Bonjour,
Voici quelques mots pour compléter les réponses pertinentes précédentes.
Si des limites ont été fixées dans la relation (et il est très conseillé que ça soit le cas, mais c'est un autre débat), les punitions doivent rester à l'intérieur de ces limites.
Une punition a pour caractéristique principale de ne pas être agréable pour la personne soumise (donc éviter l'impact sur une personne maso...) et a une visée corrective pour amener la personne soumise à améliorer son comportement.
C'est généralement la personne dominante qui définit les punitions adaptées, possiblement avec la personne soumise. Dans certains cas, pour inciter la personne soumise à s'impliquer davantage dans la démarche de punition, c'est elle qui se retrouve chargée de définir sa propre punition ou de suggérer une ou des punitions possibles, que la personne dominante choisira selon ses propres critères. Certaines punitions peuvent également être fixées à l'avance selon un barème partagé, auquel la personne dominante pourra d'ailleurs choisir de déroger si elle le souhaite.
Les punitions peuvent être physiques (impact, port d'objets pénibles, exercices sportifs, copie, privation, ...), psychologiques (réprimande, frustration, mise à distance temporaire, ...), ou un mélange de tout cela (activités avilissantes, ...). L'imagination humaine est sans limite à ce sujet et tout est affaire de subtilité. Par exemple faire savoir à un soumis qui se veut dévoué à sa Maîtresse que son mauvais comportement la prive d'un plaisir intense peut être à lui seul une belle punition (en punissant, la personne dominante se punit parfois elle-même...).
A noter qu'une même activité peut être à la fois une punition ou une activité "plaisir" : le cadre même de la punition en change complètement l'approche psychologique et peut transformer le ressenti.