'autre monde si on ne prend pas le chemin qui n'est pas prescrit, et donc, peut-on croire en une chose en faisant tout le contraire?
Telle est la véritable question....
 
C'est là la véritable question et c'est exactement tout le pari de Pascal.
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Bonsoir... Etant plus près de la fin que du début, on commence à regarder en arrière pour faire des sortes de bilans. J'ai eu une éducation full religious (Frères de la Salle + Jésuites). Par la suite, mon métier de militaire m'a amené à voir des choses pas vraiment jolies, produits de conflits d'intérets et/ou de religions. Il faut bien avouer que les religions sont un facteur de mortalité assez costaud et durable. Quand on pense qu'auparavant, les juifs, les catholiques et les musulmans faisaient leurs prières ensemble tounés vers Jérusalem... Cependant aujourd'hui nous parlons bdsm et religion. Ce mélange est pour moi insipide. Je ne crois pas en le Dieu qu'on m'a appris et la théorie de l'horloger de Voltaire est ce qui correspond le plus à ma croyance. Je crois en une entité dont la puissance n'est pas quantifiable. La politique, la morale gâchent suffisamment notre vie, pourquoi y rajouter la religion ? Je vois beaucoup de dominatrices sur Internet, principalement des pro, qui portent la croix avec leur tenue. Pourquoi ce signe religieux dans ce milieu où les pratiques n'ont aucun rapport avec l"adoration d'une divinité ? Au contraire, si l'on s'en tient aux péchés capitaux, le BDSM les en détourne. Bien sûr, comme je l'ai lu plus haut, on peut toujours créer des parallèles entre l'un et l'autre, tourner le sens des mots, argumenter mais pour quoi faire ? Le seul point commun que je trouve entre le SM et la religion, c'est l'altruisme, l'envie de concourir à l'épanouissement d'autrui, de l'autre, du partenaire. Quelle que soit la forme que revêt cet épanouissement. C'est en fait de bonheur qu'il s'agit.
Dernière modification le 11/07/2024 10:19:09 par EN SOMMEIL Sisyphe_44.
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Il suffi de lire sur les martyrs chrétien et les ascètes pratiquants la mortification pour voir que au moins le masochisme et la religion sont intimement lié et depuis toujours. Y a un psy qui a emis l'hypothèse que les "cadres" de l'église chrétienne ont mis un frein sur la glorification de la douleur parce qu'il y avait des abus d'usage chez les moines. Personnellement je suis agnotisque. Dernière chose la Domina qui écrit history of dominatrix elle remonte la première trace de "bdsm" à l'empire assyro-babylonien dans un chant religieux mélant plaisir et douleur.
 
Je me dis que si l'on voulait être fidèle au Christ on ne chercherait pas tant a se faire de mal mais à  endurer la souffrance et de la douleur que les gens nous font vivre, que la vie et ses situations peuvent nous faire vivre sans rechercher un quelconque plaisir dedans car Jésus ne dit pas faites vous du mal et prenez y du plaisir, mais plutôt aime ton prochain comme toi même,  [respecte le, fais le grandir en t'inspirant de l'égard de Dieu envers les hommes].
Supporte le mal que l'autre peut te faire parce qu'il souffre ou par ce qu'il est inconscient du mal qui vit. Montre lui un chemin différent que le seul chemin du mal pour le mal, du mal par le mal, du destructeur à la mort mais plutôt fais lui comprendre par la douceur que la violence, par un geste tendre plutôt que par un geste déchiquetant sa chair, qu'une autre manière de vivre existe... bien qu'il peut être violent de découvrir la douceur quand on n'a vécu que dans des violences assourdissantes.... 
Mais finalement je crois que dans le bdsm, quelque chose qui vient toucher d'un regard tourné vers l'autre, et non pas sur soi, celui de découvrir l'autre, d'apprendre à le connaître pour l'aider à sortir de son mal, l'aider à trouver au moins son équilibre de vie, en pleine recherche de soi même, unique pour chacun. 
Et se tourner vers l'autre, dans ses aspect les plus vraies et indicible de lui, c'est l'accueillir tel qu'il est, dans l'ombre et dans la lumière, dans ce qu'il a de destructeur pour l'autre et où pour lui même,  ou de constructeur pour l'autre et pour lui même... tout bouge, mais toujours à la recherche d'un quelque chose d'éternel, c'est à dire d'être, de se reconnaître et d'être reconnu dans ce que nous sommes, et juste être. 
Mais chacun le vit différemment et d'une manière unique,  avec ou sans religion, mais le plus souvent avec une recherche de sens dans sa vie... 
 
En tout cas et tout avis, je vous remercie pour tous vos partages d'opinion! Aussi divers et variés ont il pu être et permettre l'ouverture d'un champ de discussions et de réflexions.
 
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Maître ALPHA
#43
Marie a tout dit, laissez les foutaises qui ne sont que l'opium du peuple dixit Karl Marx ! vivez une belle philosophie BDSM... vous serez admis au paradis ....
Soyez la première personne à aimer.
M81
#44
Ayant toujours considéré que les religions et les spiritualités "révélées", et imposées comme des vérités absolues par des prêtres, gourous ou autres chharlatans, sont des insultes à l'intelligence humaine, elles n'ont aucune place dans ma vie, et donc aucune non plus dans mes pratiques sexuelles.
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julesverne
#45
Chers amis bonjour,
Je vous invite à découvrir cette histoire que j'ai écrite et publiée sur le forum. Elle correspond parfaitement au sujet, mais je ne vous en dis pas plus. À vous de la découvrir ! ;-)"
https://www.bdsm.fr/blog/9802/Errance-aux-cot%C3%A9s-du-Diable/
Amicalement à tous.
 
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