Comment gérer l'amour en bdsm ?

La pin up trans du jour. Les photos sont bien évidement retouchées. Un beau travail d'artiste.  un amoureux...de lui même? Certains japonais adorent faire cela. Une amoureuse d'elle même ? 

On ne peut pas "gerer" l'amour.  Il est où il n'est pas et on y peut rien. Le danger, la souffrance, le plaisir...c'est d'être amoureux ou amoureuse d'une personne qui ne l'est pas en retour. Cela semble même accroître le sentiment amoureux pour cette personne qui refuse cet amour. Un jeu de domination très subtil que de jouer avec les sentiments amoureux? Cela peut faire vrziment très mal. Ah Toinette  toujours à chercher des idées pour faire bien mal sans marquer. Encore que...les blessures du cœur sont bien pires que les marques sur la peau. Ne serait ce pas satanique que de jouer à des plaisirs sadiques avec l'amour ? Rien ne peut faire plus mal ? 

J'ai besoin d'être amoureuse pour dominer et même plus, j'ai besoin de sentir que c'est pour une durée indéterminée.  C'est pour cela que je ne cherche pas de nouvelles rencontres, juste à aller plus loin dans mes pratiques, uniquement avec ceux pour qui j'ai des sentiments profonds.La pratique sans amour ne m'intéresse pas du tout. :kiss::kiss::kiss: 

Sans amour, quelle que soit l'essence qui le compose, pas moyen d'arriver à transcender. et si c'est pas trancendental, c'est juste fatigant de torturer. Sur un autre fil, nous parlions du combat contre les pulsions  sadiques, qui s'est mué avec le temps en colaboration en ce qui me concerne.Justement accueilir le cruel, lui faire une place, l'accepter tant soi même que bénéficier de la grâce d'avoir pour partenaire quelqu'un qui à minima l'accepte, voir l'aime, le réclame...C'est justement introduire la part d'amour qui met du jubilatoire, certes, mais surtotu uen paix quant au remord.Blesser( et je rejoins mael sur sa vision de la blessure affective en regard de la blessure physique) l'aimé, ce fut fort difficile à accepter pour moi. Et sans la certitude d'un acte d'amour, de plaisir, pas juste sacrificiel mais aussi purement égocentré chez cet autre, ca reste bien trop pénible une fois l'état de transe erotique passé pour que la transe, si enivrante et jouissive fût elle, en vailel la peine Mystiquement, la violence, le sadisme, la destruction....de l'un est reçu dans le creuset vibratoire de l'autre, et au feu alchimique de leurs sentiments, cette merde se transforme en or de jouissance et de partage d'énergies amoureuses. Ceci n'est qu'un avis purement subjectif , reflétant au moins mal de ce que mon verbe permet, mon approche de la chose

Oui cruauté joyeuse, sans un lien sentimental très fort, c'est  je ne dirais pas fatiguant, cela ne me fatigue jamais, mais mécanique. 

Antoinette que voulez vous dire par "gérer" ... moi je ne gère pas mes sentiments 

Gérer  l'amour....un peu comme Gérer un stress..Être sadique et glaciale cela ne pose pas de problème sauf que cela n'a pas d'intérêt.Être sadique et amoureuse, la c'est difficile, chez moi cela crée un stress et c'est agréable. On peut Gérer un stress par un plus et aller encore plus loin, ou bien un moins et tout à coup avoir peur d'être allé trop loin. Faire des choses qui font mal sur un Être aimé c'est pas évident à gérer en interne, enfin pour moi. Je passe en général le cap par le plus. Voilà je ne sais pas si j'explique bien. 

