vous lancez un débat sans préciser le sens que vous donnez aux termes.
Si on entend par "emprise", le controle psychologique que peut exercer un gourou sur un disciple, ca n'est evidemment pas la definition d'une relation BDSM, qui est finalement paradoxal puisque celui qui doit se plier aux regles fixées, c 'est le "dominant", qui a aucun moment, ne doit tenter de pousser son ou sa soumise, au dela des limits qu'elle aura fixéesau préalable. En cas de franchissement involontaire de la ligne rouge par le dominant, il y a le "mot de sécurité".. bouton d'arret d urgence qui est toujours a portee du ou de la soumise.
Si on entend par emprise, une forme d'addiction, ca peut arriver, on appelle ca l" addiction de confort", lorsqu'il ne sagit pas d'une addiction physiologique, mais simplement une source de plaisir dont a du mal a se passer : comme l'addition aux jeux de casino par exemple. Cette addiction peut toucher egalement le dominant ou le soumis, et n' est pas lié à la relation dominant/dominé.
Le BDSM etant une pratique ou le physique et le psychique s'entremelent, il peut y avoir un sentiment equivalent au phénomene de "transfert" entre un psychiatre et son patient. C 'est une raison parmi lesquelles ne doivent s'adonner au BDSM que les personnes n'ayant ni probleme physique, mais egalement ne souffrant d'aucune névrose. Cependant, le sentiment amoureux peut etre defini comme un "transfert affectif" plus ou moins intense et plus ou moins passager...
En conclusion, ce genre de question ne se posent qu'aux personnes ne connaissant pas suffisamment le BDSM pour ne pas comprendre la mise en scene de la domination. Il serait tout aussi absurde se se demander si des libertins pratiquant des scenarios types sequestration, pourraient etre affectés par le syndrome de Stockholm.
Plus que dans tout autre pratique, les adeptes du BDSM, sont a l'écoute de leurs réactions et savent menager des sas entre vie reelle et séances, qui leur permettent de ne jamais confondre les deux temporalités.
Soyez la première personne à aimer.