Comme il me semble que la seule question qui doit nous interesser ici est la notion d'emprise dans le cadre de relations BDSM, je ne traiterai que ce et aspect exclusivement.
Par definition, une relation BDSM implique que le soumis remette volontairement entre les mains d'un dominant, une part de ses choix, étant entendu que cette partie est clairement définie au préalable. En aucun cas, c 'est un permis de faire tout et n'importe quoi. La motivation du soumis est de laisser un dominant le confronter aux limites qu'il a lui meme choisi de tester. Il est pratiquement inévitable qu'une forme de transfert s'opere, si le soumis obtient une satisfaction; c'est à mon avis plus comparable à une addiction : le soumis voulant repousser ses limites toujours plus loin parce que seule la transgression lui apporte une satisfaction et ce qu'il est désormais capable d'endurer ne lui apportant finalement plus grand chose.
Dans ce cas, c'est au dominant d'être vigilant, et de savoir "jusqu'ou aller trop loin", quitte à freiner les demandes de son soumis, pour son integrité tant physique que psychique.
Il peut arriver que le dominant profite de son authorité et pousser son soumis a faire ce qu'il ne veut reellement pas faire. Dans ce cas il s'agit d'une emprise, mais elle ne me parait en rien d'une nature particulière dans le cadre de pratiques BDSM.
Le BDSM, repose sur la confiance qu'on peut avoir de son partenaire et du respect mutuel. Si on trahit la confiance qu'un soumis met en vous, ou si, au dela de la posture de l'humiliation, on méprise réellement son soumis, on ne pratique tout simplement pas le BDSM.
Soyez la première personne à aimer.