Un sentiment ne passe pas pour moi par le conscient. c'est, ça s'impose. mais que le ressenti, si fort soit il, passe outre toute forme de volonté est une chose. La façon de vivre ce qu'il induit en est une autre. une émotion se traduit par des envies, des comportements, des actes.que ce sentiment soit de l'amour, de la peur, de la colére, de la joie... Ne change rien à l'affaire.Les stratégies de gestion sont différentes, plus ou moins dures à mettre en oeuvre, suivant le comportement social vers lequel la morale me fait tendre( en eros, je ne suis pas dans une sphére morale justement, mais il reste une éthique) Le sadisme pour moi est pulsionnel.Comme un sentiment, il s'impose, mais son expression, comem celel du sentiment amoureux, peut passer par des filtres conscients, pour qu'assouvir ou refreiner cette pulsion, partiellement ou totalement, se fasse dans un cadre conforme à mon éthique par exemple, ou compatible avec mes sentiments affectifs, amoureux et autres J'entends le terme gestion utilisé par antoinette un peu ainsi, avec mes propres filtres. 

Et puis Toinette, tu as l'amour après séance, lorsque la douleur se transforme en plaisir chez ton Maso et qu'il t'aime encore plus pour ce que tu lui as fait subir. Tu dois "gerer" la aussi ces effusions d'amour. 

C'est vrai qu'en fin de séance Maso est encore plus fusionnel qu'avant.  Il a besoin que je le prenne dans mes bras. Mais là,  il n'y a pas de stress, c'est juste un câlin à un gros nounours qui a les fesses qui brûlent. Aucun stress, juste laisser le temps de redescendre, de récupérer. Par contre, pendant la séance, avec un instrument de torture à la main, avec l'homme pour qui j'ai de tes forts sentiments,, liée,  bâillonne, entravé,  offert, j'ai toujours un petit moment d'hésitation.  Oui je l'aime....et c'est parce que je l'aime que je vais faire ce qu'il me demande. Et le coup part encore plus fort. Et quand je le regarde se tordre de douleur, se contorsionner tellement je lui ai fait mal....alors je l'aime moi aussi encore plus. Je crois que je devrais sortir le fouet contre ceux qui ont fait ces correcteurs orthographiques sur smartphones. Ou alors c'est l'âge.  

Je ne sais pas si c'est plus pour le personne sadique, moins pour le ou la maso, ou l'inverse. La seule chose que je sais, c'est qu'il existe une sorte de stress face à  un être pour qui on a de forts sentiments. C'est déjà pas évident de faire très mal à quelqu'un que l'on aime. Normalement on devrait ne lui faire que du bien. Après, ce cas intégré et cela va assez vite, on est pas sadique ni maso par hasard, reste le stress de la pratique. Pour faire bien il faut être froide, détachée, neutre. Amoureuse....donc prudence. Pour les pratiques à risques.  Bises. Juste faire un peu plus attention. Belle soirée.  

@Hierodule777 : je pense qu'au contraire les sentiments pour une personne peuvent porter au moment de s'offrir à elle, et donc aider à pousser plus loin ses limites pour cette personne. Je ne supporterais sans doute pas que d'autres personnes me fassent subir la moitié de ce que me fait ma Maîtresse.Mais c'est une relation moins de sado-masochisme que de domination-soumission, alors les choses sont sans doute différentes pour un masochiste. 

Dans le même ordre d'idée je comprend lorsque des pros refusent d'exercer leur art avec des personnes de leur propre famille s'il existe un risque. Ils estiment ne pas être assez neutres pour agir de façon  juste. Un chirurgien peut refuser d'opérer sa femme et préférer que ce soit un autre qui fasse le job. 

Oui mais..;Un jeu SM, pour moi, n'est pas une démonstration technique. Si la tentative d'aller vers la meilleure maitrise possible des techniques mises en oeuvre, celles ci ne le sont qu'au service d'un partage érotique et affectif, donc sans objet sans sentiments d'amour, sous quelque forme qu'elle soit Donc il me faut trouver comment articuler la bienveillance induite par le sentiment à la cruauté inspirée par la pulsionTorturer sans implication affective peut être un métier, uen necessaité, un service rendu, mais pas un plaisir erotique pour moi

Bises, c'est exactement de cela qu'il s'agit. Par amour on joue...de plus en plus loin....et l'on s'aperçoit que l'amour nous a peut être poussé trop loin. Et gérer l'amour c'est impossible. Donc rester au choses simples, comme le stress, la technique, ....