Bonjour,
Afin de me faire sentir qu’elle est en capacité de m’ôter tout plaisir et de transformer mes gestes de plaisir en simples actes utilitaires, ma Maîtresse imagine me sodomiser en utilisant une crème anesthésiante.
Avez-vous déjà pratiqué ceci d’un coté ou de l’autre ? Comment avez-vous vécu cette expérience ?
Pour précision : il s’agit d’une crème plus forte que certains lubrifiants indiqués comme comprenant un peu d’anesthésiant, et que nous avons déjà pu tester en usage externe sans problème spécifique.
Pour clarifier le sens de la démarche, il s’agit d’un travail de domination par la frustration qui vise à casser la relation (instinctive ou acquise) « une situation donnée implique une récompense physique » pour la faire évoluer en « une situation donnée implique une récompense physique si ma Maîtresse le veut ». Ma Maîtresse joue déjà, selon sa volonté, sur la finalité de la sodomie : douloureuse ou plus ou moins créatrice de plaisir. L’idée est d’aller plus loin dans l’emprise sur le corps de la personne soumise en mettant la personne dominante en capacité de couper directement le robinet des sensations. Evidemment, cette pratique s’inscrit dans une séquence scénarisée, qui intègre une montée initiale du désir pour mieux exacerber le manque. Ne pas savoir quand, ni même si, elle sera mise en œuvre (dans une semaine, six mois, un an...) crée une incertitude qui incite également à vivre différemment les autres relations.
Attention : il s’agit ici de pratiquer entre deux personnes expérimentées l’une avec l’autre. Il est généralement déconseillé d’utiliser des produits anesthésiants pour des néophytes, la sensation de douleur étant alors un marqueur de sécurité essentiel.