Bonjour,

J'ai lu avec attention toutes les interventions de ce sujet : https://www.bdsm.fr/forum/thread/4739/Cérébralité/

En ce qui me concerne, je pense que si ma cérébralité ne m'empêche pas de vivre l'instant et de lâcher-prise, elle me permet d'avoir une réflexion a posteriori avec du recul.

Elle me permet d'affiner mes limites et de connaître ma marge de progression.

Même si elle est parfois source de chemin BDSM plus sinueux et de remises en question, je la pense bénéfique et elle sert à nourrir la réflexion et la dynamique de la relation.

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Bonjour
Je différencie ma cérébralité et le lacher-prise. Si mon cerveau est mon premier organe sexuel ^^, j'ai en effet besoin de la pensée (voir même de m'expliquer la raison de faire ci ou ça) , c'est un phénomène psychique qui va déclencher ma face de soumise généralement (qui peyt se traduire par des actions, des mots, des postures ...) et me donner l'envie (sans pour autant préparer un scénario). Je ne débranche pas toujours mon cerveau dans l'instant d'où plusieurs formes de lacher-prise. Le splus forts ont été après des émotions très vives (que ce soit peur, colère, joie, ...)
Ce que vous appelez cérébralité a psoteriori est plutôt pour moi le fait de conscientiser, il permet de voir l'évolution et de remettre en place aussi les limites, de communiquer et d'envisager d'autres choses à faire ou pas 
ahlala ces soumises elles s'en posent des questions :laughing:. 
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Spike
#2
Bien sur c'est propre a chacun et ce que je dis n'engage que moi, mais je pense que le cote cerebral est indispensable dans une relaiton BDSM. Les jeux, les pratiques auxquels on s'adonne pour notre plus grand plaisir ne sont rien sans ce lien, cette complicite, cette connaissance de l'autre.
De mon point de vue, le plaisir est bien plus fort lorsque ma partenaire s'est vraiment abandonnee que je suis SON maitre, j'ai besoin de la connaitre, elle, telle qu'elle est vraiment, pas comme elle se montre a la societe.  J'aime connaitre ses defauts, ses qualites, J'aime savoir ce qui lui plait, pouvoir lui proposer exactement ce qu'elle attendais, voir ses yeux petiller lorsqu'elle comprends ce que nous allons faire...
Et de fait j'ai besoin qu'elle me parle, beaucoup, de BDSM mais pas seulement, j'aime qu'elle me raconte tout ce qui lui passe par la tete, encore une fois, j'aime qu'elle se livre sans retenue, car elle se sait en securite. Et elle le sait, elle sait que j'ai besoin d'elle, ce cote cerebral est a double sens, c'est ce qui le rend delicieux.
C'est a ce stade que la relation est a son paroxisme que les orgasmes sont les plus forts et que la joie d'etre SON maitre est complete.
C'est pourquoi je ne peux etre plus en desaccord avec l'idee que le cerebrale empeche de vivre l'instant, au contraire il le transcende.
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#3
hélas le laiise  aller est confondus avec le laiiser aller financier une feedhom  m ecrivaint quand on aime on ne compte pas cela voulais dire  en pratique 500 eur par moi + les extras
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#4
Pour enflammer un esprit complexe il faut l'étincelle de la profondeur. Les coquilles vides sont sans intêret.

Pouvoir "décortiquer" des mouvements, des attitudes, et chercher justement ce qui en soi et chez l'autre permet une progression est pour moi une solide base pour avancer.

Cela permet aussi de s'assurer qu'on est toujours dans le droit chemin sous entendu pas dans l'abus au niveau des pratiques, cette lanterne doit toujours rester allumée et c'est justement cette cérébralité qui est le garde fou de nos pratiques.

Le lacher prise est justement lié à la confiance en l'autre et cette confiance viens d'une analyse de la situation et de cette personne, donc de façon assez directe le lacher prise viens de la cérébralité. La relation est étroite et l'excitation viens elle aussi d'un écho avec l'esprit de l'autre qui permet de libérer notre "ça".


 
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