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Maitre-d'oeuvre
#28
Bonjour à toutes et tous.
Il me semble pour commencer que le BDSM et la D/s donc, sont la relation d'une personne avec une autre, dont l'une souhaite se soumettre et l'autre dominer.
Jusque là, j'ai bon non ??
Donc: suivant les règles d'usage ( ouhhh que c'est laid ) un accord est pris entre les partenaires concernant le cadre de jeu (relation) et les limites acceptables par celui/celle qui va se soumettre.
De la même façon, le Dominant fixe de son coté ses attentes et ses souhaits. voir ses limites propres.
Lorsque les deux se sont mis d'accord sur le cadre de leur relation, alors celle-ci peut débuter dans un rapport sain et sécurisé. ( en principe )
Y a t il Simularion du pouvoir ? Je ne le crois pas personnelement. Puisque ce pouvoir est reconnu et accepté par le/la soumis(e)
Y a t il une emprise qui sort du cadre d'une relation normale entre individus ? Oui, bien entendu. Mais celle-ci est  basée sur le fondement de la relation BDSM. 
Ensuite, qu'une relation dépasse le cadre pour devenir très inclusive, voir esclavagiste ? Il n'y a pas besoin d'être dans le BDSM pour cela. Tous les individus malfaisants peuvent avoir des comportements tels, qu'ils soient BDSM ou non.
Le fond du problème reste le niveau d'acceptation de la personne soumise vis à vis d'attitudes non consensuelles, et du temps qu'il faut à cette personne pour se rendre compte que la relation est malsaine.
Car, comme le disent les anglais: (You need two hands to clap !) il faut deux mains pour applaudir. Il faut également être deux dans une relation.
Je ne dénie pas que certain(ne)s individus ont une capacité accrue à prendre du pouvoir sur un autre et que cela puisse conduire à des situations inacceptables, Mais encore une fois, ce n'est pas l'apanage du monde BDSM. 
Que les conséquences en soient accentuées par le fait que le/la soumis(e) ait donné une forme de pouvoir qui finit par lui échapper dans la notion de l'acceptable ? Oui je le conçois. 
Mais je continue de penser que chacun, chacune, doit évaluer en conscience ( je parle là des soumis(e) ) le niveau de soumission au delà duquel les accords concernant l'acceptable sont dépassés et prendre par conséquent les mesures qui s'imposent.
Je n'accepte que difficilement ( de façon pragmatique et non de façon empathique ) un(e) soumis(e) qui accepte ces situations dont elles ont conscience qu'elles ont basculées dans le "dangereux" pour il/elle, sans réagir immédiatement: Dialogue dans un premier temps. Rupture de la relation (BDSM) si le dialogue n'est pas suffisant pour mettre fin à une emprise trop inclusive ou pire.
Donc: et je conclus comme cela, Je suis en relation D/s avec ma soumise depuis 17 ans. J'ai le pouvoir de lui imposer beaucoup. Elle accepte tout ce que je lui impose. Oui, mais notre relation est basée sur l'amour, le respect qui en découle et non sur une relation toxique acceptée dans un premier temps et rejetée ensuite, beaucoup trop tard, avec des dommages psychologiques qui peuvent être causés pour la vie durant.
La D/s est une relation d'échange de pouvoir. Une relation saine entre individus sains et consciens de ce qu'elle doit être. Non sur un pied d'égalité dans la relation, mais sur un pied d'égalité dans l'acceptation et donc le respect des limites agréées.
Toute autre vue de ce genre de situation et ses résultats, est le fruit malheureux d'une relation dans laquelle le/la soumis(e) n'a pas décelé le danger que représentait la relation débutante avec un individu malsain. C'est très dommage, mais dans la vie vanille, c'est le quotidien de tant de personnes, qu'il n'est pas, à mon sens, ( ce quotidien ) de fait, une exclusivité BDSM.
A vous lire. :grinning:
 
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